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Prix du pétrole : du puit à la pompe


José

Messages recommandés

attends le pire c'est que j'ai (stupidement) commencé à dire que faudrait se calmer et qu'est ce qu'on me répond

 

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Ça veux dire « en gros » fin de la croissance mondiale

 

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Juste pour votre information, l’élasticité prix/volume n’existe pas.
La rareté de la ressource ne peut donc pas se mesurer à son prix


 

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 La disponibilité de la ressource et la production ne sont pas de bons indicateurs. On en a encore récemment eu la preuve avec la période des prix négatifs

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sinon ça donnerait ça

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L'IEA a confirmé que le pic d'extraction du pétrole conventionnel s'est produit en 2008. Depuis la croissance est portée par les pétroles de schiste et sables bitum, mais très peu voir pas rentable. Avec le Covid, la machine à investir s'est arrêtée compromettant les futurs appro

 

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au dessus de 120$ dollar le coût du baril impact l'économie réel, beaucoup d'habitants ne peuvent plus se l'offrir, provoquant récession.  l'EROEI lui n'a rien à voir avec le prix du baril. Et enfin, il n'y a pas d'élasticité sur le prix du baril

 

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Peak oil again ?

https://www.ft.com/content/320d09cb-8f51-4103-87d7-0dd164e1fd25?fbclid=IwAR33EFJvzpbwSiELqyVxkHqrGIWB8T5-113yaLXsFQoDNzbnp1FRcDXTr9M

 

en français

Spoiler
Le patron du pétrole de schiste dit que les Etats-Unis ont passé leur pic
La production de brut aux États-Unis a déjà atteint un sommet, selon l'un des principaux leaders du pays dans le domaine du schiste, car les producteurs touchés par le krach des prix évitent d'augmenter encore leur production et cherchent à devenir rentables.
Matt Gallagher, directeur général de Parsley Energy, l'un des plus grands producteurs indépendants de pétrole du Texas, a déclaré que le niveau record de production atteint plus tôt cette année serait le point culminant.
"Je ne pense pas revoir 13 millions de barils par jour dans ma vie", a déclaré Gallagher, 37 ans, au Financial Times.
"C'est vraiment décourageant parce que lorsque nous avons foré notre premier puits en 2009, nous avons vu la vague d'indépendance énergétique à portée de main pour les États-Unis, et c'était très gratifiant. ... d'en faire partie. “
La production pétrolière américaine a chuté d'un quart au printemps, les prix du brut ayant chuté à la suite de la guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie et de l'épidémie de coronavirus, ce qui a incité plusieurs opérateurs, dont Parsley, à fermer des puits et à réduire les dépenses prévues.
L'envolée de la production de schiste a permis aux États-Unis de devenir un exportateur net de pétrole en novembre de l'année dernière - un renversement de situation stupéfiant pour un pays qui avait importé plus de 10 millions de b/j il y a dix ans. Depuis mai, cependant, la tendance s'est inversée et les importations nettes ont suivi une tendance à la hausse.
[Le secteur du schiste] n'a pas fait l'objet de mesures rigoureuses.
Le pétrole américain s'est brièvement négocié en dessous de zéro en avril, mais une reprise à environ 40 dollars le baril depuis lors le laisse toujours en dessous du seuil de rentabilité pour de nombreux producteurs de schiste.
Il s'agit "de loin" du pire krach pétrolier de l'histoire récente, a déclaré M. Gallagher, et il aura un impact durable sur le secteur. Notre industrie est celle de la mobilité et du confort", a-t-il déclaré - en faisant référence au carburant pour les voitures et les voyages aériens et pour le chauffage et la climatisation - "et la mobilité est en train d'être "radicalement repensée et il y aura de nouvelles innovations en matière de confort".
Le patron de Parsley a acquis la réputation d'être une voix progressiste dans l'industrie pétrolière du Texas. Il a poursuivi sur LinkedIn avec ses réflexions sur le meurtre de George Floyd et a récemment acheté une voiture électrique Ford. Dans son interview avec le FT, il a parlé de son admiration pour les grands maîtres européens du pétrole qui ont récemment annoncé des objectifs de zéro émission nette.
Il a également appelé à la fin du torchage dans la zone de schiste. Parsley figurait parmi les 20 premières torchères de gaz naturel en volume au Texas, selon un rapport publié cette année par l'autorité de régulation du pétrole et du gaz de l'État. Mais M. Gallagher a déclaré qu'il avait réduit cette pratique - une source énorme d'émissions de carbone - à moins de 1 %.
"De ce point de vue, une bonne réglementation améliorerait probablement la réputation de l'industrie au fil du temps", a-t-il ajouté, ce qui pourrait contribuer à attirer des investisseurs respectueux de l'environnement dans le secteur.
"Vous voulez être derrière une entreprise qui en fait une priorité", a-t-il déclaré.
Les marchés des capitaux se sont largement fermés aux producteurs de schiste au cours de l'année dernière, les investisseurs ayant fui un secteur devenu célèbre pour sa croissance de la production mondiale mais incapable de rembourser sa dette.
L'industrie du schiste "n'a pas été disciplinée", a admis M. Gallagher, et était souvent dirigée par des équipes de gestion qui "présentaient très peu de risques personnels et avaient une récompense à la hausse très déséquilibrée", selon la croissance. "Mais une nouvelle restriction sur les capitaux " touchait l'industrie.
Parsley est l'une des entreprises qui a relancé les puits qu'elle avait fermés pendant la pire phase de la chute des prix. Mais la société n'a pas l'intention d'augmenter sa production avec de nouveaux forages cette année ou l'année prochaine.
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Selon le fournisseur de données Enverus, seules 223 plateformes de forage horizontal - un indicateur de l'activité de forage du schiste aux États-Unis - étaient en service le 9 juillet, contre 853 il y a un an.
La production de pétrole aux États-Unis se stabiliserait finalement à environ 11 millions de barils / jour, a déclaré M. Gallagher, car les producteurs se concentrent sur le maintien de la production, et non sur son augmentation. Cela correspond à la production actuelle, selon la société de conseil Rystad Energy, mais environ 15 % en dessous du pic de cette année.
Le secteur des services pétroliers, qui fait la plupart du travail pour les sociétés de production de pétrole, serait le plus touché, a déclaré M. Gallagher. Des centaines de milliers d'emplois dépendent de l'activité dans le schiste, a-t-il dit, "et ces niveaux d'activité vont juste être considérablement plus bas pendant longtemps".

