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Discours Inaugural Du Président Ronald Reagan


José

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Un point de vue libéral publie une traduction du discours inaugural de Ronald Reagan. Je ne le connaissais pas encore ; et il n'y a pas à dire : ça a foutrement de la gueule et autrement des couilles au cul par rapport aux discours dont nous abreuvent nos élus.

Sénateur Hatfield, Monsieur le Chef de la Justice, Monsieur le Président, Monsieur le Vice-président Bush, Monsieur le Vice-président Mondale, Sénateur Baker, Porte-parole O’Neill, Révérend Moomaw, mes chers compatriotes,

Pour beaucoup d’entre nous, ce jour est un jour solennel très important, et pour notre pays c’est un jour d’évidence. Le transfert des pouvoir selon l’autorité de notre Constitution est devenu une routine depuis presque deux cents ans, et nous sommes nombreux à oublier à quel point nous sommes privilégiés en réalité. A travers le monde, cette cérémonie qui vient tous les quatre ans, et que nous tenons pour un fait normal, n’est pas moins qu’un miracle.

Monsieur le Président, je souhaite que nos compatriotes sachent a quel point vous avez porté cette tradition. Par votre généreuse coopération dans ce processus de transition, vous avez montré au monde qui nous regarde que nous sommes une nation unie et plaidant pour le maintien d’un système politique garantissant le plus haut niveau de liberté individuelle que partout ailleurs, et je vous remercie, vous et vos équipes pour toute votre aide afin de maintenir cette continuité qui est le fondement de notre république.

Le travail de notre pays est d’aller de l’avant. Ces Etats-Unis sont confronté a des difficultés économiques de grande ampleur. Nous souffrons de la plus longue et de la plus grande inflation de toute notre histoire nationale. Elle déforme les décisions économiques, pénalise l’effort et détruit le courage des jeunes et les revenus fixes des retraités pareillement. Elle menace de bouleverser la vie de millions de personnes.

Les industries déclinent et plongent les travailleurs dans le chômage, la misère humaine et l’indignité. Ceux qui travaillent n’ont pas un juste retour de leurs efforts à cause d’une fiscalité qui les pénalise et qui nous empêche de maintenir la productivité.

Mais aussi lourde soit la charge fiscale, elle reste insuffisante par rapport à la dépense publique. Depuis des décennies nous avons empilés les déficits sur les déficits, hypothéquant notre futur, le futur de nos enfants pour satisfaire les besoins du présent. Poursuivre dans cette direction, c’est ce garantir une crise sociale, culturelle, politique et aussi économique encore plus grande.

Vous et moi, en tant que personnes, pouvons vivre paresseusement sur nos acquis, mais seulement pour une période de temps limitée. Pourquoi alors penserions nous que le pays, collectivement, serait épargné par la même limitation? Nous devons agir aujourd’hui.

Les maladies de l’économie dont nous souffrons sont nées il y a plusieurs décennies. Elles ne partiront pas aujourd’hui, ni ces prochaines semaines, ni dans les prochains derniers mois, mais elles partiront. Elles partiront parce que nous, les Américains, nous sommes capables aujourd’hui, et nous l’avons prouvé dans le passé, de faire ce qu’il est besoin de faire pour protéger ce dernier et grand bastion de la liberté.

Dans la crise actuelle, le gouvernement n’est pas la solution à nos problèmes; le gouvernement est le problème. De plus en plus nous avons été tenté de croire que la société est devenue trop complexe pour se gouverner elle-même, que le gouvernement d’un groupe d’élite est supérieur à un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Et bien, si personne parmi nous n’est capable de se gouverner par lui-même, qui parmi nous a la capacité de gouverner les autres? Tous ensemble, dans et en dehors du gouvernement, nous supportons la charge. Les solutions que nous voyons doivent être équitables, et personne ne doit être distingué pour payer un prix plus élevé. Nous entendons beaucoup de catégories défendant des intérêts particuliers. Et bien, notre but va être de porter notre attention sur les groupes qui ont été trop longtemps négligés. Cela signifie qu’il n’y a pas de secteurs réservés, ou de divisions ethniques, et raciales, et c’est une partie des lignes politiques. Il s’agit des hommes et des femmes qui produisent notre nourriture, assurent la sécurité de nos rues, travaillent dans les mines et les usines, enseignent nos enfants, gardent nos maisons, et nous soignent lorsque nous sommes malades, les indépendants, les industriels, les commerçants, les employés, les chauffeurs de taxis et les conducteurs de camions. Ils sont, pour résumer, “Nous le peuple” et ont les appellent des Américains.

