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King Kong Théorie


LaFéeC

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Personne ne te demande de te priver quoi que ce soit.

Maintenant l'idée gauchiste qui sous-tend la légalisation de la prostitution n'est en rien libérale et c'est pourquoi il convient de mettre les choses à plat.

Gné aussi.

Je demande des éclaircissements…

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Si j'en crois ce commentaire sur Amazon, c'est la conclusion de l'auteur, et non de l'une ou l'autre lectrice

Je vérifierais ce soir, je ne me souviens pas d'une telle conclusion.

De plus, mes doutes au sujet de ce que tu écris ne concernent pas tes propres opinions - que tu es assez bien placée pour connaître :icon_up: - mais ta lecture des féministes pro-porno où je vois pour ma part un discours nihilo-gauchiste tout à fait classique et qui n'a absolument rien d'émancipant.

Je lis de tout..

Tiens, un lien qui date un peu, whOOps (souvenirs souvenirs :doigt: )

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Je n'entends pas bcp de gauchistes demander la liberté de se prostituer & la liberté du cinéma porno.. Au contraire, les féministes ont tendance à affirmer qu'il s'agit de marchndisation honteuse du corps, liée au capitalisme machiste..

Et elles ont bien raison, dans la majorité des cas. Parce que la prostitution heureuse et choisie c'est tout de même assez marginal, hein.

A part ça Despentes me semble tenir un discours voisin de celui de Marcela Iacub, dans une version plus populaire (voire populiste)

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Et elles ont bien raison, dans la majorité des cas. Parce que la prostitution heureuse et choisie c'est tout de même assez marginal, hein.

C'est là que je pense que tu te trompes, regarde donc le vieux lien whOOps, tu y trouveras le résumé d'un bouquin écrit par une prostituée, des liens vers le forum de CdGarde sur un fil où une prostituée canadienne s'exprime, très intelligemment..

Promène toi aussi sur le site escort.net, tu n'y trouveras pas bcp de malheureuses..

Ce qui est antilibéral, c'est l'esclavage, la prostitution non choisie, mais cela n'a rien à voir avec la prostitution pour moi, c'est exactement de l'esclavage.

Ensuite, quitte à aller au fond de la chose, si on se met à définir la prostitution, on va trouver bcp plus que des nanas qui arpentent les trottoirs..

On s'égare, la prostitution n'est pas LE sujet du livre en question.

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Ben j'ai essayé de l'acheter et il n'était plus dispo dans ma librairie ! J'attendrai.

Sinon, le thème central (d'après ce que j'ai entendu dire, je me trompe peut-être) c'est plutôt une exhortation pour les femmes à développer des qualités dites "viriles" par oppositions à des attitudes caractérisées comme "maternelles" (qui ne doivent pas être rejetées pour autant). D'un point de vue politique, ça pourrait aller dans le sens de certains participants de ce forum qui considèrent que les femmes politiques ont développé une conception très maternante de l'état particulièrement nocive.

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Ben j'ai essayé de l'acheter et il n'était plus dispo dans ma librairie ! J'attendrai.

Sinon, le thème central (d'après ce que j'ai entendu dire, je me trompe peut-être) c'est plutôt une exhortation pour les femmes à développer des qualités dites "viriles" par oppositions à des attitudes caractérisées comme "maternelles" (qui ne doivent pas être rejetées pour autant). D'un point de vue politique, ça pourrait aller dans le sens de certains participants de ce forum qui considèrent que les femmes politiques ont développé une conception très maternante de l'état particulièrement nocive.

Franchement, ça vaut le coup d'attendre un peu, tu me diras ce que tu en penses.

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Invité Arn0

Moi sur la prostitution je suis à la fois pour la légalisation de la prostitution consentie et pour la condamnation sévère des types qui payent en connaissance de cause pour violer des esclaves. Généralement je me fais mal voir des deux camps gauchistes (je passe pour un exploiteur chez l'un et pour un méchant répressif chez l'autre).

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Moi sur la prostitution je suis à la fois pour la légalisation de la prostitution consentie et pour la condamnation sévère des types qui payent en connaissance de cause pour violer des esclaves. Généralement je me fais mal voir des deux camps gauchistes (je passe pour un exploiteur chez l'un et pour un méchant répressif chez l'autre).

L'individu qui paye un esclavagiste pour bénéficier de services sexuels non consentis est un agresseur.

Il n'y a donc pas de raison à être mal vu, il suffit d'être cohérent.

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Invité jabial

Généralement, quand on est vraiment neutre, on se fait taper par tous les camps en présence, parce que la dernière chose qu'ils cherchent, c'est la vérité et la justice - ils veulent avoir raison, imposer leur opinion comme vérité et leur intérêt comme justice.

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  • 8 months later...

Je l'ai lu quasi d'un trait, je me suis régalée, je le conseille autant aux femmes qu'aux hommes.

Elle y prône la liberté de se prostituer, la liberté du cinéma X.. J'ai même utilisé une de ses phrases pour ma signature.

Bon, faut être honnête, y'a 2/3 phrases sur le capitalisme qui sont à coté de la plaque mais je trouve qu'elle tape juste sur le reste et dans ses conclusions.

