Aller au contenu

Émeutes Et Insécurité En France


Messages recommandés

Encore un flic formé comme une merde. On ne tire jamais dans les jambes. Soit il y a menace et c'est double-tap dans le centre masse, soit il n'y a pas menace et on ne tire pas. Par contre, le type se serait bien retourné.

Ah ben moi qui croyais que tirer dans les jambes était la bonne chose à faire, comme quoi je sais peu de choses.
Lien vers le commentaire

Excuse-moi, en effet, j'ai loupé ce passage dans l'article:

 

Le jeune homme, qui n'a pas d'arme, s'enfuit vers la sortie, avant de se retourner.

 

Dans ce cas-ci, je comprends qu'il soit condamné, surtout avec du sursis, et qu'il soit viré de la police.

Lien vers le commentaire

Ah ben moi qui croyais que tirer dans les jambes était la bonne chose à faire, comme quoi je sais peu de choses.

 

On ne peut pas t'en vouloir, beaucoup de policiers et de gendarmes, sensés être des "pro", ne le savent pas non plus.Il faut dire que je soupçonne les formations policières de ne pas être aussi franche que celle que j'ai suivi (pas assez bisounours).

 

 

On tire quand il y a menace. Pour stopper une menace, on tire dans le centre masse.

 

Tirer dans les jambes, c'est:

1- risquer de louper sa cible, même en étant très bon tireur, donc se faire massacrer s'il y a menace (et normalement, il y a menace, puisque on a fait usage de son arme)

2- risquer un ricochet et atteindre une personne non visée (un otage innocent par exemple, surtout dans une banque avec un sol sans doute très dur)

3- même si la volonté est de ne pas tuer, si avec un peu de chance on touche une jambe, avec un peu de moins de chance, on touche une artère... Donc mort.

 

Merci Hollywood et l'image du "gentils flic" qui tire sur les méchants pour ne pas les tuer, mais les blesser "légèrement".

 

 

Lien vers le commentaire

On entend bien l'auteur dans une émission de Zemmour et Naulleau. J'entends essentiellement que la délinquance et son développement sont dus à des défaillances des services publics judiciaires, policiers, et carcéraux.

 

Et il semblerait que le maire de New-York en mettant en place une politique dure suite à la première incivilité commises (et validées par des policiers) a réussi à diminuer la criminalité dans le courant des années 90, non?. Donc des policiers durs qui sanctionnent les petits écarts et qui sont épaulés par la justice dans des condamnations de réparations aux victimes devraient permettre de faire rentrer rapidement les incivilités et la petite délinquance qui empoissonnent le quotidien?

Plus je lis le fil, plus je pense que Chitha veut souligner qu'il est exagéré de parler d'émeutes en France pour les divers faits qui sont signalés ici, avis que je partage. Le fait que tu compares les expériences de tes amis ayant vécus dans des pays en pleine guerre civile montre que l'on est loin d'avoir atteint un tel niveau en France, et heureusement... Par contre, il faut de la vigilance et de la fermeté face aux comportements désagréables de certains individus encleins à foutre le bazar, non?

Lien vers le commentaire

On ne peut pas t'en vouloir, beaucoup de policiers et de gendarmes, sensés être des "pro", ne le savent pas non plus.Il faut dire que je soupçonne les formations policières de ne pas être aussi franche que celle que j'ai suivi (pas assez bisounours).

La grosse différence étant que je ne manipule pas d'armes, donc dans mon cas ce n'est pas grave, dans le cas de policiers c'est un peu plus inquiétant.

En tout cas merci pour l'explication, c'est limpide :)

Lien vers le commentaire

Et il semblerait que le maire de New-York en mettant en place une politique dure suite à la première incivilité commises (et validées par des policiers) a réussi à diminuer la criminalité dans le courant des années 90, non?. Donc des policiers durs qui sanctionnent les petits écarts et qui sont épaulés par la justice dans des condamnations de réparations aux victimes devraient permettre de faire rentrer rapidement les incivilités et la petite délinquance qui empoissonnent le quotidien?

Il y a plus d'une théorie.

Je parierai plus sur le "broken windows policing".

https://en.wikipedia.org/wiki/Crime_in_New_York_City#Recent_years

Lien vers le commentaire

3- même si la volonté est de ne pas tuer, si avec un peu de chance on touche une jambe, avec un peu de moins de chance, on touche une artère... Donc mort.