L’objectif de cette Administration sera d’atteindre une économie saine, vigoureuse et croissante qui donnera d’égales opportunités à tous les Américains sans aucune discrimination ni barrière religieuse. Remettre l’Amérique au travail signifie remettre les Américains au travail. En finir avec l’inflation signifie libérer les Américains de la terreur de la hausse du coût de la vie. Tous doivent profiter du partage de la productivité du travail de ce “nouveau commencement” et tous doivent partager le bienfait d’une économie ressuscité.

Avec l’idéal et le respect qui sont le socle de notre système et de notre force, nous pouvons vivre dans une Amérique forte et prospère, en paix avec elle-même et le monde.

Puisque nous avons commencé, faisons la liste. Nous sommes une nation qui a un Etat, et non autre chose. Et ça fait de nous une nation différente des nations de la terre. Notre gouvernement n’a pas d’autre pouvoir que celui que lui donne le peuple. Il est temps de contrôler et de faire reculer la croissance de l’Etat, lequel a tous les signes montrant qu’il a grossi au delà du consentement des gouvernés.

Il est dans mes intentions de réduire la taille et l’influence de la structure fédérale et de demander à ce que soit distingués les compétences entre le gouvernement fédéral et ceux qui appartiennent aux Etats ou aux personnes. Nous avons tous besoin de nous rappeler que le gouvernement fédéral n’a pas créé les Etats, mais que ce sont les Etats qui ont créés le gouvernement fédéral.

Maintenant, afin qu’il n’y ai pas de malentendus, il n’est pas dans mon intention d’éloigner le gouvernement. C’est mieux s’il fait son travail, s’il travaille avec nous, non contre nous, pour nous aidé et non pour vivre sur notre dos. Le gouvernement peut et doit fournir des opportunités, non les éteindre, renforcer la productivité, et non l’éliminer.

Si nous cherchons la réponse pour savoir pourquoi pendant des années nous avons prospéré plus que les autres peuples de la terre, c’est parce que, ici, dans ce pays, nous avons utilisé l’énergie et mis en valeur le génie humain pour mettre en œuvre ce qui n’avait jamais été fait avant. La liberté et la dignité de l’individu ont été plus grande et mieux assuré ici que partout ailleurs dans le monde. Le prix pour cette liberté a été élevé, mais nous n’avons jamais rechigné à payer ce prix.

Ce n’est pas une coïncidence si nos difficultés présentes sont parallèles et proportionnelles à l’intervention et à l’intrusion dans nos vies d’une excessive et inutile croissance de l’Etat. Il est temps pour nous de comprendre que nous sommes une trop grande nation pour nous limité à de petits rêves. Nous ne sommes pas, comme nous aimerions le croire, promis à un déclin inévitable. Je ne crois pas que nous nous effondrerons sans que cela ait un rapport avec ce que nous faisons. Je crois en fait que nous nous effondrerons si nous ne faisons rien. Aussi, avec toute l’énergie créative qui nous commande, laissons nous ouvrir l’ère de la renaissance nationale. Laissons renaître notre détermination, notre courage, notre force. Et laissons renaître notre foi et notre espérance.

Nous avons chacun le droit d’avoir un rêve héroïque. Ceux qui disent que nous sommes à une époque ou il n’y a pas de héros, ne savent pas où regarder. Vous pouvez voir des héros chaque jour en dehors et dedans les usines. D’autres, très nombreux, produisent suffisamment de nourriture pour nous nourrir tous et aussi le monde entier. Vous pouvez voir des héros ici et là parce que partout, il y a des héros. Il y a les entrepreneurs qui croient en eux et qui croient en une idée qui crée de nouveaux emplois, une nouvelle richesse et une nouvelle opportunité. Ils y a les particuliers et les familles qui paient les taxes du gouvernement et qui font des dons volontaires pour soutenir les églises, la charité, la culture, l’art et l’éducation. Leur patriotisme est tranquille, mais profond. Ils soutiennent les valeurs de notre vie nationale.

J’ai utilisé les monts “ils” et “leur” en parlant de ces héros. J’aurai pu dire “vous” et “votre” parce que les héros dont je parle, c’est vous, les citoyens de cette terre bénie. Vos rêves, vos espérances, vos buts vont devenir les rêves, les espérances et les buts de cette Administration, avec l’aide de Dieu.

