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Prix du pétrole : du puit à la pompe


José

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Bilboo : vous vous excitez sur une mise en perspective pipée que vous parsemez de faits qui selon les cas sont véridiques, partiels, douteux, voire faux.

la production mondiale de brut conventionnel a piqué en 2005 et ne retrouvera probablement jamais le niveau atteint.

Qu'est-ce que c'est que cette affirmation ? La production a augmenté en 2006. Même le groupe de décroisseurs bérichons le confirme !

Profile de production de la mer du nord:

[…]

notez que le champs de brent -brut reference de londre- , la partie grise ( troisieme bande en partant de l'absice) a une production aujourd'hui quasi nulle.

[…]

et que les grand champs sont remplacé par une multitude de champs de petite taille, phenomene exactement similaire à l'echelle du monde.

[…]

profile de production des etats unis:

Rien à cirer. La production se déplace là où elle est le moins contrainte, donc : le plus facile techniquement, sans plafonds politiques, sans terrorisme, etc.

Cas d'ecole parmis tous. La courbe de production suis classiquement la courbe de decouverte avec un decalage de 35 ans ( le meme decallage de 35 est observable dans la quasi totalites des zone petroliere de la planete). le rebond passager de la fin des années 80 correspond a la mise en place de la production en alaska de champs decouvert au debut des années 50. Les dernier rebond de decouverte correspondent au gisement en offshore super profond.

Problème : King HUBERT s'était trompé sur à peu près toutes ses prédictions, pourtant basées sur le même paradigme. Il se trouve que l'une d'entre elle, la production de pétrole US [hors Alaska] s'est avérée exacte, et encore je crois qu'il l'avait formulé avec l'Alaska si bien qu'elle serait alors complètement fausse elle aussi. Au motif de cette unique vraie (?) prédiction, King HUBERT est devenu l'idole mondiale des décroissantistes qui se sont toujours trompé sur tout, à commencer par leurs ridicules prédictions formulées lors du club de Rome.

L'extraction de ghawar, premier champs de la planete, se fait assez classiquement par injection. L'eau injectée maintient la pression, le petrole plus leger que l'eau surnage. Le melange eau petrole recuperé est traité en surface. La part de flotte depasse aujourd'hui les 55%, au dessus de 65% un champs est mort.

Pourriez-vous nous préciser votre source ? J'ai déjà lu cet argument sur au moins un autre forum et il se trouvait être contesté apparemment par des professionnels du monde du pétrole.

production tous liquides ( petrole conventionnel + distillat+ biocarburant+ huile lourde) plafonne depuis 2006.

Nous sommes encore en 2007 !

Situer le pic de production audela de 20 ans ( 2027) et une baisse de production posterieure inferieur à 1% releve d'un acte de fois.

Au fait, et si vous nous parliez de l'Irak ? La pacification du pays fait de gros progrès même s'il y a encore des attentats et même des affrontements directs. Dans 10 ans, l'Irak sera probablement redevenu un gros producteur. Affirmer que d'ici 20 ans il ne le serait pas redevenu, ce serait un acte de fois obscur.

Ou si vous nous parliez de production de pétrole à partir des sables asphaltiques et des schistes bitumineux ? Ces techniques font de gros progrès et demandent de moins en moins d'énergie. On m'a dit que son coût de revient serait aux alentours de quelques dizaines d'euros par baril.

20 ans pour adapter l'ensemble d'une economie est un temps extremement court. Sans doute trop.

Faux argument.

1- On sait convertir le charbon et le gaz naturel en pétrole/essence/diesel synthétique, quitte à y ajouter de l'énergie e.g. électrique. On ne manquera pas de charbon durant le 21ème siècle, mais son extraction n'est pas la panacée en raison de sa dangeoristé pour les mineurs.

