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Coucou, les nouveaux : présentez-vous !


Copeau

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Bonjour à tous.

Excusez-moi d'avoir déjà ouvert le feu sans m'être introduit, j'avais réussi à louper les topics en stickies. Je répare… et me présente donc.

Je suis Filthy John, moitié geek, moitié cow-boy, moitié David et Goliath. Vous pouvez m'appeler John. Ou Joe le Crado (ce qui n'a rien à voir avec mon hygiène).

Je suis un libéral "naturel" : fils ainé d'une famille d'entrepreneurs tentant difficilement de reconstruire leur richesse après avoir été nettoyés par un contrôle fiscal "musclé", j'ai une aversion pour l'état et l'impôt qui n'a d'égale que ma propension à m'auto-glorifier à la louche. Quand je ne sors pas carrément la brouette et la truelle (dans le cadre de mes investissements à long terme, je cherche d'ailleurs une bétonnière).

Je n'ai pas de grande connaissance de la littérature libérale, même si j'en ai la pensée chevillée au corps de par mon éducation. J'essaie de rattraper ce retard, et dévore tous les livres que je peux trouver. A l'heure actuelle, ceux qui me fascinent le plus sont Bastiat et Rothbard, mais j'avoue me baser sur un échantillon assez faible (je n'ai pas encore lu quoi que ce soit de Mises, Friedman ou Rand, par exemple).

Il est à noter que mon ascendance russe et les nombreux trous dans mon arbre généalogique qu'ont laissé les goulags ont exacerbé ce sain réflexe que ton Homme normalement constitué devrait avoir, et qui consiste à attraper le premier objet contendant venu dès que l'on parle de collectivisme. Pour les mêmes raisons, le socialisme me donne des boutons et le communisme génère en moi des accès incoercibles d'anthropophagie.

J'ai un petit côté "darwiniste", qui ajoute au "laissez faire" une touche de "laissez crever". Je suis d'ailleurs fortement… désappointé, pourrait-on dire, concernant nos contemporains.

Sans quoi, je vis en France, j'y gère deux commerces, et cela me rends fou. Je projette de m'exiler en 2012, de façon à sauvegarder ma santé mentale et mes économies.

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Bref tu est à peu prés le stéréotype du héros de rpg libéral. Cow boy au moral trouble, narcissique, à la répartie romanesque, quasiment orphelin de parents broyés par l'ennemi, issu d'une lignée maudite et pratiquement éteinte dans les trous d'enfer rouges, capable de faire tourner deux boites en France tel un Prométhée du travail en terrain miné, jeune (car n'ayant pas tout lu) et sur le point d'entreprendre un voyage (initiatique) vers un hypothétique idéal.

J'aime beaucoup. Bienvenue! :icon_up:

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Sans quoi, je vis en France, j'y gère deux commerces, et cela me rends fou. Je projette de m'exiler en 2012, de façon à sauvegarder ma santé mentale et mes économies.

Tu fais bien. Le Français heureux ne se trouve pas dans l'élevage.

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Merci beaucoup pour les messages de bienvenue ^–^ .

Bref tu est à peu prés le stéréotype du héros de rpg libéral. Cow boy au moral trouble, narcissique, à la répartie romanesque, quasiment orphelin de parents broyés par l'ennemi, issu d'une lignée maudite et pratiquement éteinte dans les trous d'enfer rouges, capable de faire tourner deux boites en France tel un Prométhée du travail en terrain miné, jeune (car n'ayant pas tout lu) et sur le point d'entreprendre un voyage (initiatique) vers un hypothétique idéal.

Il faut relativiser : si j'arrive à faire tourner deux boites, c'est que, tel Stakhanov, je suis assisté par toute ma famille. Mon petit frère est le co-gérant d'une de ces deux entreprises, ma mère m'aide beaucoup pour les astuces comptables, et mon père est en quelque sorte mon second banquier. Donc, bien que "broyés par l'ennemi", nous avons su rester unis et organisés, et ainsi sauver les meubles.