Nous devons refléter la compassion qui est une part de nos vêtements. Comment aimer notre pays sans aimer ses habitants, en les aimant, en leur tendant la main quand ils tombent, en les soignant quand ils sont malades et en leur offrant des opportunités pour les rendre auto-suffisants pour qu’ils deviennent égaux dans les faits et pas seulement dans la théorie? La réponse est sans équivoque, c’est “oui”. Pour paraphraser Winston Churchill, je n’ai pas prêté serment, j’avais juste l’intention de présider à la dissolution de la plus forte économie du monde.

Dans les jours à venir, je ferais barrage a ce qui a ralenti notre économie et réduit sa productivité. Les étapes que nous feront auront pour objectif de restaurer l’équilibre entre les différends niveaux de gouvernement. La progression peut être lente, se mesurer en millimètre et en centimètres, pas en kilomètres, mais nous progresserons. Il est temps de révoquer ce géant industriel, de remettre le gouvernement dans ses limites et de lever le système fiscal punitif. Et ce sera nos premières priorités, et nous ne feront aucun compromis sur ces principes.

Au commencement de la lutte pour notre indépendance, un homme qui fut un des plus grands parmi les Pères Fondateurs, le Docteur Joseph Warren, président du Congrès du Massachussets, à dit à ses concitoyens américains, “Notre pays est en danger, mais ne désespérez pas… De vous dépend la fortune de l’Amérique. Vous devez décider qu’elle sont les questions sur lesquelles reposent le bonheur et la liberté des millions à naître. Agissez par vous mêmes“.

Je pense que les Américains d’aujourd’hui sont prêts pour agir par eux-mêmes, prêts à faire ce qui doit être fait pour assurer le bonheur et la liberté de nous mêmes, de nos enfants et des enfants de nos enfants. Et si nous renaissons nous mêmes aujourd’hui dans notre terre, nous serons perçu comme la plus grande force dans le monde. Nous devons encore donner l’exemple de la liberté et relancer l’espérance de ceux qui ne l’on pas encore.

Aux voisins et aux alliés qui partagent notre liberté, nous renforcerons nos liens et les assurerons de notre soutien et de notre ferme engagement. Nous servirons la loyauté avec la loyauté. Nous entretiendrons des relations de bénéfices mutuels. Nous n’utiliserons pas notre amitié pour l’imposer sur leur souveraineté parce que notre propre souveraineté n’est pas à vendre.

Aux ennemis de la liberté, ceux qui sont nos adversaires potentiels, ils devront se souvenir que la paix est la plus grande aspiration du peuple américain. Nous négocierons pour ça, nous ferons des sacrifice pour ça mais nous ne nous rendrons pas, ni aujourd’hui, ni jamais.

Notre volonté ne devrait pas être mise à l’épreuve. Notre répugnance pour la guerre ne doit pas être méjugée comme une faillite de notre volonté. S’il faut agir pour préserver la sécurité nationale, nous agirons. Nous maintiendrons une force suffisante pour la garantir en cas de besoin, tout en sachant que nous espérons ne pas avoir à nous en servir. Nous devons comprendre qu’aucun arsenal ni aucunes armes dans les arsenaux du monde ne sont plus puissants que la volonté et le courage des hommes et des femmes libres. C’est une arme dont nos adversaires aujourd’hui dans le monde ne possèdent pas. C’est une arme que les Américains possèdent. Il faut que ce soit compris par ceux qui pratiquent le terrorisme et prions pour leur voisins.

J’ai parlé de ces milliers de rencontres pastorales qui ce sont tenues ces jours, et j’en suis profondément heureux. Nous sommes un pays sous la garde de Dieu et je crois que Dieu attend de nous que nous soyons libres. Je pense qu’il serait bien que chaque jour inaugural soit dans les années futures déclarer jour de prières.

C’est la première fois dans notre histoire que cette cérémonie s’est tenue, comme vous l’avez remarqué, sur le flanc Ouest du Capitole. Être ici, avec une vue magnifique, s’ouvrant en grand sur la beauté et l’histoire de la ville. A la fin de cette ouverture, nous sommes petits face aux géants.

