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De La Volonté De Puissance Comme Source De Sophisme


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Parlons psychologie : l'une des motivations communes aux dictateurs est la "volonté de puissance". C'est sans doute une tentation que chacun rencontre un jour ou l'autre, ou tous les jours, et qui peut jouer un rôle important dans la détermination de son échelle de valeur.

Je ne souhaite pas entrer dans le débat psychologique de la poule et de l'oeuf entre cette motivation et les sophismes associés, mais je me demande s'il existe une étude des sophismes classiques utilisés/exprimés par les dictateurs - qui portent ce trait commun de la recherche de puissance avant tout ?

L'idée est que sans doute nous utilisons tous plus ou moins ces mêmes sophismes, pour les mêmes objectifs, au moins en cas "d'erreur" : mieux vaut bien les identifier :icon_up:

Exemple de lien entre la volonté de puissance et un sophisme: Les dictateurs considèrent souvent, a priori, qu'ils sont plus forts et sont seuls à même d'être au pouvoir ; ils peuvent se trouver des excuses du type "dès qu'il n'y a pas un seul chef c'est un problème, autant que je sois le plus fort, puisque j'ai compris je le mérite, et d'abord c'est la nature animale de l'homme".

Nombre d'institutions sont alors justifiées par cet argument d'autorité, et les politiciens abusent de sophismes pour parler de ces institutions : "le président de la République ne peut être attaqué en justice, la loi est la loi".

Cela ressemble à mon avis à une capitulation de l'intelligence, prise dans le cercle vicieux de la volonté de puissance…

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Parlons psychologie : l'une des motivations communes aux dictateurs est la "volonté de puissance". C'est sans doute une tentation que chacun rencontre un jour ou l'autre, ou tous les jours, et qui peut jouer un rôle important dans la détermination de son échelle de valeur.

Je ne souhaite pas entrer dans le débat psychologique de la poule et de l'oeuf entre cette motivation et les sophismes associés, mais je me demande s'il existe une étude des sophismes classiques utilisés/exprimés par les dictateurs - qui portent ce trait commun de la recherche de puissance avant tout ?

L'idée est que sans doute nous utilisons tous plus ou moins ces mêmes sophismes, pour les mêmes objectifs, au moins en cas "d'erreur" : mieux vaut bien les identifier :icon_up:

Exemple de lien entre la volonté de puissance et un sophisme: Les dictateurs considèrent souvent, a priori, qu'ils sont plus forts et sont seuls à même d'être au pouvoir ; ils peuvent se trouver des excuses du type "dès qu'il n'y a pas un seul chef c'est un problème, autant que je sois le plus fort, puisque j'ai compris je le mérite, et d'abord c'est la nature animale de l'homme".

Nombre d'institutions sont alors justifiées par cet argument d'autorité, et les politiciens abusent de sophismes pour parler de ces institutions : "le président de la République ne peut être attaqué en justice, la loi est la loi".

Cela ressemble à mon avis à une capitulation de l'intelligence, prise dans le cercle vicieux de la volonté de puissance…

Bah, tout ça s'explique très bien par la psychologie évolutionniste… :doigt:

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Parlons psychologie : l'une des motivations communes aux dictateurs est la "volonté de puissance". C'est sans doute une tentation que chacun rencontre un jour ou l'autre, ou tous les jours, et qui peut jouer un rôle important dans la détermination de son échelle de valeur.

Je ne souhaite pas entrer dans le débat psychologique de la poule et de l'oeuf entre cette motivation et les sophismes associés, mais je me demande s'il existe une étude des sophismes classiques utilisés/exprimés par les dictateurs - qui portent ce trait commun de la recherche de puissance avant tout ?

L'idée est que sans doute nous utilisons tous plus ou moins ces mêmes sophismes, pour les mêmes objectifs, au moins en cas "d'erreur" : mieux vaut bien les identifier :icon_up:

Exemple de lien entre la volonté de puissance et un sophisme: Les dictateurs considèrent souvent, a priori, qu'ils sont plus forts et sont seuls à même d'être au pouvoir ; ils peuvent se trouver des excuses du type "dès qu'il n'y a pas un seul chef c'est un problème, autant que je sois le plus fort, puisque j'ai compris je le mérite, et d'abord c'est la nature animale de l'homme".

Nombre d'institutions sont alors justifiées par cet argument d'autorité, et les politiciens abusent de sophismes pour parler de ces institutions : "le président de la République ne peut être attaqué en justice, la loi est la loi".

Cela ressemble à mon avis à une capitulation de l'intelligence, prise dans le cercle vicieux de la volonté de puissance…

Je dirais que chacun de nous est confronté à la puissance tous les jours car l'homme est puissance, énergie…tout depend comment on la gère.

