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Effets Cachés Du Programme De Sarko?


Jeeves

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Je ferais juste quelques remarques à propos du programme de Sarko. J'ai eu quelques révélations sur son programme économique et social en fouillant derrière les mots et les formules :

- sur les 35h, il dit les garder… mais supprime les charges sur les heures sup

Or, dans les faits, la durée légale du travail n'est que théorique. D'abord, nous pouvons travailler moins. C'est le temps partiel, sous de multiples formes (20, 30, 40, 50 … 80%). Ceci au même "tarif" (pour les salaires indexés sur le smic) que le taux plein.

De nombreuses personnes ne sont pas payées à l'heure (pas de pointage) mais à la tâche, à la fonction, aux résultats, même sans être cadre.

Ensuite, si nous effectuons des heures sup, nous sommes payés +25% pour les quatres premières heures, et +50% pour les 10 heures suivantes (nous sommes alors à 49h hebdo), en salaire brut (donc rajouter les charges patronales pour le coût total).

La durée légale du travail se matérialise donc par une limitation par le haut, en desincitant à travailler plus que 35h.

En gardant 35h comme durée de base, il conserve une "sureté" (stabilité et garantie) pour l'organisation des entreprises et pour la personne qui ne souhaite pas passer sa vie au boulot.

En supprimant les charges sur les heures sup (supprime-t-il aussi l'augmentation pré-établie du taux horaire de référence ?) il diminue, voire supprime l'effet plafond.

Dans les faits, il n'y aurait donc plus de durée légale du travail comme souhaité par les marxistes.

Par ailleurs, si les charges salariales sont supprimées, c'est une augmentation de près de 25% du salaire horaire net pour chaque heure supplémentaire travaillée et pas de charges patronales en plus.

Ce sont donc des heures mieux payées pour les salariés, et moins chères pour l'employeur.

C'est encore constructiviste, mais il y a là il me semble un gain net de liberté, à condition que je n'affabule pas .

Sur la fiscalité :

- il dit protéger les salariés de la mondialisation et des délocalisations… en diminuant la fiscalité.

S'il ne m'a pas parut très clair sur l'IS, la diminution voire la suppression de l'impôt sur la mort, et le boulcier fiscal, auront effectivement un effet de proctection des délocalisations.

Et malgré ses appels à une relance de la croissance par la consommation, les effets potentiels semblent au contraire promettre une relance de l'économie par l'offre en libérant les fonds disponibles pour l'investissement.

Seul défaut du bouclier fiscal : il ne touchera que ceux qui payent plus de 50% d'impôt… c'est à dire les moins fragiles…

Ceux qui souffrent le plus de l'ISF sont justement ceux qui ne sont pas à 50% d'impôt…

Sous un discours assez protectionniste et keynesien, les résultats peuvent pourtant s'avérer intéressants il me semble…

Edit : ortograf :icon_up:

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il est clair que: passer de 35h max à 35h min comme il le propose, ca change absolument tout. je trouve assez incroyable qu'on ait mis autant de temps à faire ce changement.

Concernant le bouclier fiscal je n'arrive pas à savoir si dans les 50%, il y a les 11% de CSG ou pas. Car si c'est compris dedans, ca ne fait que 39% d'imposition IR+IS. ce qui est très peu. Soit c'est 50% + 11% de CSG… Actuellement on est à 60+11%… si quelqu'un à des infos sur ce point…

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[…]

C'est encore constructiviste, mais il y a là il me semble un gain net de liberté, à condition que je n'affabule pas .

[…] Sous un discours assez protectionniste et keynesien, les résultats peuvent pourtant s'avérer intéressants il me semble…

AK72, sors de ce corps!

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[…] Sinon sur le fond? Qu'est-ce je dois comprendre?

En un seul mot, je pense que l'idée "il faut travailler plus pour gagner plus", qui sous-tend le programme de Sarkozy sur le temps de travail, est fausse. Un meilleur moyen de gagner plus est de travailler mieux, c'est à dire d'améliorer sa productivité, ce qui ne peut résulter que d'une augmentation de ses compétences, d'un investissement pour adapter ses outils et son environnement de travail, et d'une optimisation de ses méthodes.

Les "gains concrets de liberté", j'en ai rien à faire si on les paye au prix fort par ailleurs, notamment avec tous les programmes publics que nous a concoctés l'agité du cou. Pour ton info, je suis cadre et j'ai déjà une totale liberté de mon temps de travail.

