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La Marche Inexorable Vers Le Progrès


Messages recommandés

Excellent en effet.

Pourquoi ne pas lancer un parallèle entre ce progressisme et la montée du marxisme en se basant sur la lecture hégélienne de la notion de progrès qu'ils ont en commun?

Ca serait peut-être un peu raccourci mais le parallèle ne me semble pas sans une certaine cohérence qui permettrait de souligner l'aspect néfaste de l'évolution actuelle vers laquelle pousse ce type de loi.

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Excellent en effet.Pourquoi ne pas lancer un parallèle entre ce progressisme et la montée du marxisme en se basant sur la lecture hégélienne de la notion de progrès qu'ils ont en commun?Ca serait peut-être un peu raccourci mais le parallèle ne me semble pas sans une certaine cohérence qui permettrait de souligner l'aspect néfaste de l'évolution actuelle vers laquelle pousse ce type de loi.

Tu veux dire que cela rejoint l'idée hégélienne de "mort sans haine" (la "mort sans phrase" que Sieyès souhaitait pour Louis XVI, par exemple) au nom de la "nécessité historique" ? Cela me semble fort proche, en effet.

Ca c'est l'understatement de l'année.

:icon_up: Et on dira encore que je suis méchant !

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Oui.

En fait il est, je pense, intéressant de rapprocher cette "nécessité historique", s'appliquant au traitement de la vie de l'individu, à la nécessité historique qui guida le marxisme.

L'origine hégelienne n'est pas innocente et ça devrait suffire à convaincre de la nécessité de se montrer très méfiant.

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Si je comprend bien, ceux qu'on appele les "progressistes" sont des gens qui défendent corps et ames une idée qu'il se font de ce que doit être le "progrès", et pour la défendre il développent tout un tas de moyens pour le faire passer comme inéluctable, de manière à ce qu'aucun autre avenir ne soit possible. D'ou la "marche inéluctable du progres".

C'est ca?

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Pitié… Ce n'est pas le débat.

Sinon, tout bien considéré, l'horreur du monde qui s'annonce me pousse vraiment à me dire que je serais prêt à réviser ma position sur le (vrai) suicide. Je n'ai vraiment aucun espoir que la vapeur soit renversée. Le XXIe siècle sera certainement encore pire que le précédent - et nombre de libéraux s'en feront les complices enjoués. J'ai de moins en moins envie d'assister à ce sinistre spectacle, car je me sais impuissant à le combattre concrètement.

:icon_up:

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:icon_up: Pour ta gouverne, le droit à la vie est une notion classique du droit naturel. Tu es totalement fermé aux faits qui dérangent l'univers mental que tu t'es construit.

Précisément, c'est le Droit de défendre sa propre vie… qui fonde la notion de propriété du corps (corps propre) dans l'analyse jusnaturaliste classique. On n'a pas assez insisté sur ce point dans le fil sur la propriété de soi, c'est pourquoi il n'a pas été possible de faire une synthèse.

Je crois que ce lien logique ferait apparaître que l'opposition entre les tenants et adversaires de la propriété de soi est largement factice. Car elle amène à confondre unité du corps et de l'esprit avec l'intangibilité du corps, alors que ce sont des notions différentes.

Autrement dit si la propriété de soi en tant que relation sujet-objet est philosophiquement mal fondée, la thèse contraire l'est aussi. Car on voit mal comment RH pourrait justifier ce "droit de vivre" autrement que par le droit de défendre son corps propre.

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Autrement dit si la propriété de soi en tant que relation sujet-objet est philosophiquement mal fondée, la thèse contraire l'est aussi. Car on voit mal comment RH pourrait justifier ce "droit de vivre" autrement que par le droit de défendre son corps propre.

Il y a une erreur logique de toute manière: comment parler de "propriété du corps" fondant tout le reste, alors que cette notion emploie déjà l'un des concepts dont elle est supposée être la condition fondamentale ? Il est absurde de parler de propriété pour l'appliquer premièrement et avant toute chose à un individu alors que cette notion renvoie clairement à un rapport avec un objet extérieur.

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:doigt: Pour ta gouverne, le droit à la vie est une notion classique du droit naturel. Tu es totalement fermé aux faits qui dérangent l'univers mental que tu t'es construit.

