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Vente d'armes...  

344 membres ont voté

  1. 1. Vous êtes:

    • favorable à la vente libre sans conditions de tous types d'armes à feu?
      128
    • favorable à la vente sous conditions de tous types d'armes à feu?
      106
    • favorable à la vente des armes non automatiques sans conditions?
      13
    • favorable à la vente des armes non automatiques sous conditions?
      52
    • favorable à la vente d'armes de chasse uniquement sous conditions?
      16
    • défavorable à la vente de tous types d'armes?
      35


Messages recommandés

Là, tu pars du principe que les moyens sont illégitimes. Donc, que les gens n'ont pas à se défendre. C'est aussi simple que ça. Ton discours est le même dès le début :

A. L'insécurité est un fantasme

B. Les gens n'ont pas besoin de se défendre

donc

C. Les gens n'ont pas à avoir des armes

Et quand je te propose d'examiner les conséquences réelles de la présence d'armes, tu avoues que dans une certaine mesure tu t'en fous, parce que ce qui compte, c'est que les gens ne soient pas armés (plutôt que d'éviter des morts!!!). Je suis désolé mais tu es dans l'irrationnel.

J'ai une idée : tu vas sur la butte Montmartre, tu montres ce fil et le nombre de clients que tu auras seras directement proportionnel à ton talent de caricaturiste.

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Le cas de la Suisse n'est pas comparable : chaque Suisse ayant effectué son service militaire est tenu de garder son fusil d'assaut (ou pistolet pour les medics), sinon ils paient une amende. Ils ne peuvent utiliser leur arme qu'en cas de conflit militaire, toutes les balles et les armes sont tracées. Obligation de la garder démontée, aussi, avec les balles en lieu sûr.

Donc les gens qui ont des armes en Suisse ont eu une formation militaire d'au moins un an, ce qui est totalement différent des Etats-Unis ou de la France

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Le cas de la Suisse n'est pas comparable : chaque Suisse ayant effectué son service militaire est tenu de garder son fusil d'assaut (ou pistolet pour les medics), sinon ils paient une amende. Ils ne peuvent utiliser leur arme qu'en cas de conflit militaire, toutes les balles et les armes sont tracées. Obligation de la garder démontée, aussi, avec les balles en lieu sûr.

Donc les gens qui ont des armes en Suisse ont eu une formation militaire d'au moins un an, ce qui est totalement différent des Etats-Unis ou de la France

Ce qui est bien sûr faux. N'importe quel Suisse majeur peut librement acheter de la munition en magasin et les cartouches militaires ne sont "tracées" en aucune façon (les explosifs oui). les armes ne sont pas conservées démontées et leur utilisation dans le cadre civil est même encouragée.

Sinon, on parle le plus souvent des armes civiles ici, dont l'achat libre est toujours garanti par la loi et à propos duquel le parlement fédéral a refusé de créer un registre central l'année passée.

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Je préfère mourir à cause d'un connard dont j'ai plus pitié qu'envie de tuer plutot que de porter une arme, au risque de faire une bavure ou bien qu'un vent de folie m'emporte.

C'est bien.

Maintenant d'autres n'ont peut-être pas les mêmes rêves que toi et préfèrent s'assurer comme ils veulent contre une aggression. Et ce n'est pas à toi de les en empêcher. Porter une arme n'est pas un crime, ça ne regarde que celui qui la porte, c'est tuer qui est criminel.

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Je ne sais pas si l'exemple de la Suisse est vraiment un bon argument, je ne connais pas très bien leur histoire, mais j'ai l'impression que ce qui a protégé les suisses du reste du monde, ce ne sont pas les armes et la puissance de feu…

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Je ne sais pas si l'exemple de la Suisse est vraiment un bon argument, je ne connais pas très bien leur histoire, mais j'ai l'impression que ce qui a protégé les suisses du reste du monde, ce ne sont pas les armes et la puissance de feu…

Ca tombe bien, ce n'est pas le sujet.

