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Émeutes Et Insécurité En France


Messages recommandés

 

Evidemment, tu te gardes bien citer le texte de loi qui vise l'orientation sexuelle quelle qu'elle soit et préfère sauter sur l'imprécision du rapport plutôt que sur le texte de loi qui sans ambiguité vise toute orientation sexuelle quelle qu'elle soit. 

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C. L'INTÉGRATION D'UN DISPOSITIF DE LUTTE CONTRE LES PROPOS DISCRIMINATOIRES À CARACTÈRE SEXISTE OU HOMOPHOBE
 


 

1. Un renforcement progressif du dispositif pénal de lutte contre le sexisme et l'homophobie

 

...

Enfin, les dispositions de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure ont créé l'article 132-77 du code pénal qui prévoit expressément la possibilité de retenir une nouvelle circonstance aggravante lorsqu'un crime ou un délit est commis à raison de l'orientation sexuelle de la victime. Pour la première fois, la loi prévoyait ainsi la prise en compte du mobile homophobe comme circonstance aggravante de certaines infractions pénales d'atteintes volontaires à la vie ou à l'intégrité des individus ou d'agressions sexuelles.

 

http://www.senat.fr/...1/l04-1215.html

 

 

 

 

 

 


 

Article 132-77

Dans les cas prévus par la loi, les peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l'infraction est commise à raison de l'orientation sexuelle de la victime.

 

La circonstance aggravante définie au premier alinéa est constituée lorsque l'infraction est précédée, accompagnée ou suivie de propos, écrits, utilisation d'images ou d'objets ou actes de toute nature portant atteinte à l'honneur ou à la considération de la victime ou d'un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur orientation sexuelle vraie ou supposée.

 

 

 

 

 

Délit "d'homophobie, héterophobie, biphobie" à la limite, mais jamais dans le code pénal il n'y a de disposition spécifique aux homosexuels

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Evidemment, tu te gardes bien citer le texte de loi qui vise l'orientation sexuelle quelle qu'elle soit et préfère sauter sur l'imprécision du rapport plutôt que sur le texte de loi qui sans ambiguité vise toute orientation sexuelle quelle qu'elle soit. 

 

Bien sûr, il y a tout le temps des associations qui portent plainte pour propos ou crime hétérophobes... 

La loi a été conçue pour réprimer les opinions réputées homophobes, et c'est à ça qu'elle a servi, puisque l'année suivante le lobby gay attaquait Vanneste.

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Bien sûr, il y a tout le temps des associations qui portent plainte pour propos ou crime hétérophobes... 

La loi a été conçue pour réprimer les opinions réputées homophobes, et c'est à ça qu'elle a servi, puisque l'année suivante le lobby gay attaquait Vanneste.

Elle a été conçue dans ce but. Et on a élargi au-delà, tant et si bien qu'elle vise toute orientation sexuelle, et pas seulement l'homphobie.

 

Au passage, sale pédophile, zoophile ou nécrophile sont donc maintenant des circonstances aggravantes. 

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Sinon, 20 minutes pour que la police arrive, en VILLE.

Est-ce que ce genre de choses arriveraient si les gens étaient armés ? Le mec aurait-il pu tranquillement faire sa déclaration après avoir tué le mec ? À quoi sert la police si ce n'est noter sur un cahier après les faits ?

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Sinon, 20 minutes pour que la police arrive, en VILLE.

Est-ce que ce genre de choses arriveraient si les gens étaient armés ? Le mec aurait-il pu tranquillement faire sa déclaration après avoir tué le mec ? À quoi sert la police si ce n'est noter sur un cahier après les faits ?

 

D'accord avec toi en général, mais là en l'occurence je suis pas sûr que ça aurait servi à grand chose, au vu de la tournure des évènements (pas d'autre crime commis avant l'arrivée de la police qui finalement les appréhende avec des trous dedans)

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Je suis assez étonné aussi que le mec puisse faire une déclaration en pleine rue, en sang et avec du monde autour.

 

Au Texas, il aurait fini en gruyère.

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Ce n'est pas parce qu'un taré déclare dans une vidéo en faisant le beau qu'il fait exactement ce qui se fait dans son pays que ça fait de cet acte un acte de terrorisme. Un serial killer s'amuse aussi à faire peur la population mais on ne le considère pas comme terroriste. En général il faut bien plus que cela derrière: une organisation et des meurtres de masse plannifiés, avec un discours politique ou idéologique. Là on a plutôt l'impression de faire face à un acte spontané sans organisation, prenant comme prétexte le radicalisme islamiste.

