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Antilibéraux d'extrême-droite


Messages recommandés

Cette page vaut vraiment le coup :

http://fr.metapedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme (libéralisme vu par la racaille de droite)

Qu'on puisse encore écrire de telles conneries au XXIe siècle est étonnant, mais il est vrai que c'est du franchouillard tout craché. Besancenot n'en renierait pas un mot.

Les malins ont pourtant mis Diderot sur leur page d'accueil… Au moins le titre de l'article recommandé me plait.

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Ils auraient pu expliquer par le biais de quel raisonnement, le libéralisme en vient à être la matrice du marxisme.

Parce que Alain de Benoist l'a dit.

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Utiliser des mots compliqués c'est vraiment un truc de droite.

Et utiliser des mots à la siognification floue (quand il y en a une), c'est de gauche. :icon_up:

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Le meilleur était clairement pour la fin :

"Vole ou fais toi voler" n'aurait pas été mieux.

Argh… cette phrase résume pratiquement tout ce que je hais dans le culte de l'État. Le problème c'est qu'elle est très bien tournée et pourrait avoir beaucoup de succès.

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Ils auraient pu expliquer par le biais de quel raisonnement, le libéralisme en vient à être la matrice du marxisme.
Parce que Alain de Benoist l'a dit.

En fait l'équivalence libéralisme-marxisme est une vieille thématique nationale-socialiste, qui voyait dans l'internationalisme l'essence du marxisme, les aspects économiques passant au second plan. Or pour les nationalistes hitlériens, cet internationalisme était un élément commun entre le marxisme et le capitalisme libéral. C'est pourquoi ils ont développé toute une propagande autour de cette ligne, selon laquelle il existait dans "la guerre des races" à venir, une alliance objective entre les marxistes et les libéraux, tous au service du grand capital juif, de la finance internationale, bref, des nouveaux maîtres du monde. D'où cet étonnant discours pour un lecteur actuel, mais qui à l'époque a séduit de nombreux marxistes, ralliés au mouvement national-socialiste, persuadés que les bolchéviques étaient complices des juifs et du capitalisme.

D'autre part dans cette idéologie, le marxisme comme le libéralisme portaient en eux les germes de la démocratie, c'est-à-dire de la destruction de l'ordre, du commandement et de la hiérarchie militaires.

Pour les théoriciens du NSDAP, que ce soit sur son aile gauche (Strasser) ou sur son aile droite (Rosenberg), le socialisme devait être expurgé de sa gangue marxiste, internationaliste et libérale, pour fabriquer le vrai socialisme, purement national et racial.

Voilà pour l'idéologie.

En ce qui concerne Marx proporement dit, on peut souligner qu'il a effectivement tiré certains concepts et certaines analyses des libéraux classiques pour les intégrer dans son système néo-hégélien. Il admirait Smith et Ricardo, mais s'est également discrètement inspiré des libéraux français de la Restauration comme Charles Dunoyer, Charles Comte et Augustin Thierry. Il existe chez Marx certains textes où il fait l'éloge du capitalisme, comme moteur de la transition historique entre l'Etat féodal et l'Etat socialiste. Il me semble aussi que Marx reconnaît que le capitalisme a permis l'émergence du prolétariat. En revanche, la haine des droits de l'homme et du libéralisme politique est une constante dans son oeuvre.

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Cette page vaut vraiment le coup :

http://fr.metapedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme (libéralisme vu par la racaille de droite)

Qu'on puisse encore écrire de telles conneries au XXIe siècle est étonnant, mais il est vrai que c'est du franchouillard tout craché. Besancenot n'en renierait pas un mot.

Ce qui m'intéresserait vraiment, c'est que nos amis conservateurs expliquent ce qu'ils pensent de tout cela. J'avoue être très demandeur.

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Dans la même veine il y a Skyrock comme symbole du libéralisme communautarisme et Atlantiste (rap, fric, immigrés toussa..). Discours très courant chez les natios et les jacobins-républicains version Zemmour (ou Soral pour la version grande gueule).

Sur Benoist, je n'ai jamais compris son (relatif) succès. Je le trouve bien piètre analyste et sur le reste il n'y a aucune originalité. Mais qu'il se définit comme paien est assez juste pour le coup.

Après je n'ai peut-être pas lu grand chose de lui.