En face de moi, il y a le monument d’un homme monumental, Georges Washington, le père de notre pays. Un homme d’humilité et de grande sobriété. Il a conduit une Amérique à la victoire pour devenir un foyer national. Sur une rive, le mémorial de Thomas Jefferson. La flamme de la Déclaration d’Indépendance et son éloquence. Et là, se reflétant dans le Reflecting Pool, les colonnes du Mémorial de Lincoln. Chacun pourrait lire dans le cœur de Lincoln le sens qu’il avait de l’Amérique.

Ces monuments de l’héroïsme de la rivière Potomac jusqu’au collines du Cimetière National d’Arlington avec ces signe blancs des Etoiles de David représentent seulement une toute petite partie du prix qu’il a fallu payer pour notre liberté.

Chacune de ces marques est un monument à la gloire des héros dont je parlais tout à l’heure. Leurs vies se sont terminées là dans des endroits appelés Belleau Wood, The Argonne, Omaha Beach, Salerno, et ailleurs autour du monde à Guadalcanal, Tarawa, Pork Chop Hill, le Chosin Rerservoir, et par centaines dans les rizières et les jungles du Vietnam.

Sous une marque repose un jeune homme, Martin Treptow, qui a quitté son emploi de barbier d’une petite ville en 1917 pour aller en France dans la fameuse Rainbow Division. Il fut tué en essayant de porter un message entre les bataillons sous le feu d’une terrible artillerie.

On nous a dit que le corps fut trouvé un beau jour. Sur un feuille portant le titre, Ma plaidoirie, il avait écrit ces mots “L’Amérique doit gagner cette guerre. J’y travaillerais, je m’y efforcerais, je me sacrifierais et je supporterais ses rigueurs, je lutterais durement et je ferais de mon mieux même si l’issue ne dépendais que de moi.“

La crise à laquelle nous faisons face ne demande pas le genre de sacrifice que Martin Treptow et des milliers d’autres ont fait. Cependant, notre plus grand effort est de croire en nous mêmes et de croire en notre capacité pour remporter de grands défis, de croire qu’ensemble avec l’aide de Dieu nous pouvons résoudre les problèmes auxquels nous faisons face.

Et après tout, pourquoi ne devrions nous pas y croire? Nous sommes des Américains.

Dieu vous bénisse. Merci

Source : Public Papers of the President: Ronald Reagan, 1981-1989.

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Je me demanderai toujours si la politique de Reagan a été aussi "socialiste" que ne l'a écrit Rothbard.

Ca va à l'encontre de ce qui se dit partout mais bon, le mythe Reagan est déjà tombé en ce qui me concerne… :icon_up:

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Je me demanderai toujours si la politique de Reagan a été aussi "socialiste" que ne l'a écrit Rothbard.

Ca va à l'encontre de ce qui se dit partout mais bon, le mythe Reagan est déjà tombé en ce qui me concerne… :icon_up:

Pour Rothbard, toute personne ayant le moindre désaccord de fond ou même de forme avec Lui-Même est un socialiste. Je ne pense pas que ça aille plus loin.

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Excellent texte! Les arguments présentés sont beaucoup plus solides que ceux du type engagement de la mère à la conception ou droit à la vie. Cependant l'ensemble reste très criticable, en particulier l'idée que le foetus s'approprierait l'uterus. L'uterus n'est pas une partie de la nature, il appartient à la mère, on peut même dire qu'il est même le fruit de son travail puisqu'elle nourrit chaque cellule de cet uterus. Par ailleurs si un foetus s'appropriait l'uterus, il pourrait alors forcer sa mère à avorter d'un second enfant.

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Excellent texte! Les arguments présentés sont beaucoup plus solides que ceux du type engagement de la mère à la conception ou droit à la vie. Cependant l'ensemble reste très criticable, en particulier l'idée que le foetus s'approprierait l'uterus. L'uterus n'est pas une partie de la nature, il appartient à la mère, on peut même dire qu'il est même le fruit de son travail puisqu'elle nourrit chaque cellule de cet uterus. Par ailleurs si un foetus s'appropriait l'uterus, il pourrait alors forcer sa mère à avorter d'un second enfant.

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Cependant l'ensemble reste très criticable, en particulier l'idée que le foetus s'approprierait l'uterus.

J'ai beau relire le texte de Sadowsky, je n'y vois nulle part une telle idée d'"appropriation".

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Excellent texte! Les arguments présentés sont beaucoup plus solides que ceux du type engagement de la mère à la conception ou droit à la vie. Cependant l'ensemble reste très criticable, en particulier l'idée que le foetus s'approprierait l'uterus. L'uterus n'est pas une partie de la nature, il appartient à la mère, on peut même dire qu'il est même le fruit de son travail puisqu'elle nourrit chaque cellule de cet uterus. Par ailleurs si un foetus s'appropriait l'uterus, il pourrait alors forcer sa mère à avorter d'un second enfant.