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En un seul mot, je pense que l'idée "il faut travailler plus pour gagner plus", qui sous-tend le programme de Sarkozy sur le temps de travail, est fausse. Un meilleur moyen de gagner plus est de travailler mieux, c'est à dire d'améliorer sa productivité, ce qui ne peut résulter que d'une augmentation de ses compétences, d'un investissement pour adapter ses outils et son environnement de travail, et d'une optimisation de ses méthodes.

Les "gains concrets de liberté", j'en ai rien à faire si on les paye au prix fort par ailleurs, notamment avec tous les programmes publics que nous a concoctés l'agité du cou. Pour ton info, je suis cadre et j'ai déjà une totale liberté de mon temps de travail.

Je suis d'accord avec toi. Mon propos était simplement d'évaluer des effets positifs de ses propositions, malgré son argumentation et le vocabulaire employé.

Bien évidement, ce n'est pas "travailler plus pour gagner plus", ni la "valeur travail" qui changeront quelque chose. Mais mis bout à bout, avec la baisse de la pression fiscal, il y aura probablement plus d'investissements.

Avec l'autonomie des Universités et des écoles, il y aura probablement de meilleures formations.

La possibilité de travailler plus de temps en temps, permetra plus facilement aux entreprises de faire face à des surcharges de travail sans augmenter les couts et altérer leur rentabilité. L'effet "augmentation" des salaires n'est qu'un plus pour le moral des troupes on va dire…

Par ailleurs, cette possibilité d'augmenter la capacité de production (en temps disponible) stoppera l'inhibition des entrepreneurs qui refusent de nouveaux marchés par peur d'embaucher notament!

Le cercle pourrait être vertueux…

PS : je ne suis pas cadre, et je suis totalement libre de mon temps de travail!!!

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Pareil. C'est la productivité qui détermine la non-pauvreté. Passer aux "35 heures minimum" c'est juste une tentative de "faire marcher ce qui ne peut pas marcher marche pas", comme il l'a martelé lors du débat. En essayant d'augmenter la quantité de travail par personne, donc la quantité de richesse par personne à productivité égale, il essaie de rendre les gaspillages de l'état moins importants en proportion sans les réduire dans l'absolu. J'imagine que son objectif à terme est que l'inflation réduise la quantité absolue de ces gaspillages ?

C'est une stratégie vouée à l'échec, et j'espère que c'est assez évident pour tout le monde: l'état s'adaptera à l'accroissement de richesse, absorbant l'excès du mieux qu'il peut pour maintenir les pauvres dans la pauvreté.

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Invité Arn0
En supprimant les charges sur les heures sup (supprime-t-il aussi l'augmentation pré-établie du taux horaire de référence ?) il diminue, voire supprime l'effet plafond.

Au contraire il l'augmente il me semble.

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Au contraire il l'augmente il me semble.

il augmente le taux de majoration des heures sup, mais il supprime les cotisations sociales et l'IR dessus, du coût les heures sup sont plus intéressantes pour tout le monde.

Alors qu'aujourd'hui, tes heures sup sont en haut de ton plafond sécu, en haut de ta tranche d'IR, etc…

du fait, tu touches moins de ton heure sup que de ta première heure de travail.

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Je bosse dans une grande entreprise, et la politique de la direction est clairement que les salariés (non cadres) effectue le moins d'heures sup possibles car ça coûte cher. Aussi, si on a pas le temps de finir le boulot prévu en 35 h et bien la politique c'est tout simplement de ne pas finir le boulot. Vive les 35 h qui cré des millions d'emploi ! :icon_up:

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Le bouclier fiscal de Sarko c'est 50 % en comptant tout.

Non, c'est uniquement en comptant les "impôts". Les "charges sociales" ne sont donc pas prises en compte. C'est d'ailleurs le principal grief que je fais à notre futur maître à tous: passer à côté du terrible problème de la sécurité sociale.

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En un seul mot, je pense que l'idée "il faut travailler plus pour gagner plus", qui sous-tend le programme de Sarkozy sur le temps de travail, est fausse. Un meilleur moyen de gagner plus est de travailler mieux, c'est à dire d'améliorer sa productivité, ce qui ne peut résulter que d'une augmentation de ses compétences, d'un investissement pour adapter ses outils et son environnement de travail, et d'une optimisation de ses méthodes.

