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Topic du cinoche d'avant


phantom_opera

Messages recommandés

Les monstres de la Universal:

Sans oublier :

Le très romantique :

Ainsi que la suite de Frankenstein, supérieure :

Sinon, dans le registre fantastique/horreur :

Recommandé avec la nouvelle bande son de Philip Glass :

Dead of night, film à sketches d'Alberto Cavalcanti, Charles Chrichton, Basil Dearden et Robert Hamer où les invités d'une soirée racontent tour à tour une étrange aventure.

Dédicace Mobius :

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Effectivement, le second volet du cycle Frankenstein est supérieur au premier.

Dans le coffret qui lui est consacré, je signale deux perles rares:

Frankenstein meets the Wolfman

Lon Chaney Jr y reprend son rôle de lycanthrope, tandis que Bela Lugosi y campe le rôle du monstre de Frankenstein (pour lequel il était initialement prévu dans le film de James Whale… le spectateur ne regrette pas que le choix se fût porté sur William Henry Pratt).

House of Frankenstein… dans lequel Karloff joue cette fois, non plus le monstre, mais un savant échappé de prison. John Carradine joue rôle de Dracula… qui meurt dans le premier tiers du film et que l'on ne revoit plus ensuite !

Je suppose que le coffret Dracula reprend House of Dracula ?

Enfin, un grand classique du cinéma fantastique, signé Whale: The Invisible Man, "avec" le suave Claude Rains dans son premier rôle de méchant:

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Trailer du Frankenstein de 1931:

http://youtube.com/watch?v=EYCnNb5Iyak

Bride of Frankenstein:

http://youtube.com/watch?v=aZFYD-khcP0

Frankenstein meets the Wolfman:

http://youtube.com/watch?v=R4VRYWscskk&amp…ted&search=

House of Frankenstein & House of Dracula:

NB: pas trouvé les trailers de Son of Frankenstein et Ghost of Frankenstein.

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Je serai éternellement amoureux d'Ingrid Bergman. Je fonds toujours comme un adolescent lorsque je la vois dans les scènes où elle sourit en fermant les yeux.

Pour ma part c'est Elizabeth Taylor et Rita Hayworth. :icon_up:

Les Yeux sans visage de Franju (adaptation signée Boileau-Narcejac), avec un Pierre Brasseur étonnamment sobre dans le rôle du chirurgien criminel

Avec Raimu, le meilleur acteur français de tous les temps.

Pour ma part, mes films en noir et blanc préférés:

City Lights, The Kid, Les 7 Samouraïs, Dr Strangelove, Les Fraises sauvages, Le 7ème sceau, Citizen Kane, La splendeur des Amberson, Greed, Psycho, Potemkine.

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Pour moi rien ne remplacera jamais Laura Harring dans "Mulholland Drive" : Sensuelle, troublante et troublée, charnelle, maternelle et vamp…

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Mouais, ces qualificatifs me semblent plus appropriés à la sublime Gene Tierney

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Sinon, pêle-mêle parmi mes films préférés:

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Oh oui ! Tout à fait. Surtout dans :

Les deux films que tu as cité sont ceux auxquels je pensais en premier. D'ailleurs elle était amoureuse de Clift (qui lui préférait les hommes). Clift, très bel acteur (surtout avant son accident) et un talent difficilement surpassable (les adulés Brando et James Dean restent en-dessous).

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NB: pas trouvé les trailers de Son of Frankenstein et Ghost of Frankenstein.

j'ai récemment loué un coffret dvd avec tous les Frankensteins de l'époque, si je suis pas paresseux je ripperai les trailers qui sont en bonus.

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Non, le film souligne que les liens de classe sont plus importants que la nationalité (c'et en cela qu'il se veut marxiste mais Renoir était un communiste à la noix : pour lui, les individus ont toujours été au premier plan d'où la sympathie qui se dégage de sa peinture des aristocrates : on n'est pas chez Eisenstein) d'où l'entente entre les deux aristocrates qui appartiennent au même monde. Le bourgeois (Rosenthal) est un parvenu donc il sort du peuple d'où sa plus grande affinité avec l'homme du peuple joué par Gabin.

Les illusions sont multiples dans ce film qui vaut surtout par son extraordinaire distribution, avec de nombreuses gueules du cinéma du temps : Carette, Dasté, Modot notamment.

Oui, après avoir jeté un coup d'oeil sur wikipedia, ça semble être l'explication principale retenue par les gens. Ca ne m'a pas sauté aux yeux, sûrement parce que je regardais le film sous le prisme des rapports franco-allemands (et parce que nous sommes en 2007), j'en avais déduit que c'était un film pacifiste. "La grande illusion" serait donc un regret que les choses n'ont pas évolué comme prévu, je partage l'avis de Renoir mais en 1937 sortir un tel me semble un tout petit peu irresponsable sachant qu'on avait une Allemagne hitlérienne en face (ce n'est que mon opinion!).

