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Rions un peu avec l'Humanité...


Messages recommandés

Un pays en déclin, pas vraiment une démocratie, avec de plus en plus de pauvres, sans système social, où même les plus de 50 ans travaillent (mon Dieu, imaginez vous, pas de régimes spéciaux!)…

Voilà comment le journal qui nous affirmait le mois dernier que le Che était un humaniste en action voit les Etats Unis

On se demande s'ils savent qui a gagné la guerre froide.

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L'auteur est-ce seulement un homonyme de Ulrich (gaulliste) ou bien Maurice himself? :icon_up: Ce n'est pas du tout un communiste, cependant l'alliance des deux courants a quelquechose de piquant !

Sabre de bois

Peut-être faudrait-il, en s’y prenant en douceur, prévenir Nicolas Sarkozy. Non, George W. Bush n’est pas et ne sera jamais l’un des grands dirigeants dont pourrait rêver la planète. En tout cas, s’il n’est pas encore out, il n’est certainement plus in. chef de l’État sera-t-il l’un des derniers au monde à s’en apercevoir ? Se faire adouber par lui, c’est l’être par un sabre en bois.

L’Amérique est une grande nation, d’un dynamisme et d’une créativité à maints égards remarquables. C’est, constitutionnellement - moins dans les faits -, une grande démocratie. Mais la « passion américaine » du président de la République française a quelque chose de compulsif. On se souvient de sa première visite à George W. Bush au cours de laquelle il s’était donné l’air du second de la classe qui fayote auprès du maître pour devenir le premier, comme de ses vacances luxueuses avec barbecue chez les Bush. Cette nouvelle visite, commencée hier, se veut totalement politique. Il s’agit très clairement de signifier à la France et un peu aux Américains, dont on peut pourtant parier qu’ils ne s’en préoccupent guère, qu’une page est tournée, de De Gaulle à Dominique de Villepin intervenant à l’ONU, contre la guerre en Irak. Petit doigt sur la couture du pantalon dans l’OTAN. Mano à mano sur le nucléaire iranien avec les dangers que cela comporte. Souvenons-nous de l’assurance à ce propos de l’atlantiste Bernard Kouchner voici quelques semaines, répondant à un journaliste : « La guerre, monsieur, la guerre ! »

Étrange démarche tout de même et drôle de contretemps quand l’opinion américaine doute comme jamais de l’acharnement de son président dans sa politique irakienne, quand le Congrès lui dispute de nouveaux crédits, quand l’image des États-Unis dans le monde n’est déjà plus ce qu’elle fut après l’effondrement de l’URSS et que le monde unipolaire, sous leur direction, semble déjà derrière nous, quoi qu’il en soit de leur puissance économique et militaire comme de leurs rhizomatiques réseaux d’influence. Qui pourrait croire encore que les États-Unis et George W. Bush emmènent le monde entier vers des lendemains qui chantent ?

Nicolas Sarkozy lui-même n’y croit sans doute pas.

On l’espère du moins. Mais sa fascination pour le modèle américain, vu avec des Ray Ban, est ailleurs et totalement idéologique. Pour le président français c’est le symbole même d’une autre culture qui célèbre la richesse, la réussite personnelle et occulte les solidarités. C’est un pays où semblent s’appliquer ces mots de Baudelaire : « La justice fera bien interdire les citoyens qui n’auront pas su faire fortune. » A-t-on oublié qu’il avait déjà vanté voici quelques années la « tolérance zéro à New York », laquelle avait nettoyé la ville de ses pauvres

pour les mettre plus loin. Un bon coup de Karcher.

Ce qui l’inspire c’est une économie où la recherche du profit s’applique à l’ensemble de la société, comme à la maladie et jusqu’à la mort. Un pays sans vraie sécurité sociale, sans vrai système de retraite, où les personnes âgées modestes doivent trimer pour s’en sortir et où la pauvreté grandit en silence quand s’étale l’insolence des fortunes. Les États-Unis ne sauraient se réduire à cela. Mais n’est-ce pas cela que le chef de l’État français y cherche, alors même que ce modèle s’essouffle et que l’économie mondiale en souffre ? C’est bien la crise, là-bas, de l’immobilier, avec les terribles souffrances sociales et humaines provoquées par les subprimes, qui a déclenché une crise boursière dont nul ne peut assurer qu’elle est terminée, avec faillites en cascade et licenciements en rapport. Entre autres…

Faudrait-il rappeler au chef de l’État, courtoisement s’entend, que l’histoire politique et sociale de la France n’est pas celle des États-Unis ? À moins qu’il ne s’en aperçoive très vite.

