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A quand le don d'organes obligatoire?


Taranne

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Everyone 'should donate organs'

There is a major shortage of organs available

Everyone should be seen as a potential organ donor on their death unless they expressly request not to be, England's chief medical officer says.

Sir Liam Donaldson calls for a system of "presumed consent" to be introduced in England to tackle chronic shortages of organs.

One person a day dies after failing to find a suitable donor, data suggests.

But the proposal to make people opt out of the donor system rather than opt in is already proving controversial.

Sir Liam's Scottish counterpart, Harry Burns, rejected the idea for Scotland, saying there was no evidence that the public would support such a move.

A system of presumed consent was rejected by MPs when they voted on the Human Tissues Act in 2004.

Organ donation is a generous gift, not an obligation

Patient Concern

Ultimate life-changing gift

Both the then Health Secretary John Reid and Health Minister Rosie Winterton declared it was not up to Parliament to make decisions about what became of people's bodies when they died.

But Sir Liam said that efforts to persuade more people to either carry donor cards or sign up to the NHS Organ Donor Register had failed.

Only 20% of the population - or 13 million - are on the register, despite the fact that surveys showed that as many as 70% of people wanted to donate their organs after death.

Because so many people die in a manner which makes them unsuitable donors, the pool of potential donors must be substantially larger than the numbers waiting for organs - currently nearly 8,400.

Sir Liam added that the gap between the number of people coming onto the waiting list and those coming off after receiving successful transplants was widening all the time.

Both these factors, he hoped, meant "MPs may change their minds".

The move has been welcomed by transplant campaigners and been endorsed by the British Medical Association (BMA).

"We must increase the number of donors available and the BMA believes that a system of presumed consent with safeguards, will help to achieve this," said Dr Tony Calland, chairman of the medical ethics committee.

But shadow health secretary Andrew Lansley criticised the recommendation.

"The state does not own our bodies or have a right to take organs after death," he said, adding that the way forward was to increase the numbers of people on the donation register.

Spanish lessons

Sir Liam said he was making the recommendation based in part on the experience of Spain.

Donation rates have almost doubled there to 35 people per 1m since a system of presumed consent was introduced in 1990.

Opt-out countries include:

Spain

Austria

Belgium

Sweden

Denmark

Finland

France

Italy

Norway

Singapore

Spain runs a so-called "soft" opt-out system, where even if the person has not themselves opted out of donation while alive, the views of relatives are sought and they can refuse consent.

Other countries, such as Austria, run a very strict system where the views of relatives are not taken into account at all.

After Vienna passed the presumed consent law in 1982, the donation rate quadrupled and by 1990 the number of kidney transplants performed was nearly equal to those on the waiting list.

However, Sweden - which also has an opt-out law - has a lower donation rate than the UK, suggesting that other issues may be at play.

It has been suggested that one of the reasons Spain's donation rate is so good is a result of the higher numbers of healthy people killed in road accidents.

Therefore even if the UK did choose an opt-out system, critics argue, its donation rates still might not rival those of Spain.

Sir Liam said that any system introduced in the UK would need "proper safeguards" and would likely take into account the wishes of close family.

He added that any new opt-out scheme would have to follow an intense public information campaign, and in any event, remained in the hands of parliament.

http://newsvote.bbc.co.uk/2/hi/health/6902519.stm

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Dommage que tu aies retiré ton opinion. Le système qui prévaut en Belgique (toujours à la pointe du progrès…):