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Moi les armes, ça me laisse perplexe, je préfèrerais qu'il n'y en ai pas du tout…

Tu souhaiterais donc la fin de la civilisation?

Ce débat commence sérieusement à saouler, toujours les mêmes qui ne veulent pas comprendre et qui s'accrochent à des principes qui ne valent rien. Dans quelques mois je suis sûr que le débat reprendra, lib.org fonctionne par cycle :icon_up:

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Le cas de la Suisse n'est pas comparable : chaque Suisse ayant effectué son service militaire est tenu de garder son fusil d'assaut (ou pistolet pour les medics), sinon ils paient une amende. Ils ne peuvent utiliser leur arme qu'en cas de conflit militaire, toutes les balles et les armes sont tracées. Obligation de la garder démontée, aussi, avec les balles en lieu sûr.

Donc les gens qui ont des armes en Suisse ont eu une formation militaire d'au moins un an, ce qui est totalement différent des Etats-Unis ou de la France

Ouah… bullshit 4 ever !

Bordel, qu'est-ce que ça peut vous foutre que les honnêtes gens soient armés ?

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Je crois que ca résume bien aussi ce que je pense.

Après avoir lu et participé à ce débat, je dois admettre que certains arguments pour la liberté de ports d'armes auxquels je n'avais pas pensé apparaissent, sans pour autant me convaincre personnellement… Mais je comprends mieux votre point de vue.

Pour ce qui est des statistiques, je ne pense pas qu'elles nous permettent réellement de tirer des conclusions. Il y a effectivement beaucoup de facteurs à prendre en compte en plus de la simple liberté de vente d'armes et la criminalité.

Mais pour en venir à ce pourquoi je ne change pas d'avis, c'est avant tout le fait qu'être pour la vente et possession d'armes est pour moi un acte de méfiance vis à vis de la société (ce qui rejoint ici précisemment le point de vue de Kassad). On ne peut prétendre vouloir vivre en communauté si on commence par se prémunir du risque d'agression d'autrui. Je ne dis pas que ce risque n'existe pas, mais le fait de présumer ce risque n'est pas une démarche très positive pour moi.

Encore une fois je comprends vos points de vue, mais j'estime en somme qu'ils ne sont pas bons pour de bons rapports en société (sans pour autant dire que c'est "mauvais").

Ce n'est que mon avis, il faut dire que je suis très idéaliste.

Je crois avoir dit tout ce que je pensais et le débat me semble désormais tourner en rond, aussi je ne pense pas que je continuerais d'y participer.

Bonne journée à tous.

Suis du même avis

Il y a une différence entre refuser de baser un système sur la violence, et refuser d'envisager cette dernière. Je l'envisage mais je ne base pas ma réflexion sur ce fait : c'est toi qui projète car il semblerait, vu l'acharnement défensit et offensit dont tu fais preuve sur le sujet, qu'il s'agisse d'un point fondammental. Ce n'est pas le cas pour moi. Il y a une différence supplémentaire entre proposer une philosophie et la vie de tous les jours, notamment penser qu'il devrait nécessairement y avoir homomorphisme entre philosophie politique/judiciaire et vie privée.

Enfin mes actes dans une situation donnée ne s'expliqueront jamais par une quelconque philosophie mais dépenderont de la situation, dès lors inutile de me dire : mais tu refuses le droit de légitime défense blablabli blablabla. Ce que je veux dire est que c'est la vie habituelle qu'il faut penser et tenter de rendre vivable et non se focaliser sur l'attaque de 12h17 dans le RER B pour en tirer une ligne d'action politique.