Je vais jouer au prof après les vacances (vacation jusqu'à la fin de l'année scolaire). Vais-je être un tyran car le prof, de par même la fonction qu'il exerce, devrait être le seul a exercer le pouvoir (du moins dans sa classe)? Or la fonction du prof fait un peu reference à ta reflexion "dès qu'il n'y a pas un seul chef c'est un problème…". Effectivement il y a une difference entre volonté de puissance (vouloir occuper un poste pour les seuls avantages qu'il accorde c'est à dire la domination) et puissance, mais ici aussi on peut estimer qu'il n'y a pas de puissance sans volonté.

J'ai un peu du mal a cerner le concept de "cercle vicieux de la volonté de puissance" et en quoi ce serait une "capitulation de l'intelligence". Peut être que la capitulation de l'intelligence reside aussi dans ceux qui laissent faire.

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Je dirais que chacun de nous est confronté à la puissance tous les jours car l'homme est puissance, énergie…tout depend comment on la gère.

Je vais jouer au prof après les vacances (vacation jusqu'à la fin de l'année scolaire). Vais-je être un tyran car le prof, de par même la fonction qu'il exerce, devrait être le seul a exercer le pouvoir (du moins dans sa classe)? Or la fonction du prof fait un peu reference à ta reflexion "dès qu'il n'y a pas un seul chef c'est un problème…". Effectivement il y a une difference entre volonté de puissance (vouloir occuper un poste pour les seuls avantages qu'il accorde c'est à dire la domination) et puissance, mais ici aussi on peut estimer qu'il n'y a pas de puissance sans volonté.

J'ai un peu du mal a cerner le concept de "cercle vicieux de la volonté de puissance" et en quoi ce serait une "capitulation de l'intelligence". Peut être que la capitulation de l'intelligence reside aussi dans ceux qui laissent faire.

Après un petit moment de profond reflexion et de méditation :icon_up: je dirais que peut-être le concept de "capitulation de l'intelligence" renvoie au bon vieux Toqueville qui avait bien dèja analysé les conséquences de la modernité. Avec la liberté et l'égalisation des conditions (matérielle et dans les têtes puisque la modernité stipule une égalité devant la loi et elle seule. Je dis bien stipule…) les hommes allaient se concentrer sur leur vie privée et non publique. Il me semble que ceci n'est pas le fruit de la modernité comme, il me semble le pense Toqueville, mais que ceci a toujours existé. Tant qu'un homme vie bien tranquillement avec sa famille pourquoi irait-il se casser…ou autre chose pour des choix politiques, des choix qui, dans l'immédiat, n'ont aucun effet sur sa vie. Et il doit dèja penser a se nourir lui-même et sa famille. Dans ce sens, avec la reconnaissance des droits des individus il y a eu moins de "capitulation de l'intelligence" puisque des conflits portant sur les droits des personnes se sont developés (femmes, homos, minorités…)

Là où s'arrete la capitulation de l'intelligence me semble être lorsque les choix concernent directement l'individu. Il se regroupe, marche avec des pancartes en réclamant des "droits" à papa Etat (dans un Etat de droit hein, dans un Etat tyrannique c'est un peu plus violent). Dans ce sens il n'y a pas "capitulation de l'intelligence" tant que la société ne réagit pas. La non réaction signifie acceptation. Il me semble qu'aujourd'hui avec le dévéloppement du net, des moyens de communication…il y a moins de capitulation de l'intelligence.

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Je dirais que chacun de nous est confronté à la puissance tous les jours car l'homme est puissance, énergie…tout depend comment on la gère.

OK 100%. Je voulais discuter de la (ou 'une') "mauvaise façon" de gérer la puissance. La bonne façon s'inscrit à mon avis dans un autre débat, tournant autour de la propriété.

Je vais jouer au prof après les vacances (vacation jusqu'à la fin de l'année scolaire). Vais-je être un tyran car le prof, de par même la fonction qu'il exerce, devrait être le seul a exercer le pouvoir (du moins dans sa classe)? Or la fonction du prof fait un peu reference à ta reflexion "dès qu'il n'y a pas un seul chef c'est un problème…". Effectivement il y a une difference entre volonté de puissance (vouloir occuper un poste pour les seuls avantages qu'il accorde c'est à dire la domination) et puissance, mais ici aussi on peut estimer qu'il n'y a pas de puissance sans volonté.

J'ai un peu du mal a cerner le concept de "cercle vicieux de la volonté de puissance" et en quoi ce serait une "capitulation de l'intelligence".

OK, d'accord sur le point à éclaircir : il n'y a pas de puissance sans volonté (je découvre le sujet autant que toi). Ce que je critique c'est la "volonté de puissance", celle de l'individu qui recherche la puissance pour elle-même, au détriment des autres caractéristiques de l'esprit humain.