 

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  • 2 weeks later...

Un argument que je lis souvent chez les fans de Jancovici, c'est que les chiffres de barils disponibles disponibles seraient complètement faussés par l'Arabie Saoudite et le Venezuela afin d'éviter une panique mondiale.

Qu'est-ce que vaut cet argument ?

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Que c'est tout à fait leur intérêt de faire croire à une fausse abondance et donc conserver des prix plus bas pour gagner moins d'argent (sarcasm inside)

Puis bon l'Arabie Saoudite soucieuse du bien être mondial. Mouais. J'achète pas trop.

  • Yea 3
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Il y a 15 heures, Mister_Bretzel a dit :

Que c'est tout à fait leur intérêt de faire croire à une fausse abondance et donc conserver des prix plus bas pour gagner moins d'argent (sarcasm inside)

Si les ressources de pétrole viennent à manquer, l'Arabie Saoudite pourrait éventuellement craindre qu'on investisse massivement vers les alternatives (pas forcément moins polluantes, comme le charbon) non ? Je ne suis pas assez calé sur l'économie du pétrole pour me faire un avis, mais certains considèrent sérieusement l'option. Et je n'ai pas spécialement envie de faire une confiance aveugle à des États comme le Venezuela ou l'Arabie Saoudite.

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Aujourd'hui, c'est surtout que la valorisation d'Aramco et de nombreuses institutions financières du pays dépend des quantités de pétrole en stock.

 

Si l'AS avouait n'en avoir que pour 10 ans, il y aurait une fuite massive des capitaux et un meltdown du pays.

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Il y a 3 heures, Pegase a dit :

Si les ressources de pétrole viennent à manquer, l'Arabie Saoudite pourrait éventuellement craindre qu'on investisse massivement vers les alternatives (pas forcément moins polluantes, comme le charbon) non ? Je ne suis pas assez calé sur l'économie du pétrole pour me faire un avis, mais certains considèrent sérieusement l'option. Et je n'ai pas spécialement envie de faire une confiance aveugle à des États comme le Venezuela ou l'Arabie Saoudite.

Si l'AS venait à manquer, alors le prix du baril grimperait au dessus de 70$ ce qui rend les exploitations de schiste, les puits russes et iraniens progressivement concurrentiels, etc. Bref, ce serait un simple report de la production vers d'autres producteurs. Une perte pour l'AS, un gain pour tout le reste du monde.

