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A.B.

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ah oui Finkielkraut c'est possible. Par contre, je n'ai pas compris où il voulait en venir. Au début, on pouvait croire à une réflexion intéressante sur l'enracinement et la perte des réalités mais après, ça part un peu en brioche quand même. Sur des thèmes proches, Muray a été plus tranchant selon moi.

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rhââ grillé par Chitah

ah oui Finkielkraut c'est possible. Par contre, je n'ai pas compris où il voulait en venir. Au début, on pouvait croire à une réflexion intéressante sur l'enracinement et la perte des réalités mais après, ça part un peu en brioche quand même. Sur des thèmes proches, Muray a été plus tranchant selon moi.

Oui Muray eût été plus violent, et il n'aurait pas écrit que l'histoire n'est pas près de s'achever !

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Alors bon j'étais un peu jeune en 95 donc quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ? À quoi Finkielkraut faisait-il référence ?

Le premier qui répond "la guerre des Balkans" se prend un sandwich aux phalanges. Je parle bien entendu du repêche qui serait fait aux "incarnés".

Edit : ou alors il est allé sur un forum et il s'est fait trollé.

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Alors bon j'étais un peu jeune en 95 donc quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ? À quoi Finkielkraut faisait-il référence ?

Le premier qui répond "la guerre des Balkans" se prend un sandwich aux phalanges. Je parle bien entendu du repêche qui serait fait aux "incarnés".

Edit : ou alors il est allé sur un forum et il s'est fait trollé.

Ta question n'est pas très claire, tu veux bien la reformuler ? Tu as lu l'article ?

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Ta question n'est pas très claire, tu veux bien la reformuler ? Tu as lu l'article ?

Avec l'article ça va mieux effectivement. Mais je ne vois toujours pas le lien entre l'épuration ethnique et l'homme dématérialisé.

En fait je me demandais si c'était une critique du livre de Negroponte, ou du discours médiatique du moment, ou simplement du zeitgeist de l'époque.

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Avec l'article ça va mieux effectivement. Mais je ne vois toujours pas le lien entre l'épuration ethnique et l'homme dématérialisé.

En fait je me demandais si c'était une critique du livre de Negroponte, ou du discours médiatique du moment, ou simplement du zeitgeist de l'époque.

Il n'y a pas de lien entre l'homme numérique et l'épuration ethnique mais le premier semble avoir perdu ou renoncé à sa faculté de distinguer la justesse des causes et des actes, rejetant également les protagonistes d'un conflit en suivant une matrice intellectuelle qui consiste à identifier la matière comme source du mal. Tu trouves peut-être que cette analyse jette trop la pierre aux internautes. Reste qu'il est vrai que sur internet on aime en effet donner des mauvais points à ceux qui ont les mains dans le cambouis (contre lesquels les problèmes sont rationalisés), on se satisfait d'analyses du dimanche, définitives et confortables, on donne des leçons de morales et on témoigne pour tout dire d'un angélisme irresponsable.

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Tu trouves peut-être que cette analyse jette trop la pierre aux internautes. Reste qu'il est vrai que sur internet on aime en effet donner des mauvais points à ceux qui ont les mains dans le cambouis (contre lesquels les problèmes sont rationalisés), on se satisfait d'analyses du dimanche, définitives et confortables, on donne des leçons de morales et on témoigne pour tout dire d'un angélisme irresponsable.

+1

Reste à savoir si internet et le web en particulier créent/exacerbent ces comportements, ou les révèlent. Il est difficile de savoir ce que les français pensaient de l'affaire Dreyfus, il n'y avait ni sondages, ni forums, ni toutes ces caisses de résonance. Pour l'affaire DSK (que je ne compare pas à l'affaire Dreyfus*), on le sait parce qu'on le peut. L'homme numérique existe, il n'existait pas il y a 100 ans. C'est pourquoi je penche plutôt pour la seconde hypothèse.

Mais c'est discutable, et Finkielkraut a dû développer toute cette thèse j'imagine.

* : tiens, tu dis aussi "on se satisfait d'analyses du dimanche"; si je n'avais pas mis cette astérisque et le complément que tu es en train de lire, il y a 9 chances sur 10 pour que le post suivant le mien contienne "Chitah compare l'affaire DSK à l'affaire Dreyfus". :P

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J'ai immédiatement pensé à Finkie, mais je suis venu répondre trop tard. C'est la référence aux Croates qui m'a mis la puce à l'oreille.

