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Prix du pétrole : du puit à la pompe


José

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Question con, qui à déjà sans doute été posée, mais quelqu'un sait-il vraiment pourquoi les prix baissent? Est-ce qu'il y a une petite synthèse quelque part, pour les mal-comprenant comme moi?

 

 

Tu devrais regarder la video postée par PJE.

 

J'ai posté cette vidéo car c'est un point de vue divergent de ce qu'on peut lire dans toute la presse pour le moment notamment sur le niveau de point mort des puits américains. Je ne sais pas si l'analyste dans la vidéo a raison mais en tout cas, il fait réfléchir sur un phénomène que l'on serait nombreux à n'avoir pas vu arriver.

 

Sur l'évolution des prix du pétrole, il y a des théories qui partent dans tous les sens entre ceux qui parlent d'une entente USA-Arabie Saoudite, ceux qui parlent de la fin du QE et de le hausse du dollar et enfin ceux qui parlent de phénomène économique avec une hausse de l'offre. Il y a à manger et à boire pour tout le monde. :) (je préfère la dernière hypothèse parmi celle que j'ai cité).

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Si ce qu'il dit dans la vidéo est vrai, alors l'Arabie Saoudite est prise au piège. Si elle veut faire augmenter les prix, elle doit réduire son offre et donc perdre des clients... qui iront dans les bras des Américains et qui profiteront en plus d'une hausse de prix. Donc pour garder des parts de marché, les Saoudiens doivent produire. Je pense aussi que des pays comme la Russie et le Venezuela doivent chercher à écouler de la production pour boucher le budget. La fin du QE et la hausse du dollar aussi, notamment parce que ce pétrole est produit directement aux USA pour les USA avec les restrictions aux exportations. 

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Ouais, en même temps une baisse de la consommation c'est une hausse mécanique de l'offre. J'avais aussi vu les théories de l'entente USA-Arabie Saoudite, mais j'ai du mal à voir l'intérêt de l'Arabie Saoudite là dedans.

 

Et oui, comme le dit l'analyste, le seul truc qu'a compris l'Arabie Saoudite c'est qu'ils n'ont pas d'autre choix que de continuer de produire pour ne pas perdre de parts de marché. D'ailleurs le ministre du pétrole (ou un truc comme ça) avait été très clair sur ce point.

 

On vit une époque formidable quand-même :)

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Ouais, en même temps une baisse de la consommation c'est une hausse mécanique de l'offre. J'avais aussi vu les théories de l'entente USA-Arabie Saoudite, mais j'ai du mal à voir l'intérêt de l'Arabie Saoudite là dedans.

 

L'arabie saoudite montre ses muscles, et si elle aide ses "alliés" américains à faire la guerre économique à l'iran et à la russie, au passage, elle diminue massivement la rentabilité de l'exploitation des gaz de schistes américains, dans l'espoir de détruire le capital investi dedans et d'avoir ensuite la possibilité de remonter ses prix sans cette dangereuse concurrence.

 

Il faut bien voir qu'il ne suffit pas d'avoir des réserves pour produire, il faut investir massivement du capital dans l'infrastructure de production, si celle-ci n'est pas rentable, le capital s'use et finit par se détruire, ce qui fait qu'a moyen terme, la concurrence américaine peut retomber comme un soufflé si le prix du pétrole reste bas assez longtemps.

 

De fait, en baissant le prix du pétrole, l'arabie saoudite fait baisser le volume total de reserves économiquement exploitable, et gagne non seulement des parts de marché immédiatement, mais également de la capacité d'action future sur le prix plus elevée que si les réserves "chères" étaient maintenues en exploitation.

 

Dump and Pump, that's the name of the game, dump and pump...

 

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Qu'est-ce qu'il en sait ce con ?

 

 

À l'occasion de ses vœux adressés aux «acteurs de l'entreprise et de l'emploi» à l'Élysée, le président de la République a fait le point sur l'actualité économique et les dossiers chauds de cette année.

François Hollande a notamment affirmé que les cours du pétrole resteront cette année «plus faibles qu'en 2014».
 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/01/19/20002-20150119ARTFIG00163-pour-hollande-les-prix-du-petrole-resteront-plus-faibles-en-2015.php

 

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  • 2 weeks later...

C'est un tango malin parce que ces pays du golfe ne savent pas se défendre, donc la présence US leur est littéralement vitale (les régimes, en tout cas).

 

Or, si les US n'on plus d'intérêt stratégique en ressources dans la région ...

 

Je me demande si leur souci principal n'est pas de rester essentiels pour l'appro des US, plutôt que de couler la production US.

 

(La différence ne se voit pas. Il n'y a qu'en étant dans leurs têtes qu'on saurait).

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(La différence ne se voit pas. Il n'y a qu'en étant dans leurs têtes qu'on saurait).

 

Je trouve ça dément que personne ne sache vraiment le pourquoi. Zéro leak. C'est incroyable quand même !! Ca me rappelle le topic sur les complots.

 

Du coup, amha, faut chercher dans le truc le moins possiblement voulu. Y'a quoi comme options ?  :D

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Les Saoudiens n'ont pas les moyens de torpiller la production US. Personne n'est spécialement heureux d'acheter à cette bande de mafieux surtout s'ils ont autant de pricing power. Ils n'ont pas torpillé le Brent ni le pétrole Canadien, ca leur coûterait bien trop cher. Les majors du pétrole vont se diriger de plus en plus vers les pétroles bitumineux dont la production est plus flexible que les forages en mer.