Très jeune, j'avais une maxime assez connue : "quand on veut, on peut". La puissance offre la capacité à celui qui exerce sa volonté d'atteindre ses objectifs. La "volonté de puissance" c'est donc "la volonté d'avoir la capacité d'atteindre ses objectifs" ; mais c'est aussi "la volonté qui est engendré par la puissance. L'énoncé lui-même est circulaire en fait : on ne sait si c'est la puissance possède la volonté ou si la puissance est l'objet de la volonté. Je crois que Nietzsche voulais lui donner ce double sens, celui de quelquechose qui ne fait que grossir.

On peut bien entendu vouloir être plus puissant pour atteindre un objectif ambitieux… mais sans occulter les autres caractéristiques de l'esprit humain (intelligence, émotion, au moins…). Je suppose que tu pensais à cet aspect.

Peut être que la capitulation de l'intelligence reside aussi dans ceux qui laissent faire.

J'ai toujours du mal à conclure - même si c'est parfois tentant - que ceux qui ne font rien sont coupables.

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Après un petit moment de profond reflexion et de méditation :icon_up: je dirais que peut-être le concept de "capitulation de l'intelligence" renvoie au bon vieux Toqueville qui avait bien dèja analysé les conséquences de la modernité. Avec la liberté et l'égalisation des conditions (matérielle et dans les têtes puisque la modernité stipule une égalité devant la loi et elle seule. Je dis bien stipule…) les hommes allaient se concentrer sur leur vie privée et non publique. Il me semble que ceci n'est pas le fruit de la modernité comme, il me semble le pense Toqueville, mais que ceci a toujours existé. Tant qu'un homme vie bien tranquillement avec sa famille pourquoi irait-il se casser…ou autre chose pour des choix politiques, des choix qui, dans l'immédiat, n'ont aucun effet sur sa vie. Et il doit dèja penser a se nourir lui-même et sa famille. Dans ce sens, avec la reconnaissance des droits des individus il y a eu moins de "capitulation de l'intelligence" puisque des conflits portant sur les droits des personnes se sont developés (femmes, homos, minorités…)

me semble être lorsque les choix concernent directement l'individu. Il se regroupe, marche avec des pancartes en réclamant des "droits" à papa Etat (dans un Etat de droit hein, dans un Etat tyrannique c'est un peu plus violent). Dans ce sens il n'y a pas "capitulation de l'intelligence" tant que la société ne réagit pas. La non réaction signifie acceptation. Il me semble qu'aujourd'hui avec le dévéloppement du net, des moyens de communication…il y a moins de capitulation de l'intelligence.

Je n'ai pas suivi ton idée :warez:, j'ai peur du contresens : pourrais tu détailler :doigt: ?

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OK 100%. Je voulais discuter de la (ou 'une') "mauvaise façon" de gérer la puissance. La bonne façon s'inscrit à mon avis dans un autre débat, tournant autour de la propriété.

OK, d'accord sur le point à éclaircir : il n'y a pas de puissance sans volonté (je découvre le sujet autant que toi). Ce que je critique c'est la "volonté de puissance", celle de l'individu qui recherche la puissance pour elle-même, au détriment des autres caractéristiques de l'esprit humain.

Très jeune, j'avais une maxime assez connue : "quand on veut, on peut". La puissance offre la capacité à celui qui exerce sa volonté d'atteindre ses objectifs. La "volonté de puissance" c'est donc "la volonté d'avoir la capacité d'atteindre ses objectifs" ; mais c'est aussi "la volonté qui est engendré par la puissance. L'énoncé lui-même est circulaire en fait : on ne sait si c'est la puissance possède la volonté ou si la puissance est l'objet de la volonté. Je crois que Nietzsche voulais lui donner ce double sens, celui de quelquechose qui ne fait que grossir.

On peut bien entendu vouloir être plus puissant pour atteindre un objectif ambitieux… mais sans occulter les autres caractéristiques de l'esprit humain (intelligence, émotion, au moins…). Je suppose que tu pensais à cet aspect.

J'ai toujours du mal à conclure - même si c'est parfois tentant - que ceux qui ne font rien sont coupables.

Yep :icon_up: Je pense que si l'individu est puissance cette puissance n'est rien sans les autres, sans la société. Les formations, les concours, les diplomes…et les autres bordels ne sont, pour moi, qu'une reconnaissance faite par la société de ta puissance. En quelque sorte c'est la puissance de l'individu qui s'affronte à celle de la société puisque c'est la société qui juge ta puissance si puissance est capacité. Donc quelque part c'est la société qui te donne la capacité d'atteindre tes objectifs et non toi même. En quelque sorte c'est la société qui possede la puissance donc effectivement ceux qui recherchent la puissance pour-elle même c'est à dire qui cherchent a dominer autrui, a imposer leur puissance, peuvent être des gens dangereux.

