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Barry Lyndon


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Moi pas. D'ailleurs, Kubrick est un génie de la froideur. La seule émotion que j'aie ressentie en voyant la chute de Redmond Barry/Lyndon, c'est de me dire : "Bien fait pour toi !"

Moi j'ai plutôt ressenti un "tout ça pour ça?!"– pas le film, sa vie. Il peut mourrir lors du premier duel, remporté par un jeune homme opiniatre. Il peut mourrir lors du second duel, remporté par un jeune homme opiniatre. Mais d'un duel à l'autre, sa vie pleine d'opportunisme n'a finalement rien laissé. Alors ne meurt-il pas d'abord lors du premier duel en se condamnant à une vie en exil dont il ne maitrise pas le sens (engagement militaire) et dont il se rend ensuite prisonnier(statut social)?

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Shining mouais, à condition d'aimer Stephen King.

Pour oser dire ça, tu n'as pas dû lire le livre. C'est impossible. Le roman est un chef d'oeuvre. Le film est un chef d'oeuvre. Mais ce n'est ABSOLUMENT PAS LE MÊME!

2001 m'a toujours gonflé

C'est ce qui montre à quel point ce film est grandiose: il reste inaccessible même à des gens brillants.

Le meilleur Kubrick est, de toute façon, Dr Strangelove: récit bref, sans temps mort et d'une logique d'airain, et soutenu par un humour noir irrésistible.

Je ne l'ai pas cité (vu qu'une fois) mais Strangelove est évidemment exceptionnel, et aurait dû se trouver dans ma liste.

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il y a une courte sequence de Barry Lyndon ou il marche sous l'ombre naturelle d'un nuage qui le suit, c'est incroyable.

Finalement à la revoyure je me dis que "La ligne rouge" tient la corde pour ce qui est de la qualité de la photo.

Mais bon quand même c'est un film qui casse le haut de chausse faut avouer (ce qui est d'autant plus étonant que la ligne dramatique est ténue).

Dans ce film la prise de son est l'equivalent de la lumiere dans Barry :icon_up: mais c'est plus evident au cinema forcement.

(je me souviens en particulier de la scene dans les herbes longues)

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Le meilleur Kubrick est, de toute façon, Dr Strangelove: récit bref, sans temps mort et d'une logique d'airain, et soutenu par un humour noir irrésistible.

La séquence de l'avion s'apprêtant à lâcher sa bombinette est pourtant aussi étirée et longuette que la scène du duel final dans Barry Lyndon. Le réalisateur n'est certes pas un partisan de l'éjaculation précoce.

Mais bon, Barry Lyndon est un film très décoratif et agréable à regarder si on a quelques heures à perdre. On pourrait en dire autant de 2001 d'ailleurs.

Shining est un film un peu au-dessus de la moyenne dans un genre dont le niveau d'ensemble est tout de même très faible.

Kubrick est un petit réalisateur très surfait mais à l'ego surdimmensionné.

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Le problème de Kubrick, c'est qu'à force de vouloir faire de l'art, il en oublie parfois de faire du cinéma. Et que finalement, il ne sait bien faire qu'une chose à la fois (il y a certains de ses films que j'adore, mais je ne pourrais pas dire qu'ils sont réussis sur tous les plans, loin de là).

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Un des plus beaux films que je connais, tant par l'image, la musique que par l'histoire…

La musique est parfaite, malgré le fait qu'elle soit systématiquement anachronique par rapport à l'époque où se se déroule l'action (soit trop ancienne avec Haendel ou Vivaldi, soit trop récente avec Schubert).

À mon sens, la scène du duel est une des plus belles du film.

+1 Ce duel conclut et résume l'histoire de Barry qui commence avec un duel.

…Kubrick est un génie de la froideur.

Toi, tu retournes voir Abbott et Costello contre Spiderman et tu laisses les grandes personnes discuter en paix.

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La musique est parfaite, malgré le fait qu'elle soit systématiquement anachronique par rapport à l'époque où se se déroule l'action (soit trop ancienne avec Haendel ou Vivaldi, soit trop récente avec Schubert).

C'est au contraire une des plus remarquables originalités de Kubrick, l'utilisation de la musique. Il travaille systématiquement sue le décalage. Ainsi le Beau Danube bleu dans 2001.

Sur un mode plus mineur, on retrouve ce décalage temporel dans le Marie-Antoinette de la fille Coppola.

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…Shining mouais, à condition d'aimer Stephen King.

J'ai essayé de le revoir. J'avais oublié comment l'histoire était si grossièrement montée. Aucune subtilité, aucune gradation narrative. Heureusement la performance de Jack Nicholson limite la casse. Pour un vrai beau film de maison hanté :

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C'est au contraire une des plus remarquables originalités de Kubrick, l'utilisation de la musique. Il travaille systématiquement sue le décalage. Ainsi le Beau Danube bleu dans 2001.

D'accord pour 2001. Mais Kubrick a utilisé la musique baroque ou classique dans Barry Lindon simplement parce que, à l'époque, en 1975, il n'existait pratiquement aucun enregistrement de la musique des années 1750-1760 (fils Bach, École de Mannheim, époque pré-classique, etc.)

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D'accord pour 2001. Mais Kubrick a utilisé la musique baroque ou classique dans Barry Lindon simplement parce que, à l'époque, en 1975, il n'existait pratiquement aucun enregistrement de la musique des années 1750-1760 (fils Bach, École de Mannheim, époque pré-classique, etc.)

C'est malin ce matin j'ai le Gimmick de Barry Lyndon dans la tête. Vite un morceau d'Electro…

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J'ai essayé de le revoir. J'avais oublié comment l'histoire était si grossièrement montée. Aucune subtilité, aucune gradation narrative. Heureusement la performance de Jack Nicholson limite la casse.

Personnellement ça ne m'a pas déplu, ceci étant il est vrai que le film ne casse pas trois pattes à un canard.

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D'accord pour 2001. Mais Kubrick a utilisé la musique baroque ou classique dans Barry Lindon simplement parce que, à l'époque, en 1975, il n'existait pratiquement aucun enregistrement de la musique des années 1750-1760 (fils Bach, École de Mannheim, époque pré-classique, etc.)

Les circonstances n'expliquent jamais rien, comme je le faisais remarquer à un de mes élèves évoquant le sempiternel embargo pour justifier l'état de l'économie cubaine :icon_up:

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Moi pas. D'ailleurs, Kubrick est un génie de la froideur. La seule émotion que j'aie ressentie en voyant la chute de Redmond Barry/Lyndon, c'est de me dire : "Bien fait pour toi !"

Ce n'est pas charitable, je sais.

Cela ne m'étonne pas, RH: peut-être que je raisonne en m'identifiant à Barry Lyndon. Or, il est certain qu'à la mort de son fils, ses rêves de grandeur s'évanouissent …

A ma différence, tu n'es pas un homme de pouvoir :icon_up:

Cela étant, en visionnant le film la première ou la deuxième fois, voici quelques années, je me suis dit que bien des mandataires politiques - notamment du style de ceux dénoncés par feu Bogaerts - devraient prendre de la graine en observant le triste sort de l'irlandais …

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