2- La conversion des moteurs aux biocarburants coûte quelques centaines d'euros. Au Brésil les véhicules sont produits d'office avec la compatiblité aux deux carburants. Or, outre les filières actuelles qui utilisent les parties nobles des plantes (colza, canne à sucre, etc.), on sait produire des biocarburants à partir de déchets organiques (filière enzymatique cellulosique, industrialisée à titre expérimental).

Il n'y aura donc pas à mettre soudainement à la casse des centaines de millions de voitures. Il faudra simplement construire au fur et à mesure des infrastructures de conversion. Si le prix de l'électricité s'effondre, alors il faudra arbitrer, quant aux nouvaux véhicules, entre des voitures électriques ou des voitures à essence/diesel quitte à l'extraire du charbon.

L'électrcitité ne manquera pas au 21ème siècle. On sait produire de l'électricité nucléaire pour moins de 0,05 €/kwh avec une capacité de production en augmentation grace aux nouvelles générations de centrales qui utilisent la combustion nucélaire pour enrichir leur carburant à venir. On sait produire de l'électricité solaire-thermodynamique au Névada ou en Espagne à 0,12 €/kwh et le prix est en chute libre. On sait produire de l'énergie géothermique pour des montants bien plus faible dans des endroits privilégiés tels que l'Islande, et pour des montants comparables dans des endroits tels que ceux présents sur le territoire français. On commence à savoir transporter industriellement l'électricité à très haute tension ce qui permet de transporter la puissance électrique sur des milliers de kilomètres avec très peu de déperdition. Bref, l'énergie électrique domestique et industrielle ne manquera pas au cours du 21ème siècle et il se peut fort que les prix s'effondrent en cours de route tant les progrès technologiques vont changer la donne.

En attendant, nous allons vivre une période de mutation, qui sera source de tensions, parceque le futur technico-économique fera l'objet de spéculations (au bon sens du mot, i.e. prévisions et prise de risque en investissements) et parceque la demande croit fortement grace à la forte croissance mondiale observée notamment au sein des pays jadis pauvres qui en arrivent au stade où ils accèdent au confort énergétique pour les besoins industriels, urbains, domestiques et de transport. Donc oui il y aura des tensions passagères avec des hausses puis des baisses sur de nombreuses matières énergétiques et industries de conversion. Au final, il restera probablement beaucoup de pétrole que l'on ne se donnera pas la peine d'exploiter, parceque l'une ou l'autre filière technologique aura supplanté le pétrole pour ses différents usages.

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tu pensera a expliquer aux expulsés des subprimes qu'il n'ont qu'à tout simplement louer à perte et ameliorer leurs sort en demenageant à manhattan.

Aux États-Unis c'est la banque qui est propriétaire de la maison, Si les prix baisses c'est la banque qui est perdante, le type qui est dedans il fait défaut et hop il prend un mortgage ou un loyé moins cher.

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Bilboo : vous vous excitez sur une mise en perspective pipée que vous parsemez de faits qui selon les cas sont véridiques, partiels, douteux, voire faux.

Qu'est-ce que c'est que cette affirmation ? La production a augmenté en 2006. Même le groupe de décroisseurs bérichons le confirme !

La production de petrole conventionnel n'est pas la production tous liquide. La production de brut conventionnel est toujours au dessous de son niveau de 2005.

La production tous liquide stagne depuis 3 ans et les source divergent entre une baisse infime et une hausse infime de la production.

Dans tous les cas en suprimant les biocarburant la production serait en baisse.

Production selon l'EIA ( qui n'est pas un groupe de decroissant berrichon):

production mondiale tous liquides

Tu notera avec suprise que les prix atteint ne sont pas des prix d'equilibre puisque la consommation depasse la production depuis deux ans. ( on puise dans les stock immediats ce qui ne peut pas durer eternellement)

Rien à cirer. La production se déplace là où elle est le moins contrainte, donc : le plus facile techniquement, sans plafonds politiques, sans terrorisme, etc

la production du texas baisse parce que c'est plus facile d'exploiter techniquement du petrole en offshore super profond dans le golfe du mexique? plus sur au nigeria? sans terrorisme en irak?

