Edouard Fillias A Eu Raison

[ULYSSE]

Ce n'est pas même ironique.

Avec ce ralliement circonstanciel à Bayrou, ED joue cartes sur table : il fait de la politique.

Le scandale d'AL, à sa naissance, c'était de prétendre incarner un idéal libéral en ne réunissant pas les conditions :

- fonctionnement pyramidal,

- personnalité à sa tête dont on sentait bien que c'était un homme politique ambitieux, et non un Luther King ou une Jeanne se battant pour l'idéal,

- positionnement démago "tous pourris" sans incarner une vraie différence de comportements,

- isolement politique non compensé par le charisme exceptionnel d'un leader pouvant s'imposer seul contre tous…

Désormais, AL s'inscrit dans une ligne politique transparente : des réformateurs libéraux développant une stratégie de gouvernement et d'alliance, avec deux spécificités sur les réformateurs de l'UMP :

- une plus grande ouverture aux thèmes sociétaux (encore que Madelin soit assez ouvert sociétalement, le libéralisme sociétal n'est pas né avec AL)

- surtout, une liberté d'action, alors que les réformateurs de l'UMP sont castrés par Sarkozy.

Sarko a explicitement imposé à Novelli le silence, pour ne pas faire naître une thématique libérale impopulaire au sein de l'UMP.

Sur le fond, les objectifs sont les mêmes : favoriser l'émergence de quelques réformes libérales dans le pays, en fonctionnant au sein du jeu institutionnel classique.

S'inscrivant dans cette démarche politique pragmatique, la personnalité de Fillias ne dénote pas de tous les ambitieux du monde politique. Il est en accord.

Sur le fond, dans son fonctionnement et dans son personnel, AL n'a jamais représenté quelque chose d'essentiellement différent des Réformateurs de l'UMP. Cela ressemblait plus à une écurie nouvelle qu'à une révolution copernicienne.

La plus grande jeunesse de ses cadres, introduisait plus de modernité dans les thématiques. Mais on était loin d'un mouvement libéral new age, laissant de côté les vieilles magouilles politiciennes, les vieux appareils, les vieux objectifs électoraux.

La vraie politique ne se fait pas au Parlement, elle se fait dans les médias. Pas en passant dans les médias. En détenant des médias.

En créant un parti politique plutôt qu'un groupe de presse, AL faisait de la politique naïve et à l'ancienne.

Ce positionnement d'AL ne leur permettait pas de vraiment influer politiquement. En se créant une alliance avec un homme en vue, la cohérence est plus grande.

Plusieurs ont parlé de Besancenot comme modèle. Besancenot n'influe en rien la politique avec son parti politique. L'influence trotskyste, elle se joue dans les médias, dans l'éducation, dans les syndicats. Pas avec un parti politique, même lorsqu'il dépasse 5%.

Ne réunissant pas les conditions pour percer en solitaire, AL développe désormais une stratégie coopérative progressive, qui a l'avantage d'être cohérente avec la personnalité de ses cadres et leurs objectifs globaux, à défaut d'incarner l'idéal des libéraux.

Pour qu'AL débouche sur autre chose, il aurait fallu une organisation complètement différente, des cadres d'un tout autre style, une révolution des méthodes. Bref, qu'AL ne soit pas AL. On a vu au fil des mois qu'AL restait complètement sourde à cette attente d'un autre style. C'était cela, le malentendu.

AL étant AL, les choix stratégiques actuels ont le mérite de la cohérence intellectuelle. C'était soit le mur, soit l'alliance circonstancielle avec Sarkozy, soit l'alliance circonstancielle avec Bayrou. Bayrou ouvre une perspective pluraliste, là où Sarkozy ferme la perspective, verrouille. Il n'y a pas photo.

[Bastiat]

Ce n'est pas même ironique.

Avec ce ralliement circonstanciel à Bayrou, ED joue cartes sur table : il fait de la politique.

