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Je raconte Ma Life Sur Internet


h16

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Cette fascination pour les endroits déserts me laisse pantois.

Pour ma part, je suis généralement ville. Mais quand je suis campagne, c'est le désert que je veux (hautes Pyrénées, taïga de la Finlande orientale, Patagonie, etc. - le désert de sable, jamais essayé, mais je crois que je n'aimerais pas trop). Par contre, j'ai horreur de la campagne pleine de monde (les Ardennes, la campagne française, les Alpes, etc.) Les régions désertiques avec une belle nature, c'est quelque chose que je dois faire régulièrement. C'est vraiment autre chose : ainsi, quand je suis en Finlande, dans l'ancienne exploitation de mon oncle à 100 km du cercle polaire, le silence la nuit est si total qu'au début, le bruit de la circulation sanguine dans ton système auditif t'empêche de dormir, ou alors tu entends le passage d'un train qui roule en Russie, à 100 kilomètres de là ; le matin, quand tu te lèves, sur le pas de la porte, tu aperçois une biche et son faon, à l'orée du bois, à 50 mètres de toi. Non, les grands espaces, c'est très chouette :

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Tout le reste. Voir au cinema le dernier Scorsese, diner dans un restaurant étoilé, aller à l'Opera, visiter la dernière expo au Louvre, aller voir Federer à Roland Garros, etc. Etre civilisé quoi.

Pour bien goûter la civilisation, il faut voir ce qu'est la vie hors de la civilisation. Quand tu reviens des grandes étendues désertiques - entendons-nous bien, jamais je n'irai vivre en Sibérie, ou alors pour y mourir tranquille -, tu apprends à jouir des choses essentielles apportées par la civilisation. Ainsi, passer un mois sans musique aucune, te fait apprécier à sa juste mesure celle-ci quand tu t'écoutes ensuite un CD de Bach.

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Pour ma part, je suis généralement ville. Mais quand je suis campagne, c'est le désert que je veux (hautes Pyrénées, taïga de la Finlande orientale, Patagonie, etc. - le désert de sable, jamais essayé, mais je crois que je n'aimerais pas trop). Par contre, j'ai horreur de la campagne pleine de monde (les Ardennes, la campagne française, les Alpes, etc.) Les régions désertiques avec une belle nature, c'est quelque chose que je dois faire régulièrement. C'est vraiment autre chose : ainsi, quand je suis en Finlande, dans l'ancienne exploitation de mon oncle à 100 km du cercle polaire, le silence la nuit est si total qu'au début, le bruit de la circulation sanguine dans ton système auditif t'empêche de dormir, ou alors tu entends le passage d'un train qui roule en Russie, à 100 kilomètres de là ; le matin, quand tu te lèves, sur le pas de la porte, tu aperçois une biche et son faon, à l'orée du bois, à 50 mètres de toi. Non, les grands espaces, c'est très chouette :

C'est assez flippant au début. Sinon, ce qui m'a le plus estomaqué, c'est le ciel nocturne où on peut voir des milliers (millions?) d'étoiles. C'est un truc qui m'a toujours fasciné, je peux rester des heures à contempler les étoiles, sans bouger.

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…ce qui m'a le plus estomaqué, c'est le ciel nocturne où on peut voir des milliers (millions?) d'étoiles.

Ah oui ! J'avais oublié ça : voir de ses propres yeux pourquoi la Voie lactée porte son nom ou alors vraiment comprendre l'expression "nuit noire", c'est-à-dire ne pas voir ta propre main à 30 centimètres de ton nez quand la lune disparaît derrière un gros nuage.

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Et je ne parle même pas de ces immeubles modernes où l'on empile les gens comme on le ferait pour des briques, des zones pavillonaires qui ne sont que l'exacte reproduction de ces bâtiments, l'empilement en moins. Le seul terme qui me vienne à l'esprit lorsque l'on me demande de caractériser la société moderne c'est "promiscuité".

Qu'y-a-t-il d'étonnant à ne vouloir côtoyer autrui que si et seulement si on le désire ?

