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Alcools


jabial

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  1. 1. Je préfère...

    • Le cécémel (ou un truc équivalent, sans principe actif)
      14
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      35
    • La bière
      88
    • Le vin
      86
    • Le whisky
      55
    • La vodka
      28
    • Le gin
      9
    • Un eau-de-vie à 70 degrés
      10
    • Ethanol absolu acheté industriellement et mélangé à un peu d'eau
      9
    • Acide sulfurique
      8
    • Anisette
      15
    • Apéros (porto,martini)
      22
    • Rhum
      8


Messages recommandés

Tututut. Trop tard, j'ai maintenant des mecs à moi sur le coup. Si j'étais toi, je traverserais le Rio Grande le plus rapidement possible, hombre.

 

Pfff qu'ils z'y viennent, je les attends de pied ferme avec mon litron de rouge et mon fusil.

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Parce que les Flamands faisaient de meilleures bières que les ascendants de nazis. Quand tu sais pas, tu me demandes.

 

Héhé.

 

 

 

Non.

 

 

 

Il y a une raison tout a fait logique à ça.

 

 

 

Et tu ne sais paaaaaaas. 

 

 

 

Et moi ouiiiiiiiiiii.

 

 

 

:devil:

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Pfff...

 

Il y a plusieurs raisons :

 

1° Les ascendants des nazis étaient des crève-la-faim, ils ont donc décidé de garder le blé pour le pain. Les riches Flamands avaient assez de blé pour bouffer et pour faire de la meilleure bière.

2° Il s'agissait pour les ascendants des nazis de taxer plus facilement en contournant le monopoles des abbayes catholiques.

3° Bête mesure protectionniste classique d'ascendants de nazis.

 

Bref, rien qui ne justifie que la règle bavaroise soit la seule légitime à définir ce qu'est une bière.

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Pfff...

 

Il y a plusieurs raisons :

 

1° Les ascendants des nazis étaient des crève-la-faim, ils ont donc décidé de garder le blé pour le pain. Les riches Flamands avaient assez de blé pour bouffer et pour faire de la meilleure bière.

2° Il s'agissait pour les ascendants des nazis de taxer plus facilement en contournant le monopoles des abbayes catholiques.

3° Bête mesure protectionniste classique.

 

Bref, rien qui ne justifie que la règle bavaroise soit la seule légitime à définir ce qu'est une bière.

 

Non, non, et non. Essaye encore.

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Sinon, tu auras remarqué que la levure n'est pas mentionnée dans le Reinheitsgebot.

 

C'est pas précisé dedans effectivement, mais si la levure de bière s'appelle comme ça il y a une raison.

 

Si, si, et si.

 

Non, et par pur plaisir sadique je te laisse mariner jusqu'à demain matin pour l'explication.

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Pfff...

 

Il y a plusieurs raisons :

 

1° Les ascendants des nazis étaient des crève-la-faim, ils ont donc décidé de garder le blé pour le pain. Les riches Flamands avaient assez de blé pour bouffer et pour faire de la meilleure bière.

2° Il s'agissait pour les ascendants des nazis de taxer plus facilement en contournant le monopoles des abbayes catholiques.

3° Bête mesure protectionniste classique d'ascendants de nazis.

 

Bref, rien qui ne justifie que la règle bavaroise soit la seule légitime à définir ce qu'est une bière.

 

 

Le Reinheitsgebot , vache sacrée à abattre.

 

On voit souvent sur les étiquettes et boîtes de bière allemandes des mentions du style "brassée selon le Reinheitsgebot / la loi de pureté bavaroise de 1516". On trouve même des brasseurs suisses, voire belges (par exemple Sterkens pour leur St Sebastiaan), qui s'en réclament

 

Voilà une vache sacrée à laquelle il devient urgent de régler son compte, parce que beaucoup de monde en parle ou s'en réclame, sans connaître son contenu réel, et surtout sans bien saisir que cet édit du XVIe Siècle n'a pas valeur légale de nos jours…

 

La loi bavaroise de pureté de la bière, ou Reinheitsgebot est un édit du Duc Guillaume IV de Bavière, remontant au 23 avril 1516, et prescrivant que le brassage de la bière devait se faire exclusivement à base d'eau, d'orge (et non de malt) et de houblon. La levure, dont la nature n'était pas connue à l'époque, n'est pas mentionnée.