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J'vais tenter un coup de faire lire cet article à un socialiste. J'attends qu'il plussoie, et je lui fais lire l'article sur le FN :icon_up: . Ils vont prendre cher, de se découvrire si proche du FN. Ce que j'adore dans cet article, c'est que même s'ils essayent de critiquer le liberalisme, leur article me donne plutôt envie d'être libéral :ninja:

Bref une bonne perle de leur article liberté

La liberté est une faculté d'augmenter son pouvoir, de multiplier ses capacités d'action sur le réel et de conquérir par là une autonomie sur les déterminismes, qu'ils soient génétiques ou sociaux.
:doigt::warez: :warez:
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Tu peux expliquer s'il te plaît? :warez:

Chic, la question que j'attendais ! :icon_up:

Benjamin Constant, dans un des derniers chapitres de ses Principes de Politique (le Livre XVI pour être précis), montre en quoi fonder une république moderne sur les conceptions politiques des républiques de l'Antiquité est impossible, et il exhibe un certain nombre de différences majeures à l'appui de sa thèse : les cités-Etats antiques étaient de taille beaucoup plus limitée que les Etats modernes, la guerre potentiellement permanente a cédé la place à la paix ("Il n'est plus question maintenant d'envahir des pays entiers pour en réduire les habitants en esclavage et s'en partager les terres", par exemple), les progrès du commerce font de l'argent "le frein le plus puissant au despotisme" (on repense au "mur de l'argent", hantise de la gauche française durant près d'un siècle), enfin des changements comme l'abolition de l'esclavage traduisent un adoucissement des moeurs. Pour caricaturer, la liberté des Anciens, qui consistait à pouvoir accéder aux plus hautes fonction d'un Etat aussi minuscule que tyrannique, a laissé la place à la liberté des Modernes, consistant à limiter autant que possible les pouvoirs d'un Etat lointain.

Par ailleurs, ce chapitre a confirmé une de mes intuitions, qui était que l'anarcapie est, en fait, une voie vers la liberté des Anciens, non vers celle des Modernes. :doigt:

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Je suis sidéré par votre manque de sens critique. Il y a là des choses qui demandent une réponse un peu plus développée que "bèèèrk, caca !" Un petit effort, que diable, n'oubliez pas que nous sommes sur le forum le plus intelligent du net…

Pour ma part, je ne suis pas loin de reconnaître Alain de Benoist comme mon maître à penser : il est en faveur de tout ce à quoi je m'oppose, et c'est en le lisant que je me suis découvert chrétien et anarcap. :icon_up:

Par ailleurs, ce chapitre a confirmé une de mes intuitions, qui était que l'anarcapie est, en fait, une voie vers la liberté des Anciens, non vers celle des Modernes. :doigt:

Ce n'est pas bête du tout; ça s'applique par exemple très bien aux idées de HHH.

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Ce qui m'intéresserait vraiment, c'est que nos amis conservateurs expliquent ce qu'ils pensent de tout cela. J'avoue être très demandeur.

Alain de Benoist est terriblement moderne pour le partisan de la société d'ordres que je suis.

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Alain de Benoist est terriblement moderne pour le partisan de la société d'ordres que je suis.

Benoist est rousseauiste.

Ce qui rend piquante sa charge contre le libéralisme comme producteur de la modernité, c'est que ses racines intellectuelles sont tout à fait voisines de celles du libéralisme.

Donc oui, tu as raison, il ne se situe certainement pas dans le prolongement des idées politiques qui avaient cours avant la révolution française.

Ils auraient pu expliquer par le biais de quel raisonnement, le libéralisme en vient à être la matrice du marxisme.

Il y a bien sûr un amalgame, il serait plus exact de dire que la conception libérale (non-catholique) de l'individu et de la société est la matrice du marxisme.

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On disait donc "le forum le plus intelligent du net"… On n'argumente pas à coup de smilies, d'attaques perso et d'expressions rituelles d'exécration hein les gars.

Ce serait pas bien. Il faut laisser cela aux conservateurs.

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L'idée est simple : si on ne peut que reconnaître et louer même les tentatives de certains catholiques de promouvoir le libéralisme, il faut aussi admettre que c'est un courant tout ce qu'il y a de plus minoritaire, cela se voit notamment par les divers écrits de JP II, contredisant les thèses du catholicisme libéral.

« Il en est un grand nombre qui, à l'exemple de Lucifer…entendent par le nom de liberté ce qui n'est qu'une pure et absurde licence. Tels sont ceux qui appartiennent à cette école si répandue et si puissante et qui, empruntant leur nom au mot de liberté, veulent être appelés libéraux… Une pareille doctrine apporte le plus grand dommage tant à l'individu qu'à la société… dès que l'on répudie le pouvoir de Dieu sur l'homme et sur la société humaine… La multitude se laissera facilement aller à la sédition et aux troubles… »
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Je suis sidéré par votre manque de sens critique. Il y a là des choses qui demandent une réponse un peu plus développée que "bèèèrk, caca !" Un petit effort, que diable

La liberté est le fait d'agir dans la poursuite de ses propres fins, et non, comme insiste l'article, dans la poursuite des fins déterminés en dehors de l'individu.

Ça te va ou on approfondit ?

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