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Le prix du pain


j_b_say

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Une rupture d'aprovisionnement n'est pas necessairement globable.

Tu fais bien d'entourer tes prévisions cataclysmiques de toutes les précautions oratoires. Car il ne se passera rien en 2008.

…le gros des cereales est destiné a la production de viande et de produit laitiers.

Aucune espèce d'importance, puisque la flambée des prix des céréales a été enclenchée il y a deux ans aux États-Unis par les subventions pour le maïs visant à privilégier à la fabrication de bio-carburant.

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Aucune espèce d'importance, puisque la flambée des prix des céréales a été enclenchée il y a deux ans aux États-Unis par les subventions pour le maïs visant à privilégier à la fabrication de bio-carburant.

A 95$ le baril soit 70 centime le litre d'essence, l'ethanol maïs est rentable en dehors de toute subventions.

Ca te fait si mal que ça d'admettre qu'un marché puisse etre rentable tout en etants absurde?

Tu fais bien d'entourer tes prévisions cataclysmiques de toutes les précautions oratoires. Car il ne se passera rien en 2008.

production mondiale petrole tous liquides en millions de baril par jour:

2005: 84,63

2006: 84,58

2007 ( estimation haute): 84,72

consommation:

2005: 83,65

2006: 84, 66

2007: 85,78

Si on retranche la production d'ethanol maïs americain de l'année 2007, soit environ 400 000 baril jours:

production mondiale 84,32

consommation: 85,78

Soit une baisse des stock mondiaux de 530 million de baril.

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A 95$ le baril soit 70 centime le litre d'essence, l'ethanol maïs est rentable en dehors de toute subventions.

Bis repetita : l'explosion du cours du maïs a précédé celui du pétrole. Et cela est bien dû aux subventions qui ont rendus la filière du biocarburant plus attractive que l'alimentaire.

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Bis repetita : l'explosion du cours du maïs a précédé celui du pétrole. Et cela est bien dû aux subventions qui ont rendus la filière du biocarburant plus attractive que l'alimentaire.

Quelles subventions??? Les subventions agricoles a des fin alimentaire sont superieures à celles des culture energetiques.

Tu sais ce qu'est un effet de seuil?

La hausse tendentielle des cours des matiere premiere agricoles au debut des années 2000 etait dûe la demande à des fin alimentaire.

L'irruption de l'inde et de la chine sur le marché mondial c'est l'arrivée de deux pays de plus d'un milliard d'habitant avec des ressource agricole domestiques plus que limitées.

A partir du moment ou le petrole depasse un certain seuil, subvention ou pas, l'ethanol devient un marché quasi infini. Il faudrait planter la quasi totalité des surface agricole en mais pour produire une partie seulement de la consommation d'essence.

Les subventions jouent SUR LES VOLUMES DE PRODUCTION. Elles joue sur les prix de revient pas sur les prix de vente et encore moins à la hausse. On a jamais vus une subvention au producteur augmenter les prix de vente.

Suprime toutes les subventions destinée au producteurs, tout le maïs mondial disponible à un prix qui égalise les prix de l'energie de l'ethanol et de l'essence sera acheté par un distilleur. La production baisserait peut etre mais pas le prix.

On va vers un alignement du prix du maïs sur le prix de l'energie:

0713economist.jpg

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Quelles subventions???

Du gouvernement des États-Unis pour contenter le lobby du corn belt.

On va vers un alignement du prix du maïs sur le prix de l'energie:

0713economist.jpg

Très joli graphique qui prouve bien que l'explosion du prix du maïs est indépendant du prix du pétrole et qu'il est dû aux politique de subventions de la filière biocarburant. Et surtout l'article de The Economist d'où est tiré ce graphique explique bien que c'est bien la filière biocarburant qui est à l'origine de l'explosion des prix des céréales, à commencer par le maïs (la quantité de maïs utilisé dans cette filière a triplé depuis 2000).

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Du gouvernement des États-Unis pour contenter le lobby du corn belt.

Tout à fait :

Presidential rivals Arnold Vinick an Matt Santos (Alan Alda, Jimmy Smits) talk shop during a chance encounter in an Iowa motel restaurant at the end of a long, cold day of campaigning. earlier, the two had spoken before a farm group, as did Vice President Russell (Gary Cole), and each had to decide whether to take "the pledge" to support ethanol subsidies, which they all deplore but which arevery popular in Iowa. It's a test of mettle and character, and Santos and Vinick display plenty of both. And at the end of the day each knows he has a worthy opponent.