Pour tout dire, j'ai du mal à comprendre la psychose dans les médias ce matin. C'est reparti pour quelques années supplémentaires de vigipirate avec des soldats en mitrailleuse dans les aéroports français.

Le serial killer ne tue pas dans un but politique. Ici, il y a un fondement moral, politique.

C'est vrai qu'à cet instant c'est déclaratif. Sauf qu'il y a deux meurtriers et qu'il y a une base politique. Si nous dénions systématiquement toute véracité à un propos politique, alors nous nous masquons la réalité. Il faut simplement prendre du recule et ne pas réagir sur l'instant pour laisser l'enquête consolider ou infirmer les déclarations.

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Le problème, c'est l'expression soulignée. Ca veut dire quoi concrètement? Tu as l'impression qu'il y a plus de crimes et délits à Marseille de nos jours qu'il y a 40 ans?

La zone de non droit se défini comme un espace géographique public au sein duquel le système judiciaire officiel est inapplicable de par la mise en échec des forces de polices sur deux de leurs capacités:

- incapacité à imposer leur présence en continue sans moyens extraordinaires de cohercission.

- incapacité à collecter un renseignement exploitable sur les activités délictuelles/criminelles conduites dans ladite zone mais aussi par ses habitants.

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Pour ma part je n'ai jamais entendu de protestation sérieuse contre le plan vigipirate, ou de manifestation publique à son encontre, et les sondages prouvent qu'ils correspondent à la demande d'une forte majorité de l'opinion, le reste l'acceptant dans l'indifférence. J'avoue que je suis plutôt content de croiser des militaires dans le métro et dans les gares, vue la faune criminogène qui grouille dans ces cloaques.

Trois remarques:

- le plan Vigipirate est sur-employé en cela qu'il est rouge depuis très longtemps. Si la menace terroriste justifiant ce niveau existe, alors l'outil sécuritaire policier doit muter ce qui n'est pas le cas.

- après Rouge, il y a "Écarlate". À ce niveau, je peux te garantir que tu vas te rendre immédiatement du changement de niveau d'alerte. Et moins de 10min après la décision. Les contraintes sont telles que alors que nous sommes en "Rouge", dès qu'il y a un pic de menace, il y a passage à "Rouge renforcé" ou "Écarlate" adapté.

- les militaires de Vigipirate conduisent une mission de stricte contre-terrorisme. En aucune façon, un militaire peut être employé sur un des spectres du maintien de l'ordre, de la sécurité publique. C'est impossible dans ce cadre. Donc, ils ne participent pas de la lutte contre la délinquance. En revanche, ils ont obligation de porter assistance à toute personne menacée ou de faire cesser tout acte manifestement illégal.

En conclusion, un plan d'exception qui est "Rouge" depuis longtemps signifie qu'il n'y a pas le déploiement de moyens policiers nécessaire au regard de la réalité de la menace. Les soldats qui patrouillent dans les gares n'ont rien à y faire. Qu'il y en ai parfois sur des sites, je suis pour. Mais dans l'emploi actuel, je suis contre.

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Le serial killer ne tue pas dans un but politique. Ici, il y a un fondement moral, politique.

C'est vrai qu'à cet instant c'est déclaratif. Sauf qu'il y a deux meurtriers et qu'il y a une base politique. Si nous dénions systématiquement toute véracité à un propos politique, alors nous nous masquons la réalité. Il faut simplement prendre du recule et ne pas réagir sur l'instant pour laisser l'enquête consolider ou infirmer les déclarations.

 

Oui demain si ça me chante je vais tuer quelqu'un comme ça dans la rue et inventer un prétexte, tiens par exemple "au nom des français de l'étranger qu'on stigmatise" et hop ça y est je suis terroriste. Et si je dis "au nom du père, du fils et du saint-esprit amen" ça y est je suis un terroriste fondamentaliste. Et là Hollande interrompt ses visites à l'étranger pour rentrer en urgence.

N'importe quoi.

 

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Article foutage de gueule d'un journal socialiste de droite. Vous reprendrez bien des bisous..

