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L'excellence De La Gestion étatique Des Trains


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A ressortir à ceux qui disent que la privatisation du rail met en danger la sécurité. Je note également l'aveuglement complet du journaliste.

En Grande-Bretagne, le gestionnaire public du rail est mis en cause après un nouvel accident LE MONDE | 27.02.07 | 14h06 • Mis à jour le 27.02.07 | 14h06LONDRES CORRESPONDANT

l.gifa société Network Rail, chargée de la maintenance du réseau ferré britannique, se retrouve sur la sellette trois jours après le déraillement d'un train dans le nord-ouest de l'Angleterre, vendredi 23 février, qui a fait un mort et cinq blessés graves.Selon un premier rapport d'inspection, publié lundi, l'accident a été provoqué par un aiguillage défectueux situé à quelque 300 mètres en amont du lieu du déraillement.

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Une barre devant maintenir l'écartement entre les rails était manquante, et une autre était fracturée. Plusieurs écrous et boulons n'étaient pas à leur place. L'inspection visuelle de l'aiguillage, prévue il y a une semaine, n'avait pas eu lieu. A priori, la police exclut l'hypothèse d'une malveillance ou d'un sabotage. L'aiguillage incriminé a été installé dans les années 1980.

John Armitt, directeur général de Network Rail, s'est dit "dévasté" par le rapport et a présenté "des excuses sans réserve". Sa société, soucieuse de rassurer les usagers, avait vérifié dimanche 700 aiguillages sans découvrir aucune anomalie.

SÉCURITÉ AMÉLIORÉE

Richard Branson, le patron de Virgin, propriétaire du train accidenté, a demandé à l'industrie ferroviaire de réfléchir à cet accident et d'en tirer les leçons.

Le déraillement de vendredi rappelle étrangement un accident similaire qui avait fait sept morts en mai 2002 à Potters Bar, au nord de Londres, et dont les causes n'ont jamais été totalement éclaircies. Depuis, la gestion ferroviaire a été réformée. Network Rail, que l'Etat contrôle, a repris en charge la maintenance du réseau. Les sous-traitants privés, qui entretenaient les lignes depuis 1994, ont été remerciés.

Au-delà de ce nouveau coup dur pour le rail britannique, les experts soulignent deux bonnes nouvelles. D'une part, la robustesse du train accidenté, de type pendulaire, a permis d'éviter une catastrophe infiniment plus grave. D'autre part, le retour de l'entretien des lignes dans le giron de l'Etat a amélioré la sécurité des passagers.[NDLR]Il est fou ou quoi ?

Dix personnes sont mortes en cinq ans dans des accidents du rail. Pendant la même période, rappelle le Guardian, 15 000 automobilistes ont perdu la vie.

Jean-Pierre Langellier

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A la décharge du journaliste, il est possible qu'il y ait effectivement moins de victimes sur le rail britannique depuis quelques années, malgré cet accident.

Mais il y a une autre hypothèse: il ne faut pas désespérer le lecteur moyen du Monde. Si on lui enlève l'argument de la privatisation du rail britannique, que lui restera-t-il comme stimulus pavlovien?

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Suffit de demander aux anglo-saxons ce qu'ils en pensent. Vu sur le Wikipedia :

Safety: This is one of the more emotive sources of argument. The railway can point to continued improvements in safety under privatisation; in fact the rate of improvement has increased compared to that experienced in the last years of BR. However, four serious rail accidents in the post-privatisation period (Southall (1997), Ladbroke Grove (1999), Hatfield (2000) and Potters Bar (2002)) all undermined confidence in the safety of the privatised railway and highlighted some areas where it appeared that new safety risks had been created as a result of the privatisation process (e.g. the separation of wheel from track). A total of 48 people were killed and 820 injured in these tragedies in the space of just five years. The industry has sought to tackle these risks and so far there has been no fatal accident for which the railway is responsible since May 2002. Two other serious fatal accidents that have occurred since privatisation (Great Heck (2001) and Ufton Nervet (2004)) were due to cars blocking the rail line being struck at speed. Christian Wolmar - a highly opinionated transport journalist whose views are vigorously opposed by some senior figures in the railway industry - in his book "On the Wrong Line" argues that while overall the trend for greater safety has continued since privatisation it did produce greater risk due to interface problems. That is where safety depended on good communications the fragmentation of the industry into different companies made the risk greater that something would go wrong. To make matters worse the accidents caused were likely to be and indeed were of the kind that hits headlines. The long term effect of these crashes is at least as important for now the railways are governed by such a fear of accidents that safety measures are imposed with little rational assessment of the costs. If this leads to an over priced less punctual railway that fewer people use the end result will be more deaths on the roads which have always been many

http://en.wikipedia.org/wiki/Privatisation…f_privatisation

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