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The 1986 oil price collapse benefited oil-consuming countries such as the United States, Japan, Europe, and Third World nations, but represented a serious loss in revenue for oil-producing countries in northern Europe, the Soviet Union, and OPEC.

Canada responded to high energy prices in the 1970s with the National Energy Program (NEP) in 1980. This program was in place until 1985 and largely blamed for the collapse of the oil industry in the 1980s, leading to western alienation and the creation of the Reform Party of Canada and Western Separatist Movement.[citation needed]

In 1981, before the brunt of the glut, Time Magazine wrote that in general, "A glut of crude causes tighter development budgets" in some oil-exporting nations.[7] In a handful of heavily populated impoverished countries whose economies were largely dependent on oil production — including Mexico, Nigeria, Algeria, and Libya — government and business leaders failed to prepare for a market reversal.[citation needed]

With the drop in oil prices, OPEC lost its unity. Oil exporters such as Mexico, Nigeria, and Venezuela, whose economies had expanded in the 1970s, were plunged into near-bankruptcy.[citation needed] Even Saudi Arabian economic power was significantly weakened.[citation needed]

Iraq had fought a long and costly war against Iran, and had particularly weak revenues[citation needed]. It was upset by Kuwait contributing to the glut [26] and allegedly pumping oil from the Rumaila field below their common border.[27] Iraq invaded Kuwait territory in 1990, planning to increase reserves and revenues and cancel the debt, resulting in the first Gulf War.[27]

The USSR had become a major oil producer before the glut. The drop of oil prices contributed to the nation's final collapse.[28]

In the US, domestic exploration declined dramatically, and the number of active drilling rigs was nearly halved in 1982."[citation needed] Oil producers held back on the search for new oilfields for fear of losing on their investments.[29] In May 2007, companies like ExxonMobil were not making nearly the investment in finding new oil today that they did in 1981.[30]

 

http://en.wikipedia.org/wiki/1980s_oil_glut

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  • 2 months later...
  • 2 months later...

U.S. Manufacturing costs are almost as low as China’s, and that’s a very big deal

You don’t need to a Nobel Prize in economics to know that the fracking revolution has been good for the U.S. What’s not so well known is just how competitive cheap oil and gas has made American manufacturing. BCG, the Boston consultancy, estimates the average cost to manufacture goods in the U.S. is now only 5% higher than in China and is actually 10% to 20% lower than in major European economies. Even more striking: BCG projects that by 2018 it will be 2% to 3% cheaper to make stuff here than in China.

Part of the reason for the narrowing gap is that wages have been rising in China. And American companies have been boosting their productivity faster than many of their international competitors. But perhaps the single largest factor is that fracking has helped dramatically drive down the price of oil and gas that’s being used in energy intensive industries such as steel, aluminum, paper and petrochemicals. BCG calculates that U.S. industrial electricity prices are now 30% to 50% lower than those of other major exporters.

“A 5% price discrepancy in manufacturing between China and the US doesn’t amount to much,” says BCG’s David Gee, “when you consider that US manufacturers face the risks of delay when shipping from China, the threat of port strikes, and the local investments and partnerships that Beijing often requires of foreign companies doing business there.”

Lower energy prices can also open up new opportunities such as a using natural gas to power fleet vehicles and trucks, which would reduce American dependence on foreign oil and cut greenhouse gases. Natural gas can also be converted into hydrogen to power fuel cells like the ones in Toyota’s Mirai passenger car. (The Japanese car giant will start taking orders for the Mirai in California this summer.)

Over the last few years, cheap energy has encouraged players in various industries to earmark $138 billion for new U.S.-based investments. This spring, for example, the petrochemical giant Sasol SSL started construction on an $8.1 billion ethane cracker at Lake Charles, La. And energy companies like Cheniere LNG are building multi-billion LNG terminals on the Gulf of Mexico to export overseas, where natural gas can be three to four times more expensive than it is in the U.S.

How long will America’s advantage last? Harvard Business School’s Michael Porter, who along with BCG issued a new report in June called “America’s Unconventional Energy Opportunity,” says that America has about a 15-year lead on other nations when it comes to fracking. The most telling number to make that point? The U.S. has 101,117 fracked wells, followed by Canada’s 16,990. By contrast China has 258.

 

 

http://fortune.com/2015/06/26/fracking-manufacturing-costs/

 

 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

Un porte-parole de Greenpeace estime que [...] les réserves mondiales d'énergies fossiles ne seraient probablement pas toutes consommées en raison des conséquences environnementales.

T'as qu'à croire...

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http://www.express.be/sectors/fr/energy/les-reserves-de-petrole-vont-doubler-et-cest-une-mauvaise-nouvelle-pour-la-planete/216725.htm

"Les réserves de pétrole vont doubler, et c'est une mauvaise nouvelle pour la planète"

Ouin, ouin, beeeeuh, on va continuer à disposer d'énergie pas cher, c'est troporribl.

Si le prix du pétrole baisse d'autant, les rentrées fiscales pour l'État vont se réduire à peau de chagrin.
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