La production baisse aux etats unis au mexique en mer du nord etc parce que la geologie empeche de faire mieux independament de tout progres technique.

Au fait, et si vous nous parliez de l'Irak ? La pacification du pays fait de gros progrès même s'il y a encore des attentats et même des affrontements directs. Dans 10 ans, l'Irak sera probablement redevenu un gros producteur. Affirmer que d'ici 20 ans il ne le serait pas redevenu, ce serait un acte de fois obscur.Ou si vous nous parliez de production de pétrole à partir des sables asphaltiques et des schistes bitumineux ? Ces techniques font de gros progrès et demandent de moins en moins d'énergie. On m'a dit que son coût de revient serait aux alentours de quelques dizaines d'euros par baril."

la mer du nord plonge, le mexique plonge, les etats unis continue de baisse, la russie stagne, l'arabie pourrait stagner, ce n'est pas l'irak ou l'alberta qui pourront compenser la baisse de production du reste du monde.

Les sable asphaltique de l'aberta sont une exploitation miniere avec des rendement energetique assez mauvais et un rythme d'extraction limité. ca durera tres tres tres longtemps mais ca ne montra pas tres haut. De surcroit le petrole obtenu est un petrole bas de gamme. ( pas assez de carburant legers)

Les shiste bitumineux, quel que soit le niveau des reserve annoncé n'ont rien à voir avec du petrole. C'est un kerogène qu'il faut pyrolyser.

BP ou exxon avait fait l'experience il y a quelques années d'essayer de transformer des shiste bitumineux en petrole exploitable.

Il ont dont d'abord gelé a l'azote lique un perimetre pour eviter l'oxydation et l'entrée d'eau dans la zone. Il ont ensuite chauffer l'interieur à 200C° par resistance electrique sous couverture pendant 2 ans.

Pour l'instant on ne sait toujours pas faire mieux. Et sauf a inventer la pyrolyse a froid on en sera pas beaucoup plus loin dans 10 ans. Meme a 300 dollars de baril ca ne crachera pas 5 millions de baril jour.

"Problème : King HUBERT s'était trompé sur à peu près toutes ses prédictions, pourtant basées sur le même paradigme. Il se trouve que l'une d'entre elle, la production de pétrole US [hors Alaska] s'est avérée exacte, et encore je crois qu'il l'avait formulé avec l'Alaska si bien qu'elle serait alors complètement fausse elle aussi. Au motif de cette unique vraie (?) prédiction, King HUBERT est devenu l'idole mondiale des décroissantistes qui se sont toujours trompé sur tout, à commencer par leurs ridicules prédictions formulées lors du club de Rome.

King hubbert n'est pas l'unique reference en terme de production petroliere. Il est le premier à avoir modeliser la courbe de production pour une zone petroliere donnée et permis d'en faire un instrument de prevision assez fiable.

Il n'y a pas de "predictions ridicules" dans le rapport meadow ( club de rome) mais un modèle integrant les retroaction liant le marché de l'énergie, le marché agricole, la population etc et qui montre seulement qu'une croissance à long terme n'est pas possibles en cas de rarefaction des energies. Il y a plusieurs senario proposés dans le rapport du club de Rome du très pessimiste à très optimiste. Le tres pessimiste prend pour base les estimation les plus basse de l'epoque et conclu à une baisse de la croissance des l'an 2000 le senario tres optimiste prend pour base des estimation tres superieurs au ressource estimée à l'epoque et conclu à une baisse de la croissance à partir de 2100. Tu pourra parler de "prediction ridicule" quand tu l'aura lu.

1- On sait convertir le charbon et le gaz naturel en pétrole/essence/diesel synthétique, quitte à y ajouter de l'énergie e.g. électrique. On ne manquera pas de charbon durant le 21ème siècle, mais son extraction n'est pas la panacée en raison de sa dangeoristé pour les mineurs.