J'ai l'étrange impression de vivre dans un pays en relative paix civile où je me promène assez librement depuis plus de 35 ans sans avoir eu besoin un jour d'une arme : c'est aussi le cas de toutes mes connaissances proches. A vous lire on a l'impression qu'on vit dans une guerre permanente, que la police n'existe que pour opprimer le bon peuple (purée dire que vous m'obligez à écrire ça on aura tout vu : il n'y a qu'ici que je suis catalogué prog et que j'aurai fait la défense de la police)…

+1

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Le libéralisme est précisément le contraire de l'utopie. Il ne cherche pas à changer la nature humaine, il la prend en compte. C'est le système actuel qui repose sur des présupposés utopiques, et c'est pour ça qu'il ne marche pas.

L'utopie ce n'est pas forcément vouloir changer la nature humaine, une utopie c'est un idéal. Vouloir une société anarcap ce n'est pas un projet utopique ?

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Il y a une différence entre refuser de baser un système sur la violence, et refuser d'envisager cette dernière.

Je ne crois pas que les défenseur d'un droit libéral sur les armes souhaitent "baser un système sur le violence". Il en existe peut-être, mais je n'en ai pas encore rencontré. Prendre en compte l'existence de gens méchants et la possibilité que, dans 2 jours ou 40 ans, ils se mettent à constituer une menace est seulement une preuve de lucidité. A ce titre là, autant accuser ceux qui travaillent pour manger de "baser un système sur la bouffe". La violence existe, c'est un fait.

Vouloir survivre et aider à survivre est non seulement naturel mais louable.

Je l'envisage mais je ne base pas ma réflexion sur ce fait : c'est toi qui projète car il semblerait, vu l'acharnement défensit et offensit dont tu fais preuve sur le sujet, qu'il s'agisse d'un point fondammental.

C'est un point fondamental. Plus que la liberté d'expression, parce que les victimes n'ont pas besoin de parler. Toutes les victimes sont muettes à jamais, celles de Jack l'éventreur comme celles de Mao.

Ce n'est pas le cas pour moi. Il y a une différence supplémentaire entre proposer une philosophie et la vie de tous les jours, notamment penser qu'il devrait nécessairement y avoir homomorphisme entre philosophie politique/judiciaire et vie privée.

Il me semble plutôt que l'on parle du droit de le faire, pas de la pertinence de sortir armé ici et maintenant (si ces mots ont un sens dans un forum de discussion).

Enfin mes actes dans une situation donnée ne s'expliqueront jamais par une quelconque philosophie mais dépenderont de la situation, dès lors inutile de me dire : mais tu refuses le droit de légitime défense blablabli blablabla. Ce que je veux dire est que c'est la vie habituelle qu'il faut penser et tenter de rendre vivable et non se focaliser sur l'attaque de 12h17 dans le RER B pour en tirer une ligne d'action politique.

Les armes participent à rendre la vie quotidienne viable en faisant baisser la violence et le nombre des victimes dans la vie. Je crois qu'on ne peut que se réjouir de ne pas en avoir besoin souvent (et si possible jamais).

J'ai l'étrange impression de vivre dans un pays en relative paix civile où je me promène assez librement depuis plus de 35 ans sans avoir eu besoin un jour d'une arme : c'est aussi le cas de toutes mes connaissances proches. A vous lire on a l'impression qu'on vit dans une guerre permanente, que la police n'existe que pour opprimer le bon peuple (purée dire que vous m'obligez à écrire ça on aura tout vu : il n'y a qu'ici que je suis catalogué prog et que j'aurai fait la défense de la police)…

Moi aussi, je vis dans un monde relativement paisible et je m'en réjouis tous les jours. On ne vit pas en guerre civile et la sécurité est largement meilleure qu'il y a 100 ans mais ce n'est pas le problème ni la question. La situation peut se dégrader, sécuritairement, et refuser d'un revers de main les centaines de millions de personnes massacrées par les fonctionnaires au cours des siècles passés n'est vraiment pas pertinent dans ce débat. Thomas Jefferson, qui n'était pourtant pas un dangereux anarchiste puisqu'il fut même président, disait lui-même que le droit de s'armer existait avant tout comme verrou contre l'oppression de l'état. Et il le disait avant Staline et Hitler.