Les "gains concrets de liberté", j'en ai rien à faire si on les paye au prix fort par ailleurs, notamment avec tous les programmes publics que nous a concoctés l'agité du cou. Pour ton info, je suis cadre et j'ai déjà une totale liberté de mon temps de travail.

Oui, mais la population française n'est pas composée que de cadres loin de là. Travailler plus pour gagner plus, c'est un slogan qui s'adresse précisément aux employés de PME de l'artisanant dans lesquels les gains de productivité sont limités voire impossibles (coiffeur, commerçant etc.). Les gains de productivité, la France en a fait contrainte et forcée, sous la houlette des socialistes qui ont tellement augmenté le coût du travail que les entreprises ont au maximum informatisé, robotisé, là où c'était possible. Mais les entreprises qui ne peuvent pas faire de gains de productivité souffrent immédiatement de la moindre augmentation du coût du travail ou de la moindre rigidité sur le temps de travail. Faire baisser le coût du travail permettrait de nombreuses embauches, et la flexibilisation des horaires fait baisser le coût du travail. C'est une remise en question des 35H sans le dire, c'est la bonne méthode.

Sinon 1984bastiat, je pense qu'au contraire les gens qui payent l'ISF sont à 50% d'impôt sur le revenu. C'est la même façon de procéder que pour les 35H, Sarko contourne le blocage idéologique de la gauche sur ce thème par une mesure qui rend de facto l'ISF indolore.

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Oui, mais la population française n'est pas composée que de cadres loin de là. Travailler plus pour gagner plus, c'est un slogan qui s'adresse précisément aux employés de PME de l'artisanant dans lesquels les gains de productivité sont limités voire impossibles (coiffeur, commerçant etc.). Les gains de productivité, la France en a fait contrainte et forcée, sous la houlette des socialistes qui ont tellement augmenté le coût du travail que les entreprises ont au maximum informatisé, robotisé, là où c'était possible. Mais les entreprises qui ne peuvent pas faire de gains de productivité souffrent immédiatement de la moindre augmentation du coût du travail ou de la moindre rigidité sur le temps de travail. Faire baisser le coût du travail permettrait de nombreuses embauches, et la flexibilisation des horaires fait baisser le coût du travail. C'est une remise en question des 35H sans le dire, c'est la bonne méthode.[…]

Le problème du travail n'est pas qu'il est trop cher, le problème est qu'il est trop contraint, en particulier par le paiement des charges sociales et le droit du travail. En insistant pour sauvegarder la sécurité sociale, Sarko s'empêche à l'avance tout progrès en ce domaine.

En parallèle, il n'y a pas suffisamment d'investissement productif, parce que l'argent des investisseurs est utilisé pour financer les déficits publics et les gaspillages étatiques. Là également, Sarkozy ne propose aucune amélioration. Je cite son programme (téléchargé depuis http://www.sarkozy.fr/lafrance/?mode=programme&id=53 ):

Je veux mener des politiques sociales ambitieuses, lutter contre la pauvreté, notamment celle des enfants, investir dans les équipements et les services publics.
Je consacrerai beaucoup d’argent aux banlieues, dans l’éducation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l’activité économique.

La lecture de ce document est d'ailleurs édifiante. Je cite un autre passage, tiré du premier point (intitulé "Mettre fin à l'impuissance publique", un titre que l'on dirait tout droit sorti d'Attac) :

Dans la mondialisation,les pays qui échouent sont ceux dont l’État est inefficace, entrave, empêche; ceux qui réussissent sont ceux dans lesquels l’État facilite, incite, soutient.

Ainsi, Sarkozy n'imagine que deux possibilités: un état qui entrave et un état qui facilite. Pas de laissez-faire chez cet homme-là.

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Oui, mais la population française n'est pas composée que de cadres loin de là. Travailler plus pour gagner plus, c'est un slogan qui s'adresse précisément aux employés de PME de l'artisanant dans lesquels les gains de productivité sont limités voire impossibles (coiffeur, commerçant etc.)

Tu plaisantes j'espère ?!

Des gains énormes de productivité sont encore parfaitement envisageables en améliorant le rapport qualité/prix des prestations dites sociales: sécu, retraites et assurances chômage, en mettant fin à la réglementation qui s'y applique (fin du monopole de la sécu, libéralisation des retraites et assurances chômage, etc…)

Exemple: sur mon salaire "complet" de 3200 euros mensuels, 1500 partent en charges et cotisations. Ce coût pourrait, à temps de travail égal, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle, être divisé plusieurs fois pour la même prestation (exemple, les cotisations de sécu pourraient être ramenées de 703 à 100 euros comme aux Pays-Bas).