La pic de production de gaz suivra de pres le pic petrolier et la baisse ulterieure sera plus rapide que pour le petrole. Le pic de production de gaz a eu lieu en 2001 pour l'amerique du nord.

En attendant, nous allons vivre une période de mutation, qui sera source de tensions, parceque le futur technico-économique fera l'objet de spéculations (au bon sens du mot, i.e. prévisions et prise de risque en investissements) et parceque la demande croit fortement grace à la forte croissance mondiale observée notamment au sein des pays jadis pauvres qui en arrivent au stade où ils accèdent au confort énergétique pour les besoins industriels, urbains, domestiques et de transport. Donc oui il y aura des tensions passagères avec des hausses puis des baisses sur de nombreuses matières énergétiques et industries de conversion. Au final, il restera probablement beaucoup de pétrole que l'on ne se donnera pas la peine d'exploiter, parceque l'une ou l'autre filière technologique aura supplanté le pétrole pour ses différents usage

cette periode de mutation comme tu l'appelles sera de fait la plus grande phase de depreciation d'actif de l'histoire.

Quelle part de la monnaie mondiale en circulation a pour contrepartie un credit sur une maison qui ne vaudra plus rien? une centrale à gaz qui n'aura plus de gaz? etc etc

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[…] Au fait, et si vous nous parliez de l'Irak ? La pacification du pays fait de gros progrès même s'il y a encore des attentats et même des affrontements directs. Dans 10 ans, l'Irak sera probablement redevenu un gros producteur. Affirmer que d'ici 20 ans il ne le serait pas redevenu, ce serait un acte de fois obscur.

Au delà de l'aspect "wishful thinking" de cette prédiction (dont nous avons déjà discuté dans un autre fil), l'Irak illustre à la perfection le problème de la production pétrolière. Certes, l'Irak a probablement un gros potentiel de production. Mais, comme l'a expliqué Nick de Cusa, les états reprennent en main la production de pétrole. Or les états, avec leur préférence temporelle plus immédiate que le marché, feront probablement moins bien.

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je precise donc:

L'hydrogène ne peut -sur terre- dans l'economie - terrestre- constituée par des etres humain - terrien - etre considerée comme une source d'energie mais uniquement comme un vecteur.

En terme de transition energetique, la composition des supernova et autre n'est d'aucune utilité.

L'hydrogene (atomique) H est une source d'energie : c'est la source d'energie de la fusion nucleaire des etoiles comme notre soleil.

Il est a l 'echelle de l'univers la source la plus communemment utilisee.

Il peut etre considere comme source d'energie (sur terre) quand il est utilise dans un reacteur a fusion.

Le dihydrogene (molecule compose par deux atomes d'hydrogene) H2 lui est un vecteur d'energie.

Il est toujours important dans ces propos de bien differencier l'hydrogene atomique H et l'hydrogene moleculaire H2 pour ne pas entrainer de confusion chez le lecteur.

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Au delà de l'aspect "wishful thinking" de cette prédiction (dont nous avons déjà discuté dans un autre fil), l'Irak illustre à la perfection le problème de la production pétrolière. Certes, l'Irak a probablement un gros potentiel de production. Mais, comme l'a expliqué Nick de Cusa, les états reprennent en main la production de pétrole. Or les états, avec leur préférence temporelle plus immédiate que le marché, feront probablement moins bien

Encore une fois, je ne vois pas ce qui historiquement dans le cas precis du petrole te permet de dire une chose pareil.

Les états unis ont eu une politique très liberale en matière d'extraction petrolière. C'est l'un des rare états du monde ou le sous sol apartient au propriétaire de la surface. C'est l'état ou le plus grand nombre de puit a été foré. Chaque champs petrolier est exploité par des dizaines de compagnie differente parfois minuscules. Voici un paysage assez typique de l'exploitation petrolière US.