En dernier lieu, il n'y a rien de particulièrement vertueux à être armé ou pas armé. Chacun ses convictions et sa manière de voir le monde. Ce qui est insupportable, c'est de vouloir désarmer les autres de force en les considérant comme des mineurs à vie.

S'ils veulent se défendre, c'est leur problème. S'ils veulent tirer sur des boites de conserve dans leurs prés, c'est encore leur problème. S'ils ne veulent pas d'arme, c'est toujours leur problème. Vous voyez ce que je veux dire?

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Moi aussi, je vis dans un monde relativement paisible et je m'en réjouis tous les jours. On ne vit pas en guerre civile et la sécurité est largement meilleure qu'il y a 100 ans mais ce n'est pas le problème ni la question. La situation peut se dégrader, sécuritairement, et refuser d'un revers de main les centaines de millions de personnes massacrées par les fonctionnaires au cours des siècles passés n'est vraiment pas pertinent dans ce débat. Thomas Jefferson, qui n'était pourtant pas un dangereux anarchiste puisqu'il fut même président, disait lui-même que le droit de s'armer existait avant tout comme verrou contre l'oppression de l'état. Et il le disait avant Staline et Hitler.

En dernier lieu, il n'y a rien de particulièrement vertueux à être armé ou pas armé. Chacun ses convictions et sa manière de voir le monde. Ce qui est insupportable, c'est de vouloir désarmer les autres de force en les considérant comme des mineurs à vie.

S'ils veulent se défendre, c'est leur problème. S'ils veulent tirer sur des boites de conserve dans leurs prés, c'est encore leur problème. S'ils ne veulent pas d'arme, c'est toujours leur problème. Vous voyez ce que je veux dire?

Je pense comme je l'ai longuement expliqué que le raisonnement standard libéral ne s'applique pas automatiquement sur les armes car ce sont des objets ultra-spécifiques et dont les conséquences (en fait les seules raisonnablement envisageables) sont irratrapables. Je précise que je pense spécifiquement aux armes à feu et non aux armes blanches, aux armes de défense non létales (dont il existe un large choix aujourd'hui et dont personne ici ne parle) etc. Je ferais au passage remarquer que ces armes à feu sont récentes (au moins dans une optique d'utilisation en auto défense la pétoire à mèche en coton ne comptant pas dans le lot) et leur accès à un large public très récent (1 siècle au grand max). Je ne reviens pas sur ce point.

La seule issue de l'utilisation d'une arme à feu est illégitime (on n'a pas le droit de tuer) sauf cas exceptionnel. On me rétorque qu'en interdisant ces armes j'interdis aux innocents de se protéger. Dès lors j'ai l'impression d'assister à un raisonnement du type "droit au logement", ou plus généralement à une confusion typique entre les libertés idéelles et libertés réelles. On présente alors un cas particulier, exceptionnel (car est ce qu'il est légitime de se servir d'une arme contre un cambrioleur qui ne fait que voler ? ou bien ne doit on s'en servir que quand c'est le seul et unique moyen de vivre, il ne faudrait alors que considérer que les attaques sur la personne en vue de la tuer ?), on le met en avant pour justifier la solution. Mais il existe des tonnes d'autres solutions (dont les armes d'auto défense, une police plus efficace, une population qui ne laisse pas passer sans réagir les agressions etc.)

D'autre part concernant le mythe du peuple qui armé se soulève et se libèrent de l'oppression j'ai de gros doutes. Ce sont les idées et leurs acceptation ou non dans la population qui déclenchent et arrêtent les oppressions. Je prendrais comme exemple le putsch raté et somme toute récent qui a eu lieu pendant la guerre d'Algérie. Ce sont les soldats qui en écoutant la radio n'ont pas suivi leurs supérieurs en faisant capoter ce putch. Ce ne sont pas leurs mitraillettes qui ont fait quoique ce soit mais un discours de De Gaulle…

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Oui. Par contre, pour envahir militairement un peuple armé, il faut être complètement taré.