 

On a souvent pris cet édit comme une obligation de brasser la bière exclusivement avec de l'orge, afin d'assurer que toute la production de blé soit affectée à la boulangerie, et non à la bière. Mais c'est à mon avis oublier que la bière était considérée comme un pain liquide, un aliment de base à part entière.

 

Il est beaucoup plus probable que, comme les édits semblables de Weissensee (1434), Regensburg (1453) et Landshut (1493), le but du législateur ait été d'imposer le houblon à la place du gruit, tant pour des raisons de santé publique [1] que pour reprendre le contrôle total de l'imposition de la bière [2].

 

Le Reinheitsgebot est tombé assez vite dans l'oubli, mais est exhumé au début du XIXe Siècle par les brasseurs bavarois, à des fins protectionnistes, avec un subtil glissement : là où le texte de 1516 autorisait uniquement l'orge, malté ou non pour le brassage, la nouvelle version n'autorise que les grains maltés, orge, blé ou autre. (Ce glissement se situe très probablement à ce point du cours de l'histoire, et non après la Seconde guerre mondiale, la tradition de bières de froment étant largement attestée en Bavière au XIXe Siècle.)

 

Le principe "eau, malt, houblon, levure uniquement" sera étendu à tout l'Empire Allemand en 1906. Mais ce principe n'équivaut donc pas à une application du Reinheitsgebot de 1516 à toute l'Allemagne…

 

Après la Seconde guerre mondiale, la législation allemande sur la bière s'assouplit et autorise l'usage de sucre dans les bières de fermentation haute. Certains extraits de houblon seront autorisés dans toutes les bières, et bien sûr les malts d'autres grains comme le seigle. Les grains crus, fruits, herbes et épices demeurent interdits. Cependant, les bières destinées à l'exportation ne sont pas soumises à ces règles.

Autant dire que ce n'est plus une loi de pureté, c'est une passoire...

 

En 1987, la Cour européenne de justice déclare illégales les restrictions à l'importation de bières étrangères en Allemagne prétextant du Reinheitsgebot. C'est un assouplissement, mais l'Association allemande des brasseurs soumet toujours à des pressions toute brasserie produisant une bière contenant des ingrédients contraires à la loi de pureté, insistant entre autres pour qu'ils soient désignés par le mot Trunk (breuvage) et non par Bier.

Ce mythe fondamental de la bière allemande a donc, en plus de bercer les consommateurs allemands d'une dangereuse illusion que leur bière est la meilleures du monde, donc que rien ne peut lui arriver [3], le défaut de museler toute velléité de créativité ou d'innovation. Par conséquent les brasseurs allemands ne sortent pratiquement jamais d'un carcan mental d'une demi-douzaine de styles "d'ordonnance" et professent pour la plupart un mépris total des bières spéciales belges ou britanniques.

 

[...]

[1] Le gruit, mélange d'herbes destiné à aromatiser la bière, contenant diverses herbes et épices, en proportions variables, des planes toxiques comme la jusquiame ou la belladone n'étant pas chose rare.

 

[2] L'Eglise catholique disposait souvent d'un monopole sur le gruit, par l'intermédiaire des monastères et abbayes locaux, ce qui revenait à prélever un impôt sur la bière qui échappait aux seigneurs locaux. Ce mouvement de résistance des seigneurs allemands aux ingérences de Rome dans leurs affaires est une longue histoire qui culmine avec la Réforme, le soutien de quelques princes au combat de Luther contre le commerce des Indulgences – parchemins censés garantir l'accès au Paradis, de fait elles-mêmes un impôt camouflé - lui évitant le bûcher pour hérésie.