Mais maintenant que tu le dis, en repensant à nouveau au film, c'est vrai qu'il y avait quelque chose comme ça, les liens de classe étaient plus important que les liens nationaux, la morale internationaliste du film serait: "mes frères, nous nous trompons de lutte". L'aristo français qui traîne avec l'aristo allemand, l'ouvrier qui s'entend bien avec ses semblables allemands, et qui partage la même douleur que la pauvre femme allemande qui l'a recueilli. L'aristo allemand a du mal à tuer l'aristo français dans sa fuite, et les soldats allemands à la fin ne tuent pas les fugitifs.

Dans tout le film, seul l'aristo est un moderne, son rang social n'a aucune importance et il voit l'aristo allemand comme un ennemi car défenseur d'un ordre aristocratique qu'il refuse. Pour lui, le bourgeois et l'ouvrier sont ses égaux, il renie ses origines en trahissant un serment d'honneur car c'est un homme moderne. De tous les personnages du film c'est le seul d'après moi qui ait survécu en 2007, c'est un homme qui aurait pu exister aujourd'hui, les autres ne sont que des reliques du passé. Je me demande du coup si le film était si pessimiste que ça, cet aristo au contraire pouvait incarner l'espoir d'une société meilleure, le film était peut-être un message d'espoir. Enfin bon, je m'écarte peut-être un peu trop du film :icon_up:

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Pour ma part c'est Elizabeth Taylor et Rita Hayworth. :doigt:

Liz Taylor, toute petite, sans poitrine et avec son gros cul ? Elle n'était pas mauvaise dans Cléopâtre (qui est resté 20 ans à l'affiche du Rex), mais ça s'arrête là. :icon_up:

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Dans tout le film, seul l'aristo est un moderne, son rang social n'a aucune importance et il voit l'aristo allemand comme un ennemi car défenseur d'un ordre aristocratique qu'il refuse. Pour lui, le bourgeois et l'ouvrier sont ses égaux, il renie ses origines en trahissant un serment d'honneur car c'est un homme moderne. De tous les personnages du film c'est le seul d'après moi qui ait survécu en 2007, c'est un homme qui aurait pu exister aujourd'hui, les autres ne sont que des reliques du passé. Je me demande du coup si le film était si pessimiste que ça, cet aristo au contraire pouvait incarner l'espoir d'une société meilleure, le film était peut-être un message d'espoir.

Ce n'est pas du tout une question de modernité.

Je ne dirais pas que l'officier allemand représente un ordre aristocrate qui est refusé par le Français. Au contraire, ces deux-là partagent tout, que ce soit la religion, la culture, etc, ils sont proches sur tous les plans, sauf sur un seul, la nationalité, et encore, celle-ci n'empêche aucunement de se comprendre. Tous les deux savent très bien à quel point ils différent de ceux qu'ils commandent, qui n'ont pas leur culture, qui n'ont pas leur savoir-vivre, etc. Je ne pense pas que le Français considère ses hommes comme ses égaux, bien au contraire. Il estime plutôt qu'il est leur chef, et que la seule personne qui DOIT se sacrifier pour permettre l'évasion, n'est personne d'autre que lui-même. Il n'y a aucune notion d'égalité là-dedans, juste la notion de devoir.

Car les deux aristos savent qu'ils doivent accomplir leur devoir, et que cela va NECESSAIREMENT à l'encontre des intérêts de l'autre. L'un doit s'échapper et désorganiser l'ennemi, l'autre doit l'en empêcher par tous les moyens. Ils savent qu'ils sont condamnés à s'opposer, mais ça ne les empêche absolument pas de sympathiser. Ce sont donc des hommes pour qui le devoir passe avant toute autre chose. D'où le sacrifice du Français, en gants blancs, et le tir de l'Allemand, que celui-ci effectue à contre-coeur.

Donc, même si ce n'est pas une ode à la guerre, c'est clairement un film sur le devoir, sur la nécessité de l'accomplir quelquesoient les conditions, et de servir la patrie. En gros, Renoir reprend le classique dilemme cornélien entre le devoir et les sentiments. A noter également qu'au fond, on pourrait avoir une vision très nationaliste de ce film, la patrie étant la seule source du devoir.

Non mais on aurait pu citer Raging Bull ou Elephant Man.

Elephant Man est un film d'une puissance assez impressionnante. J'ai été époustouflé.

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Ce n'est pas du tout une question de modernité.

Je ne dirais pas que l'officier allemand représente un ordre aristocrate qui est refusé par le Français. Au contraire, ces deux-là partagent tout, que ce soit la religion, la culture, etc, ils sont proches sur tous les plans, sauf sur un seul, la nationalité, et encore, celle-ci n'empêche aucunement de se comprendre. Tous les deux savent très bien à quel point ils différent de ceux qu'ils commandent, qui n'ont pas leur culture, qui n'ont pas leur savoir-vivre, etc. Je ne pense pas que le Français considère ses hommes comme ses égaux, bien au contraire. Il estime plutôt qu'il est leur chef, et que la seule personne qui DOIT se sacrifier pour permettre l'évasion, n'est personne d'autre que lui-même. Il n'y a aucune notion d'égalité là-dedans, juste la notion de devoir.