Pas forcément. Tu places avec une ogive nucléaire dans une grande ville, et tu demandes a ce qu'ils déposent les armes sans quoi tu fais péter la bombe. La même chose fonctionne avec un virus.

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Pas forcément. Tu places avec une ogive nucléaire dans une grande ville, et tu demandes a ce qu'ils déposent les armes sans quoi tu fais péter la bombe. La même chose fonctionne avec un virus.

Pas forcément. Jacques Bohert veille.

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La seule issue de l'utilisation d'une arme à feu est illégitime (on n'a pas le droit de tuer) sauf cas exceptionnel

Tu te répètes.

Il n'y a pas de "cas exceptionnel" qui soit en dehors de la réalité. La vie est faite de choses qui arrivent rarement.

La rareté de l'usage légitime d'un objet ne te permet en aucune façon de déduire qu'il est globalement illégitime. De plus, tu n'es mandaté par personne pour évaluer cette rareté ; personne mieux que chaque individu ne peut évaluer les risques qu'il court.

Dès lors j'ai l'impression d'assister à un raisonnement du type "droit au logement", ou plus généralement à une confusion typique entre les libertés idéelles et libertés réelles.

Tu écris absolument n'importe quoi, c'est affligeant. Le droit au logement est un droit-créance, c'est-à-dire que c'est un droit qui ne peut exister qu'en violant la propriété d'autrui. Il y a toute une littérature sur le sujet. Relis tes classiques.

(car est ce qu'il est légitime de se servir d'une arme contre un cambrioleur qui ne fait que voler ? ou bien ne doit on s'en servir que quand c'est le seul et unique moyen de vivre, il ne faudrait alors que considérer que les attaques sur la personne en vue de la tuer ?)

Comment tu sais qu'il ne fait que voler? Tu es chez toi, il y a un criminel sur place. Tu es censé te mettre à sa merci? Libre à toi, mais pas moi.

Mais il existe des tonnes d'autres solutions (dont les armes d'auto défense, une police plus efficace, une population qui ne laisse pas passer sans réagir les agressions etc.)

Toutes les "solutions" que tu cites sont illusoires. Les "armes d'auto défense" ont à l'heure actuelle une efficacité nulle, c'est un fait établi, on en reparlera quand ça aura changé. La police ne sera jamais capable de prévenir les crimes, c'est un rêve totalitaire, il faudrait un flic à chaque coin de rue, la surveillance universelle, etc. Je ne parle même pas de ta troisième solution, qui revient à changer la nature des gens. Les gens sont ce qu'ils sont, on ne les "rééduque" pas, on vit avec.

L'arme à feu est le seul mode de protection individuel fiable à ce jour. Il n'y en a pas d'autre. Elle diminue le crime en augmentant son coût, son risque et son degré d'aléa. En bref, c'est une bénédiction dans les faits.

Personne n'a le droit d'empêcher son voisin d'être armé. Le fait de vouloir être entouré de personnes sans défense est profondément malsain ; c'est une marque de manque de confiance en son prochain et un déni de la réalité, qui est que les criminels sont de toute façon armés. Le fait d'être prêt à agresser son prochain sous prétexte qu'il a une arme, qu'on se cache ou non derrière le paravent étatique, est un acte indigne d'un homme de bien.

Il faut apprendre à prendre en compte la puissance de l'autre, et à l'accepter sans la considérer comme une menace permanente. Préférer la menace du criminel lointain à celle du voisin de pallier proche, c'est de la paranoïa.

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La seule issue de l'utilisation d'une arme à feu est illégitime (on n'a pas le droit de tuer) sauf cas exceptionnel.