Bref : je le recommande chaudement.

Et bien, sur tes conseils, je l'ai lu.

Ma conclusion: :icon_up:

J'en dirai un peu plus plus tard.

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Dans nombre de cas de divorce où la garde des enfants est attribuée en dépit du bon sens (si ce n'est que pour des motivations idéologiques) à la mère, tu devrais…

+1

Faut croire que les femmes ont Virginie Despentes, et nous nous avons Michel Houellebecq !

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Invité jabial
Et bien, sur tes conseils, je l'ai lu.

Ma conclusion: :icon_up:

J'en dirai un peu plus plus tard.

Pareil en l'occurrence. Je ne pige pas comment LaFéeC a pu aimer cette bouse. Enfin, c'est sûr que si on cherche le libéralisme, on en trouve toujours partout, même chez les pires cocos.

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Le féminisme est par essence anti-libéral, ce n'est pas un secret.

ça dépend ce qu'on entend par féminisme. C'est comme pour l'écologie, il y a différentes conceptions plus ou moins respectueuses des libertés. Là où je te rejoins: le mouvement historique d'émancipation de la femme commencé au XIXè est une variante du constructivisme le plus despotique, qui se réfère à la marche utopique du progrès; il veut conquérir par des luttes sociales, c'est-à-dire par la force et l'intimidation, une longue liste de droits-créance qui trouve son apogée dans le féminisme version 68: droit à la jouissance, droit à la pillule et à l'avortement, droit à l'indifférenciation, droit à la famille monoparentale, droit à la tyrannie domestique, etc.

Au regard de cette évolution historique, le féminisme a pris ce qu'il y avait de pire dans l'humanisme, jusqu'à la dissolution des valeurs morales, des solidarités naturelles et par suite au nihilisme, ce qui conduit logiquement à des associations vociférantes et haineuses comme les "chiennes de garde".

En revanche il existe un féminisme tourné vers la résistance à l'oppression masculine, vers la responsabilisation et la légitime défense qui me paraît tout-à-fait sain pour les libertés : étant plus modeste, il laisse toute sa place à l'ordre spontané.

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En revanche il existe un féminisme tourné vers la résistance à l'oppression masculine, vers la responsabilisation et la légitime défense qui me paraît tout-à-fait sain pour les libertés : étant plus modeste, il laisse toute sa place à l'ordre spontané.

Cette prétendue "oppression masculine" est une construction mythologique. Une fois qu'on met le main dans cet engrenage, tout le reste du corps y passe.

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Cette prétendue "oppression masculine" est une construction mythologique. Une fois qu'on met le main dans cet engrenage, tout le reste du corps y passe.

C'est pourtant une réalité pour bien des femmes, malheureusement encore aujourd'hui, non ?

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Je ne pige pas comment LaFéeC a pu aimer cette bouse.

De toute façon, un livre qui commnce par "j'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf…" est déjà classé dès la première phrase à mes yeux.

La suite vaut le début d'ailleurs…

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Non, la réalité c'est qu'il existe des hommes violents envers les femmes. Pas qu'il existerait une quelconque "oppression masculine".

Il existe des sociétés entières violentes. A partir du moment où dans un pays (par la loi) un individu, sous prétexte qu'il a pas de couilles, n'a pas le droit de sortir seul du territoire, ou de faire des études de médecine par ex.

Il existe des états où la loi viole les droits élémentaires d'une catégorie entière d'individus, sous prétexte que ce sont des femmes.

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Il existe des états où la loi viole les droits élémentaires d'une catégorie entière d'individus, sous prétexte que ce sont des femmes.

De fait, je faisais référence à nos contrées. Sinon, même dans ces pays où les femmes souffrent d'un statut inférieur, les femmes ne sont pas les dernières à maintenir cet état des choses (Ainsi, mon expérience des latino-américains m'a clairement montré que les plus grands soutiens et propagateurs du machisme, ce sont précisément les femmes lorsqu'elles éduquent leurs fils.) Dès lors, difficile de parler "d'oppression masculine".

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Il existe des sociétés entières violentes. A partir du moment où dans un pays (par la loi) un individu, sous prétexte qu'il a pas de couilles, n'a pas le droit de sortir seul du territoire, ou de faire des études de médecine par ex.

Il existe des états où la loi viole les droits élémentaires d'une catégorie entière d'individus, sous prétexte que ce sont des femmes.

Il y a fort à parier que les mêmes états oppriment aussi les hommes, d'une autre façon (par le service militaire par exemple). Ce n'est donc pas une oppression masculine mais une oppression étatique.

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De toute façon, un livre qui commnce par "j'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf…" est déjà classé dès la première phrase à mes yeux.

La suite vaut le début d'ailleurs…

Moi j'aime bien voir le midi depuis la porte d'un autre.
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Il existe des sociétés entières violentes. A partir du moment où dans un pays (par la loi) un individu, sous prétexte qu'il a pas de couilles, n'a pas le droit de sortir seul du territoire, ou de faire des études de médecine par ex.

Il existe des états où la loi viole les droits élémentaires d'une catégorie entière d'individus, sous prétexte que ce sont des femmes.