Car les deux aristos savent qu'ils doivent accomplir leur devoir, et que cela va NECESSAIREMENT à l'encontre des intérêts de l'autre. L'un doit s'échapper et désorganiser l'ennemi, l'autre doit l'en empêcher par tous les moyens. Ils savent qu'ils sont condamnés à s'opposer, mais ça ne les empêche absolument pas de sympathiser. Ce sont donc des hommes pour qui le devoir passe avant toute autre chose. D'où le sacrifice du Français, en gants blancs, et le tir de l'Allemand, que celui-ci effectue à contre-coeur.

Donc, même si ce n'est pas une ode à la guerre, c'est clairement un film sur le devoir, sur la nécessité de l'accomplir quelquesoient les conditions, et de servir la patrie. En gros, Renoir reprend le classique dilemme cornélien entre le devoir et les sentiments. A noter également qu'au fond, on pourrait avoir une vision très nationaliste de ce film, la patrie étant la seule source du devoir.

En gros, c'est toujours ainsi que j'ai compris le film.

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Le plus beau film de SF, selon moi. (Et la présence d'un Leslie Nielsen débutant n'y change rien.)

Adapté d'une histoire de Shakespeare, ça pouvait le faire. :icon_up:

Pour moi rien ne remplacera jamais Laura Harring dans "Mulholland Drive" : Sensuelle, troublante et troublée, charnelle, maternelle et vamp…

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Je l'ai revu il y a quelques jours… Mon Dieu ! Mon Dieu… :doigt:

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Tiens, personne n'a cité "Angel-A" de Besson ?

J'ai failli, mais je m'étais limité pour l'instant à ceux que j'ai. En tout cas je l'ai vu récemment et ça se laisse regarder, avec la gorge serrée…

Elephant Man est un film d'une puissance assez impressionnante. J'ai été époustouflé.

J'étais jeune ado quand je l'ai vu au ciné, dans la plus petite salle historique toulousaine, aujourd'hui disparue. J'en ai fait presque une crise de nerfs, les 3/4 de la salle étaient en larmes, effondrés en sortant…

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Liz Taylor, toute petite, sans poitrine et avec son gros cul ? Elle n'était pas mauvaise dans Cléopâtre (qui est resté 20 ans à l'affiche du Rex), mais ça s'arrête là. :icon_up:

Soit tu es homo, soit tu es complètement frappadingue.

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Mon Woody préféré est en couleur: Match Point.

Mon coeur balance plutôt entre Radio Days et Annie Hall (et pour tout dire je trouve Diane Keaton dans Annie Hall autrement plus attirante que Starlette Johanson)

Mais le topic c'est noir & blanc, pas Woody :icon_up:

Je rajoute donc à la discussion l'excellent Hellzapoppin

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Je regardais Le Corbeau pendant ce temps là et je viens juste de le finir. Drôle d'histoire, je comprends maintenant d'où vient l'expression "le corbeau" dans certaines affaires judiciaires :doigt: Pierre Fresnay incarne cette fois-ci un personnage un peu raid et sévère, ça change des autres films que j'ai vu de lui pour l'instant. Je ne me pose pas trop de questions sur le film, mais en lisant l'article du wikipedia j'apprends que Fresnay et Ginette Leclerc (Denise) ont fait de la prison à cause de ce film à la Libération. Le film était en effet produit par la Continental qui était une société de production cinématographique du IIIe Reich fondée par Goebbels lui-même! Ca m'a beaucoup surpris car je n'avais pas l'impression d'avoir vu un film de propagande nazi, mais alors pas du tout!

D'après le wikipédia, ce film pouvait être perçu comme une propagande pour montrer aux Allemands la noiceur du peuple français, un peuple de délateurs facile à conquérir. Bof bof, pas très convainquant comme argument. C'était juste un petit thriller sympatoche, rien de plus.

Un tout petit peu déçu par la fin, la découverte du corbeau ne m'a pas fait sursauter. Cherchant d'habitude dans ce genre de film les coups tordus, je m'attendais à ce que ce soit la petite fille ou Laura pour la surprise. J'avais en partie raison car la première lettre était de Laura, mais le fait que ce soit son mari, bof, pas de quoi sauter au plafond. Mais un bon film quand même :icon_up:

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Un grand cinéaste français souvent méprisé était Julien Duvivier.

Malheureusement, on trouve surtout ses films les moins intéressants en DVD.

Citons quand même deux grands rôles de Gabin

On peut ajouter l'excellent Poil de carotte (1934) avec Robert Lynen et Harry Baur

et Carnet de Bal, dont le charme suranné a séduit mes élèves de Première à ma grande surprise (mais on ne doit le trouver en DVD qu'au Japon !)

Autre grand film français :

Les Misérables de Raymond Bernard avec Harry Baur qui surclasse sans peine toutes les autres adaptations mais qui ne doit pas exister en DVD..

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Les Misérables de Raymond Bernard avec Harry Baur qui surclasse sans peine toutes les autres adaptations mais qui ne doit pas exister en DVD..

Un peu rien à voir, mais j'ai beaucoup aimé la version récente avec Uma Thurman. Le Paris du XIXe siècle était vraiment bien fait, j'aime bien.

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