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Supa Playlist!


Messages recommandés

Laurie Anderson - Only An Expert (Live 2007)

Voilà une artiste multi-task qui a oublié d'être conne; vous noterez au passage le coup de griffe contre le bandit Al Gore:

De la même, dans un genre plus poétique propice à cette heure - O Superman

Merci, Free Jazz :doigt:

Le premier morceau est rapidement un peu pesant en effet - l'un des grands défauts de Laurie, c'est spécialement le "format" à mon sens.

Sinon, l'ambiance me rappelle un splendide concert - ô combien plus funky (ça va Largo là ? :icon_up: ) - des Talking Heads (avec notamment une superbe interprétation de "This must be the place"). Si je ne dis pas de conneries, il y a eu d'ailleurs bon nombre de collaborations entre Eno, Talking Heads, Laurie Anderson, Bowie, Adrian Belew, etc etc., bref, la belle bande.

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  • 2 weeks later...

Roy Orbison (1956 Sun Records)

You're My baby

Rockhouse

Merrill Moore

Rock-Rock Ola - 1955

Rock Island Line - 1956

Janis Martin

My Boy Elvis - 1956

Frankie Lymon & The Teenagers

Why Do Fools Fall In Love - 1956

Billy Lee Riley

Red Hot - 1957 Sun Records

Flyin' Saucer Rock'n'Roll - 1956 Sun Records

Sonny Burgess

We Wanna Boogie - 1956 Sun Records

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C'est sympa de la part d'Harald d'amener dans ce topic un peu de l'esprit rock des origines (avant qu'il ne soit corrompu par le mauvais whisky, les voitures en plastique et les causes humanitaires) .

De mon côté je m'adresse à ceux qui comme l'Abominable (si tu nous lis…) ont aimé Laurie Anderson et son art polymorphe. Laurie a en effet un pendant tchèque en la personne de la captivante violoniste et chanteuse Iva Bittova - qui a aussi réalisé des collaborations fructueuses avec les fleurons du minimalisme de NY city comme Bang on a can, Zorn, Fred Frith, Zeena Parkins….

Iva Bittova & Bang on a can - ELIDA

Iva Bittova - "Sto let"

Iva Bittova - "Proudem mleka"

Iva Bittova & Nederlands Blazers Ensemble - "Divna slecinka"

Plus rock ici, avec le groupe tchèque Dunaj

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Matt Murphy - Matt's Guitar Boogie (1963)

Memphis Slim - Piano

Willie Dixon - bass

Albert Ammons & Pete Johnson - Boogie Woogie Dream (1942)

Gene Krupa Orchestra- Drum Boogie (1941)

Vocal - Barbara Stanwyck

Howlin' Wolf - Dust My Broom

Pour la petite histoire, Howlin' Wolf a été découvert par Sam Philips,

patron des studios Sun Records qui comptait dans son "écurie" des

pointures telles que Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins

et Elvis Presley.

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Une fantastique drum battle entre deux des plus grands batteurs de jazz de l'histoire, Gene Krupa et Buddy Rich:

C'est sympa de la part d'Harald d'amener dans ce topic un peu de l'esprit rock des origines (avant qu'il ne soit corrompu par le mauvais whisky, les voitures en plastique et les causes humanitaires) .

Sans oublier les plus grands:

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Pour en savoir plus sur le sens de ces paroles et sur l'engagement de Fela:

http://en.wikipedia.org/wiki/Fela_Kuti

Political views

The American Black Power movement influenced Fela's political views. He was also a supporter of Pan-Africanism and socialism (although in a 1982 documentary he can clearly be seen rejecting both capitalism and socialism in favour of a third way that he described as Africanism), and called for a united, democratic African republic.

Rien de nouveau sous le soleil apparemment …

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Rien de nouveau sous le soleil apparemment …

Il est sûr que dans les années 60 Fela s'est trouvé influencé par le mouvement des droits civiques lorsqu'il vivait aux USA, avec sa version hard conduite par les Black Panthers; bien qu'il se soit toujours déclaré à l'opposé du socialisme, ainsi que du capitalisme dirigiste des juntes qui se succèdent alors au Nigéria, au profit d'une élite militaire corrompue.