C'est pile poil ce qui est arrivé à un policier français bourré la semaine dernière je crois.

Trois jeunes, se bringue avec un flic armé en civile, balle dans l'artère fémorale, mort.

 

Encore un qui croyais qu'on pouvais tirer dans le gras sans faire vraiment mal.

Lien vers le commentaire

C'est pile poil ce qui est arrivé à un policier français bourré la semaine dernière je crois.

Trois jeunes, se bringue avec un flic armé en civile, balle dans l'artère fémorale, mort.

 

Encore un qui croyais qu'on pouvais tirer dans le gras sans faire vraiment mal.

 

Je pense pas qu'il y ait de moyen infaillible de ne pas tuer au 9mm (à moins de rater sa cible !). Même si au premier abord on ne touche pas un endroit vital, apparemment le projectible peut parfois rebondir dans le corps et tracer sa route dans ce dernier.

Lien vers le commentaire

 

Plus je lis le fil, plus je pense que Chitha veut souligner qu'il est exagéré de parler d'émeutes en France pour les divers faits qui sont signalés ici, avis que je partage.

 

c'est du foutage de gueule ou quoi ? le post original et le sujet de de ce thread ont ete rappeles par moi il y a quelques pages et PERSONNE n'en a eu RIEN a foutre.Ce thread parle des emeutes de gauchistes.A un moment quelqu'un a parle des cailleras et Chitah est arrive en se pressant pour pourfendre les menteries.

Vous etes tous des nuls.

Lien vers le commentaire

j'aime son casque.Si je pouvais me trouver une crosse rabaissee pour pouvoir epauler avec cette visiere ca serait le top

 

Reprenons depuis le début...

Lien vers le commentaire

Obertone joue beaucoup trop sur l'ambiguïté, on dirait qu'il est venu juste pour troller mais il s'y prend mal, on dirait qu'il n'assume pas.

 

Au fait, l'ambiance a l'air glaciale entre lui et Aymeric Caron, ce dernier a l'air furieux.

Lien vers le commentaire

Obertone joue beaucoup trop sur l'ambiguïté, on dirait qu'il est venu juste pour troller mais il s'y prend mal, on dirait qu'il n'assume pas.

 

Au fait, l'ambiance a l'air glaciale entre lui et Aymeric Caron, ce dernier a l'air furieux.

 

Il a écrit ça ? http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85Z%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=no+steak

Il y a collusion évidente entre végétarien et socialisme.

Lien vers le commentaire

Et il semblerait que le maire de New-York en mettant en place une politique dure suite à la première incivilité commises (et validées par des policiers) a réussi à diminuer la criminalité dans le courant des années 90, non?. Donc des policiers durs qui sanctionnent les petits écarts et qui sont épaulés par la justice dans des condamnations de réparations aux victimes devraient permettre de faire rentrer rapidement les incivilités et la petite délinquance qui empoissonnent le quotidien?

C'est exactement cela.

 

Je sais que je ne suis pas étatiste et que mon avis n'est pas très objectif en la matière, mais autant je suis sidéré d'entendre Montebourg pontifier sur ce que devrait faire l'automobile alors qu'il n'y connait rien, autant je le suis encore plus lorsque j'entends parler de politique de sécurité de gauche ou politique de sécurité de droite. Comment peut-on politiser un sujet pareil? Et qu'est-ce que ça veut dire?

 

Normalement la police et la justice devraient réellement être indépendants, la politisation de ces sujets prend en otage l'efficacité de ces services publics.

Lien vers le commentaire

La réalité de notre établissement, c’est l’absence de mixité sociale, l’incivilité quotidienne : des actes de violence envers les élèves et envers les professeurs, des agressions verbales, des bousculades, des vols de portable de professeurs, des menaces… », ajoute-t-elle

Lien vers le commentaire

Je rebondis sur l'article d'Adrian : ce collège doit être fermé, tout simplement.