Le scandale d'AL, à sa naissance, c'était de prétendre incarner un idéal libéral en ne réunissant pas les conditions :

- fonctionnement pyramidal,

- personnalité à sa tête dont on sentait bien que c'était un homme politique ambitieux, et non un Luther King ou une Jeanne se battant pour l'idéal,

- positionnement démago "tous pourris" sans incarner une vraie différence de comportements,

- isolement politique non compensé par le charisme exceptionnel d'un leader pouvant s'imposer seul contre tous…

Désormais, AL s'inscrit dans une ligne politique transparente : des réformateurs libéraux développant une stratégie de gouvernement et d'alliance, avec deux spécificités sur les réformateurs de l'UMP :

- une plus grande ouverture aux thèmes sociétaux (encore que Madelin soit assez ouvert sociétalement, le libéralisme sociétal n'est pas né avec AL)

- surtout, une liberté d'action, alors que les réformateurs de l'UMP sont castrés par Sarkozy.

Sarko a explicitement imposé à Novelli le silence, pour ne pas faire naître une thématique libérale impopulaire au sein de l'UMP.

Sur le fond, les objectifs sont les mêmes : favoriser l'émergence de quelques réformes libérales dans le pays, en fonctionnant au sein du jeu institutionnel classique.

S'inscrivant dans cette démarche politique pragmatique, la personnalité de Fillias ne dénote pas de tous les ambitieux du monde politique. Il est en accord.

Sur le fond, dans son fonctionnement et dans son personnel, AL n'a jamais représenté quelque chose d'essentiellement différent des Réformateurs de l'UMP. Cela ressemblait plus à une écurie nouvelle qu'à une révolution copernicienne.

La plus grande jeunesse de ses cadres, introduisait plus de modernité dans les thématiques. Mais on était loin d'un mouvement libéral new age, laissant de côté les vieilles magouilles politiciennes, les vieux appareils, les vieux objectifs électoraux.

La vraie politique ne se fait pas au Parlement, elle se fait dans les médias. Pas en passant dans les médias. En détenant des médias.

En créant un parti politique plutôt qu'un groupe de presse, AL faisait de la politique naïve et à l'ancienne.

Ce positionnement d'AL ne leur permettait pas de vraiment influer politiquement. En se créant une alliance avec un homme en vue, la cohérence est plus grande.

Plusieurs ont parlé de Besancenot comme modèle. Besancenot n'influe en rien la politique avec son parti politique. L'influence trotskyste, elle se joue dans les médias, dans l'éducation, dans les syndicats. Pas avec un parti politique, même lorsqu'il dépasse 5%.

Ne réunissant pas les conditions pour percer en solitaire, AL développe désormais une stratégie coopérative progressive, qui a l'avantage d'être cohérente avec la personnalité de ses cadres et leurs objectifs globaux, à défaut d'incarner l'idéal des libéraux.

Pour qu'AL débouche sur autre chose, il aurait fallu une organisation complètement différente, des cadres d'un tout autre style, une révolution des méthodes. Bref, qu'AL ne soit pas AL. On a vu au fil des mois qu'AL restait complètement sourde à cette attente d'un autre style. C'était cela, le malentendu.

AL étant AL, les choix stratégiques actuels ont le mérite de la cohérence intellectuelle. C'était soit le mur, soit l'alliance circonstancielle avec Sarkozy, soit l'alliance circonstancielle avec Bayrou. Bayrou ouvre une perspective pluraliste, là où Sarkozy ferme la perspective, verrouille. Il n'y a pas photo.

Propose sur ce forum ou au sein d'AL de nouveau de nouveaux statuts pour ce parti. Il doit bien y avoir des juristes compétants sur ce forum, non !

Parce que moi , si les defauts d'AL m'agassent , les pleurnichards qui ne proposent rien de juridiquement concret me fatiguent encore plus.

[Legion]

Sur le fond, dans son fonctionnement et dans son personnel, AL n'a jamais représenté quelque chose d'essentiellement différent des Réformateurs de l'UMP. Cela ressemblait plus à une écurie nouvelle qu'à une révolution copernicienne.