L'élément nouveau c'est qu'il a promu la non violence et la musique, c'est-à-dire l'afro-beat (à base de funk et de jazz), comme expression du droit de résistance. Il se sert de sa musique (de son talent de compositeur exceptionnel et multi-instrumentiste) comme d’une redoutable arme pour brosser un tableau sombre des mœurs socio-politiques et toucher la foule. Ses chansons en pidgin (anglais populaire) qui durent en moyenne un quart d’heure sont souvent de virulentes diatribes contre la dictature militaire. Avec son orchestre Africa 70, Fela connut un succès mondial. Ses chansons - bien que censurées - étaient alors sur toutes les lèvres dans la rue avec leurs titres évocateurs: Combines de l’armée; L’internationale des voleurs; Chagrins, sang et larmes, etc.

Mais il a aussi enclenché comme prolongement de cette résistance un mouvement sécessionniste, ce qui devrait intéresser les libertariens. C'est ainsi qu'il a fondé en 1975 la République de Kalakuta, une micro-nation qui a déclaré son indépendance et duré jusqu'en 1984, après plusieurs vagues de répression et de massacres perpétrés par le régime nigérian.

http://www.afrology.com/soc/fela.html

En 1974, poursuivant son rêve d'une société alternative, il construisit une clôture autour de sa maison, déclarant l'espace en question état indépendant : il nomma "cet état dans l'état" la REPUBLIQUE KALAKUTA. Les autorités restèrent vigilantes, craignant le pouvoir potentiel de cet "état dans l'état". Fela fut alors arrêté, battu et emprisonné à maintes reprises. Il changea son nom de famille de "Ransome-Kuti" en "Anikulapo". Sa notoriété se répandit rapidement et ses disques commençèrent à se vendre par millions. La population à l'intérieur de la "République Kalakuta" augmenta, essentiellement composée de jeunes qui avaient quitté leurs parents pour venir vivre à cet endroit.

Pendant le "Festival des Arts Noirs et de la Culture" qui s'est tenu à Lagos en 1977, Fela chanta "Zombie", une chanson satirique contre les militaires. Cette chanson devint très populaire en Afrique mais provoqua la furie parmi l'armée à l'encontre de Fela et de ses "disciples". Un millier de militaires attaquèrent la "République Kalakuta, brûlant la maison et frappant violemment tous les occupants. La mère de Fela fut défenestrée et décéda pendant l'attaque.

Le club de Fela, le Shrine, fut aussi détruit. Fela et son groupe se déplaçèrent alors à l'hôtel "Crossroads".

(…) Dans un stade archi comble, quand Fela chanta "Zombie", des émeutes éclatèrent. Le groupe fut arrêté et maintenu en prison 2 jours avant d'être conduit dans un avion pour Lagos, avec l'interdiction de revenir se produire au Ghana.

De retour à Lagos, n'ayant nul part où aller, Fela et son entourage "squattèrent" les bureaux de Decca, où ils restèrent pendant deux mois. Quelques temps après, Fela fut invité à venir jouer au festival de Berlin. Arprès ce spectacle, la plupart des musiciens quittèrent le groupe.

Le roi de l'Afro-Beat et ses reines se déplaçèrent alors à Ijeka, pour habiter chez JK Bremah. Un nouveau Kalakuta était né. Fela, plus politisé que jamais, créa son propre parti, le "Mouvement du Peuple". Il se présenta en tant que candidat à la présidence en 1979 mais sa candidature fut refusée. Quatre ans plus tard, lors des prochaines élections présidentielles, Fela se représenta mais la police l'empêcha de mener campagne.

http://www.africine.org/?menu=fiche&no=6242

Kalakuta Republic

Alors que le pays connaît un véritable boom pétrolier, une fracture sociale s'amorce entre, d'un côté l'élite corrompue qui en profite, et de l'autre la grande majorité d'anciens paysans qui, attirés par le mirage pétrolier ont déserté leurs champs pour tenter leur chance à Lagos. La musique de Fela est le cri de cœur de ces millions d'exclus qui ne veulent pas mourir, le cireur de chaussures ambulant ou le boy payé 50 nairas le mois.

Janvier 1977 : Festival mondial des Arts nègres à Lagos. Non seulement Fela boycotte la rencontre, il organise aussi une série de concerts gratuits qui attirent l'attention sur lui. Les journalistes et les artistes présents dans la capitale nigériane n'ont de mots que pour ce rebelle qui critique ouvertement l'establishment corrompu. Aussitôt les articles et les reportages sur l'homme affluent des médias américains et européens. Pour le conseil militaire que dirige le général Obasanjo, la décision est prise : fermer le clapet à cet agitateur qui ignore - contrairement aux autres chanteurs africains - le culte des chefs.