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Un pays en déclin, pas vraiment une démocratie, avec de plus en plus de pauvres, sans système social, où même les plus de 50 ans travaillent (mon Dieu, imaginez vous, pas de régimes spéciaux!)…

Voilà comment le journal qui nous affirmait le mois dernier que le Che était un humaniste en action voit les Etats Unis

On se demande s'ils savent qui a gagné la guerre froide.

Tu as de drôles de lectures…

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Après lecture, c'est rigolo de constater qu'il est fort possible qu'une alliance cocos-chevènemento-emmanuelo-gaullistes-historiques se forme contre Sarkozy l'américain…..

N'était-ce pas cette même alliance qui avait fait tomber Chaban-Delmas, le Kennedy français?

EDIT : apparemment il a chuté sous les coups du sinistre duo Garaud-Juillet….

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Après lecture, c'est rigolo de constater qu'il est fort possible qu'une alliance cocos-chevènemento-emmanuelo-gaullistes-historiques se forme contre Sarkozy l'américain…..

N'était-ce pas cette même alliance qui avait fait tomber Chaban-Delmas, le Kennedy français?

EDIT : apparemment il a chuté sous les coups du sinistre duo Garaud-Juillet….

Of course, puisque s'il me semble bien "Sarko l'américain" était le surnom donné par la gauche à Sarkosy pour le diaboliser. Un surnom qui plait à ravir l'ancien premier ministre français!

Et pourant, pour un américain, qu'est-ce qu'il parle mal l'anglais!

Moi je préfère Sarkosix le gaulois!

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L'article souligné par Chitah illustre qu'il y a des xénophobies qui sont permises à commencer par celle contre les USA.

Oui, mais diaboliser les israéliens ou les américains, ce n'est pas intolérant-raciste-islamophobe-d'extrême droite, c'est progressiste et in.

D'ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais l'actualité cinématographique de cette semaine en France est particulièrement révélatrice de cette "xénophobie permise" dénoncée à juste titre par Apollon.

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L'article souligné par Chitah illustre qu'il y a des xénophobies qui sont permises à commencer par celle contre les USA.

Je ne vois pas de xénophobie dans cet article.

Lorsqu'un dirigeant se croit en mesure d'apporter la liberté et les valeurs de son pays à la terre entière, je crois qu'il est naturel et sain de le remettre en question.

C'est à ce titre qu'il est naturel que les EU soient davantages critiqués que des régimes ouvertement dictatoriaux.

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D'ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais l'actualité cinématographique de cette semaine en France est particulièrement révélatrice de cette "xénophobie permise" dénoncée à juste titre par Apollon.

A savoir ? (moi pas être en France)

Je ne vois pas de xénophobie dans cet article.

Lorsqu'un dirigeant se croit en mesure d'apporter la liberté et les valeurs de son pays à la terre entière, je crois qu'il est naturel et sain de le remettre en question.

C'est à ce titre qu'il est naturel que les EU soient davantages critiqués que des régimes ouvertement dictatoriaux.

Relis les passages en gras, ça va bien plus loin qu'une critique rationnelle, c'est de l'obsession. Il y a sans doute de bonnes raisons de critiquer USA, Pologne ou Israel mais le lecteur de l'Huma préfère qu'on flatte ses instincts.

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D'ailleurs, je ne sais pas pour vous, mais l'actualité cinématographique de cette semaine en France est particulièrement révélatrice de cette "xénophobie permise" dénoncée à juste titre par Apollon.

Exemple ?

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Un pays en déclin, pas vraiment une démocratie, avec de plus en plus de pauvres, sans système social, où même les plus de 50 ans travaillent (mon Dieu, imaginez vous, pas de régimes spéciaux!)…

Voilà comment le journal qui nous affirmait le mois dernier que le Che était un humaniste en action voit les Etats Unis

On se demande s'ils savent qui a gagné la guerre froide.

Jean-Francois Revel disais a propos du journal l'Humanité :

" Ce journal a l'excuse d'être là pour ça. Je dirais même qu'il est, depuis toujours, un indicateur très utile pour distinguer le vrai du faux, puisque nul n'ignore qu'à partir du moment où il imprime quelque chose, il suffit d'en prendre le contre-pied pour obtenir la meilleure approximation possible de la vérité. C'est extrêmement commode. " (La grande parade. Page 85)

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Jean-Francois Revel disais a propos du journal l'Humanité :

" Ce journal a l'excuse d'être là pour ça. Je dirais même qu'il est, depuis toujours, un indicateur très utile pour distinguer le vrai du faux, puisque nul n'ignore qu'à partir du moment où il imprime quelque chose, il suffit d'en prendre le contre-pied pour obtenir la meilleure approximation possible de la vérité. C'est extrêmement commode. " (La grande parade. Page 85)

Ca fait un peu esprit dogmatique cette phrase quand même.

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