 

Le problème est bien un problème étatique : 

 

 

Les professeurs, estiment être confrontés aujourd’hui à un nouveau type de violence, à « des élèves qui poussent les limites, des jeunes qui ne respectent aucune règle, qui sont totalement insensibles aux sanctions » L’un d’entre eux raconte une anecdote pendant l’épisode neigeux il y a quelques semaines : «tous les jours, on nous envoyait des boules de neige au visage et sur la salle des profs. Une fois la neige partie, ils se sont mis à nous envoyer des œufs » Un professeur raconte que l’année passée, certains élèves s’amusaient à lancer des pétards dans l’école maternelle voisine.

 

Tout le monde sait que ce que j'ai souligné est le comportement absolument normal des enfants. C'est le comportement de TOUS les enfants sans exception.

 

Le problème : apparemment en l'absence de sanction et de réponse réelle, l'enfant pousse de plus en plus loin la limite, jusqu'aux limites mentionnées dans ce témoignage.

 

Un élève envoie une boule de neige sur le visage d'un professeur? Il est exclu une semaine. Et c'est la responsabilité du principal. Si le principal ne fait pas son taf, il faut le changer.

 

Seulement, la situation a l'air si pourrie qu'il vaudrait mieux fermer le collège.

Lien vers le commentaire

Je rebondis sur l'article d'Adrian : ce collège doit être fermé, tout simplement.

 

Le problème est bien un problème étatique :

 

En effet, je cite un des commentaires de l'article:

 

Samedi 23 février 2013 20:27 Ad augusta per angusta
Je participe à ce mouvement et il ne vise pas à donner des explications psychologiques ou psychiatriques aux problèmes que nous rencontrons. Nous dénonçons une triple carence. Celle de nos autorités immédiates qui lissent les problèmes de violence en ne distinguant pas assez entre les infractions pénales et les manquements au règlement intérieur. Celle des collectivités territoriales qui derrière un affichage bienveillant, laissent faire ou participent au renforcement de la ségrégation scolaire. Celle de l'Etat qui ne prend pas la mesure exacte des besoins de l'éducation prioritaire , des mutations internes à certains quartiers et donc celles de certains de ces habitants. En un mot, nous ne voulons plus être les pions dociles d'un marché de dupes. Nous avons des réflexions et des propositions précises. Il ne s'agit pas d'un énième mouvement où des professeurs hurlent leurs douleurs. Nous agissons dans un esprit authentiquement républicain. C'est notre honneur et notre force.

 

En fait, c'est une émeute d'indignés gauchistes qui demandent plus de république et plus de moyens.

Lien vers le commentaire

Je rebondis sur l'article d'Adrian : ce collège doit être fermé, tout simplement.

 

Le problème est bien un problème étatique : 

 

 

 

Tout le monde sait que ce que j'ai souligné est le comportement absolument normal des enfants. C'est le comportement de TOUS les enfants sans exception.

 

Le problème : apparemment en l'absence de sanction et de réponse réelle, l'enfant pousse de plus en plus loin la limite, jusqu'aux limites mentionnées dans ce témoignage.

 

Un élève envoie une boule de neige sur le visage d'un professeur? Il est exclu une semaine. Et c'est la responsabilité du principal. Si le principal ne fait pas son taf, il faut le changer.

 

Seulement, la situation a l'air si pourrie qu'il vaudrait mieux fermer le collège.

 

Tu as bien sûr raison, mais il y a un problème d'escalade.

En gros :

 

"Un élève envoie une boule de neige sur le visage d'un professeur? Il est exclu une semaine."

=>

"Les grands frères de l'exclu pètent les rotules du prof / du principal"

Lien vers le commentaire

C'est exactement cela.

 

Je sais que je ne suis pas étatiste et que mon avis n'est pas très objectif en la matière, mais autant je suis sidéré d'entendre Montebourg pontifier sur ce que devrait faire l'automobile alors qu'il n'y connait rien, autant je le suis encore plus lorsque j'entends parler de politique de sécurité de gauche ou politique de sécurité de droite. Comment peut-on politiser un sujet pareil? Et qu'est-ce que ça veut dire?

 

Normalement la police et la justice devraient réellement être indépendants, la politisation de ces sujets prend en otage l'efficacité de ces services publics.

 

Sur le fond, tu as raison mais on pourrait appliquer cela à tous les sujets dont traite la politique. Pourquoi ne pas se contenter de juger la seule efficacité des politiques publiques ? Que ce soit en terme d'économie, de justice, de sécurité.