Arrivés là, si vous n'avez toujours pas compris que c'est pour cette exception-là, par ailleurs tout à fait licite, et surtout pour éviter qu'elle ne se présente, que les armes doivent être librement accessible, le dialogue devient difficile parce que vous ne cessez de prêter à vos interlocuteurs des intentions ou des idés qu'ils n'ont pas.

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Je pense comme je l'ai longuement expliqué que le raisonnement standard libéral ne s'applique pas automatiquement sur les armes car ce sont des objets ultra-spécifiques et dont les conséquences (en fait les seules raisonnablement envisageables) sont irratrapables. Je précise que je pense spécifiquement aux armes à feu et non aux armes blanches, aux armes de défense non létales (dont il existe un large choix aujourd'hui et dont personne ici ne parle) etc. Je ferais au passage remarquer que ces armes à feu sont récentes (au moins dans une optique d'utilisation en auto défense la pétoire à mèche en coton ne comptant pas dans le lot) et leur accès à un large public très récent (1 siècle au grand max). Je ne reviens pas sur ce point.

La seule issue de l'utilisation d'une arme à feu est illégitime (on n'a pas le droit de tuer) sauf cas exceptionnel. On me rétorque qu'en interdisant ces armes j'interdis aux innocents de se protéger. Dès lors j'ai l'impression d'assister à un raisonnement du type "droit au logement", ou plus généralement à une confusion typique entre les libertés idéelles et libertés réelles. On présente alors un cas particulier, exceptionnel (car est ce qu'il est légitime de se servir d'une arme contre un cambrioleur qui ne fait que voler ? ou bien ne doit on s'en servir que quand c'est le seul et unique moyen de vivre, il ne faudrait alors que considérer que les attaques sur la personne en vue de la tuer ?), on le met en avant pour justifier la solution. Mais il existe des tonnes d'autres solutions (dont les armes d'auto défense, une police plus efficace, une population qui ne laisse pas passer sans réagir les agressions etc.)

D'autre part concernant le mythe du peuple qui armé se soulève et se libèrent de l'oppression j'ai de gros doutes. Ce sont les idées et leurs acceptation ou non dans la population qui déclenchent et arrêtent les oppressions. Je prendrais comme exemple le putsch raté et somme toute récent qui a eu lieu pendant la guerre d'Algérie. Ce sont les soldats qui en écoutant la radio n'ont pas suivi leurs supérieurs en faisant capoter ce putch. Ce ne sont pas leurs mitraillettes qui ont fait quoique ce soit mais un discours de De Gaulle…

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Oui. Par contre, pour envahir militairement un peuple armé, il faut être complètement taré.

Pourtant récémment c'est ce qui a été fait en Afghanistan, Irak et Tchétchénie aussi.

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Arrivés là, si vous n'avez toujours pas compris que c'est pour cette exception-là, par ailleurs tout à fait licite, et surtout pour éviter qu'elle ne se présente, que les armes doivent être librement accessible, le dialogue devient difficile parce que vous ne cessez de prêter à vos interlocuteurs des intentions ou des idés qu'ils n'ont pas.

Cas exceptionnel qui ne l'est que dans une société où pratiquement seuls les criminels ont des armes.

Pas forcément. Tu places avec une ogive nucléaire dans une grande ville, et tu demandes a ce qu'ils déposent les armes sans quoi tu fais péter la bombe. La même chose fonctionne avec un virus.
Sauf qu'il y aura toujours quelques résistants jusqu'au-boutistes qui refuseront. Donc autant ne pas obéir à ce genre de menace.
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Personnellement, cela m'importe peu que tartanpion qui vit en Suisse ou en France possède des armes et s'amuse à tirer des boîtes de conserve le week-end, c'est son droit.

Mais je ne suis pas d'accord avec cette justification de Pan

Les armes participent à rendre la vie quotidienne viable en faisant baisser la violence et le nombre des victimes dans la vie.