http://www.lasante.be/dossiers/transport-organes.htm

La loi belge en la matière (Loi du 13 juin 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes) est basée sur le principe du « qui ne dit mot consent » en ce qui concerne les prélèvements post-mortem. Elle stipule qu'une autorisation de prélèvement ne doit pas être demandée à la famille d'un donneur et s’applique à tout Belge qui a son domicile en Belgique et tout étranger qui a élu son domicile en Belgique (inscrit au Registre des Etrangers) depuis plus de 6 mois - excepté s'il est établi qu’une opposition a été exprimée auprès du Registre National.
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Dommage que tu aies retiré ton opinion. Le système qui prévaut en Belgique (toujours à la pointe du progrès…):
La loi belge en la matière (Loi du 13 juin 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes) est basée sur le principe du « qui ne dit mot consent » en ce qui concerne les prélèvements post-mortem. Elle stipule qu'une autorisation de prélèvement ne doit pas être demandée à la famille d'un donneuret s’applique à tout Belge qui a son domicile en Belgique et tout étranger qui a élu son domicile en Belgique (inscrit au Registre des Etrangers) depuis plus de 6 mois - excepté s'il est établi qu’une opposition a été exprimée auprès du Registre National.

http://www.lasante.be/dossiers/transport-organes.htm

ce n'est pas exact :

La loi du 13 juin 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes consacre le principe de l' « opting out », selon lequel des organes ou tissus peuvent être prélevés après le décès d'une personne sauf s'il y a opposition d'un de ses proches et pour autant qu'il n'y ait pas eu déclaration formelle de l'intéressé de son vivant.

On entend par « proches » les parents du premier degré ainsi que le conjoint cohabitant.

La déclaration peut consister en l'opposition à tout prélèvement ou en une déclaration expresse de la volonté de faire don de ses organes après son décès.

fgov.be

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Le consentement par défaut n'a rien d'illibéral, après tout on consent bien par défaut à être enterré, mais ce n'est pas à l'État de décider pour du opt in ou du opt out, la question doit être tranchée par une juge en fonction des usages locaux et de déclarations faites par le défunt de son vivant.

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Dans les faits, cela revient au même: le législateur considère que le prélèvement post-mortem est licite, sauf opposition préalable.

http://users.skynet.be/web/drt/loi.htm

Article 10. § 1er. Des organes et des tissus destinés à la transplantation, ainsi qu'à la préparation, dans les conditions déterminées par l'article 2, de substances thérapeutiques peuvent être prélevés sur le corps de tout Belge qui a son domicile en Belgique, excepté s'il est établi qu'une opposition a été exprimée contre un prélèvement.
?????

Il me semblait que tu avais posté un commentaire laconique juste après la copie de l'article.

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Après ma mort, je ne vois pas le problème. Il ne restera qu'un objet inerte, s'il peut serivr à autrui, et si on en laisse suffisamment pour que mes proches puissent faire leur deuil, franchement, ce n'est pas mon affaire.

Dit simplement: ce n'est pas de moi qu'il s'agit, après ma mort. Conclusion logique: je n'ai pas mon mot à dire.

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Dit simplement: ce n'est pas de moi qu'il s'agit, après ma mort. Conclusion logique: je n'ai pas mon mot à dire.

Tu es propriétaire de tes organes aujourd'hui, tu peux donc décider de ce qu'il doit en advenir à ta mort.

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Comme le dit l'article, une majorité de personnes est plutôt favorable au don d'organes (les leurs) mais très peu s'engagent, ce qui montre à mon avis une indécision importante sur le fond.

Dans le contexte actuel, plutôt que le don d'organes obligatoire, il faudrait une décision obligatoire de l'individu qui exprimerait son souhait, à sa majorité par exemple, mais qui aurait le droit de modifier son choix jusqu'à sa mort.

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Comme le dit l'article, une majorité de personnes est plutôt favorable au don d'organes (les leurs) mais très peu s'engagent, ce qui montre à mon avis une indécision importante sur le fond.

Dans le contexte actuel, plutôt que le don d'organes obligatoire, il faudrait une décision obligatoire de l'individu qui exprimerait son souhait, à sa majorité par exemple, mais qui aurait le droit de modifier son choix jusqu'à sa mort.

Forcément qu'il y a pénurie d'organes !

Il s'agit d'un marché entravé, il est interdit de vendre ses organes.

Il suffirait d'interdire la vente de pain pour avoir une pénurie de pain, c'est tout à fait logique.