Effectivement, je pense qu'il suffit de regarder les primaires actuelles et le comportement des candidats dans l'Iowa par exemple.

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10000000 eme fois:

une subvention joue sur les volume de productions pas sur les prix.

Subventionner le maïs ne fait pas monter les cours du maïs.(!)

Les subvention agricoles pour le maïs alimentaires sont superieures aux subventions pour le maïs ethanol.

La demande de maïs à des fin alimentaires alimentaire vient pour l'essentiel des eleveurs qui sont plus subventionnés que les distilleurs.

S'il ya deformation de la demande (et il y a…) par les subvention elle se fait toujours aujourd'hui en faveur du mais alimentaire: l'augmentation artificielle de la demande des eleveurs par subvention etant superieure à l'augmentation artificielle de la demande par subvention des distilleurs.

Les grosse exploitations du midwest on des prix de revient qui leurs permettent de produire sans subvention à des prix proche des cours mondiaux. Ils encaissent au cours actuels avec subvention une rente. Z'avez jamais lu ricardo à l'ecole?

Dès l'instant qu' UN SEUL producteur des états unis pourrait produire une unité d'energie avec du maïs au meme prix qu'une unité d'energie issue du petrole, hors subvention le prix du maïs s'alignerait de toute maniere à la hausse sur les prix du petrole.

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Subventionner le maïs ne fait pas monter les cours du maïs.(!)

Ce sont les subventions à la filère du biocarburant qui créent une demande croissance sur le maïs et, partant, l'augmentation des prix du maïs et, par ricochet (diminution de l'offre), des autres céréales.

Biofuelled

Jun 21st 2007

From The Economist print edition

Grain prices go the way of the oil price

EVERY morning millions of Americans confront the latest trend in commodities markets at their kitchen table. According to the United States Department of Agriculture, rising prices for crops—dubbed “agflation”—has begun to drive up the cost of breakfast. The price of orange juice has risen by a quarter over the past year, eggs by a fifth and milk by roughly 5%. Breakfast-cereal makers, such as Kellogg's and General Mills, have also raised their prices. Underpinning these rises is a sharp increase in the prices of grains such as corn (maize) and wheat, both of which recently hit ten-year highs. Analysts are beginning to ask, as they have of oil and metals, whether higher prices are here to stay.

On the face of it, that is an odd question. After all, if the world runs short of corn or wheat, farmers can simply grow more, weather permitting. That is exactly what they have been doing. In the coming year, the International Grains Council, an industry group, estimates that global production of grains will reach a record of 1,660m tonnes, well above last year's figure of 1,569m. But demand for grain is growing even faster. The council reckons it will reach 1,680m tonnes this year. In three of the past four years, demand has exceeded supply.

The culprit is the growing use of grains to make biofuels, such as ethanol. Most grains are used as food either for people or for livestock. But the increase in human consumption has been slowing for decades as population growth moderates. Demand for animal feed, meanwhile, has grown steadily, as more people in booming countries such as China grow rich enough to afford meat.

Demand for biofuel feedstocks, by contrast, is soaring. The amount of corn used to make ethanol in America has tripled since 2000; ethanol distilleries now consume a fifth of the country's corn crop. And America is only one of 41 countries where governments are encouraging the use of biofuels to reduce oil consumption.

As a result, demand for grains has accelerated. During the 1990s, when oil was cheap and biofuels unheard of, demand grew by 1.2% a year, according to Goldman Sachs. But in recent years, it has increased by 1.4%, and over the next decade, Goldman projects, it will rise by 1.9% annually.

Farmers are struggling to keep up. The Economist Intelligence Unit, a sister company of The Economist, projects that demand for corn, at least, will continue to exceed supply until at least 2009. Moreover, even to produce as much corn as they are now, farmers are growing less soya and wheat, and so pushing up the prices of those crops too. With all the main grains to feed poultry and livestock becoming more expensive, the cost of meat and eggs is rising, and so it goes on.

When demand was growing more slowly, farmers could meet it through gradual improvements in their yields. But to cope with today's boom, yields will have to rise much faster, or farmers will have to bring more land into production.