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Interdit d'utiliser Google, qui a dit cela :

« Croyons-nous pour autant que l'anarchisme triomphera comme force révolutionnaire et bâtira la société rêvée par Proudhon et ses disciples ? Non. Nous sommes plus près de croire que la vocation de l'anarchisme est à la fois plus profonde et plus durable. La défense de l'homme, de sa personnalité, maintenant, demain et toujours et dans toutes les formes de société imaginables. Jamais la tâche ne sera achevée, la tâche de l'anarchisme, c'est de défendre l'individu de son annulation dans la communauté mais en sachant que la tension subsistera toujours. »
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On ne triche pas dry.gif

Dans le genre, j'aime bien celle-ci qui me fait marrer à cause de sa justesse psychologique :

Because genuine libertarians are mad - metaphysically mad. Lunacy repels, and political lunacy especially. I do not mean that they are dangerous; they are repellent merely, like certain unfortunate inmates of “mental homes.” They do not endanger our country and our civilization, because they are few, and seem likely to become fewer. (I refer here, of course, to our home-grown American libertarians, and not to those political sects, among them the Red Brigades of Italy, which have carried libertarian notions to grander and bolder lengths.) There exists no peril that American national policy, foreign or domestic, will be in the least affected by libertarian arguments; the good old causes of Bimetallism, Single Tax, or Prohibition enjoy a better prospect of success in the closing decades of this century than do the programs of Libertarianism. But one does not choose as a partner even a harmless political lunatic.

I mean that the libertarians make up what T. S. Eliot called a “chirping sect,” an ideological clique forever splitting into sects still smaller and odder, but rarely conjugating. Such petty political sectaries Edmund Burke pictured as “the insects of the hour,” as noisy as they are ineffectual against the conservative power of the browsing cattle in an English pasture. If one has chirping sectaries for friends, one doesn’t need any enemies.

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Dans le genre, j'aime bien celle-ci qui me fait marrer à cause de sa justesse psychologique :

Analyse intéressante, mais qui ne résiste pas longtemps à l'analyse, l'exemple éclatant se trouvant précisément sous les yeux de toi, lecteur de ces quelques lignes : le forum a traversé beaucoup de difficultés en 7 ans, et n'a cessé de se développer. L'exemple typique étant Contrepoints, publication qui fait son bonhomme de chemin avec pourtant des contributeurs plus ou moins réguliers qui pourtant s'étripent sur tous les sujets.

Deuxièmement, je suis par exemple le premier à dire que le clivage progressiste/conservateur est complètement bidon. Je suis contre les nouvelles étiquettes qui n'ont, dans le cas général, uniquement pour but de mettre un peu de sel dans des discussions où nous sommes, pour la plupart, d'accord à 99%.

Enfin, on ne peut pas comparer, par exemple, les libertariens (français) avec les membres de l'extrême-gauche trotskyste, maoïste. En effet, ces derniers ont eu et ont encore une certaine aura en France à cause d'une coïncidence absolument capitale : beaucoup d'entre eux sont devenus journalistes. Chez nous, on n'a que des gens qui ont fait des études utiles afin d'avoir un vrai travail utile, le jour où on aura dans nos rangs autant de prescripteurs, le boulot sera bien plus facile.

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Sans tricher, qui a dit :

Parmi les divers déséquilibres globaux qui caractérisent notre époque, la disparité, les différences de richesse, l’inégalité s’accroissent créant des problèmes de justice et de distribution équitable des ressources et des opportunités, spécialement à l’égard des plus pauvres (..) Les phénomènes liés à la finance qui, après la phase la plus aiguë de la crise, est revenue à une pratique frénétique des contrats de crédit qui souvent consentent une spéculation illimitée, n’en sont pas moins préoccupants. De la même façon, l’augmentation des prix des ressources énergétiques de base finissent par avoir des conséquences négatives sur l’environnement et sur l’homme lui-même. La question sociale actuelle est sans doute une question de justice sociale mondiale, de distribution équitable des ressources matérielles et immatérielles, de mondialisation de la démocratie substantielle, sociale et participative.
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  • 3 weeks later...
Cela peut paraître dur, mais je crois que, de temps en temps, dans l'intérêt de la collectivité, chaque citoyen doit supporter de pouvoir être suspecté de temps en temps à sa juste mesure.

Cette phrase est présente dans un livre publié en 2002, et rapelle un peu, dans son esprit, la loi des suspects sous la Terreur. C'est un en tout cas une maxime de dictateur en herbe, on sera à peur près tous d'accord.

Maintenant, qui a dit cela?

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