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Dans un système anarco-socialiste, tout serait décidé par démocratie directe au sein de communes ou d'associations de petite taille. Les libertaires y voient surtout la part du pouvoir qu'ils y auraient, puisqu'ils prendraient part à toutes les décisions les concernant eux et ceux qui les entourent. Mais les socialistes, anarchistes ou non, oublient souvent que leur propre vie serait aussi l'objet des décisions collectives. Et donc, que si par exemple la commune estime qu'elle a déjà suffisamment de poètes, de musiciens et d'artistes, ils ne se verront pas offrir la possibilité de tenter leur chance de montrer ce qu'ils valent, à leurs risques et périls, mais à la place, il sera décidé pour eux qu'ils soient par exemple ouvriers, si c'est ce dont le groupe estime avoir besoin.

L'artisan mèmiste (qui n'est pas moi) a ajouté le joli casque orange pour faire "ouvrier", et a mis dans l'autre sens des photos prises avant/après que l'on ait fait un compliment à ces personnes.[/captain_O]

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Le 14/09/2020 à 22:05, Lameador a dit :

Le reste est disponible sur le blog de un odieux connard, que les liborgiens de gout lisent.

Il a aussi une chaine youtube, avec des vidéos bien marrantes, et dont la dernière retrace une anecdote historique qui mériterait d'en faire un bon film de guerre de la seconde bien marrant (mais qui est pas près de se faire produire vu la tronche de l'hollywood actuel):

 

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Il y a 1 heure, Alchimi a dit :

Il a aussi une chaine youtube, avec des vidéos bien marrantes, et dont la dernière retrace une anecdote historique qui mériterait d'en faire un bon film de guerre de la seconde bien marrant (mais qui est pas près de se faire produire vu la tronche de l'hollywood actuel):

 

Guillaume Nicoulaud en avait fait un thread... mais la vidéo est encore meilleure.

 

Dans le même genre :

 

Citation
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Guillaume Nicoulaud
Ce 19 mai 1943 vers 4h du matin, l’USS PC-815, un chasseur de sous-marin de l’U.S. Navy, patrouille au long des côtes de l’Oregon, au large du cap Lookout. Son capitaine, le lieutenant Hubbard, ne dort pas. #Thread
 
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Hubbard, à 32 ans, est loin d’être un marin expérimenté. Jusqu’ici, sa carrière militaire se résume, pour l’essentiel, à des tâches administratives et le commandement de l’USS YP-422, un petit bateau de patrouille, pendant à peine deux mois.
 
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Mais Hubbard n’est pas le genre de type à douter de lui-même. Même si ses supérieurs ont déjà clairement remis en cause ses capacités à commander, il est intimement convaincu qu’il peut devenir un grand capitaine si l’occasion lui en est donnée.
 
Et là, à 4h du matin, il va enfin avoir l’occasion de montrer de quel bois il se chauffe : le sonar de l’USS PC-815 repère ce qui ressemble à s’y méprendre au bruit d’une hélice de sous-marin. Hubbard en est rapidement convaincu : un submersible jap se balade dans le coin.
 
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Hubbard et son équipage se mettent immédiatement en chasse. Traquant le bruit des hélices au sonar, ils localisent l’engin et lui balancent une première charge de profondeur, puis une seconde, puis une troisième. Trois coups dans l’eau.
 
Comme il ne leur reste plus que trois charges, Hubbard sent que les japs risquent de lui échapper. Il appelle des renforts et réclame des munitions. En attendant, il crame ces 3 dernières charges pour pousser le sous-marin à faire surface et le finir au canon. Peine perdue.
 
À 9:06, alors que l’USS PC-815 continue à traquer les sons d’hélices, les premiers renforts arrivent enfin. Ce sont deux dirigeables de l’U.S. Navy — le K-39 et le K-33 — qui sont suivis à 13:06, par l’USS SC-536, un autre chasseur de sous-marin.
 
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C’est à 16:05, alors que l’USS SC-536 vient de lancer sa deuxième charge, qu’Hubbard aperçoit des bulles et même une nappe d’huile. Touché ! Mais la joie et de courte durée : le sonar de l’USS PC-815 repère un second sous-marin !
 
Heureusement, d’autres renforts arrivent sur zone. Ce sont les patrouilleurs 78302 et Bonham des garde-côtes qui débarquent à 16h46 et 17:30 respectivement et, à 20:10, l’USS SC-537, un troisième chasseur de submersible. Ça tourne à la bataille navale.
 
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Ce sont donc cinq navires et deux dirigeables américains qui se mettent à traquer les deux sous-marins japonais et leur balancent pas moins de 37 charges. La chasse va se poursuivre pendant les deux jours suivants, les 20 et le 21 mai — soit un total de 68 heures.
 
Hubbard note que les japs n’ont pas tiré la moindre torpille sur eux. Il en conclue assez logiquement que leurs charges ont dû causer suffisamment de dégâts pour neutraliser leur capacités de d’attaque.
 
Mais le 21 mai à minuit, ils reçoivent tous l’ordre de rentrer. Dans le rapport d’Hubbard, le bilan est tout à fait clair : ils ont coulé un sous-marin japonais et en ont sévèrement endommagé un second.
 
Sauf qu’il y a un problème.
 
Le problème, c’est qu’Hubbard est le seul à croire ça : aucun des autres capitaines présents n’a vu la moindre trace de sous-marin. Le seul à avoir entendu des hélices, c’est Hubbard. Le seul à avoir vu un péricope, c’est Hubbard. Pour les autres, il n’y avait rien.
 
En fait, si les sous-marin japonais n’ont pas tiré la moindre torpille c’est tout simplement parce qu’ils n’existaient pas. Les gars ont passé 68 heures à traquer et à canarder des fantômes (et sans doute quelques bans de sardines qui ont passé un sale quart d’heure.)
 
Et effectivement, quand les américains mettront la main sur les archives japonaises à la fin de la guerre, ils pourront vérifier qu’aucun sous-marin japonais n’a été coulé ni endommagé au large des côtes de l’Oregon en cette fin mai.
 
C’est-à-dire que cette bataille navale épique n’a eu lieu que dans la tête d’Hubbard. Les autres n’ont suivi — et encore pas tous — que parce que le capitaine de l’USS PC-815 avait l’air totalement convaincu d’avoir repéré des sous-marins japonais.
 
C’est pas fini.
 
Deux mois plus tard, après un entrainement dans la baie de San Diego, le même Hubbard décide d’organiser un petit exercice d’artillerie improvisé pour l’équipage de l’USS PC-815. Et vous savez où il fait ça ? Au large des îles Coronado, c’est-à-dire en territoire mexicain.
 
On passe à deux doigts de l’incident diplomatique et, ça va sans dire, la Navy retire son commandement à Hubbard dès le 7 juillet (et cette fois-ci, ils s’assurent que personne ne lui en confira plus jamais.)
 
Et maintenant, le bouquet final.
 
Si vous n’avez jamais entendu parler du lieutenant Hubbard le nom de Lafayette Ronald Hubbard vous dit sans doute quelque chose. Oui, c’était bien lui : le fondateur de l’Église de Scientologie. #Fin
 
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il y a 48 minutes, Freezbee a dit :

 

Guillaume Nicoulaud en avait fait un thread... mais la vidéo est encore meilleure.

 

Dans le même genre :

Mais.

Lol.

Ceci dit ça explique des choses et notamment son fameux mauvais roman de SF dont il a tiré sa secte.

En fait la Navy s'est plantée. C'est au poste de recruteur qu'il fallait mettre ce gars là. Ils auraient eu plus de recrues qu'à savoir quoi en faire.

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