Mais c'est très poétique comme résumé, j'adhère. Il faudrait que j'intègre l'optique "RPG libéral" dans mes schémas cognitifs : voir la vie comme un jeu, ça m'éviterait peut-être d'être en permanence aux frontières de la dépression. Je m'imagine bien en train de tanker le Léviathan étatique, pendant que le reste des troupes assure DPS, soins, et crowd control… La vie d'entrepreneur en France, c'est World of Taxcraft, en fin de compte.

Tu fais bien. Le Français heureux ne se trouve pas dans l'élevage.

Je dois avouer que je suis néanmoins terrorisé à l'idée de migrer.

Premièrement, j'hésite encore sur le lieu. Je suis surtout attiré par l'Australie et le Canada… Les dollars et les grands espaces, rien de tel pour un cow-boy, mais j'ai peur de choisir un coin où l'herbe ne se révèle pas aussi verte que je le pensais. Il faudrait que je puisse prendre des vacances pour aller vérifier sur place, ce qui est difficile dans ma position.

Deuxièmement, je flippe d'être moins bien loti au final. Malgré la pression fiscale et la chienlit politique, j'ai réussi à me faire une situation correcte en France. Il faut savoir que j'ai stoppé la faculté dès la première année, dégoûté devant la piètre qualité de l'enseignement, pour me mettre à mon compte dès l'age de 19 ans. En l'absence de diplôme, il ne faudrait pas que j’atterrisse dans la case "main d’œuvre peu qualifiée", et finisse par gagner ma vie moins bien qu'ici.

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M Je m'imagine bien en train de tanker le Léviathan étatique, pendant que le reste des troupes assure DPS, soins, et crowd control… La vie d'entrepreneur en France, c'est World of Taxcraft, en fin de compte.

:doigt:

Très bon ! :icon_up:

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Deuxièmement, je flippe d'être moins bien loti au final. Malgré la pression fiscale et la chienlit politique, j'ai réussi à me faire une situation correcte en France. Il faut savoir que j'ai stoppé la faculté dès la première année, dégoûté devant la piètre qualité de l'enseignement, pour me mettre à mon compte dès l'age de 19 ans. En l'absence de diplôme, il ne faudrait pas que j’atterrisse dans la case "main d’œuvre peu qualifiée", et finisse par gagner ma vie moins bien qu'ici.

Tu seras surtout surpris, je pense.

Tu sais retrousser tes manches. Si tu sais parler anglais, c'est encore mieux. Le diplôme, outre Atlantique, importe peu (ou pas du tout). Ton expérience passée et ton envie de bosser seront bien plus déterminants.

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Il faudrait que j'intègre l'optique "RPG libéral" dans mes schémas cognitifs : voir la vie comme un jeu, ça m'éviterait peut-être d'être en permanence aux frontières de la dépression. Je m'imagine bien en train de tanker le Léviathan étatique, pendant que le reste des troupes assure DPS, soins, et crowd control… La vie d'entrepreneur en France, c'est World of Taxcraft, en fin de compte.

Mouhahahaha :icon_up:

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Deuxièmement, je flippe d'être moins bien loti au final. Malgré la pression fiscale et la chienlit politique, j'ai réussi à me faire une situation correcte en France. Il faut savoir que j'ai stoppé la faculté dès la première année, dégoûté devant la piètre qualité de l'enseignement, pour me mettre à mon compte dès l'age de 19 ans. En l'absence de diplôme, il ne faudrait pas que j’atterrisse dans la case "main d’œuvre peu qualifiée", et finisse par gagner ma vie moins bien qu'ici.

Une fois n'est pas règle générale, mais mon meilleur ami, exilé au Canada, sans le bac, mais bon commercial, se fait plus d'argent que ma copine qui a bac+8 en droit. :icon_up:

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Une fois n'est pas règle générale, mais mon meilleur ami, exilé au Canada, sans le bac, mais bon commercial, se fait plus d'argent que ma copine qui a bac+8 en droit. :icon_up:

…faudra aussi voir sur toute une vie….dans 20ans, dans 30ans,sur l'ensemble de la vie professionnelle….