La spirale :icon_up: dans laquelle les libéraux conservateurs sont désormais bloqués, voyant du "progressisme" partout, fait que désormais, des vérités aussi élémentaires que le fait que, depuis la nuit des temps, et jusqu'à aujourd'hui, et pendant encore longtemps encore, les viols, le tabassage régulier conjugal, sont à 100% commis par des hommes sur des femmes.

Ou le fait que dans la plupart des pays, et jusqu'au XXème siècle en Occident, les femmes n'étaient tout simplement pas des citoyennes, que l'exercice de telle ou telle profession était interdite, que la propriété (vache sacrée des libéraux) ne leur était pas accessible, que le moindre fait et geste de telle ou telle femme ne pouvait pas ne pas se penser autrement que dans le cadre d'un couple qu'elle forme avec un homme.

De ce point de vue, le code de la famille en Algérie est tout à fait clair, honnête (je ne sais pas si il a changé depuis les années 90) : dans une famille, une femme a un statut inférieur, à tout point de vue, que n'importe lequel de ses fils mineur, pour ne même pas parler des fils majeurs, des frères de son mari, etc…

Il y a fort à parier que les mêmes états oppriment aussi les hommes, d'une autre façon (par le service militaire par exemple). Ce n'est donc pas une oppression masculine mais une oppression étatique.

Cela n'est pas faux bien sûr, cependant il s'agit ici d'expliquer que le bras de l'Etat est utilisé pour accentuer la pression sur un type de population donné, les femmes, qui n'ont malheureusement pas le monopole de la souffrance.

Un peu comme l'apartheid en Afrique du Sud (toute proportion gardée, je ne connais pas ce cas particulier), dont on ne peut pas nier la composante raciste, qui fait que les blancs tirent avantage, via l'Etat, de la domination de la population noire.

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La spirale fanatique dans laquelle les libéraux conservateurs sont désormais bloqués, voyant du "progressisme" partout, fait que désormais, des vérités aussi élémentaires que le fait que, depuis la nuit des temps, et jusqu'à aujourd'hui, et pendant encore longtemps encore, les viols, le tabassage régulier conjugal, sont à 100% commis par des hommes sur des femmes.

Pas a 100%. Plutôt à 80%, s'il faut absolûment mettre un pourcentage. Il y a des hommes battus par leur femme (il y en a même qui en meurent, ça les féministes oublient complaisamment de le dire) et des hommes violés, en immense majorité par d'autres hommes, il est vrai. Il est fallacieux de considérer la violence conjugale ou le viol comme les instruments d'une prétendue oppression masculine contre les femmes. La réalité est tout autre: les hommes sont plus violents que les femmes mais leur violence s'exerce aussi contre les autres hommes.

Ou le fait que dans la plupart des pays, et jusqu'au XXème siècle en Occident, les femmes n'étaient tout simplement pas des citoyennes, que l'exercice de telle ou telle profession était interdite, que la propriété (vache sacrée des libéraux) ne leur était pas accessible, que le moindre fait et geste de telle ou telle femme ne pouvait pas ne pas se penser autrement que dans le cadre d'un couple qu'elle forme avec un homme.

Tout cela fut vrai mais y avait aussi des contraintes qui pesaient sur les hommes: le service militaire, l'obligation de subvenir aux besoins du ménage, etc…

De ce point de vue, le code de la famille en Algérie est tout à fait clair, honnête (je ne sais pas si il a changé depuis les années 90) : dans une famille, une femme a un statut inférieur, à tout point de vue, que n'importe lequel de ses fils mineur, pour ne même pas parler des fils majeurs, des frères de son mari, etc…

Cele se présente autrement, si tu permets. Dans les pays musulmans, il est rarement écrit que la femme a un statut inférieur. Il est écrit que l'homme doit protection envers sa femme ce qui en pratique revient au même pour ce que tu décris mais entraîne une oppression des hommes dans d'autres domaines.

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Sinon, même dans ces pays où les femmes souffrent d'un statut inférieur, les femmes ne sont pas les dernières à maintenir cet état des choses (Ainsi, mon expérience des latino-américains m'a clairement montré que les plus grands soutiens et propagateurs du machisme, ce sont précisément les femmes lorsqu'elles éduquent leurs fils.)

Je n'ai jamais prétendu le contraire, Gouillou avait fait la même analyse du Maghreb (parlant de freins à la compétition sexuelle).

Dès lors, difficile de parler "d'oppression masculine".

Parlons alors d'oppression des individus de sxe femelle (oppression d'une minorité par une majorité : on connait partout).

La question se pose alors : qu'y a t'il de mal à défendre la liberté des opprimés (mâle ou femelle) ? (du moment où ce n'est pas en "rognant" la liberté des autres, bien évidemment)

????
"j'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf…"

Sans prétention aucune, je ne suis ni moche, ni frigide, ni mal baisée et encore moins exclue du grand marché à la bonne meuf.

Ce livre ne m'est donc pas destiné (mais ce n'est pas une raison pour ne pas le lire et ne pas y trouver un tas de choses intéressantes).

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