Ni celle ci de jabial

L'arme à feu est le seul mode de protection individuel fiable à ce jour. Il n'y en a pas d'autre. Elle diminue le crime en augmentant son coût, son risque et son degré d'aléa. En bref, c'est une bénédiction dans les faits.
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Toutes les "solutions" que tu cites sont illusoires. Les "armes d'auto défense" ont à l'heure actuelle une efficacité nulle, c'est un fait établi, on en reparlera quand ça aura changé. La police ne sera jamais capable de prévenir les crimes, c'est un rêve totalitaire, il faudrait un flic à chaque coin de rue, la surveillance universelle, etc. Je ne parle même pas de ta troisième solution, qui revient à changer la nature des gens. Les gens sont ce qu'ils sont, on ne les "rééduque" pas, on vit avec.

Ainsi ce sont bien des obligations de résultats auxquels tu appelles. Si ça ce n'est pas de la réflexion constructiviste standard je ne sais pas ce que c'est. Je passe sur l'allégation de "rééducation". Je ne pense absolument pas que la police puisse protéger tout le monde, je maintiens juste que c'est le seul moyen de maintenir la paix civile qui puisse éviter la guerre de tous contre tous (on passe par un tiers). Je n'ai pas en tête des fins mais les moyens acceptables pour tendre vers cette fin.

L'arme à feu est le seul mode de protection individuel fiable à ce jour. Il n'y en a pas d'autre. Elle diminue le crime en augmentant son coût, son risque et son degré d'aléa. En bref, c'est une bénédiction dans les faits.

Il y a en a des centaines d'autres à commencer par un truc qu'on appelle civilisation.

En fait la mésentente vient de ce que tu te places d'un point de vue particulier (en gros tu t'imagines pris à parti dans le RER par un criminel qui aura eu l'heur de ne pas te tirer une rafale dans le dos) alors que je parle d'un point de vue plus abstrait et général (comment arriver à une société dans laquelle la gestion de la violence peut se faire selon une certaine idée de la civilisation).

Pour moi tes objections résonnent un peu comme le principe de précaution : tu n'es pas prêt à prendre un risque, et dans un élan paranoïde tu soutiens que ta sécurité individuelle ne dépend que de toi et toi seul. Rien n'est plus faux selon moi. Ta sécurité dépend surtout du fait que tu vis au milieu de gens relativements civilisés dont le principal souci est de boucler la fin de mois et non de chercher à te tuer dans un combat du style OK Corral. Je crois que la confiance dans les autres est la base du libéralisme (sinon pourquoi leur accorder la liberté ?).

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je maintiens juste que c'est le seul moyen de maintenir la paix civile qui puisse éviter la guerre de tous contre tous (on passe par un tiers). Je n'ai pas en tête des fins mais les moyens acceptables pour tendre vers cette fin.

Sans t'en rendre compte tu raisonnes comme n'importe quel socialiste lambda, tu n'as pas confiance en l'individu et tu penses savoir ce qui est bon pour la société, ton approche est la même que le socialiste qui est persuadé que la sécurité sociale et la solidarité nationale ont une utilité parce que les gens ne sont pas capables d'être solidaire spontanément.

Et encore une fois, est-il prouvé qu'une société où le port d'arme à feu est légal est plus criminelle qu'une société prohibitionniste? C'est la question qu'on devrait se poser, non?

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Sans t'en rendre compte tu raisonnes comme n'importe quel socialiste lambda, tu n'as pas confiance en l'individu et tu penses savoir ce qui est bon pour la société, ton approche est la même que le socialiste qui est persuadé que la sécurité sociale et la solidarité nationale ont une utilité parce que les gens ne sont pas capables d'être solidaire spontanément.

Et c'est quelqu'un qui préconise le port d'armes comme seul moyen de se protéger qui me dit ça ?! :icon_up:

On n'a pas le droit de tuer des innocents.

Même des coupables vu que je suis contre la peine de mort.

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