Si cela n'était pas interdit, des gens se déclareraient pour transmettre leurs organes à leur mort, soit pour avoir un capital décès à transmettre, soit en viager pour se faire un complément de revenu.

Et tous ces questions du consentement n'existeraient plus.

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Le don d'organes doit être un acte d'amour, car c'est le don d'une partie de soi-même. La question est de savoir s'il est permis ou non de commercialiser cet acte.

Voici matière à réflexion:

http://www.catholiques.org/cienciasfrancedoc.htm

Il faut d'abord souligner, comme je l'ai observé à une autre occasion, que toute transplantation d'organe tire son origine dans une décision d'une grande valeur éthique: "La décision d'offrir sans récompense, une partie de son corps pour la santé et le bien-être d'une autre personne" (Discours aux participants au Congrès sur la transplantation d'organes, 20 juin 1991, n. 3). C'est précisément ici que réside la noblesse de ce geste, un geste qui est un véritable acte d'amour. Il ne s'agit pas seulement de donner quelque chose qui nous appartient, mais de donner quelque chose de nous-mêmes, car "en raison de son union substantielle avec une âme spirituelle, le corps humain ne peut être considéré seulement comme un ensemble de tissus, d'organes et de fonctions […] mais il est partie constitutive de la personne qui se manifeste et s'exprime à travers lui" (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Donum vitae, n. 3).

Par conséquent, toute pratique tendant à commercialiser les organes humains ou à les considérer comme des biens pouvant faire l'objet d'échanges ou de commerce doit être considérée comme moralement inacceptable, car utiliser le corps comme un "objet" signifie violer la dignité de la personne humaine.

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Forcément qu'il y a pénurie d'organes !

Il s'agit d'un marché entravé, il est interdit de vendre ses organes.

Il suffirait d'interdire la vente de pain pour avoir une pénurie de pain, c'est tout à fait logique.

Si cela n'était pas interdit, des gens se déclareraient pour transmettre leurs organes à leur mort, soit pour avoir un capital décès à transmettre, soit en viager pour se faire un complément de revenu.

Et tous ces questions du consentement n'existeraient plus.

:icon_up:

Comparer les marchés du pain et des organes, c'est vraiment passer à côté de la question…

Le don d'organes doit être un acte d'amour, car c'est le don d'une partie de soi-même. La question est de savoir s'il est permis ou non de commercialiser cet acte.

Voici matière à réflexion:

http://www.catholiques.org/cienciasfrancedoc.htm

:doigt::warez: :warez: :ninja::blink::yang:

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Invité Arn0

Pour ma part je suis favorable à ce que l'on donne mes organes lorsque je mourrais. Ceci étant dit si je pouvais recevoir de l'argent pour le faire ce serait encore mieux !

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Le don d'organes doit être un acte d'amour, car c'est le don d'une partie de soi-même. La question est de savoir s'il est permis ou non de commercialiser cet acte.

L'objet que sera devenu mon corps après ma mort sera incapable d'amour. De plus, cet objet ne sera en aucune façon "moi-même". Je ne vais quand même pas commencer à me soucier des intentions de mon robinet quand il me donne de l'eau. M'aime-t-il?

Donner un rein de son vivant c'est une toute autre affaire.

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Tu connais pas l'expression d'amou et d'eau fraiche?

L'amou ? Non. Quant à l'eau , il faut avouer que je lui préfère le vin. Mais lors d'une randonnée dans les Pyrénées, quand - écrasé que je suis par la chaleur des rayons d'un implacable soleil de juillet - je vois cette eau si pure, si fraîche, tombant, brillante de ses mille facettes cristallines, en cascades riantes depuis les hauteurs… j'aime encore plus le vin !

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L'amou ? Non. Quant à l'eau , il faut avouer que je lui préfère le vin. Mais lors d'une randonnée dans les Pyrénées, quand - écrasé que je suis par la chaleur des rayons d'un implacable soleil de juillet - je vois cette eau si pure, si fraîche, tombant, brillante de ses mille facettes cristallines, en cascades riantes depuis les hauteurs… j'aime encore plus le vin !

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