Farpaitement ! Après cet épisode, nous avons pu démêler un écheveau de preuves contre AL, et nous n'hésiterons pas à le crier bien fort : "Vive l'écheveau, à bas l'écurie !"

[melodius]

Qu'est-ce que j'avais dit ?

http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=250133

Entre personnes raisonnables, on ne peut rester brouillé bien longtemps…

[pierreyves]

Ce n'est pas même ironique.

Avec ce ralliement circonstanciel à Bayrou, ED joue cartes sur table : il fait de la politique.

Tu veux dire "il arrête de minauder" ?

Le scandale d'AL, à sa naissance, c'était de prétendre incarner un idéal libéral en ne réunissant pas les conditions :

- fonctionnement pyramidal,

- personnalité à sa tête dont on sentait bien que c'était un homme politique ambitieux, et non un Luther King ou une Jeanne se battant pour l'idéal,

- positionnement démago "tous pourris" sans incarner une vraie différence de comportements,

- isolement politique non compensé par le charisme exceptionnel d'un leader pouvant s'imposer seul contre tous…

Ah oui, c'est ça

Désormais, AL s'inscrit dans une ligne politique transparente : des réformateurs libéraux développant une stratégie de gouvernement et d'alliance, avec deux spécificités sur les réformateurs de l'UMP :

- une plus grande ouverture aux thèmes sociétaux (encore que Madelin soit assez ouvert sociétalement, le libéralisme sociétal n'est pas né avec AL)

- surtout, une liberté d'action, alors que les réformateurs de l'UMP sont castrés par Sarkozy.

Sarko a explicitement imposé à Novelli le silence, pour ne pas faire naître une thématique libérale impopulaire au sein de l'UMP.

Les réformateurs sont castrés parce qu'ils ne sont pas fort politiquement. Au second tour, Sarkozy aurait sans doute apprécié les libéraux à ses côtés.

Sur le fond, les objectifs sont les mêmes : favoriser l'émergence de quelques réformes libérales dans le pays, en fonctionnant au sein du jeu institutionnel classique.

Est-ce possible, là est la question…

S'inscrivant dans cette démarche politique pragmatique, la personnalité de Fillias ne dénote pas de tous les ambitieux du monde politique. Il est en accord.

On est d'accord, et Edouard aurait tout intérêt à le faire savoir.

Sur le fond, dans son fonctionnement et dans son personnel, AL n'a jamais représenté quelque chose d'essentiellement différent des Réformateurs de l'UMP. Cela ressemblait plus à une écurie nouvelle qu'à une révolution copernicienne.

La plus grande jeunesse de ses cadres, introduisait plus de modernité dans les thématiques. Mais on était loin d'un mouvement libéral new age, laissant de côté les vieilles magouilles politiciennes, les vieux appareils, les vieux objectifs électoraux.

La vraie politique ne se fait pas au Parlement, elle se fait dans les médias. Pas en passant dans les médias. En détenant des médias.

En créant un parti politique plutôt qu'un groupe de presse, AL faisait de la politique naïve et à l'ancienne.

Ce positionnement d'AL ne leur permettait pas de vraiment influer politiquement. En se créant une alliance avec un homme en vue, la cohérence est plus grande.

Plusieurs ont parlé de Besancenot comme modèle. Besancenot n'influe en rien la politique avec son parti politique. L'influence trotskyste, elle se joue dans les médias, dans l'éducation, dans les syndicats. Pas avec un parti politique, même lorsqu'il dépasse 5%.

Ne réunissant pas les conditions pour percer en solitaire, AL développe désormais une stratégie coopérative progressive, qui a l'avantage d'être cohérente avec la personnalité de ses cadres et leurs objectifs globaux, à défaut d'incarner l'idéal des libéraux.

Pour qu'AL débouche sur autre chose, il aurait fallu une organisation complètement différente, des cadres d'un tout autre style, une révolution des méthodes. Bref, qu'AL ne soit pas AL. On a vu au fil des mois qu'AL restait complètement sourde à cette attente d'un autre style. C'était cela, le malentendu.