Ceux qui font rien sont coupables mais de quoi?

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Je n'ai pas suivi ton idée :doigt:, j'ai peur du contresens : pourrais tu détailler :icon_up: ?

La notion de capitulation de l'intelligence si elle est comprise dans le sens que c'est les autres qui "capitulent" en laissant faire me semble être aujourd'hui en recul.

Pourquoi?: Massification scolaire donc population mieux formée capable de s'engager. Avec l'amélioration des conditions matérielles de l'existence, l'homme peut se concentrer sur l'individu d'où des nombreux conflits portant sur les droits des minorités. Developpement des moyens de communication (net, télé…) donc l'homme est mieux informé…

Je ne pense pas que c'est les institutions qui capitulent en dégagant des mesures qui sont en leur faveur puisque le but d'une action c'est justement d'eliminer des gênes…La capitulation reside a mon avis dans la société civile. Dans les régimes totalitaires est ce que la poulation civile capitule lorsque son gouvernement commet des massacres (coco, nazi)? On peut en douter car dans le cas de ces régimes, réaction signifie non pas non acceptation mais mort donc le calcul avantage/inconveniant d'une action est tout autre.

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La notion de capitulation de l'intelligence si elle est comprise dans le sens que c'est les autres qui "capitulent" en laissant faire me semble être aujourd'hui en recul.

OK. Mon développement était différent : il s'agit de psychologie et tout le débat est strictement individuel. Je parle donc de la volonté de puissance en tant que tendance psychologique individuelle et de capitulation de l'intelligence de l'individu.

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OK. Mon développement était différent : il s'agit de psychologie et tout le débat est strictement individuel. Je parle donc de la volonté de puissance en tant que tendance psychologique individuelle et de capitulation de l'intelligence de l'individu.

Peut-être que je me trompe mais il me semble que "psychologie" fait reference aussi à la société. Je crois en le libre choix mais ces choix ne peuvent pas être completement détachés de la société. Dans ce sens le holisme et l'individualisme sont deux approches qui, à mon avis, se completent.

L'homme est un être qui agit (super :icon_up: ) il a une volonté qui lui est propre puisque chaque individu est unique. La volonté peut ici faire reference à la recherche du bonheur, bonheur qui differe selon les individus mais il me semble que la representation collective du bonheur c'est grosso modo une famille, un taf et bien sûr la belle maison qui va avec où il y a un beau jardin où les enfants peuvent faire mumuse. En effet, le bonheur est ici "montré".

Capitulation de l'intelligence dans le sens de l'individu pris isolement c'est quoi? Est-ce que c'est lorsque un individu dispose de trop de puissance et donc pour écarter des gênes il n'hésite pas a abuser de sa puissance, en faisant passer des textes en sa faveur? Il est certain que le pouvoir aveugle, il suffit d'avoir fait l'armée pour le constater.

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Capitulation de l'intelligence dans le sens de l'individu pris isolement c'est quoi? Est-ce que c'est lorsque un individu dispose de trop de puissance et donc pour écarter des gênes il n'hésite pas a abuser de sa puissance, en faisant passer des textes en sa faveur? Il est certain que le pouvoir aveugle, il suffit d'avoir fait l'armée pour le constater.

Ce serait que, des trois caractéristiques classiques de l'homme (volonté, intelligence, sensibilité), il donne prédominance à la première, sans balance.

… donc oui, c'est un peu ce que tu dis, révélé en particulier lorsqu'on interdit à l'individu de se poser de questions, comme parfois à l'armée.

… c'est aussi le cas de qq qui refuse d'écouter ou de débattre quand l'issue du débat ou le débat lui-même risque de gêner à juste titre sa volonté de puissance.

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Ce serait que, des trois caractéristiques classiques de l'homme (volonté, intelligence, sensibilité), il donne prédominance à la première, sans balance.

… donc oui, c'est un peu ce que tu dis, révélé en particulier lorsqu'on interdit à l'individu de se poser de questions, comme parfois à l'armée.

… c'est aussi le cas de qq qui refuse d'écouter ou de débattre quand l'issue du débat ou le débat lui-même risque de gêner à juste titre sa volonté de puissance.

Oui assez d'accord…A l'armée la capitulation de l'intelligence réside, à mon avis, chez les gens qui, parce qu'ils disposent de galons, se permettent d'abuser de leur puissance, d'humilier des individus. A côté il y a des gradés très bien.

Quelque part ces gradés débiles, qui abusent de leur puissance, ne capitulent pas mais ils expriment ce qu'ils sont: Des cons.

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