Quelques jours après la fin du festival, un régiment entier de militaires prend d'assaut la Kalakuta Republic. La suite, on la connaît. C'est ce que Fela décrit dans Unknown soldier - le soldat inconnu. En effet l'action judiciaire qu'il engage contre les autorités se solde par un non-lieu, le coup étant imputé à "des soldats inconnus au bataillon".

À sa sortie de prison, il est harcelé par la police et doit se résoudre à s'exiler au Ghana. Il en est chassé l'année suivante pour avoir soutenu une violente manifestation d'étudiants qui ont trouvé en : "Zombie, oh zombie…" leur cri de ralliement contre la junte du dictateur local. De retour au pays, il épouse les vingt-sept femmes de son groupe et se remarie avec sa première épouse dans une cérémonie vaudou dirigée par un prêtre ifa.

Les tournées qui le mènent un peu partout en Afrique, en Europe, aux États-Unis, rencontrent partout un accueil triomphal et lui confèrent une notoriété mondiale. Désormais doté d'un matériel moderne, il est au sommet de son art, comme en témoignent le brio des titres comme Sorrow tears and blood, Suffering and smiling ou Everything scatter. De fait il devient le premier chanteur africain à réaliser une remarquable percée dans la World music ouvrant la voie aux artistes d'aujourd'hui.

M.O.P.

1979 voit le retour d'un gouvernement civil au Nigeria. Il fonde alors son parti, le Movement Of the People (M.O.P.) et se déclare candidat aux élections de 1983. Mais le chemin vers la présidence est enrayé lorsqu'en 1981, les autorités l'enferment pour possession de cannabis et interdisent dans la foulée son parti et sa branche culturelle, les YAP - Young African Pioneers. Il réplique en sortant Army arrangement qui met en lumière un scandale financier impliquant la junte au pouvoir. Alors qu'il s'apprête à se rendre à New York où il doit enregistrer son nouvel album, il est de nouveau arrêté à l'aéroport de Lagos pour exportation illégale de devises. Si le chef d'inculpation ne trompe personne, il en prend pour cinq ans de prison - le juge avouera plus tard avoir subi des pressions gouvernementales. La pression économique des bailleurs de fonds, la mobilisation générale des artistes qui organisent des concerts de soutien en Europe, le renversement de la dictature de l'implacable général Buhari obtiennent finalement sa libération en 1986.

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Pour les amateurs d'électro raffinée, quelques extraits des Analords, sessions analogiques raffraichissantes de Richard D. James (aka Aphex Twin), passé maître dans l'art de créer des ambiances baroques :

Aphex - Pissed up - Analord 02 (2005)

Aphex - Boxing Day - Analord 03

Aphex - Home made polysynth - Analord 04

Aphex - I'm self employed - Analord 06

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Frank Zappa :

-Le classique "Hot Rats"

-Le complexe "Shut Up 'N Play Yer Guitar", avec un morceau exceptionnel : "Stucco Homes".

Burzum :

Du Black Metal norvégien, atmosphérique et épique autant qu'ultra violent.

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Pour les amateurs de chaos, rarement entendu quelque chose qui tabasse autant.

Atari Teenage Riot - "Sick to Death"

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Atari Teenage Riot - "Revolution Action"

[dailymotion]x11iuh[/dailymotion]

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Eric Clapton (avec de super musiciens, dont Steve Gadd) - Layla en version jazz !

Dire Straits - Brothers In Arms

Pearl Jam - Masters Of War (très puissante reprise de Dylan)

Led Zeppelin - Over The Hills And Far Away (waow…)

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Pour les amateurs de chaos, rarement entendu quelque chose qui tabasse autant.