Et sans doute un parti politique qui n'en soit pas un…

AL étant AL, les choix stratégiques actuels ont le mérite de la cohérence intellectuelle. C'était soit le mur, soit l'alliance circonstancielle avec Sarkozy, soit l'alliance circonstancielle avec Bayrou. Bayrou ouvre une perspective pluraliste, là où Sarkozy ferme la perspective, verrouille. Il n'y a pas photo.

OK sur la cohérence, mais quid si Sarko gagne et l'UDF se casse la gueule ?

[Sous-Commandant Marco]

Adopté!

Je propose: Nicolopulus le Prophète, pour éviter la confusion avec l'autre.

[Fredo]

Je propose: Nicolopulus le Prophète, pour éviter la confusion avec l'autre.

Paul Muad' Dib ?

[Apollon]

l'homme qui il y a des mois, sous la risée générale, avait prédit l'alliance d'AL avec l'UDF.

Risée générale du forum ? Pas sur.

[melodius]

Risée générale du forum ? Pas sur.

Pas du tout même.

[Sous-Commandant Marco]

Paul Muad' Dib ?

Non, Momo.

[Harald]

Paul Muad' Dib ?

En d'autres lieux il a été affublé du surnom de Mobutu.

[ULYSSE]

sur forum pipo.

[Nico]

Et aussi que Fillias soit ministre du budget…

Maintenant, nous verrons…

[xiii]

La vérité sort de la bouche des enfants.

il faut savoir rester un peu enfant.

[h16]

Et aussi que Fillias soit ministre du budget…

[Roniberal]

- une plus grande ouverture aux thèmes sociétaux (encore que Madelin soit assez ouvert sociétalement, le libéralisme sociétal n'est pas né avec AL)

Qu'entends-tu par ouverture aux grands thèmes sociétaux, AK?

[A.B.]

Qu'entends-tu par ouverture aux grands thèmes sociétaux, AK?

Accepter des choses conformes au DN comme le mariage gay, la consommation de drogue, le suicide assiste, l'avortement…

[Roniberal]

Accepter des choses conformes au DN comme le mariage gay, la consommation de drogue, le suicide assiste, l'avortement…

Je ne suis pas spécialement contre le suicide assisté et, pour les drogues, si tu relis bien ce que j'ai écrit sur le forum anarcap, je n'ai pas critiqué le fait qu'AL veuille en dépénaliser et en autoriser l'usage mais plutôt la manière "amorale" dont ils défendent leur position…

[Etienne]

Accepter des choses conformes au DN comme le mariage gay, la consommation de drogue, le suicide assiste, l'avortement…

Euh, tu veux dire défendre la légalisation de l'euthanasie, zigouiller les petits vieux, défendre la légation de la consommation de drogue, se dévergonder, défendre le mariage gay, achever de ruiner l'institution du mariage.

Bon, sinon, pour résumer la thèse de AK : Edouard Fillias a eu raison d'avoir tort.

[A.B.]

Je ne suis pas spécialement contre le suicide assisté et, pour les drogues, si tu relis bien ce que j'ai écrit sur le forum anarcap

J'ai pas dit le contraire !

[ULYSSE]

Qu'entends-tu par ouverture aux grands thèmes sociétaux, AK?

Sortir le libéralisme de sa seule sphère économique.

[melodius]

Sortir le libéralisme de sa seule sphère économique.

Ca y est, j'ai failli faire un infar.

[alisdead]

je n'ai pas critiqué le fait qu'AL veuille en dépénaliser et en autoriser l'usage mais plutôt la manière "amorale" dont ils défendent leur position…

Je plussoie entièrement à ce propos à mon tour !

Le message d'AL sur la dépénalisation est absolument détestable, et plus libertaire que libéral. En parlant de libertaire, la qualification insupportable de "Li-li" qu'ont sorti certains médias était t-elle une création de la com' ALienne ?