Cette approche soulève des questions dont celle de savoir qui et comment fixer les objectifs qui seront ensuite confiés aux ministères.

La gauche comme la droite souffriraient très certainement d'une telle approche objective et nécessitent de se distinguer, pour de multiples raisons notamment électorales.

En terme de sécurité, par exemple, classiquement, la gauche prône la prévention quand la droite prône la répression.

Lien vers le commentaire

En terme de sécurité, par exemple, classiquement, la gauche prône la prévention quand la droite prône la répression.

Ce qui a peu de sens tant qu'on ne définit pas ce qu'est cette prévention et répression.

Typiquement, la répression de droite est débile (mettons des gens qui n'ont rien à faire en prison en prison), et la prévention de gauche est débile (filons de l'argent gratuit à tout le monde) :)

Lien vers le commentaire

La violence n'est plus ce qu'elle était

LE CERCLE. Cela peut paraître contre-intuitif mais c'est scientifiquement étayé. Notre monde se pacifie. Dernières livraisons anglo-saxonnes sur cette bonne nouvelle.Quelles sont les tendances du crime et de la violence ? Et comment les expliquer ? Trois ouvrages en anglais pour des perspectives générales et d'actualité. Une humanité de moins en moins violente.

"The Better Angels of Our Nature. The Decline of Violence in History and its Causes" par Steven Pinker (Penguin, 2011, 802 pages, 38 euros).

Célèbre professeur de psychologie à Harvard, Steven Pinker publie une somme passionnante sur la cruauté. Mêlant commentaires sur la structuration du cerveau humain et références à John Lennon ou à Mel Brooks, Pinker retrace un processus millénaire de pacification des moeurs et des comportements. L'humanité a vu l'effondrement des homicides et la montée de la révulsion à l'égard de l'esclavage, de la torture et de la moindre brutalité sur les enfants. Certaines périodes peuvent être caractérisées par des épisodes de décivilisation. Mais l'humanité n'a jamais été aussi plaisante et bienveillante qu'aujourd'hui. Il suffit de feuilleter les courbes de Pinker ou de parcourir Homère ou l'Ancien Testament pour s'en convaincre. L'auteur s'intéresse davantage à la logique interne et aux bases neurobiologiques de l'agression qu'à la construction sociale de la délinquance. Observant la montée du sens moral, il fait confiance au commerce (il ne dit pas le marché), à la féminisation des sociétés, à la science et à la raison pour faire de nous des gens meilleurs. Résolument moderne, il livre une analyse optimiste face à la résurgence toujours possible de l'obscurantisme violent.

Londres a brûlé

"Out of the Ashes. Britain after the Riots" par David Lammy, (Guardian Books, 2011, 266 pages, 13 euros).

David Lammy est un parlementaire travailliste noir, élu dans le quartier de Tottenham, au nord de Londres, où il a lui-même grandi et où les émeutes d'août 2011 ont débuté. Il analyse la vague violente teintée, selon ses termes, d'hédonisme et de nihilisme, qui a secoué le Royaume-Uni mais aussi l'opinion publique internationale. Pour Lammy, les émeutes incarnent les impasses de la société de consommation et les émeutiers, qui ne sauraient être érigés totalement en criminels ou en victimes, sont aussi des individus égoïstes et calculateurs. Il relate les efforts de solidarité dont ont su faire preuve les habitants à l'égard des victimes ou pour nettoyer leurs rues. En accord partiel avec le constat conservateur de la « société brisée », il insiste sur l'importance des parents, de la discipline et du sens de la communauté pour se protéger de la pauvreté, de l'abrutissement télévisuel et de la culture des gangs et du rap. Mais il estime aussi que dans ces territoires, où les familles pauvres sont entassées dans des logements surpeuplés, c'est l'abandon par l'Etat et par les entreprises qui est problématique. Son idée phare pour l'avenir tient en une double redistribution, des profits des entreprises mais aussi du pouvoir (notamment au sein des entreprises). Sans pathos ni excuse pour les casseurs et les voleurs, avec empathie pour tous les autres habitants, il plaide pour une société plus décente.

New York est devenue sûre

"The City that Became Safe. New York's Lessons for Urban Crime and Its Control" par Franklin E. Zimring (Oxford University Press, 2011, 272 pages, 24 euros).