104571~Oil-Rigs-Line-the-Road-Near-Long-Beach-Posters.jpg

Chaque puit tirant sa production d'une nappe commune le but du jeu est d'en tirer le maximum avant les autres. La multiplicité des parcelle d'exploitation interdit le recours à des technique de forages horizontaux et autre. Dans tous les cas le mode d'exploitation est déconnecté des specificité geologique du champs. En terme d'exploitation une multitude de forage verticaux est une aberration qui reduit le taux global de recuperation et l'amortissement des materiel d'extraction.

dans les pays controlant les ressource petroliere, les reserves sont atribuées en concession par champs. Ce qui permet une optimisation des techniques des forages.

Un état peut plus facilement qu'une compagnie privée se financer par l'emprunt. Si le petrole suit une hausse tendantielle superieure au taux d'interet sur les manrché mondiaux il devient bien plus rentable pour un état de retarder l'exploitation d'un champs et d'emprunter que de les exploiter rapidement.

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Je vais vous apprendre quelque chose, vous dont le "savoir encyclopédique" sur le pétrole ne vous a pas amené souvent sur les forums, manifestement.

Pour citer un intervenant, on utilise les balises

[quote][/quote]

ou le bouton "repondre".

Ca évite bien des tracas et des citations toutes pourries. Ca ne dispense pas de se relire pour élaguer quelques photes d'ortografe, bien sûr.

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Bilboo, même si je reconnais que vous connaissez votre sujet et que vous êtes plus crédible que certains nanars décroissantistes qui sont passés nous voir, il y a quelque chose de fondamentalement gênant dans toutes vos argumentations: vous vous référez à des soi-disant pics de production extrêmement récents, dont on ne saura pas avant une bonne dizaine d'années si ce sont vraiment des pics.

Pour ma part, ce qui me paraît le plus inquiétant, ce n'est pas l'écroulement ou le plafonnement de l'offre, mais l'élévation de la demande. Cet argument est aussi utilisé abusivement pour l'épouvantail de la pénurie alimentaire, mais étant donné le potentiel de demande très élevé dans les pays pauvres (dûes aux multiples utilisation possibles de l'énergie) et le problème des coûts d'exploitation (très différent sur l'alimentaire et l'énergie), il y a vraiment un risque que la demande surclasse l'offre et que les réformes structurelles soient inévitables.

Pour le reste, je ne vois aucun crash énergétique arriver dans les 20 prochaines années.

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c'est une nécessité absolue de se parler comme de la merde? ça fait "anarcap"?

Si tu veux que je te parle comme de la merde, je peux le faire. Tu vas tout de suite sentir la différence. Maintenant, si ton intellect n'est pas capable d'encaisser une remarque somme toute factuelle sur ton orthographe ainsi qu'une autre sur ton absence de maîtrise de l'outil que tu as toi-même choisi pour débattre, je crains le pire pour ton avenir sur ce forum.

je corrige mes citations corriges tes idées nouilles sur l'energie.

Mes idées nouilles sur l'énergie sont certainement beaucoup plus solides que ton galimatias incohérent de peurs, de poncifs éculés et de jérémiades sur un avenir que toi et ta clique semblent être les seuls à parvenir à voir avec lucidité, comme Irma dans sa boule de cristal, avec toute la précision qu'une certaine fatuité permet souvent.

Bilboo, même si je reconnais que vous connaissez votre sujet et que vous êtes plus crédible que certains nanars décroissantistes qui sont passés nous voir, il y a quelque chose de fondamentalement gênant dans toutes vos argumentations: vous vous référez à des soi-disant pics de production extrêmement récents, dont on ne saura pas avant une bonne dizaine d'années si ce sont vraiment des pics.