Voilà pourquoi je vis à la campagne.

Les paysages qui m'attirent sinon, sont ceux de la mongolie, les grandes steppes, à cheval, avec arrêt en yourte pour dormir.

J'en rêve.

Je n'aime pas la foule des villes.

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Sinon, ce qui m'a le plus estomaqué, c'est le ciel nocturne où on peut voir des milliers (millions?) d'étoiles.

Pareil. Le spectacle d'une nuit sans lune dans l'hémisphère sud, perdu au beau milieux du Karoo est vraiment grandiose. Souvenir inoubliable.

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…dans l'hémisphère sud…

Tiens, un truc qui m'avais disturbé un moment (pour m'orienter, calculer au jugé le temps qui passe) sous le tropique du Capricorne, c'est la course inversée du soleil dans le ciel. Par contre, j'ai pas fait gaffe de vérifier si l'eau tourne dans l'autre sens dans la cuvette des W-C.

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C'est assez flippant au début. Sinon, ce qui m'a le plus estomaqué, c'est le ciel nocturne où on peut voir des milliers (millions?) d'étoiles. C'est un truc qui m'a toujours fasciné, je peux rester des heures à contempler les étoiles, sans bouger.

Il y a d'ailleurs la fameuse question : pourquoi le ciel n'est il pas tout blanc ? à chaque point du ciel devrait se trouver une étoile vu l'immensité de l'espace et le nombre de galaxie.

Moi ce qui me fait haluciner est comment en observant rien qu'à l'oeil nu les anciens ont put trouver autant de connaissance sur le ciel (les planètes, les différentes constellations etc. chez les grecs par exemple). Déjà sans mes lunettes je ne verrais pas grand chose mais pour en plus repérer les planètes qui bougent des autres c'est assez fort je trouve.

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Tiens, un truc qui m'avais disturbé un moment (pour m'orienter, calculer au jugé le temps qui passe) sous le tropique du Capricorne, c'est la course inversée du soleil dans le ciel. Par contre, j'ai pas fait gaffe de vérifier si l'eau tourne dans l'autre sens dans la cuvette des W-C.

Un truc qui ma frappé également, c'est d'avoir vu en pleine nuit la lune encerclée d'un énorme anneaux, assez large et très lumineux, pendant pas loin d'une heure. Je ne sait pas quel phénomène c'est produit à ce moment là, peu être un genre d'éclipse. Si quelqun a une idée je serais curieux de savoir.

Pour la cuvette des WC je sens le truc bidon mais je vérifierais. Et sous l'équateur, l'eau elle fait comment ? :icon_up:

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Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, affirme mercredi, dans les Dernières nouvelles d'Alsace, vouloir encourager le bénévolat, en mettant notamment en place un service civique obligatoire

Heum, le bénévolat obligatoire… Un nouveau concept ? :icon_up:

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Toujours dans la rubrique voyage, voici le récit épique d'un type qui laisse les marchés du Périgord pour partir en Afrique faire du blé :

Automne 1978, les surplus américains se vendaient plutôt mal sur les marchés du Périgord près de Bergerac, faire le caniche derrière les placiers et les arroser pour mendier une place merdique commençait sérieusement à me gonfler.

Ces deux facteurs, ainsi que l'hiver pointant le bout de son nez gelé m'ont fait prêter une oreille attentive aux propos de mon copain Doudou qui avait ramé tout l’été pour vendre ses « véritables » souvenirs africains.

Il repart bientôt au Sénégal par la route, en passant par la Mauritanie dans une 404 Peugeot d'une dizaine d'années ; achetée 1000 francs Français, il la revendra, une fois arrivé, entre 600.000 et 700.000.francs C.F.A*, soit 12.000 à 14.000 FF après 10 à 15 jours de voyage.

Dans ma tête le calcul est vite fait, je me dis que ça rapporterait plus que les marchés, avec l'avantage de voir du pays, d'être au chaud et de ne plus supporter les gueules d'empeignes citées plus haut.