 

http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/23/01003-20130523ARTFIG00598-la-suede-secouee-par-une-revolte-des-banlieues.php

 


Voitures incendiées, fenêtres et vitrines cassées, jets de pierre sur la police et les pompiers: le scénario, connu en France ou en Grande-Bretagne, constitue un vrai choc pour la ­Suède, plus habituée à être désignée comme un exemple de justice sociale et d'intégration.

 

Ces émeutes ont démarré dimanche soir à Husby, une banlieue située au nord-ouest de Stockholm. Mercredi soir, après trois nuits d'agitation, les violences ont gagné d'autres banlieues situées, cette fois-ci, au sud de la capi­tale suédoise. Dans la ville d'Hagsätra, un agent de police, sérieusement blessé à la tête par un jet de pierre, a dû être hospitalisé. Plusieurs bâtiments, dont un restaurant et un commissariat de police, ont été incendiés, s'ajoutant aux écoles et centres culturels dégradés depuis dimanche. Les pompiers de la ville, appelés sur plus d'une centaine d'incendies et souvent ralentis par les violences, se sont dits «dépassés» par les événements. L'appel au calme lancé mardi par le premier ministre de centre droit, Fredrik Reinfeldt, qui demandait aux «parents et aux adultes» d'agir pour éviter de nouvelles violences, n'a toujours pas été entendu.

 

«Pourquoi font-ils ça?» s'interrogeait, jeudi matin, la presse suédoise, abasourdie. «Ils», ce sont les jeunes de ces quartiers défavorisés, qui comptent une forte proportion d'immigrés et, surtout, un taux de chômage bien plus élevé que la moyenne nationale. L'étincelle de ces émeutes semble être la mort, la semaine dernière, d'un habitant de Husby abattu par la police, alors qu'il menaçait des agents avec une machette.

Cependant, pour beaucoup d'observateurs, ces violences doivent être mises sur le compte d'un accroissement spectaculaire de la pauvreté dans la société suédoise. Depuis les années 1990 et une crise bancaire dévastatrice pour la Scandinavie, la Suède a en effet largement diminué la taille de son État-providence, entraînant une forte croissance des inégalités. Les immigrés, qui constituent 15 % de la population suédoise, ont été les premiers touchés, en parti­culier les plus jeunes.

«Je comprends pourquoi beaucoup de gens qui vivent dans ces banlieues et à Husby sont inquiets, en colère et préoccupés», a admis la ministre de la Justice, Beatrice Ask. «L'exclusion sociale est une cause très importante de nombreux problèmes. Nous comprenons cela», a continué la ministre, en pesant ses mots. Cette dernière s'est retrouvée, il y a quelques mois, au centre d'un débat sur les méthodes de la police de Stockholm, accusée de contrôler plus souvent l'identité des personnes de couleur. Beatrice Ask avait alors déclaré que les personnes faisant l'objet de contrôles réagissaient parfois de manière un peu trop sensible face à la police. Son commentaire, maladroit, avait relancé le débat sur la montée du racisme en ­Suède. Le parti anti-immigrés et eurosceptique des Démocrates de Suède, dont certains membres sont d'anciens néonazis, se trouve d'ailleurs, à moins d'un an des prochaines élections législatives, en troisième position des sondages.

 

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La Suède a-t-elle en plus vraiment réduit les subsides et les bisous depuis les années 90 ? La taille de l'Etat s'est réduite mais je ne suis pas sûr que ce soit le cas en matière d'Etat-providence.

Par contre je me demande si leur système judiciaire n'est pas des plus laxistes en Europe.

 

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Article foutage de gueule d'un journal socialiste de droite. Vous reprendrez bien des bisous..

On peut considérer que c'est du foutage de gueule quand on n'a jamais soi-même été pauvre.

 

Tout excuser au nom de la pauvreté est une belle connerie, mais ne pas tenir compte de ce facteur en l'occultant complètement en est une encore plus grosse.

 

 

«Pourquoi font-ils ça?» s'interrogeait, jeudi matin, la presse suédoise, abasourdie. «Ils», ce sont les jeunes de ces quartiers défavorisés, qui comptent une forte proportion d'immigrés et, surtout, un taux de chômage bien plus élevé que la moyenne nationale. L'étincelle de ces émeutes semble être la mort, la semaine dernière, d'un habitant de Husby abattu par la police, alors qu'il menaçait des agents avec une machette.