La très faible productivité des services étatisées plombe tout le monde, donc des gains de productivité sur ces services sont possibles pour tout le monde, même les artisans et/ou employés de PME.

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Marco, Jesrad,

On parle de productivité, c'est à dire du rapport Production/temps de travail.

La sécu c'est donc un autre débat. Je suis d'accord avec vous sur la nécessité de cette réforme, et je suis d'accord sur le fait que cette problématique soit liée, mais c'est tout de même pas le même problème. Vous vous rendez compte que Sarko doit composer avec toute l'opposition haineuse des 5 syndicats, de la gauche et de l'extrême gauche quand même? Sarko propose de libéraliser le temps de travail sans le dire, c'est un bon pas en avant. Cela permet d'agir sur les rigidités comme sur le coût du travail. Après que l'on veuille aller plus loin uniquement sur le coût du travail, en faisant la réforme de la sécu, ok, mais on ne fera pas de gain de productivité avec une réforme de la sécu (cela n'intervient pas dans le rapport production/temps de travail), on fera juste baisser le coût du travail. Ce qui est une bonne chose aussi. Mais avec la levée de bouclier à prévoir, c'est pas la réforme la plus simple à faire…

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On en revient donc à ce que disais au début. A savoir qu'un gain de liberté minime (puisqu'il est déjà possible de travailler plus aujourd'hui, avec les heures supplémentaires) sera compensé par les dépenses publiques que Sarko a promis de mettre en oeuvre pour financer son programme social(iste).

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On en revient donc à ce que disais au début. A savoir qu'un gain de liberté minime (puisqu'il est déjà possible de travailler plus aujourd'hui, avec les heures supplémentaires) sera compensé par les dépenses publiques que Sarko a promis de mettre en oeuvre pour financer son programme social(iste).

Attendons de voir, Sarko à deux avenirs: celui de Jacques 2, ou celui de Nicolas 1er. Laissons lui sa chance à ce pauvre petit. Il a promis de baisser les prélèvements obligatoires de 4 points en 10 ans. Les prélèvements obligatoire, c'est comme le dentifrice: c'est facile à faire sortir du tube, mais après pour le remettre dedans, bonjour. Si il fait baisser de 2 points sur les 5 prochaines années, je m'estimerais satisfait (satisfait!! j'ai pas dit heureux!!) de sa présidence sur le plan économique (je crois que Thatcher en avait fait autant en Angleterre).

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Attendons de voir, Sarko à deux avenirs: celui de Jacques 2, ou celui de Nicolas 1er. Laissons lui sa chance à ce pauvre petit. Il a promis de baisser les prélèvements obligatoires de 4 points en 10 ans. Les prélèvements obligatoire, c'est comme le dentifrice: c'est facile à faire sortir du tube, mais après pour le remettre dedans, bonjour. Si il fait baisser de 2 points sur les 5 prochaines années, je m'estimerais satisfait (satisfait!! j'ai pas dit heureux!!) de sa présidence sur le plan économique (je crois que Thatcher en avait fait autant en Angleterre).

Oh, mais tu te trompes. Je suis certain que Sarkozy est suffisamment malin et énergique pour faire durer le système encore un peu plus. Avec Fillon premier ministre, on est certain d'avoir un second tiers de la "nécessaire réforme des retraites" qui permettra de prolonger encore la retraite par répartition. Et ainsi de suite. Peut-être même parviendra-t-il à allonger la chaîne du chien de deux maillonsréduire les prélèvements obligatoires de deux points. Et alors? Permets-moi de ne pas sauter de joie à cette idée.