Pour ma part, ce qui me paraît le plus inquiétant, ce n'est pas l'écroulement ou le plafonnement de l'offre, mais l'élévation de la demande. Cet argument est aussi utilisé abusivement pour l'épouvantail de la pénurie alimentaire, mais étant donné le potentiel de demande très élevé dans les pays pauvres (dûes aux multiples utilisation possibles de l'énergie) et le problème des coûts d'exploitation (très différent sur l'alimentaire et l'énergie), il y a vraiment un risque que la demande surclasse l'offre et que les réformes structurelles soient inévitables.

Pour le reste, je ne vois aucun crash énergétique arriver dans les 20 prochaines années.

Moi, ce qui m'enquiquine toujours, ce n'est pas le discours (ressassé) qui consiste à dire que nous allons vers la catastrophe, mais bien celui qui se cache derrière et qui consiste à systématiquement appuyer un interventionnisme, ou, pire encore, à faire jouer une espèce de culpabilité permettant de se poser en Père La Morale : "Nous Allons A La Catastrophe, Repentez-Vous !".

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Encore une fois, je ne vois pas ce qui historiquement dans le cas precis du petrole te permet de dire une chose pareil.

Les états unis ont eu une politique très liberale en matière d'extraction petrolière. C'est l'un des rare états du monde ou le sous sol apartient au propriétaire de la surface. C'est l'état ou le plus grand nombre de puit a été foré. Chaque champs petrolier est exploité par des dizaines de compagnie differente parfois minuscules. Voici un paysage assez typique de l'exploitation petrolière US. […]

C'est supposé me contredire? En fait, cela démontre exactement ce que j'ai écrit.

Ce que tu décris a eu lieu il y a déjà longtemps. Depuis, les compagnies pétrolières américaines se sont mises sous la protection de l'état américain, en faisant en sorte que ce dernier finance l'appropriation de puits de pétrole ailleurs.

Un état peut plus facilement qu'une compagnie privée se financer par l'emprunt. Si le petrole suit une hausse tendantielle superieure au taux d'interet sur les manrché mondiaux il devient bien plus rentable pour un état de retarder l'exploitation d'un champs et d'emprunter que de les exploiter rapidement.

Mais précisément, un état ne raisonne pas en termes de rentabilité sur le long terme, mais cherche à satisfaire immédiatement la clientèle qui permet à ses dirigeants de rester au pouvoir. C'est particulièrement visible en Arabie Saoudite, le plus gros producteur. Mais aussi au Venezuela, en Russie…

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Mes idées nouilles sur l'énergie sont certainement beaucoup plus solides que ton galimatias incohérent de peurs, de poncifs éculés et de jérémiades sur un avenir que toi et ta clique semblent être les seuls à parvenir à voir avec lucidité, comme Irma dans sa boule de cristal, avec toute la précision qu'une certaine fatuité permet souvent.

?

Il y a 50 ans les optimistes pensaient qu'on voyagerait tous en concorde d'un bout du monde à l'autre. Le concorde n'existe plus et on construit des tramway.

Il y a 50 ans les optimistes pensaient, comme aujourd'hui qu'on maitriserait la fusion nucleaire "d'ici 50 ans" qui rendrait l'energie "infinie et quasi gratuite". aujourd'hui les prix explosent et on construit des moulins a vent. Le monde est toujours aussi dépendent du charbon qu'à l'epoque de zola et les etats unis produisent moins de petrole qu'en 1950.

Moi, ce qui m'enquiquine toujours, ce n'est pas le discours (ressassé) qui consiste à dire que nous allons vers la catastrophe, mais bien celui qui se cache derrière et qui consiste à systématiquement appuyer un interventionnisme, ou, pire encore, à faire jouer une espèce de culpabilité permettant de se poser en Père La Morale : "Nous Allons A La Catastrophe, Repentez-Vous !".

Ou est la question morale dans la geologie?

Il ne s'agit pas de repentance mais d'orientation tout ce qu'il y a de plus rationnel.

La priorité quand on achete de l'essence, c'est d'avoir assez d'essence pour pouvoir rejoindre une station service et racheter de l'essence. Basique.