La récente décrue de la délinquance dans les grandes villes américaines n'a jamais été totalement expliquée. Les promoteurs des nouvelles stratégies policières (tolérance zéro) célèbrent leurs innovations. Des critiques insistent sur les évolutions démographiques (diminution et vieillissement des populations urbaines) et carcérales. La baisse de la criminalité à New York depuis les années 1990 a été la plus impressionnante. Globalement, on estime qu'elle a baissé de 80 %. En 2009, le niveau des homicides est à 18 % de ce qu'il était en 1990, pour les viols il est de 23 % et pour les vols de voitures de 6 %. Professeur à Berkeley, Franklin Zimring considère, en étudiant toutes les thèses et données, qu'il faut accorder un large crédit aux mutations de la police (le célèbre NYPD) et à ses nouvelles tactiques d'intervention, centrées sur l'élimination des points chauds et des marchés à ciel ouvert de la drogue. Zimring produit un panorama rigoureux et documenté, rappelant aussi que d'autres arguments méritent d'être étudiés. Par exemple, celui du déplacement des populations criminelles.

 

 

ET aussi :

 

 

 

 

La vie dans le ghetto

Marie Gillois, dans un ouvrage au style original -mi-description, mi-lettre à son fils Louis -, relate son expérience d'habitante contrainte dans une cité HLM de l'est parisien. Divorcée d'un mari converti à un islam rigoriste, elle se retrouve seule pour élever ses quatre enfants. Elle trouve un cinq-pièces, dont pas grand monde ne veut. Et c'est le début d'une descente en enfer, un enfer tenu par des jeunes « grands, musclés, imposants, très noirs de peau » qui font leur commerce et leur loi dans le quartier. Il n'y a presque pas de jugement chez Gillois, juste de la description froide. Les « jeunes » tiennent leur mur, comme ils disent, pour faire vivre leurs trafics. Consommation de joints, insultes racistes, intimidations et violences physiques font le quotidien de ces immeubles où les filles sont cloîtrées et certains appartements squattés. Le plus jeune fils de l'auteur est conduit à s'investir dans la toxicomanie et le trafic. Et la famille ne se sortira que par quasi-miracle de l'engrenage de la pauvreté et des difficultés. Il y aurait bien des choses à redire sur ce témoignage au format, par moments, romanesque. Il en ressort toutefois le portrait d'un univers sordide de « brutalité sauvage » où les « racailles » se moquent bien des « bolos » (les blancs, les pigeons) même lorsqu'ils viennent leur acheter de la drogue. Une peinture sans prêchi-prêcha compréhensif sur les ravages du cannabis, la dangerosité des bandes, la dérive des enfants.

Souvent, sur ces questions, on nous ramène un Lévi-Strauss qui disposait que le barbare est d'abord celui qui croit en la barbarie. Au regard de ce que ces deux textes, avec leurs imperfections, soulignent, il est pourtant clair que les victimes n'ont rien de barbare. Et il n'en va pas de même de l'environnement dans lequel elles vivent, comme de leurs agresseurs qui, pour certains, se réclament explicitement de la barbarie.

Lien vers le commentaire

Tu as bien sûr raison, mais il y a un problème d'escalade.

En gros :

 

"Un élève envoie une boule de neige sur le visage d'un professeur? Il est exclu une semaine."

=>

"Les grands frères de l'exclu pètent les rotules du prof / du principal"

Certes mais dans ce cas-là, la boule de neige relève du règlement intérieur de l'école, et le tabassage du prof en réunion relève de la Cour d'Assises je crois. Là encore c'est le taf des flics.
Lien vers le commentaire

Ce qui a peu de sens tant qu'on ne définit pas ce qu'est cette prévention et répression.

Typiquement, la répression de droite est débile (mettons des gens qui n'ont rien à faire en prison en prison), et la prévention de gauche est débile (filons de l'argent gratuit à tout le monde) :)

 

La politique ne gagne jamais à clarifier le sens des mots et des actions, donc tu as tout à fait raison, mais le but c'est surtout que les électeurs s'imaginent que les politiciens pensent comme eux, et vont agir en ce sens, alors que c'est toujours plus subtil que ça.

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...