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La Légende Rose De La Sécurité Sociale Française


Dilbert

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Invité jabial
Chez moi, les pages 3 et 4 apparaissent blanches… il me manque donc les mythes 6 à 9… ???

- Tu as essayé de télécharger le fichier proprement (clic droit, enregistrer sous) pour le lire ensuite?

- Si ça ne suffit pas, tu utilises quel lecteur de PDF?

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Merci, très bon article avec des chiffres et des sources solides. Je pense néanmoins, concernant le Mythe 1, que si l'on devait faire un référendum sur la sécurité sociale actuelle, elle serait quand même largement approuvée.

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Mythes :

1- OK. L'idée de sortir de la pataugeoire de la SS grace à des assureurs privés fait son chemin dans l'esprit des français.

2- OK.

3-

Le débat pour classer les systèmes de santé est loin d'être clôt.

Les indicateurs de l'OMS sont valables pour les pays sous-développés mais sont sans intéret pour les pays développés. L'acharnement thérapeutique ajoute quelques semaines ou mois à la durée de vie mais ajoute ignoblement à souffrance. La prise en compte des grands prématurés semble encore insufisament calibrée pour permettre des statistiques homogènes. La longévité remarquable au Japon doit beaucoup aux traditions d'alimentation diététique et de gymnastique. Les USA ont un fort surcroit de mortalité par balle (essentiellement du aux guerres entre gangs) et de maladies découlant de l'obésité.

Pour comparer la qualité des systèmes de santé des pays développés on doit donc utiliser des indicateurs plus fins. Ainsi quand on examine les taux de guérisons sur cancers, on obtient des scores US bien meilleurs que les taux FR, où les hopitaux publics rechignent à dépenser leur argent en matériel de pointe et préfèrent avoir une occupation maximalisée des lits accompagnée d'une pléthore d'infirmièr(e)s et d'aid(e)s soignant(e)s qui viennent gonfler les statistiques de l'emploi chères au maire qui préside de droit leur conseil d'administration.

4- Mouaip. En UK, la NHS soigne tout le monde gratuitement … avec plusieurs mois de retard.

5-

Une révolution à venir est l'information clairement lisible entre ce qui est versé au titre de l'assurance individuelle, la solidarité aux ayant droit, et la solidarité nationale. Dans cet esprit de lisibilité des impôts et charges sociales, Liberté Chérie prépare une "feuille de paye vérité" avec des outils internet pour que chacun puisse chiffrer la chose le concernant.

6-

L'assurance maladie obligatoire des salariés existait avant la SS monopolistique. Auparavant, les médecins étaient peu performants et respectaient souvent le serment d'hypocrate mais cela engendrait une pression forte pour ne pas se soigner. Surtout, quand l'assurance maladie est devenue obligatoire, les communistes ont formulé très crument leur indignation, publiant en gros titre dans l'Humanité contre la vampirisation du salaire des ouvriers par les assureurs.

7-

OK. Outre la qualité de la gestion et le suivit des dépenses notamment hospitalières, le problème est celui des probabilité et des populations assurées. L'assurance santé finance en grande partie les soins des personnes agées. Les assurances privées peuvent ainsi proposer sans mérite des assurances moins chères aux travailleurs et entrepreneurs. Difficile d'y voir clair sans être un professionnel de l'étude de ces risques médicaux et financiers.

8- OK. La France dépense plus que les autres pays européens en médicaments, notamment en psychotropes. Le chômage, la délinquance et les lois sociales "protégeant" le salarié face au licenciement y sont pour quelque chose.

9- OK. Le distingo n'a pas lieu d'être sur le long terme. Il n'a d'incidence que pour les quelques mois suivant les décisions publiques.

10- OK.

11-

La SS a des statistiques spartiates quant aux coût de gestion mais comme elle est en situation de monopole elle ne gère pas la dépense, elle la subit ou la refuse en amont.

Les assurances privées mettent en place soit des "managed cares" un peu limitant, soit des franchises couplée avec un suivi des longues maladies, ce qui est plus performant.

Les mutuelles "complémentaires" obligatoires en France ont (avaient ?) en revanche des statistiques déplorables, avec des frais pouvant représenter 30% de la masse des cotisations. L'une des raisons invoquée est qu'elles … ne mutualisaient pas leurs frais fixe (informatique etc.). Soit dit en passant, elles ne vérifient rien sur le fond puisque ce travail est fait (ou plutot : pas fait) par la SS centrale i.e. la CNAM. Ces mutuelles seraient (sous la pression de la mise en concurrence plus ou moins induite par l'UE ?) actuellement en cours de regroupement fonctionnel notamment pour l'informatique et la gestion des feuilles de soin.

12-

cf. mythe 7-.

13-

Il est important de la qualifier d'assurance, tout en soulignant qu'elle est confusément mélée à un système de solidarité. Il faut conserver le terme d'assurance de façon à permettre un retour facilité à un système d'assurance classique. Il faut simplement souligner que la solidarité nationale est mélée de façon illisible à l'assurance proprement dite. La 1ère étape de la libération en la matière passe par la lisibilité de la feuille de paye : la feuille de paye vérité.

14-

OK.

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