On connaît tous des informaticiens, commerciaux ou ingénieurs jetables qui font des carrières de top model, ou de footballeur: à 25, 30 ans, fini, poubelle…plus à la hauteur des ptits jeunes qui arrivent pour prendre les places…

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…faudra aussi voir sur toute une vie….dans 20ans, dans 30ans,sur l'ensemble de la vie professionnelle….

On connaît tous des informaticiens, commerciaux ou ingénieurs jetables qui font des carrières de top model, ou de footballeur: à 25, 30 ans, fini, poubelle…plus à la hauteur des ptits jeunes qui arrivent pour prendre les places…

Maintenant, c'est encore pire, il est juste en dessous du directeur régional. Il se fait encore plus de thunes. Heureusement qu'il s'endette comme un con pour acheter des voitures de sport sinon ce serait déprimant.

Et il lance sa boîte, avant moi, quel pourri. C'était notre objectif dans la vie, se libérer du confort servile du salariat.

Nan il n'y a pas à tortiller, vaut mieux avoir quedal au Canada qu'un bon diplome en France à moins d'avoir des pistons en or.

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On connaît tous des informaticiens, commerciaux ou ingénieurs jetables qui font des carrières de top model, ou de footballeur: à 25, 30 ans, fini, poubelle…plus à la hauteur des ptits jeunes qui arrivent pour prendre les places…

Si ils ont gagné assez pour vivre de leur rente, ce n'est pas un problème, le problème c'est que la plupart de ces gens (et des autres, mais ça se voit moins quand on n'est pas multimillionnaire) n'ont aucune idée de ce que c'est que d'épargner.

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Bonjour,

Quadragénaire, professeur d'histoire dans l'enseignement secondaire, j'écris ou du moins essaye d'écrire des livres (actuellement un roman), je pratique aussi la sophro-relaxologie, l'hypnose et le magnétisme, je me définis comme un libéral conservateur. le fruit d'une longue évolution. Socialiste de 13 à 16 ans, eh oui nul n'est parfait et la propagande marxiste ne laissa pas insensible mon jeune esprit d'adolescent naïf. Mais j'ai vite guéri de ce cancer de la pensée :icon_up: grâce notamment aux excellents cours de mon professeur d'économie de première et terminale:sorcerer:

Depuis, j'ai beaucoup évolué puisque parti d'un positionnement de libéral de gauche, je me situe aujourd'hui clairement du côté du libéral conservatisme, nuance quasi absente de notre pitoyable échiquier politique hexagonal :doigt: . Les raisons de cette évolution ? Au fil des années, il est devenu de plus en plus évident dans mon esprit que le libéralisme économique ne donnait sa pleine mesure qu'avec un socle de valeurs conservatrices solides et décomplexées. D'autant qu'ancien agnostique, j'ai trouvé la foi et suis devenu un fervent catholique. En somme, j'appartiens à une espèce assez étrange, celle des libéraux mystiques:D .

Anticommuniste primaire, secondaire, tertiaire et même définitif comme disait un homme politique bien connu :mrgreen: , je déteste le marxisme, ses charniers et ses désastres économiques :mrgreen: , mais j'abomine tout autant Keynes et autres doctrinaires socialistes ou assimilés, prétendument softs, mais dont les politiques pernicieuses nous conduisent certes plus lentement, mais tout aussi surement, aux mêmes abominations. Mes références en matière de pensée économique sont d'abord Rueff, plus grand économiste du vingtième siècle selon moi :mrgreen: . Je suis ainsi un chaud partisan d'un retour à l'étalon-or :blushing: . J'adore Bastiat, immense penseur lui-aussi qui avait annoncé avec plus d'un siècle d'avance, les dérives de nos économies en voie de collectivisation avancée. Je suis aussi un inconditionnel de Orwell. Comme beaucoup, je suis frustré par notre classe politique. Sarkosy et la droite m'exaspère, Martine Aubry me fait vomir, l'extrême gauche idem et les autres bof. En revanche, j'adore le Tea Party et je ne suis pas insensible aux politiques de Cameron et de l'Estonie.