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J'ai bien peur que la suppression de la retraite par répartition ne soit guère faisable en France avant un bon travail d'évolution des mentalités, qui prendra au bas mot, 20 ans. La suppression du monopole de représentativité des syndicats, les petites libéralisations inavouées, les réformettes sur le temps de travail, la sécu… tout ça va dans le bon sens, ça prépare le terrain. Et le jour où l'opinion publique sera prête, ce jour là, PAN. Un bon coup derrière la nuque. Dans sa jeunesse, les discours de Sarkozy trahissaient un Thatchérien convaincu. Je me plaît à croire qu'il n'a changé ses propos que pour raisons d'opportunisme électoral… mais que dans le fond, il est resté le même. Je suis quand même un bon gros naïf. Mais bon, la théorie des cycles l'a dit: la roue tourne tous les 30 ans. C'est notre tour, il faut y croire. :icon_up:

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J'ai bien peur que la suppression de la retraite par répartition ne soit guère faisable en France avant un bon travail d'évolution des mentalités, qui prendra au bas mot, 20 ans. La suppression du monopole de représentativité des syndicats, les petites libéralisations inavouées, les réformettes sur le temps de travail, la sécu… tout ça va dans le bon sens, ça prépare le terrain. Et le jour où l'opinion publique sera prête, ce jour là, PAN. Un bon coup derrière la nuque. Dans sa jeunesse, les discours de Sarkozy trahissaient un Thatchérien convaincu. Je me plaît à croire qu'il n'a changé ses propos que pour raisons d'opportunisme électoral… mais que dans le fond, il est resté le même. Je suis quand même un bon gros naïf. Mais bon, la théorie des cycles l'a dit: la roue tourne tous les 30 ans. C'est notre tour, il faut y croire. :icon_up:

Yeahhhh notre tour de foutre la merde ok:jesors:

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J'ai bien peur que la suppression de la retraite par répartition ne soit guère faisable en France avant un bon travail d'évolution des mentalités, qui prendra au bas mot, 20 ans.

Le système ne tiendra pas aussi longtemps. Il changera, comme toujours en Fraônce, par la force des choses et l'application du principe (douloureux) de réalité. Chpaf.

La suppression du monopole de représentativité des syndicats, les petites libéralisations inavouées, les réformettes sur le temps de travail, la sécu… tout ça va dans le bon sens, ça prépare le terrain. Et le jour où l'opinion publique sera prête, ce jour là, PAN. Un bon coup derrière la nuque.

Ce jour-là, PAN, un bon effondrement de l'Etat Français ! Pan une dégradation de la note des emprunts souverains, et PAN, tout part en sucette.

Dans sa jeunesse, les discours de Sarkozy trahissaient un Thatchérien convaincu. Je me plaît à croire qu'il n'a changé ses propos que pour raisons d'opportunisme électoral… mais que dans le fond, il est resté le même. Je suis quand même un bon gros naïf. Mais bon, la théorie des cycles l'a dit: la roue tourne tous les 30 ans. C'est notre tour, il faut y croire. :icon_up:

Chez nous, la roue est carrée. Le changement de côté fait toujours mal.

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[…] Dans sa jeunesse, les discours de Sarkozy trahissaient un Thatchérien convaincu. […]

Je ne sais pas quel thatchérien convaincu Sarkozy a trahi dans sa jeunesse (Pasqua? Balladur? Chirac?) mais, si l'on parle de la période 1986-1988, alors Chirac aussi était reagano-thatchérien à cette époque. Et l'on a vu le résultat. Au vu de son programme, Sarkozy a déjà amorcé le même virage social que son prédécesseur.

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Non, c'est uniquement en comptant les "impôts". Les "charges sociales" ne sont donc pas prises en compte. C'est d'ailleurs le principal grief que je fais à notre futur maître à tous: passer à côté du terrible problème de la sécurité sociale.

Non, c'était une réponse à la question " le bouclier fiscal à 50 % compte-il les impôts + la CSG et la CRDS ou sans ? "

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J'ai bien peur que la suppression de la retraite par répartition ne soit guère faisable en France avant un bon travail d'évolution des mentalités, qui prendra au bas mot, 20 ans. La suppression du monopole de représentativité des syndicats, les petites libéralisations inavouées, les réformettes sur le temps de travail, la sécu… tout ça va dans le bon sens, ça prépare le terrain. Et le jour où l'opinion publique sera prête, ce jour là, PAN. Un bon coup derrière la nuque. Dans sa jeunesse, les discours de Sarkozy trahissaient un Thatchérien convaincu. Je me plaît à croire qu'il n'a changé ses propos que pour raisons d'opportunisme électoral… mais que dans le fond, il est resté le même. Je suis quand même un bon gros naïf. Mais bon, la théorie des cycles l'a dit: la roue tourne tous les 30 ans. C'est notre tour, il faut y croire.

Sarko est un bon compromis, il ne pense pas totalement comme nous, mais il va dans la bonne direction, et avec un peu de chance, à terme, nous triompherons, même si cela nous prend 15 ans !

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