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Je raconte Ma Life Sur Internet


h16

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Il nous a semblé que Brassens pouvait - par certaines idées - se rapprocher des libéraux. Brassens chante en effet les bienfaits d'un individualisme forcené, par opposition au groupe. L'unité politique de base de Brassens n'est pas la nation, la communauté, le village ou même la famille. L'unité politique de base est l'individu. Celui-ci doit tout faire pour se défendre de l'agrégation de son individualité, ou de ses idées avec celles d'autres personnes. Tout sentiment, toute idée, dés lors qu'ils ne sont pas nourris par une personne seule, à l'écart des influences de groupe, est abject et dangereux. Brassens se méfie comme de la peste des idées qui sont produites par un groupe, une foule, une masse, surtout quand celle-ci est chapeautée par un leader. Brassens illustre sa conviction en chantant qu'au delà de quatre, on est une bande de cons. Le groupe lui fait véritablement peur, et il s'exclame : "dieu que de processions, de monômes de groupes, que de rassemblements de cortèges divers, que de cliques de meutes de troupes". Chacun chez soi, et jamais d'attroupements de plus de quatre, telle est la solution pour éviter la pression du groupe sur l'individu.

Tout comme la plupart des libéraux, Brassens refuse donc qu'on ôte, ou qu'on limite la liberté des hommes. Tout le mouvement d'idées des droits de l'homme a focalisé son attention sur la liberté de chaque homme (en accord avec bon nombre d'autres tendances plus totalisantes). L'individu doit être protégé des excès et des pressions des institutions. Il doit avoir un espace vital garanti. Et même plus encore - au delà du principe des droits de l'homme : la politique doit se limiter au plus petit dénominateur commun. Elle doit se cantonner à quelques institutions légères et peu contraignantes. Développer l'Etat, c'est réduire la liberté individuelle. Cette volonté de laisser l'homme le plus libre de ses mouvements, cette méfiance fondamentale envers tout ce qui dépasse l'homme - en pouvoir comme en taille - Brassens la partage avec les libéraux. Brassens a peur de tout groupe qui s'agrège pour porter un jugement. Brassens veut que chaque homme reste libre de ses opinions, et n'ait pas à souffrir les principes de ceux qui se constituent en bandes.

Brassens voudrait donc que l'on concentre notre énergie sur le droit à la différence, et la protection de la diversité - autre thème de prédilection des libéraux. C'est une idée qui revient constamment dans son œuvre. Il ressent de façon très contrariante l'opinion des autres. Il souffre de ne pas être accepté comme différent. Il souffre de la tendance naturelle qu'ont les institutions et toutes les autres instances de régulation sociale à écraser la diversité au profit d'une identité commune. Brassens aimerait que les groupes n'exercent plus leur fonction de régulation sociale, et que les hommes puissent de nouveau jouir de leur liberté, pour s'épanouir comme bon leur semble, sans devoir souffrir de la mauvaise réputation. On trouve d'ailleurs une trace de la conscience qu'avait Brassens de ces idées politiques inscrites au plus profond de ses croyances politiques :

"J'ai découvert là une des choses que je portais en moi, sans savoir quel nom leur donner. Priorité à la liberté. […] Je ne suis pas doué pour t'expliquer ces théories, c'est une sorte d'attachement viscéral à la liberté et une rage profonde quand des hommes veulent imposer quelque chose à d'autres hommes". (lettre à André Sève)

Brassens refuse tout simplement la pression sociale sur lui. Il refuse que la politique - l'expression plus ou moins pure de la volonté de plusieurs hommes sur chacun - exerce sa contrainte sur lui. Comme nous venons de le voir, cela le fait rager. Si certaines idées de Brassens sont assurément libérales, c'est d'un libéralisme extrême qu'il s'agit. Car Brassens refuse de construire un monde meilleur à l'échelle du groupe. Le seul espoir de vivre mieux entre hommes, se situe au niveau de chaque individu. C'est le comportement individuel de chacun qui changera le monde. Si c'est la contrainte collective qui rend le monde meilleur, on s'éloigne alors de l'idéal de Brassens.

Brassens retrouve enfin les libéraux dans une idée assez usuelle, et selon laquelle il ne fait pas tendre vers l'égalité des conditions, sous peine de lisser les personnalités, et d'altérer la diversité naturelle des hommes (CF note sur la religion - Le cri des gueux). L'inégalité est une donnée irréductible, qu'il faut accepter, et ne point trop combattre, sous peine de créer un monde assez fade, et oppressif pour ceux qui ne sont pas semblables à l'individu moyen.

http://brassenspolitique.free.fr/

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Ah oui, au fait… j'ai oublié de te remercier : depuis que mon mouflet a appris que je connais personnellement le frère du mec qui fait des trucs que les petits jeunots adorent, je suis devenu son dieu. Thanks wink.gif

ah ah! de rien tout le plaisir est pour moi :icon_up:

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j'en ai un, je deteste ca. ca prends de la place dans les poches, le casque se casse au bout de quelques mois, il faut le remplir, le vider, bidouiller avec, changer les piles…berk!