C'est ça… et pourquoi pas avorter de Mickey Mouse, tant que tu y es: http://www.dailymotion.com/relevance/searc…lien-revelation

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Tu sombres dans le procès d'intention…

Je serais toutefois curieux de passer ses oeuvres complètes dans un logiciel d'analyse sémantique.

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J'ai beau relire le texte de Sadowsky, je n'y vois nulle part une telle idée d'"appropriation".

là:

This is its natural habitat. Surely people have a right to the means of life that nature gives them? If the home in which the infant grew were outside the mother’s body, we should all see that to expel him from that home would be to deprive him of the nature-given means of life.
Je vois que la mongolienne est arrivée jusqu'à Manhattan. Elle est bonne, non ?

Quand on entreprend un raisonnement par l'absurde il est normal d'arriver à une conclusion absurde. Si tu trouves ce que je dit délirant alors il faut que tu trouves la thèse anti-avortement présentée toute aussi délirante.

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là:

Oui, j'avais bien pensé que c'est à ce passage que tu faisais allusion, ceci dit, il n'est nullement question d'appropriation.

Je rappelle (comme je l'avais fait dans un autre fil) que le droit de propriété comprend le droit de vendre ou de détruire le bien.

Or, que je sache, ce n'est pas le cas ici, donc l'"occupation" de l'utérus n'a rien à voir avec une appropriation.

Si tu trouves ce que je dit délirant alors il faut que tu trouves la thèse anti-avortement présentée toute aussi délirante.

Je trouve, pour ma part, les arguments présentés par Sadowsky très pertinents.

De même que (et alors que je suis "pro-life") je trouve aussi ceux de Rothbard intéressants au point qu'ils ne cessent de m'interpeler (et inutile de me dire qu'"interpeler" prend deux "l": http://fr.wiktionary.org/wiki/interpeler.) :icon_up:

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Pour revenir à Reagan j'ai avant tout de l'admiration pour sa capacité de pédagogie et la simplicité qu'il avait. Certains analystes politiques français disent que c'était un pauvre incompétent qui s'appuyait entièrement sur son entourage; je n'en sait rien mais je suis sur qu'il était intelligent car il n'était peut être pas un technicien mais la technicité n'est pas la seule forme d'intelligence. Il faut avoir de l'intelligence pour présenter aussi simplement et avec tant de vérité les causes d'une crise économique, pour dire aux gens qu'ils doivent reprendre leurs responsabilités. Cette formule si simple qui dit que l'état n'est pas la solution mais le problème; m'a toujours impressionné. Cette capacité à faire la lumière, et faire poindre la vérité, sur les vrais causes de la crise; à dénoncer aussi les bobards socialistes; tout cela nécessite des personnes d'exception (ne serait ce que sur le plan humain). C'est surtout donc l'aspect humain de Reagan que je trouve exemplaire. En plus il n'est pas tombé dans le travers d'une pédagogie qui infantilise les autres; mais il parlait en traitant au contraire les gens comme à priori adultes, libres et responsables. Or ce n'est pas facile facile d'expliquer les choses sans infantiliser.

Bref pour ma part I Love Reagan. La liberté est simple et elle nécessite aussi des gens vrais et simples. C'est dès qu'on veut compliquer les choses que ça devient le b****.

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Pour revenir à Reagan j'ai avant tout de l'admiration pour sa capacité de pédagogie et la simplicité qu'il avait. Certains analystes politiques français disent que c'était un pauvre incompétent qui s'appuyait entièrement sur son entourage; je n'en sait rien mais je suis sur qu'il était intelligent car il n'était peut être pas un technicien mais la technicité n'est pas la seule forme d'intelligence. Il faut avoir de l'intelligence pour présenter aussi simplement et avec tant de vérité les causes d'une crise économique, pour dire aux gens qu'ils doivent reprendre leurs responsabilités. Cette formule si simple qui dit que l'état n'est pas la solution mais le problème; m'a toujours impressionné.

Pour moi les discours de Reagan restent une référence. Je recommande "Reagan in his own hands" à ceux qui doutent de la qualité de ses pensées…

Il n'était pas parfait, mais par rapport à Sarkozy c'était un géant.

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