Both are possible. Greater adoption of genetically modified strains of corn and wheat, for example, could improve yields. But they are expensive and politically controversial. There is also quite a bit of fallow land to be sowed, especially in developing agricultural powers such as Brazil and Ukraine. But those countries are far from the biggest markets and their idle land tends to be found in areas with poor transport links. A strong price signal will be needed to overcome such obstacles and induce extra supplies.

CFN544.gif

But even if new land is planted, argues Jeffrey Currie of Goldman Sachs, it will not necessarily reduce the cost of grains. Since high oil prices and generous government subsidies ensure that biofuels are profitable, any extra grain will be used to make more of the stuff. That will not dent the oil price, since the volumes remain tiny compared with global oil consumption. Instead, the price of biofuels has risen to that of petrol, and the price of corn and crude oil, the main feedstocks for the two, have converged (see chart). For grain prices to fall, Mr Currie argues, either governments must pull the plug on biofuels programmes, or the oil price must fall.

Neither seems very likely in the near future. This week America's Congress is debating whether to double its targets for biofuel production. At the same time, the oil price rose to its highest level in ten months, thanks to a strike and other disruptions in Nigeria. The chaos in the Niger delta, it turns out, has a surprising amount to do with the price of eggs.

http://www.economist.com/finance/displayst…tory_id=9378875

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A noter entre parenthèses que la subsidiation de l'éthanol produit à partir de maïs favorise ce dernier aux dépens de l'éthanol produit à base de canne à sucre qui est :

- plus rentable

- moins polluant lorsqu'il brûle

- moins polluant à fabriquer

Evidemment, la canne à sucre est produite au Brésil et à Cuba, pas en Iowa

Mode modération ON

Et il va se calmer le Bilboo ? Ce n'est pas parce que tes interlocuteurs ne sont pas d'accord avec toi que tu peux les innonder de petites citations mordantes à la "z'avez jamais lu Ricardo". Donc, tu te calmes, ou je sévis.

Mode Modération OFF

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Je ne crois pas avoir dit autre chose que ce qu'il y a dans ton article…

a 95$ le baril il y a des champs ( petroliers…) rentable, d'autre tres rentable, d'autre tres tres rentable.

à 95$ il y a des biocarburant rentable d'autre tres rentable.

En marché ouvert, meme sans subvention, a 95$ le baril les etats unis importeraient le maximum d'ethanol à 95$ l'equivalent d'un baril depuis le brésil

plus le maximum d'ethanol de maïs produit au US à 95$ l'equivalent d'un baril.

plus le maximum d'ethanol betrave européen etc.

Et tout cela ne ferait baisser le prix des carburant petrolier que tres marginalement et ne couvrirait qu'une dizaine de pourcent du marché potentiel. ( peut etre une elevation relative du diesel ou du jet fuel par rapport à l'essence et encore).

Un petrole à 100 dollars c'est l'equivalent d'un prix garanti exorbitant pour les agriculteur.

Le fait qu'un systeme de subvention garantisse la rentabilité d'une filière ne veut pas dire qu'elle créé artificiellement sa rentabilité.

Subventionner de 10 euros chaque copie de Windows pour garantir une profitabilité de 4% à microsoft, ne transforme pas un gouffre financier en affaire rentable. Microsoft aurait été profitable meme sans aide.

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Invité jabial

Reste à savoir pourquoi le pétrole est si cher.

On notera au passage que pour l'utilisateur final, le prix du pétrole, c'est 9/10 d'impôts.

Mais bon, c'est la faute aux méchants arabes.

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Reste à savoir pourquoi le pétrole est si cher.

Le pétrole n'est pas cher, au contraire, il le sera. Toute la question est de savoir de quelle manière va s'effectuer la transition d'une industrie essentiellement basée sur les hydrocarbures vers une autre industrie.

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Mais bon, c'est la faute aux méchants arabes.

Et au dollar qui bat de l'aile. Il vaut de moins en moins mais les vendeurs veulent conserver leur marge, par conséquent les prix montent.

(Ce qui confirme que ce n'est pas l'Euro qui monte mais bien le dollar qui baisse).

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Le pétrole n'est pas cher, au contraire, il le sera. Toute la question est de savoir de quelle manière va s'effectuer la transition d'une industrie essentiellement basée sur les hydrocarbures vers une autre industrie.

Si la production de petrole viens a decroitre et la demande en energie a augmenter on utilisera le charbon.