Tu n'as pas le bon. Certains font 2 cm² et 10g.

Ok, avec tes gros doigts et ton habitude de tout pêter, laisse tomber. Désolé, faudra vivre avec Merdia Player.

h16 c'est mon petit frere.

Je lui ai tout appris.

Merci. Tu es trop bon.

j'ai maintenant la possibilite de voler un pain au chocolat a l'equipe maintenance pendant leur absence.

je le fais ou pas?

Quelle question ! Un Pain Au Chocolat ! D'un autre côté, le jour où ton PC va planter, qui vas-tu aller voir, hein ?

Encore un frère et deux soeurs et vous pourrez faire un remake des power rangers…

C'est prévu. Je joue le rôle des frères, Jim16 celui des soeurs. Avec un bon montage, ça le fera.

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J'ai passé une mauvaise soirée: j'ai mal choisi ma cravate pour aller au théâtre. Elle n'était pas bien assortie à ma veste.

Ce mac albanais de Ronnie Hayek peut bien se gausser, je comprends parfaitement ton malaise : l'autre jour pressé par le temps et trompé par la lumière artificielle, j'ai enfilé une paire de chaussettes noires au lieu de bleu nuit. De la journée, je n'ai pas quitté mon bureau et ai attendu la nuit noire pour rentrer chez moi.

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Je vais profiter de la sieste pour prendre un bon bain chaud.

Tu fais des siestes dans un liquide chaud. C'est étonnant et un peu risqué, non ?

Ce mac albanais de Ronnie Hayek peut bien se gausser, je comprends parfaitement ton malaise : l'autre jour pressé par le temps et trompé par la lumière artificielle, j'ai enfilé une paire de chaussettes noires au lieu de bleu nuit. De la journée, je n'ai pas quitté mon bureau et ai attendu la nuit noire pour rentrer chez moi.

Heureusement, c'est l'hiver. Courant juin, tu serais rentré à pas d'heure, et tintin pour le petit repas mitonné ! Ta paire de chaussettes t'aurait coûté un repas !

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Sauf que Brassens niait le concept de propriété privée.

Si mes souvenirs sont bons, c'est Harald qui avait posté ici même des articles de Brassens assez édifiants.

Ceci dit, il faut dire qu'il s'agissait d'articles de jeunesse écrits durant l'après-guerre/début des années 50 et que le bonhomme avait évolué. Si il était resté fidèle à lui-même il ne se serait jamais acheté le moulin de la Bonde à Crespières dans les Yvelines (1958). Ceci dit, c'était un brave homme généreux qui offrit leur logement au Marcel et à la Jeanne (l'auvergnat de la chanson et la fameuse propriétaire de la cane) qui l'avaient caché durant la guerre fin qu'il échappe aux nervis qui voulaient le renvoyer au STO dont il s'était enfuit.

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Ce fil a été inactif pendant le week-end, incroyable (ou alors c'est que vous foutez rien au boulot).

J'étais loin des claviers ce week end alors c'est normal :icon_up: Et il ne me reste plus que deux heures de TD pour en finir avec le premier semestre. Les semestres de la fac durent 12 semaines c'est une unité de temps administrative qui échappe à toute tentative de formalisation.

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Quelques consignes de sécurité:

- ne pas faire passer une guirlande électrique par l'aquarium de Bidule. Non, ça ne lui ferait pas plaisir d'avoir des lumières qui clignotent dans sa son eau.

- il est très coloré et luisant mais il ne ferait pas une bonne décoration d'arbre de Noël.

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Quelques consignes de sécurité:

- ne pas faire passer une guirlande électrique par l'aquarium de Bidule. Non, ça ne lui ferait pas plaisir d'avoir des lumières qui clignotent dans sa son eau.

- il est très coloré et luisant mais il ne ferait pas une bonne décoration d'arbre de Noël.

nemo_06a.jpg

Le Monde de Bidule.

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Quelques consignes de sécurité:

- ne pas faire passer une guirlande électrique par l'aquarium de Bidule. Non, ça ne lui ferait pas plaisir d'avoir des lumières qui clignotent dans sa son eau.

- il est très coloré et luisant mais il ne ferait pas une bonne décoration d'arbre de Noël.

:icon_up:

Tu viens de me donner une idée lumineuse.

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