Il garde mon ban pendant que je vais acheter une carte de l'Afrique du nord-ouest ; l'ayant dépliée, je lui demande de me situer la route par où passer, je me rends compte qu’il ne sait pas lire une carte.



La suite ici

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Ca peut paraitre con mais c'est quand tu te retrouves dans des coins pareils, que ta survie ne dépend que de toi seul que tu as l'impression de vivre. T'as pas un seul connard pour venir te faire chier à te dire que tu ne dois pas fumer, que tirer un lièvre c'est vilain, etc. T'as froid, tu fais du feu, t'as faim, tu pars chasser, tu veux glander comme un con à regarder le paysage, à part les sillages des avions, rien ne te rappelle qu'il y a un nuisible (autre appellation du voisin) à proximité. Un groupe électrogène pour produire ton électricité, une pompe pour la flotte, une radio en cas de pépin, un cours d'eau pas loin pour pêcher le saumon. Que demande le peuple ?

:icon_up:

C'est assez flippant au début. Sinon, ce qui m'a le plus estomaqué, c'est le ciel nocturne où on peut voir des milliers (millions?) d'étoiles. C'est un truc qui m'a toujours fasciné, je peux rester des heures à contempler les étoiles, sans bouger.
Ah oui ! J'avais oublié ça : voir de ses propres yeux pourquoi la Voie lactée porte son nom ou alors vraiment comprendre l'expression "nuit noire", c'est-à-dire ne pas voir ta propre main à 30 centimètres de ton nez quand la lune disparaît derrière un gros nuage.

Vous êtes de vrais Ummites, les gars :doigt:

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Tiens, un truc qui m'avais disturbé un moment (pour m'orienter, calculer au jugé le temps qui passe) sous le tropique du Capricorne, c'est la course inversée du soleil dans le ciel. Par contre, j'ai pas fait gaffe de vérifier si l'eau tourne dans l'autre sens dans la cuvette des W-C.

Oh tu me surprends, un bel anglicisme (à moins que ça ne soit cette définition que tu utilises http://www.crieur.com/f.php?lemot=31705 ).

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ainsi, quand je suis en Finlande, dans l'ancienne exploitation de mon oncle à 100 km du cercle polaire, le silence la nuit est si total qu'au début, le bruit de la circulation sanguine dans ton système auditif t'empêche de dormir, ou alors tu entends le passage d'un train qui roule en Russie, à 100 kilomètres de là ; le matin, quand tu te lèves, sur le pas de la porte, tu aperçois une biche et son faon, à l'orée du bois, à 50 mètres de toi.

Impressionnant. Mais ça va un temps. Au bout de deux jours je deviens fou.

Non, les grands espaces, c'est très chouette :

Deux grands films:

Ainsi, passer un mois sans musique aucune, te fait apprécier à sa juste mesure celle-ci quand tu t'écoutes ensuite un CD de Bach.

Pas besoin d'aller dans le désert pour se priver. Et même si je suis d'accord avec le phénomène que tu décris, je dois dire que ton exemple n'est pas approprié. Car s'il y a bien quelque chose dont on ne se lasse jamais, c'est bien Bach. :icon_up:

Voilà pourquoi je vis à la campagne.

Les paysages qui m'attirent sinon, sont ceux de la mongolie, les grandes steppes, à cheval, avec arrêt en yourte pour dormir.

J'en rêve.

Oh oui! +1.

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Les paysages qui m'attirent sinon, sont ceux de la mongolie, les grandes steppes, à cheval, avec arrêt en yourte pour dormir.

J'en rêve.

Voyage en Mongolie

2 mois d'immensités sauvages à pied, à cheval et à vélo

Olivier, Johanna et Jean de l’équipe de Carnets d’Aventures sont partis avec quelques amis en Mongolie durant l’été 2005. À pied, à cheval et même à vélo chinois, le petit groupe a cheminé deux mois durant du sud (Gobi) au nord (Khövsgöl) du pays, à travers des régions très différentes en terme de climat, géographie et paysage ; du désert à la taïga en passant par les montagnes et la steppe. Le caractère sauvage des terres mongoles – rappelons qu’il s’agit du pays ayant la plus faible densité de population au monde, et que celle-ci est majoritairement concentrée dans les villes – en fait un lieu de prédilection pour qui souhaite voyager au contact de la nature tout en rencontrant un peuple d’une gentillesse et d’une hospitalité authentiques.