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Je ne crois pas avoir dit autre chose que ce qu'il y a dans ton article…

L'article dit 1° que c'est bien la filière biocarburant qui fait exploser les prix des céréales ; 2° que cela se poursuivra tant que cette filière sera généreusement subventionnée par l'État pour des considérations "écologiques".

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On notera au passage que pour l'utilisateur final, le prix du pétrole, c'est 9/10 d'impôts

Mais d'ou tu sors un chiffre pareil?

pretrole brut WTI : 95 $ le baril

(un baril fait 159 litre)

soit 0,6$ le litre de brut non raffiné soit à peu pres 0,7 $ pour un litre d'essence hors taxe.

Pour que le cout du petrole represente un dixieme du prix final il faudra qu'un litre de carburant taxé coute à la pompe 10 fois le prix hors taxe soit 7$ le litre, soit 5 euros le litre aux cours actuel.

Les taxe petroliere sont fixe et assises sur la quantité il sont independante du prix ( sauf pour la TVA qui ne represente que 5,5% du prix taxé). La TIPP en france doit etre de l'ordre de 55 centime d'euros par litre d'essence depuis des lustre.

Quand le petrole est bas les taxe reprensente une part importante du prix. Quand il est haut non.

Si la production de petrole viens a decroitre et la demande en energie a augmenter on utilisera le charbon.

Tout simple…

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Quand le petrole est bas les taxe reprensente une part importante du prix. Quand il est haut non.

Ben non :

Between 1977 and 2004, the oil industry’s domestic profits totaled $643 billion, after adjusting for inflation. In contrast, governments at all levels collected $1.34 trillion in gas taxes after adjusting for inflation over the same period. Graphically, the comparison is pretty striking:

Figure1.jpg

http://www.taxfoundation.org/blog/show/1492.html

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trop vite regardé… :icon_up:

cela dit on parlait de la france par des etats unis qui effectivement ont un absurde systeme de taxe flottante.

L'article dit 1° que c'est bien la filière biocarburant qui fait exploser les prix des céréales ; 2° que cela se poursuivra tant que cette filière sera généreusement subventionnée par l'État pour des considérations "écologiques".

l'article mentionne les subventions sans en calculer l'importance. Les subvention agricole aux etats unis comme en france c'est comme les cartables trop lourd a la rentrée, un marronier. Peuvent pas s'empecher de le mentionner.

Il est plus que claire que sans politique publique incitative l'ethanol aurait mis plus de temps a s'installer. Mais il l'aurait fait de toute maniere.

Sans biocarburant ethanol t'enleve 400 000 baril jours de production mondiale de carburant le baril serait à plus de 150$ et la filiere demarrerait plus vite plus fort plus bete plus rentable qu'elle ne l'a fait pendant 15 ans aux US.

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cela dit on parlait de la france par des etats unis qui effectivement ont un absurde systeme de taxe flottante.
Des taxes élevées partout en Europe

Ces différences considérables ne sont pas dues au prix du brut, sensiblement identique partout en Europe (autour de 30 centimes le litre, aussi bien pour l'essence que pour le gasoil). Ce sont les taxes propres à chaque pays qui font monter ou descendre le tarif. Au Royaume-Uni, l'essence est ainsi taxée à 67% dès sa sortie de la raffinerie. En Allemagne, 70% de la note réglée par l’automobiliste revient également à l'Etat. En France, la part des taxes représente environ 74% pour l'essence, et 67% pour le gasoil.

L'Europe, forte importatrice de pétrole, a toujours fixé des taux plus élevés que dans le reste du monde. Par comparaison, aux Etats-Unis (premier consommateur mondial de carburant), les carburants sont taxés à hauteur de 25%. Il est donc bien inférieur au prix européen, à environ 60 cents US (0,50 euro) le litre de sans plomb. Un inconvénient cependant : les variations du prix du brut sont du coup beaucoup plus perceptibles qu'en Europe, et la flambée actuelle est durement ressentie par les consommateurs dans une société basée sur le tout-voiture.

http://www.linternaute.com/savoir/classeme…ce-europe.shtml

…l'article mentionne les subventions sans en calculer l'importance.

Le graphique montre clairement que le prix du maïs explose au moment même où celui du pétrole diminue et, par le plus grand des hasards, au moment où la filière biocarburant commence à être subsidiée à grande échelle aux États-Unis.

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