Cependant, pour beaucoup d'observateurs, ces violences doivent être mises sur le compte d'un accroissement spectaculaire de la pauvreté dans la société suédoise. Depuis les années 1990 et une crise bancaire dévastatrice pour la Scandinavie, la Suède a en effet largement diminué la taille de son État-providence, entraînant une forte croissance des inégalités. Les immigrés, qui constituent 15 % de la population suédoise, ont été les premiers touchés, en parti­culier les plus jeunes.

«Je comprends pourquoi beaucoup de gens qui vivent dans ces banlieues et à Husby sont inquiets, en colère et préoccupés», a admis la ministre de la Justice, Beatrice Ask. «L'exclusion sociale est une cause très importante de nombreux problèmes. Nous comprenons cela», a continué la ministre, en pesant ses mots. Cette dernière s'est retrouvée, il y a quelques mois, au centre d'un débat sur les méthodes de la police de Stockholm, accusée de contrôler plus souvent l'identité des personnes de couleur. Beatrice Ask avait alors déclaré que les personnes faisant l'objet de contrôles réagissaient parfois de manière un peu trop sensible face à la police. Son commentaire, maladroit, avait relancé le débat sur la montée du racisme en ­Suède. Le parti anti-immigrés et eurosceptique des Démocrates de Suède, dont certains membres sont d'anciens néonazis, se trouve d'ailleurs, à moins d'un an des prochaines élections législatives, en troisième position des sondages.

 

 

 

Si on enlève la phrase barrée, le reste est banal : une petite poche de tiers monde ou de quart monde qui se développe à côté d'une grande ville riche, c'est jamais terrible.

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On peut considérer que c'est du foutage de gueule quand on n'a jamais soi-même été pauvre.

 

Tout excuser au nom de la pauvreté est une belle connerie, mais ne pas tenir compte de ce facteur en l'occultant complètement en est une encore plus grosse.

+1 il ne faut pas tomber dans l'excès inverse 

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Tout excuser au nom de la pauvreté est une belle connerie,

 

C'est bien ce que font les politiciens suédois, les fameux observateurs de ce pays et notre presse nationale. 

 

La Suède est un des pays qui va le mieux économiquement me semble-t-il, le niveau de vie y est bien supérieur qu'ailleurs en Europe. Donc la probabilité de connaitre des révoltes sociales y était bien moindre qu'ailleurs si on considère la pauvreté comme le facteur majeur.

 

Par conséquent l'excuse de la pauvreté dans notre cas est insatisfaisante. D'autant plus que ce qui a mis le feu aux poudres au début n'a rien à voir avec cela.

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C'est bien ce que font les politiciens suédois, les fameux observateurs de ce pays et notre presse nationale. 

 

La Suède est un des pays qui va le mieux économiquement me semble-t-il, le niveau de vie y est bien supérieur qu'ailleurs en Europe. Donc la probabilité de connaitre des révoltes sociales y était bien moindre qu'ailleurs si on considère la pauvreté comme le facteur majeur.

 

Par conséquent l'excuse de la pauvreté dans notre cas est insatisfaisante. D'autant plus que ce qui a mis le feu aux poudres au début n'a rien à voir avec cela.

Je ne connais pas assez bien la Suède pour me prononcer ici, mais en toute théorie on peut imaginer un pays bien riche avec des poches de pauvreté déplorable. Encore une fois, je ne sais pas ce qu'il en est ici. 

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On peut considérer que c'est du foutage de gueule quand on n'a jamais soi-même été pauvre.

 

Et même quand on a été pauvre. Et surtout quand on est pauvre. Ce sont les pauvres de ces quartiers qui souffrent les premiers de ces révoltes urbaines, de l'insécurité qui en résulte, des dégradations. Bref, ton opposition est bidon en plus de mettre tous les pauvres dans le même sac en les considérant tous comme des délinquants.  

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Je ne connais pas assez bien la Suède pour me prononcer ici, mais en toute théorie on peut imaginer un pays bien riche avec des poches de pauvreté déplorable. Encore une fois, je ne sais pas ce qu'il en est ici. 

 

Celle-là on nous l'avait faite aussi lors des manifs de Londres, où les petits pauvres en Nike et Lacoste se donnaient rendez-vous par leurs smartphones pour saccager et mettre le feu.

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C'est bien ce que font les politiciens suédois, les fameux observateurs de ce pays et notre presse nationale.

Défi : trouve-moi dans le Monde, Libé, ou Le Figaro, un article datant de moins d'une semaine où il y aurait une telle défense.