Récits et impressions d’un voyage grandeur nature

Carnets d'aventures

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Le petit bateau blanc, en bas à gauche, c'était le mien* :icon_up:

Moi aussi les romans de Jack London me faisait rêver quand j'étais petit mais à l'instar de Paul Emile Victor qui est venu s'installer et finir ses jours sur cette île (le motu tane), je ne veux plus avoir froid.

Si je peux vendre mon affaire un bon prix, j'irais m'installer définitivement là bas avec ma petite famille.

* Pas à l'époque de la photo, c'est un oncle qui vivait dessus.

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Raaaah ça me rappelle mes vacances de Février aux Maldives l'année dernière. Après il n'est plus possible de s'approcher d'une plage méditerrannéenne, mon organisme fait un rejet.

Cette année je ne pourrais pas y aller. A la place je vais passer une semaine à Oxford pour bosser :icon_up: : le total opposé de vacances lumineuses. Je vais finir par croire que les comics reflètent bien la réalité.

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Très bon ce film ! Le seul Kurosawa regardable d'ailleurs (avec Rashomon).

Sauf que Les 7 samouraïs est peut-être l'un des dix plus grands films de tous les temps. Et puis Le château de l'araignée, Kagemusha ou encore Yojimbo sont de très bons films.

Si je peux vendre mon affaire un bon prix, j'irais m'installer définitivement là bas avec ma petite famille.

Ils sont d'accord? Tes enfants vont travailler là-bas? Les îles c'est génial pour quelques jours de vacances, pas plus.

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Ils sont d'accord?

Mon épouse est enthousiaste!

Tes enfants vont travailler là-bas?

L'ainée à 29 mois, Il y a tout ce qu'il faut sur place, école, collège, lycée et université. Si besoin, les USA ne sont pas loin.

Les îles c'est génial pour quelques jours de vacances, pas plus.

J'y ai vécu suffisamment longtemps pour penser exactement le contraire. Cependant, je sais que certaines personnes ne se sentent bien qu'en ville. Ce n'est pas mon cas, je hais la ville, je déteste la foule.

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Ça vaut pas Les sept mercenaires.

:icon_up:

L'ainée à 29 mois, Il y a tout ce qu'il faut sur place, école, collège, lycée et université. Si besoin, les USA ne sont pas loin.

Ouais parce que je doute qu'il y ait une bonne université ou un bon hôpital dans ton paradis perdu…

J'y ai vécu suffisamment longtemps pour penser exactement le contraire. Cependant, je sais que certaines personnes ne se sentent bien qu'en ville. Ce n'est pas mon cas, je hais la ville, je déteste la foule.

J'aime les îles et je pense que je pourrais m'y adapter pour le long terme mais si j'ai le choix je ne veux y rester que quelques jours. Je ne pourrais pas me passer de la ville, de ses restaurants, de ses musées, de ses salles de spectacle, de ses sublimes habitantes etc. Et puis pour le business t'es obligé. Une fois que tu revends ta boîte tu ne fais plus rien?

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Je connais nettement mieux l'Alaska, pour y avoir passé (entre autres) six mois à entraîner les attelages d'un copain pour l'Iditarod (la dernière vraie grande course qui s'étend sur 1.800 km d'Anchorage à Nome). Si il est clair que j'irais traîner mes guêtres en Scandinavie, j'aimerais néanmoins pouvoir retourner en Alaska. Il y a des trucs qui ne s'oublient pas comme de sa faire suivre par une meute de loups sur 50 kilomètres, se retouver face à un élan au détour d'un chemin, … C'est un des rares coins sur terre où tu peux voyager avec un 357 à la ceinture et une Winchester 44/40 dans la fonte de ton traineau ou à portée de main dans ton pick-up.

Tôt où tard, je prendrai un aller simple pour là-bas.

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