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A.B.

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Courteline ?

Bien vu, dans "Messieurs les Ronds-de-Cuir". C'est l'anti-héros qui, dans un accès de franchise, fait cette confidence à sa bien-aimée, qui d'ailleurs refuse de le croire.

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  • 3 weeks later...
Today we need a nation of minute men; citizens who are not only prepared to take up arms, but citizens who regard the preservation of freedom as a basic purpose of their daily life and who are willing to consciously work and sacrifice for that freedom. The cause of liberty, the cause of American, cannot succeed with any lesser effort.
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  • 3 weeks later...

Qui est ce visionnaire ?

Everyone’s God and if we don’t wake up to that there’s going to be no weather because our polar caps are melting because we’re doing bad things to the atmosphere.

'If we don’t change that as rapidly as I’m speaking to you now, if we don’t put the green back on the planet and put the trees back that we’ve butchered, if we don’t go to war against the problem…

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Une spéciale Jabial :

Les systèmes qui commencent par accepter la contradiction, en se réservant d’ajouter qu’ils seront capables de la surmonter ou de la « vivre », ceux-là logent leur ennemi avec eux.

Je demande moins l'auteur originel (ce serait carrément difficle), que l'ouvrage, plus connu et d'un autre auteur, où l'on trouve cette citation en note de bas de page. Dans ce même livre, l'on trouve aussi, spécial free_jazz :

Les doctrines [réactionnaires] étaient des occasions de postures rigides et hautaines infiniment plus propres à frapper l’âme des simples que les sentimentalités du libéralisme et de l’humanitarisme. Et, de fait, les doctrines dites réactionnaires prêtent à un romantisme pessimiste et méprisant dont l’impression sur le vulgaire est bien autrement forte que celle du romantisme enthousiaste et optimiste.
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Russell

Ah oui, tiens, c'est bien dans son genre de dandy analytico-cynique.

Sinon, des propositions pour les deux citations que je vous livre, ô forumeurs ?

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  • 3 weeks later...
Si tu penses à Daniel Halévy, c'est bien la bonne période, et tu es sans doute plus proche que tu ne le penses.

Bonne réponse d'Apollon, trouvée à l'occasion d'un barbecue. Il s'agissait de Julien Benda, dans la Trahison des Clercs (et dans le premier passage, il citait Léon Brunschvicg).

Sinon, lu aujourd'hui, un paragraphe étonnant non dans son contenu, mais dans l'identité de celui qui a écrit une telle chose (comme quoi, on peut avoir complètement raison sur un sujet, et complètement tort dans un autre domaine immédiatement connexe). Qui a bien pu écrire ça ?

If men could divest themselves of the sentiment of rivalry and hostility between different nations, they would perceive that the matters in which the interests of different nations coincide immeasurably outweigh those in which they clash; they would perceive, to begin with, that trade is not to be compared to warfare; that the man who sells you goods is not doing you an injury. No one considers that the butcher and the baker are his enemies because they drain him of money. Yet as soon as goods come from a foreign country, we are asked to believe that we suffer a terrible injury in purchasing them. No one remembers that it is by means of goods exported that we purchase them. But in the country to which we export, it is the goods we send which are thought dangerous, and the goods we buy are forgotten. The whole conception of trade, which has been forced upon us by manufacturers who dreaded foreign competition, by trusts which desired to secure monopolies, and by economists poisoned by the virus of nationalism, is totally and absolutely false. Trade results simply from division of labor. A man cannot himself make all the goods of which he has need, and therefore he must exchange his produce with that of other people. What applies to the individual, applies in exactly the same way to the nation. There is no reason to desire that a nation should itself produce all the goods of which it has need; it is better that it should specialize upon those goods which it can produce to most advantage, and should exchange its surplus with the surplus of other goods produced by other countries. There is no use in sending goods out of the country except in order to get other goods in return. A butcher who is always willing to part with his meat but not willing to take bread from the baker, or boots from the bootmaker, or clothes from the tailor, would soon find himself in a sorry plight. Yet he would be no more foolish than the protectionist who desires that we should send goods abroad without receiving payment in the shape of goods imported from abroad.

(Et l'on retiendra la métaphore de la fin, que je trouve tout à fait propre à frapper les esprits.)