N'importe qui fait cet arbitrage simple. Si vous n'avez pas assez d'essence pour aller à la piscine puis aller à la station service vous suprimez l'etape piscine et vous allez directement prioritairement chercher de l'essence.

Malheureusement un enfant à problème à la place passager vous hurle " Ouais C'est Ca ! C'est Pour Nous Empecher d'aller A La Piscine!"

Il arrive à vous convaincre en vous disant " y aura peu etre une station pas loin de la plage qui aura peut etre du carburant qui sera peut etre compatible et peut etre en quantité suffisante et on aura peut etre assez d'argent pour payer".

Vous écoutez cet enfant caracteriel, vous tombez en panne au retour sur l'autoroute, votre esperance de vie n'exede pas 15 minute.

moralité, dans le doute, mieux vaut etre pessimiste.

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Si vous n'avez pas assez d'essence pour aller à la piscine puis aller à la station service vous suprimez l'etape piscine et vous allez directement prioritairement chercher de l'essence.

Malheureusement un enfant à problème à la place passager vous hurle " Ouais C'est Ca ! C'est Pour Nous Empecher d'aller A La Piscine!"

Il arrive à vous convaincre en vous disant " y aura peu etre une station pas loin de la plage qui aura peut etre du carburant qui sera peut etre compatible et peut etre en quantité suffisante et on aura peut etre assez d'argent pour payer".

Vous écoutez cet enfant caracteriel, vous tombez en panne au retour sur l'autoroute, votre esperance de vie n'exede pas 15 minute.

moralité, dans le doute, mieux vaut etre pessimiste.

Excellent :icon_up:
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Le titre du post n'est pas "The end of cheap coal".

Que l'on trouve un moyen de se passer du pétrôle est une évidence, mais ça n'enlève rien au fait que le pic de Hubbard est ou va exister.

Certes, mais on a dit la même chose du charbon, or il en reste encore plein, les allemands ont réactivé des mines il y a quelques mois. Comment se fait-ce?

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"L'hélium" désigne un atome (ou un élément), mais pas une molécule :icon_up:

Certes. Toujours est-il que les problèmes de porosité des matérieux ne sont pas posés par la molécule de dihydrogène, mais par l'ion hydrogène (ben oui, un bête proton, c'est minuscule). Par ailleurs, ce que bilboo disait sur le pouvoir énergétique de l'hydrogène est, une fois de plus, faux : la combustion du dihydrogène dans le dioxygène libère, à poids de combustible égal, trois fois plus d'énergie que celle du butane. Bref, encore un pipeau brisé.

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Certes. Toujours est-il que les problèmes de porosité des matérieux ne sont pas posés par la molécule de dihydrogène, mais par l'ion hydrogène (ben oui, un bête proton, c'est minuscule). Par ailleurs, ce que bilboo disait sur le pouvoir énergétique de l'hydrogène est, une fois de plus, faux : la combustion du dihydrogène dans le dioxygène libère, à poids de combustible égal, trois fois plus d'énergie que celle du butane. Bref, encore un pipeau brisé.

Rincevent, mon bon Rincevent. Tu n'y es pas.

Imagine que tu roules dans ta voiture propulsée au butane en direction d'une piscine d'hydrogène destinée à remplir ton réservoir presque vide. Soudain, un môme braillard et mal éduqué, qui semble-t-il a poussé spontanément sur le siège arrière de ta caisse, te hurle qu'il veut absolument s'arrêter sur le bord de l'autoroute parce qu'il tient à réduire son espérance de vie. Comme tu n'y tiens pas, tu décides que nous sommes foutus et tu repasses par la case départ sans toucher 20.000 F. Calculez l'âge du capitaine.

Moralité : avec de belles histoires, on peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui. La convivialité y gagne ce que la logique et l'argumentation y perdent, mais baste, passons.

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