J'ai l'impression que pour toi "droit à la vie" ne signifie pas droit de vivre tant qu'on le désire mais plutôt obligation de vivre, y compris en dépit de sa propre volonté. Ca me fait penser aux gens qui pensent que le droit de travailler c'est fabriquer un travail à tout le monde (un "droit à" finalement…). On pourrait aussi dire que le droit à la recherche du bonheur c'est l'obligation d'être heureux… :icon_up:

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J'ai l'impression que pour toi "droit à la vie" ne signifie pas droit de vivre tant qu'on le désire mais plutôt obligation de vivre, y compris en dépit de sa propre volonté. Ca me fait penser aux gens qui pensent que le droit de travailler c'est fabriquer un travail à tout le monde (un "droit à" finalement…). On pourrait aussi dire que le droit à la recherche du bonheur c'est l'obligation d'être heureux… :icon_up:

Ton impression est mauvaise.

Ceci dit, c'était la position de Locke.

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Nous attendons la réaction des pro-euthanasie de ce forum. Alors : action légitime ou non ?

Tu es désolant de mauvaise foi, en tant que pro euthanasie (et tu sais très bien ce que j'entend par là, voir autres fils) je n'ai jamais écrit que les meurtres étaient légaux.

Je commence à avoir ma claque de l'espèce de sale habitude qui traine ici, de coller sur les intervenants des idées qui ne sont pas les leurs, et de refuser de prendre en compte les posts où ils s'expriment clairement.

A ceux dont c'est la pratique habituelle : allez vous faire foutre

:icon_up:

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Claire, le terme euthanasie a un sens. Ce n'est pas un suicide.

D'ailleurs, le terme est encore employé dans son vrai sens en France… avant la prochaine révolution législative sans doute.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-931018,0.html

Une information judiciaire a été ouverte, lundi 2 juillet, par le procureur de Besançon, Jean-Yves Coquillat, pour "empoisonnement de patients en fin de vie". Cette décision, qui concerne le service de réanimation du centre hospitalier universitaire de Besançon, clôt une enquête préliminaire de cinq ans.

Au printemps 2002, plusieurs infirmiers et aide-soignants du service avaient accusé certains médecins de pratiquer des euthanasies. Selon une expertise médicale menée en 2004, sur dix-huit cas de patients décédés au service de réanimation chirurgicale du centre de 1998 à 2001, quatorze ont fait l'objet d'euthanasie. Sur ces quatorze patients dont l'état se situait "au-delà de toute ressource thérapeutique", quatre ont subi une euthanasie "directe" par injection de produits ayant pour objet d'entraîner la mort. Les dix autres ont subi une euthanasie "indirecte", résultant de l'administration de substances antalgiques, pouvant soit avoir un simple effet calmant, soit provoquer une dépression respiratoire aboutissant à la mort.

En mai 2002, un premier rapport administratif rédigé par trois médecins-inspecteurs de santé publique de la direction régionale de l'action sanitaire et sociale de Franche-Comté avait conclu à l'existence de pratiques "visant à accélérer le processus de fin de vie". Quatre mois plus tard, un rapport de l'inspection générale des affaires sociales estimait que cette affaire résultait "des carences dans le management du service, dont bon nombre relèvent d'une responsabilité partagée entre la chef de service et les instances dirigeantes du CHU".

(AFP.)

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Tu es désolant de mauvaise foi, en tant que pro euthanasie (et tu sais très bien ce que j'entend par là, voir autres fils) je n'ai jamais écrit que les meurtres étaient légaux.

Je commence à avoir ma claque de l'espèce de sale habitude qui traine ici, de coller sur les intervenants des idées qui ne sont pas les leurs, et de refuser de prendre en compte les posts où ils s'expriment clairement.

A ceux dont c'est la pratique habituelle : allez vous faire foutre

:icon_up:

Ca méritait d'être dit.

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Claire, le terme euthanasie a un sens. Ce n'est pas un suicide.
Ca méritait d'être dit.
'abject' n'importe quoi…
Je ne trouve pas; je vais d'ailleurs demander de ce pas aux modos de jeter un petit coup d'oeil à cet avatar.
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Claire, le terme euthanasie a un sens. Ce n'est pas un suicide.

Tout à fait d'accord, ce n'est pas un suicide, n'ayons pas peur des mots. Mais la question reste entière, n'a-t-on pas le droit de décider d'abréger sa propre vie, même si ce n'est pas par un suicide ? Je trouve anti-libéral de penser le contraire, c'est tout ce que je voulais dire.

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Tout à fait d'accord, ce n'est pas un suicide, n'ayons pas peur des mots. Mais la question reste entière, n'a-t-on pas le droit de décider d'abréger sa propre vie, même si ce n'est pas par un suicide ? Je trouve anti-libéral de penser le contraire, c'est tout ce que je voulais dire.

Ce n'est surtout pas le sujet, pour la énième fois.

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