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Qui a dit :

" Le problème des interviews, c'est que les mecs en face de toi sont tellement jaloux et envieux, que tu n'oses pas tout dire et que t'es heureux . Tu vois, ici à Miami, s'il y a du pognon à prendre, ils bossent jour et nuit . Nous, en France, on invente les 35 heures ! Moi je peux avoir un bracelet de hippie à un poignet et à l'autre bras une Rolex . J'ai pas honte ! "

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Qui a dit :

" Le problème des interviews, c'est que les mecs en face de toi sont tellement jaloux et envieux, que tu n'oses pas tout dire et que t'es heureux . Tu vois, ici à Miami, s'il y a du pognon à prendre, ils bossent jour et nuit . Nous, en France, on invente les 35 heures ! Moi je peux avoir un bracelet de hippie à un poignet et à l'autre bras une Rolex . J'ai pas honte ! "

Florent Pagny. Et ouais, je connais mes classiques :blushing:

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  • 2 weeks later...

Lorsque l'habitude de l'analyse rationnelle des tâches quotidiennes de l'existence et du comportement

rationnel à leur égard s'est suffisamment développée, elle réagit sur la masse des idées

collectives et les soumet à une critique et, dans une certaine mesure, à une « rationalisation

», ceci en soulevant certaines questions indiscrètes, par exemple : comment

se justifie l'existence des rois ou des papes ou des dîmes ou de la propriété ou de la

subordination? Incidemment, il importe de signaler que, si nous sommes pour la

plupart enclins à considérer une telle attitude critique comme le symptôme d'un «

stade plus avancé » du développement mental, un tel jugement de valeur n'est pas

nécessairement, ni à tous points de vue, confirmé par l'expérience. Le comportement

rationaliste peut, en effet, s'exercer sur des informations et avec une technique à ce

point inadéquates que les actes inspirés par lui -notamment un engouement généralisé

pour telles pratiques médicales - peuvent apparaître à un observateur d'une époque

ultérieure comme étant, même d'un point de vue purement intellectuel, inférieurs aux

actes (par exemple au refus de se laisser soigner) associés à des attitudes d'esprit que

la plupart des contemporains penchaient à attribuer aux seuls minus habentes. Une

grande partie de la pensée politique des XVIIe et XVIIIe siècles illustre bien cette

vérité constamment perdue de vue. Du point de vue, non seulement de la profondeur

de la vision sociale, mais encore de l'analyse logique, la contre-offensive « conservatrice

» du XIXe siècle a été nettement de qualité supérieure, pour dérisoire qu'elle

aurait semblé aux philosophes de « l'âge des lumières »

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  • 2 weeks later...

L'homme était vernaculaire, il est maintenant planétaire ; il était enraciné, il est branché ; il était situé, il est léger ; il était de quelque part, il peut être de partout à la fois grâce à la communication instantanée et universelle ; il était inscrit dans un monde, le monde désormais s'inscrit sur son écran ; il était géographique et historique, le voici numérique, c'est-à-dire angélique, pourvu comme les anges du don d'ubiquité et de celui d'apesanteur. Et, pour cet habitant de l'immatériel, la lourdeur est à l'origine de toutes les barbaries.

Pour cet ange technologique, l'épuration ethnique procède naturellement et directement de l'engluement dans une réalité particulière. Pour ce citoyen de la mondovision, la violence naît de l'appartenance, la guerre découle de l'opposition prénumérique entre l'ici et l'ailleurs. Bref, le Mal, c'est l'esprit qui, au lieu de s'éclater, s'écrase et se fait chair ; le Mal, c'est l'incarnation.

L'humanité angélique s'est éloignée de l'humanité terrestre avec une vitesse tellement folle qu'elle impute aujourd'hui l'humanité dont l'ex-Yougoslavie est le théâtre à l'incarnation, c'est-à-dire à la condition humaine. Les Croates sont les actuelles victimes de ce monstrueux amalgame ontologique. Mais l'histoire n'étant pas près de s'achever, on peut parier que le moralisme aura bien d'autres occasions d'assassiner la morale et que la colère des anges est destinée à commettre encore d'effroyables dégâts.

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C'est con comme du BHL :mrgreen: Mais je ne pense pas que ce soit lui. Mais je parie sur un philosophe qui se la raconte un peu.

C'est loin d'être con. L'auteur se la raconte peut-être un peu mais il en a les moyens.

Hadjadj ?

Plus en vue.

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