 

Certains auteurs (en particulier Stephen Harrod Buhner dans son ouvrage Sacred Herbal and Healing Beers) ont été tentés de présenter le passage forcé au houblon comme la répression protestante d'une tradition festive catholique, en imposant le houblon, sédatif, au détriment du gruit stimulant. Mais c'est oublier que les 95 Thèses de Luther, auxquelles on fait habituellement remonter le début de la Réforme, remontent à 1517, soit après le Reinheitsgebot et les édits de Weissensee, Regensburg et Landshut, ce qui exclut de fait tout rapport de cause à effet.

 

[3] Pour mémoire, c'est exactement la mentalité qui régnait dans l'horlogerie suisse au milieu des années 1960, avant l'arrivée du quartz, de l'affichage digital, et de la crise des années 70 qui faillit l'enterrer définitivement.

Publié par Laurent Mousson à 14:38

 

 

http://libieration.blogspot.fr/2010/02/le-reinheitsgebot-vache-sacree-abattre.html

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Poney m'a promis irl une séance de mise à niveau sur les lambics et les gueuzes qui me prouvera qu'il n'y a pas que des bières de gonzesse.

'pis du vin belge aussi.

 

Le Lambic blanc de chez Timmermans et, bien entendu, le Oud Gueuze, qui se garde des dizaines d'années.

Si tu trouves que ce sont des "lambic de tapette"... (ce ne sont pas non plus des brunes de 15° hein, mais on est loin du Faro tendance Kriek).

 

edit : la Cantillon est aussi très amère.

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Je déguste goûte au chivas regal d'y a quelques pages en arrière.
Bon, ça se laisse boire, c'est pas désagréable, mais...je crois que j'attends plus, il manque quelque chose. J'ai déjà goûté du vin qui me portait aux nues, là ça me laisse sur ma faim, et sur ma soif.
Heureusement, je suis sur liborg et j'aurais de bonnes recommandations pour des bouteilles qui valent le coup et le coût.

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Ces whisky sont chers :(

 

J'ai régulièrement une bouteille chez moi, mais jamais des grandes bouteilles. Pour "tous les jours" (j'en bois pas tous les jours hein), j'avoue une faiblesse pour le Jameson ou le Glenfiddish.

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À moins de 30 € on peu trouver un Nikka (blend), le Tullamore Dew (blend), et juste au dessus des 30 € le Glenlivet 12 ans (single malt).

 

Mais bon faut pas rêver, on est quand même bien en dessous d'un Nikka 12 ans Taketsuru par exemple (~50 €)

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Ces whisky sont chers :(

 

J'ai régulièrement une bouteille chez moi, mais jamais des grandes bouteilles. Pour "tous les jours" (j'en bois pas tous les jours hein), j'avoue une faiblesse pour le Jameson ou le Glenfiddish.

 

pareil, ils ont bon gout pour le prix.

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Ces whisky sont chers :(

 

J'ai régulièrement une bouteille chez moi, mais jamais des grandes bouteilles. Pour "tous les jours" (j'en bois pas tous les jours hein), j'avoue une faiblesse pour le Jameson ou le Glenfiddish.

 

J'ai vu du Jameson 12 ans dans une supérette à deux pas de mon boulot.

Ma curiosité est trop forte, je ne rentrerai pas chez moi les mains vides.

 

Bon début novembre je vais me prendre un Islay. Je ferai un compte rendu de ce que me propose le caviste dans la gamme 50-70 euros.

 

Bruichladdich Islay Barley , tu ne peux pas être déçu.

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J'ai vu du Jameson 12 ans dans une supérette à deux pas de mon boulot.

Ma curiosité est trop forte, je ne rentrerai pas chez moi les mains vides.

 

Y a bon le Jameson 12 !

 

A Dublin, à la distillerie, j'avais gouté du 18 ou 20, je sais plus. Et ils ont des plus vielles encore, mais de mémoire c'est genre 350€ la bouteille...

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