Atari Teenage Riot - "Sick to Death"

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Atari Teenage Riot - "Revolution Action"

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après

ou

c'est soft ^^

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Soirée Blues

John Lee Hooker - Hobo Blues (1965)

Muddy Waters & James Cotton - Got My Mojo Working (1966)

B.B. King on Ralph Gleason's Jazz Casual (1968)

Skip James - Devil Got My Woman (1966)

Big Walter Horton - Walter's Blues

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Pour les amateurs d'électro raffinée, quelques extraits des Analords, sessions analogiques raffraichissantes de Richard D. James (aka Aphex Twin), passé maître dans l'art de créer des ambiances baroques :

Attention, drogue dure : Aphex Twin - "Heliosphan"

et

F.S.O.L - "Cascade"

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Un groupe de nu jazz "minéral", avec un nom impossible : Nik Bärtsch's Ronin et un album au son cristallin, "Stoa" :

Nick Bartsch passe du piano au Fender Rhodes pour introduire des rythmes funky avant de revenir frapper les cordes du piano. Par cycles hypnotiques, le groove s’installe, jusqu’à en devenir irrésistible.

Pour les amateurs de minimalisme et de beauté scandinave glacée, dont le prestigieux label ECM détient le secret de fabrication, que les familiers connaissent par d'autres artistes comme Keith Jarrett, Charlie Haden, Dave Holland, John Surman, Jan Garbarek, Nusrat Fateh Ali Khan , Nils Petter Molvaer, Jon Hassell, ou Terje Rypdal …

En live ça joue aussi

Un album de folk tchèque de très haute tenue, plein de mélodies entraînantes aux sonorités délicates, de la toujours superbe Iva Bittova :

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Matin

Horace Silver, c'est l'ami du petit-déjeuner. Celui qui vous fait lever du bon pied. Son Song for my Father, à déguster avec votre café et vos croissants, vous mettra de bonne humeur pour toute la journée : son jeu de piano élégant, dépouillé d'un point de vue mélodique, mais percussif d'un point de vue rythmique, complété par une plaisante section cuivre/saxo, est d'une rare gaieté, légèrement teintée de mélancolie.

Midi

Après un copieux repas et une bonne sieste, rien de tel que Graham Central Station pour se redynamiser et remettre le cœur à l’ouvrage. Funk endiablé emmené par la rythmique sur-vitaminée du légendaire bassite Larry Graham.

Soir

Enfin, pour accompagner la verveine-menthe, infusion digestive du soir, se laisser doucement porter par la virtuosité et le jeu passionné du pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba. Beauté et volupté.

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À la demande générale :icon_up: je continue ma tournée des musiques actuelles qui sortent des sentiers battus, avec trois trios US de free jazz amphétaminé.

D'abord un groupe de la mouvance néo-klezmer de New York, avec des mélodies imparables, Rashanim.

Pour les fans de groupes comme Krakauer ou Masada, l'album "Shalosh" est une merveille : harmonies élégantes, mélodies fines, la folie s' y ajoute.

http://www.myspace.com/rashanim

En acoustique:

En formation électrique :

The Bad Plus - Give (avec une reprise ébouriffante de "Iron Man" de Black Sabbath qui renvoie l'orginale à une aimable garden-party). Un groupe de bad boys virtuoses qu'on ne présente plus, qui décoiffe par son énergie et sa fraîcheur.

Pour Mélo je conseille évidemment l'album " Prog" ^^

edit : le monstrueux batteur s'appelle David King et il porte bien son nom !

http://www.myspace.com/badplus

Dans la même veine, Happy Apple - Youth Oriented

http://www.myspace.com/happyapplejerks

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Rockabilly Night

Bob Luman - All Night Long

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Johnny Burnette, - Lonesome Train

Elvis Presley - I Don't Care If The Sun Don't Shine



Johnny Carroll - Rockin' Maybelle

And… spécial Mobius

Tiger Jet Shin1

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Cab Calloway

Some Of These Days (1935)

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We The Cats Shall Hep Ya' (1944)

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Geechy Joe (1941)

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Reefer Man (1933)

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Rail Rhythm (1934)

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  • 4 weeks later...

Puisqu'on parle de rock dans un fil voisin, voici deux groupes bien sympathiques dans le paysage actuel. Le style n'est pas "n'roll", plutôt minimaliste, mais c'est intéressant :

Tortoise - I set my face to the hillside

Tortoise - Salt the Skies

Tortoise - Glass Museum

Tortoise - Seneca

Battles - Tras

Battles — B + T

Et dans un style très pur, un de mes guitar heros doublé d'un grand compositeur, Fred Frith, qui cisèle ici une impro aérienne accompagné de la grâcieuse Evelyn Glennie:

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