J'ai souvent entendu cela, mais pas souvent vu de preuve.

A mon avis tu es victime, comme le sont d'autres, d'une sorte d'exagération de ta mémoire. Un peu comme "chance pour la France", qui est une expression employée UNE SEULE FOIS par UNE SEULE PERSONNE, à savoir Bernard Stasi pour le titre d'un livre.

De même, une phrase comme "les jeunes, déçus que l'évènement de la société machin a été annulé", écrite UNE SEULE FOIS a été tout de suite brandie sous la forme de l'expression "jeunes déçus".

Dernier exemple : "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde", citée à chaque élection par tous les partis.

Par conséquent l'excuse de la pauvreté dans notre cas est insatisfaisante. D'autant plus que ce qui a mis le feu aux poudres au début n'a rien à voir avec cela.

D'accord, tu es en mode binaire quoi : un critère explique un phénomène soit à 100%, soit à 0%. Je ne suis pas d'accord avec cela.
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Et même quand on a été pauvre. Et surtout quand on est pauvre. Ce sont les pauvres de ces quartiers qui souffrent les premiers de ces révoltes urbaines, de l'insécurité qui en résulte, des dégradations. Bref, ton opposition est bidon en plus de mettre tous les pauvres dans le même sac en les considérant tous comme des délinquants.

C'est toi qui est bidon à croire que je raisonne de manière binaire comme toi.

Où j'ai mis tous les pauvres dans le même sac? Tu es fou ou tu es victime d'hallucinations? Ou bien est-ce juste de la mauvaise foi? Où j'ai écrit cela?

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Celle-là on nous l'avait faite aussi lors des manifs de Londres, où les petits pauvres en Nike et Lacoste se donnaient rendez-vous par leurs smartphones pour saccager et mettre le feu.

Défi numéro 2 : apporte la preuve de cela. Il a été dit, donc : "ces émeutes sont dues à une grande pauvreté dans Londres".

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On peut considérer que c'est du foutage de gueule quand on n'a jamais soi-même été pauvre.

 

Tout excuser au nom de la pauvreté est une belle connerie, mais ne pas tenir compte de ce facteur en l'occultant complètement en est une encore plus grosse.

 

 

 

Si on enlève la phrase barrée, le reste est banal : une petite poche de tiers monde ou de quart monde qui se développe à côté d'une grande ville riche, c'est jamais terrible.

 

 

Le problème c'est la phrase barrée justement : telle qu'elle est construite ("en effet"), ça donne l'impression que c'est la cause de la pauvreté et donc des violences...

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Défi : trouve-moi dans le Monde, Libé, ou Le Figaro, un article datant de moins d'une semaine où il y aurait une telle défense.

 

 

Tu pourrais commencer d'abord par lire l'article du Figaro que j'ai posté. La raison unique avancée à ces révoltes est clairement mise noir sur blanc: l'exclusion sociale.

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Tu pourrais commencer d'abord par lire l'article du Figaro que j'ai posté. La raison unique avancée à ces révoltes est clairement mise noir sur blanc: l'exclusion sociale.

C'est bien ce que je pensais, tu es victime d'un biais que tu ne vois même pas, voici l'article, et la liste des arguments :

  • quartiers défavorisés, qui comptent une forte proportion d'immigrés
  • un taux de chômage bien plus élevé que la moyenne nationale
  • L'étincelle de ces émeutes semble être la mort, la semaine dernière, d'un habitant de Husby abattu par la police, alors qu'il menaçait des agents avec une machette.
  • ces violences doivent être mises sur le compte d'un accroissement spectaculaire de la pauvreté dans la société suédoise.
  • une crise bancaire dévastatrice pour la Scandinavie
  • la Suède a en effet largement diminué la taille de son État-providence, entraînant une forte croissance des inégalités. Les immigrés, qui constituent 15 % de la population suédoise, ont été les premiers touchés, en parti­culier les plus jeunes.
  • un débat sur les méthodes de la police de Stockholm, accusée de contrôler plus souvent l'identité des personnes de couleur.

 

Ce qui est souligné, c'est ce que tu appelles l'argument unique utilisé par le Figaro. Tout le reste, ce qui n'est pas souligné, c'est la liste de tous les autres arguments du Figaro.

 

Tu ne lis que ce que tu souhaites lire dans un article.

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