Enfin, bien que travaillant pour ce monstre bureaucratique nommé Education Nationale, j'espère parvenir à vivre un jour de ma plume et de mes activités diverses :blushing: .

Ah, oui et comme je suis l'ami des causes perdues, je suis un fervent supporter du PSG :blushing:

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Bonjour,

Je me suis inscrit récemment sur ce forum, dont j'ai entendu parler de l'existence sur le blog de Alain Cohen Dumouchel, gauche libérale, et je songe à devenir membre du MLG.

Je souhaite participer à cet espace d'échange car je suis étudiant en histoire dans une fac de lettres, et l'environnement étudiant n'est pas ce qu'on pourrait appeler un espace propice aux discussions libérales, Rennes 2 "la rouge".

J'en suis venu au libéralisme assez récemment, même si j'ai toujours souhaité vivre dans une société ou chacun serait libre de vivre sa vie comme il l'entend. Je me suis toujours considéré comme étant de gauche de par le fait que j'estime inconcevable qu'une société évoluée puisse accepter la pauvreté et la non égalité des chances. Malheureusement, cette égalité des chances étant impossible, j'estime qu'une société doit au moins prodiguer l'égalité des chances d'essayer.

J'ai été forcé de constater que la gauche en France est quasiment aussi réactionnaire que la droite, et qu'une libéralisation des moeurs ne pouvait se faire sans une libéralisation de toute la société, et donc de l'économie.

Je connais peu les auteurs libéraux, mais j'ai le sentiment que la concurrence est la meilleur force d'action sociale et devrait être privilégié par apport a tout le reste.

J'ai aussi peu d'affection pour le républicanisme, la vie m'ayant montrer que la majorité est très très loin d'avoir toujours raison.

N'étant pas quelqu'un de très éloquent, j'espère que la participation et la lecture de ce forum me permettront de trouver des arguments plus percutant lors de mes conversations avec les gauchistes.

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Bonjour,

Je me suis inscrit récemment sur ce forum, dont j'ai entendu parler de l'existence sur le blog de Alain Cohen Dumouchel, gauche libérale, et je songe à devenir membre du MLG.

Je souhaite participer à cet espace d'échange car je suis étudiant en histoire dans une fac de lettres, et l'environnement étudiant n'est pas ce qu'on pourrait appeler un espace propice aux discussions libérales, Rennes 2 "la rouge".

J'en suis venu au libéralisme assez récemment, même si j'ai toujours souhaité vivre dans une société ou chacun serait libre de vivre sa vie comme il l'entend. Je me suis toujours considéré comme étant de gauche de par le fait que j'estime inconcevable qu'une société évoluée puisse accepter la pauvreté et la non égalité des chances. Malheureusement, cette égalité des chances étant impossible, j'estime qu'une société doit au moins prodiguer l'égalité des chances d'essayer.

J'ai été forcé de constater que la gauche en France est quasiment aussi réactionnaire que la droite, et qu'une libéralisation des moeurs ne pouvait se faire sans une libéralisation de toute la société, et donc de l'économie.

Je connais peu les auteurs libéraux, mais j'ai le sentiment que la concurrence est la meilleur force d'action sociale et devrait être privilégié par apport a tout le reste.

J'ai aussi peu d'affection pour le républicanisme, la vie m'ayant montrer que la majorité est très très loin d'avoir toujours raison.

N'étant pas quelqu'un de très éloquent, j'espère que la participation et la lecture de ce forum me permettront de trouver des arguments plus percutant lors de mes conversations avec les gauchistes.

Bienvenue, Jean Karl.

Mais de quelle libéralisation des moeurs parles-tu ?

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