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Morale et convention


Boz

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Il te faut donc définir ce qui est un bien réel, ou illusoire. Il te faut donc examiner la fin poursuivie pour savoir si elle est positive ou négative.

Oui, sauf que dans mon esprit, seuls les individus concernés sont à même, in fine, de trancher la question pour eux-mêmes. On peut bien élaborer un ensemble de normes en commun, qui puissent servir aux gens de points de repères pour se guider dans leur vie, car il ne s'agit pas non plus de laisser les gens démunis dans leur quète du bonheur. Mais c'est à chacun de voir si ces normes peuvent, et dans quelle mesure, s'appliquer à leur propre cas.

Je crois que ce texte résume assez bien mon point de vue : http://www.wikiberal.org/wiki/Subjectivisme

Non. Paul a moins de capacités, mais autant de libertés.

Ne dit-on pourtant pas que la connaissance libère ? Il me semblait que c'était parce qu'elle donnait des moyens d'action supplémentaires… Peut-être me trompe-je…

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Oui, sauf que dans mon esprit, seuls les individus concernés sont à même, in fine, de trancher la question pour eux-mêmes. On peut bien élaborer un ensemble de normes en commun, qui puissent servir aux gens de points de repères pour se guider dans leur vie, car il ne s'agit pas non plus de laisser les gens démunis dans leur quète du bonheur. Mais c'est à chacun de voir si ces normes peuvent, et dans quelle mesure, s'appliquer à leur propre cas.

Si tu parles de bien réel et de bien illusoire, ce n'est plus du subjectivisme, cela veut dire que tu considères qu'il existe un bien objectif, réel.

Elaborer un ensemble de normes en commun, qui puissent servir de points de repères : cela ressemble bien à une morale.

C'est une chose de dire qu'il ne faut imposer sa morale aux autres, une autre chose est de dire qu'il n'y a pas de morale objective.

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Ne dit-on pourtant pas que la connaissance libère ? Il me semblait que c'était parce qu'elle donnait des moyens d'action supplémentaires… Peut-être me trompe-je…

La connaissance donne plus de capacités. Mais l'homme ignorant est toujours un homme et dispose des mêmes droits, des mêmes libertés et des mêmes responsabilités que l'homme savant.

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En gros, je cherche à démontrer que la nature du bien personnel étant… personnelle, on ne peut pas dire que quelqu'un qui par exemple se prostituerait en toute conscience et liberté est immoral (anormal, sans doute, étymologiquement, puisque la norme n'est pas de se prostituer, mais pas immoral, puisqu'il ne fait de mal à personne [au contraire, il fait du bien à ses clients] et qu'il se fait du bien à lui [puisqu'il le fait en conscience et en liberté]).

Cordialement,

Mikaël

C'est un peu bizarre comme exemple.

Tu sembles sous-entendre qu'une nana peu consciente qui se prostituerait commettrait un acte immorale, mais que si elle le fait en connaissance de cause, ce ne serait plus immorale.

Pour ma part

1) déjà la prostitution n'est pas immorale

2) si c'était immoral, ce serait pire de le faire en toute conscience que sous l'effet de l'ignorance.

La connaissance donne plus de capacités. Mais l'homme ignorant est toujours un homme et dispose des mêmes droits, des mêmes libertés et des mêmes responsabilités que l'homme savant.

je ne suis pas certain pour ce dernier point.

J'ai l'impression que l'homme savant à plus de responsabilités morales que la brute.

Par ailleurs, le débat me semble être une ixième variation sur l'incompréhension qui surgit lorsqu'on mélange liberté politique et liberté métaphysique.

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Par ailleurs, le débat me semble être une ixième variation sur l'incompréhension qui surgit lorsqu'on mélange liberté politique et liberté métaphysique.

Je croyais qu'on parlait de morale dans ce fil…

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C'est un peu bizarre comme exemple.

Tu sembles sous-entendre qu'une nana peu consciente qui se prostituerait commettrait un acte immorale, mais que si elle le fait en connaissance de cause, ce ne serait plus immorale.

Pour ma part

1) déjà la prostitution n'est pas immorale

2) si c'était immoral, ce serait pire de le faire en toute conscience que sous l'effet de l'ignorance.

En fait, ma pensée est que la prostitution n'est jamais immorale, que cela soit en conscience ou non. Mais j'insiste sur la prostitution en conscience et en liberté, car certaines personnes considérant la prostitution comme immorale en général, estiment cependant que la contrainte et l'ignorance atténuent voire annulent l'imputabilité de la faute. J'enfonce donc le clou en disant que non seulement la prostitution n'est pas immorale dans ces circonstances, mais qu'elle ne l'est pas non plus sans ces circonstances.

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