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Il y a 1 heure, Mister_Bretzel a dit :

Un gain pour les producteurs redevenus rentables, mais pour nous européens consommateurs ?

Le baril à 70$, c'était y'a pas très longtemps et ce n'était pas la mort. Si c'est le prix à payer pour se débarrasser de l'engeance saoudienne, ça me va.

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  • 10 months later...
  • 2 years later...
  • 3 weeks later...

D'autres statistiques sur les réserves de pétrole :

 

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En tenant compte des estimations les plus prudentes, les volumes connus et quantifiés des réserves d’hydrocarbures restant aujourd’hui sur Terre correspondent à la quantité totale que nous avons consommée depuis le début de l’ère du pétrole – c’est-à-dire la fin du XIXe siècle. Cela équivaut à 150–160 Gt1 équivalent (eq.) pétrole. Ces quantités sont quatre fois supérieures si l’on considère les stocks qui n’ont pas encore été quantifiés avec précision (600 Gt), bien que certaines de ces ressources puissent être difficiles à exploiter pour des raisons géologiques, économiques ou géopolitiques.

[...]

« Nous avons grandi avec l’idée du “pic pétrolier” [“oil peak” en anglais], pensant qu’il y aurait une pénurie inévitable à l’horizon 2010–2020, explique Antoine Le Solleuz. Cette notion n’existe plus, car les compagnies pétrolières ont tellement investi dans l’exploration des hydrocarbures qu’elles découvrent de nouveaux gisements chaque année. Nous sommes maintenant dans une situation où les réserves possibles de pétrole dépassent la consommation. »

https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/energie/les-immenses-reserves-de-petrole-face-a-lenjeu-de-reduction-de-la-consommation/

 

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  • 4 weeks later...

J'apprends hier, au détour d'une conversation, qu'à l'occasion d'une interview destinée à faire la pub des décisions gouvernementales, Macron aurait précisé qu'une partie des taxes sur le carburant, soit 7 %, finance la sécurité sociale. Ce qui m'a un peu sidérée.

Ouf, je vais faire le plein en me disant que je participe à cette belle mission.

 

https://actu.fr/economie/carburants-gouvernement-distributeurs-total-qui-se-gave-avec-la-hausse-des-prix_60111901.html

 

Quand le carburant se vend en station-service, c’est avant tout l’État qui est gagnant. Sur le prix d’un litre de gazole ou d’essence, il y a en effet entre 50 à 60 % de taxes.

...

Auprès d’actu.fr, Bercy reconnait que la hausse des prix des carburants s’est traduite par une hausse des recettes de TVA sur les carburants d’environ « 2 milliards d’euros en 2022 et 2 milliards en 2023 ». Mais « l’État perçoit moins de 50 % des recettes de TVA », souligne Bercy.

Au total, en 2022, l’État a ainsi engrangé environ 41 milliards de recettes fiscales sur le carburant, dont 57 % revient à l’État, 33 % aux collectivités, 7 % à la Sécurité sociale et 3 % aux infrastructures, nous détaille Bercy, rappelant que l’État a par ailleurs déboursé 7,5 milliards d’euros de remise carburant.

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Un article de l'IREF sur le sujet de cet interview et de l'entourloupe macronienne

 

https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/m-macron-on-peut-aussi-baisser-les-taxes-et-les-impots-ouvrir-a-la-concurrence-et-privatiser/

 

au sujet des taxes sur les carburants, le président de la République a affirmé qu’on ne pouvait pas les baisser car « elles financent la transition écologique, notre système de santé et nos régions ». Ou il ne sait pas compter (il est jeune, il a dû fréquenter l’école au début de la dégringolade des apprentissages), ou il trompe sciemment son monde. Car, nous l’avons déjà montré, le calcul, assez simple et s’il est correctement effectué, c’est-à-dire partant du prix net, montre que la hausse est en réalité de plus de 150 %

 

Alors, autant je savais que les taxes carburant finançaient la transition écologique, autant je suis étonnée pour le financement de la sécu. Il apparait où, ce financement de 7 % ?

 

Concernant cette hausse des taxes sur le carburant, l'article renvoie vers un autre article, qui fait mention d'une fiscalité bien plus délirante.

 

https://fr.irefeurope.org/publications/les-chiffres-cles/article/la-vraie-fiscalite-sur-l-essence-en-france-160/

 

Je vais m'efforcer de comprendre.

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  • 2 months later...

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