Aller au contenu

Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

Messages recommandés

Donc normalement, on devrait parler plutôt de la Guadeloupe. Mais bon.

 

La Guyane c'est pire, mais il y a une bonne part de règlements de comptes entre orpailleurs du coup les pertes 'civiles' sont plus faibles. Pour info, les morts comptabilisés en Guyane c'est peanuts par rapport aux morts 'réels'. Un gros fleuve plein de piranhas c'est vachement pratique pour faire disparaître des corps d'immigrés venus du Surinam pour chercher de l'or.

 

Par contre là on est très éloigné du milieu urbain, l'orpaillage en seine-saint-denis ne me semble pas très actif – donc comparer les deux serait pour le moins cavalier.

Lien vers le commentaire

Une banderole menace de mort Taubira

 

Une banderole sur laquelle était écrit "Hollande démission, Taubira pendaison" a été découverte dans la nuit de samedi à dimanche sur un pont de chemin de fer à Autun (Saône-et-Loire).

 

Cette banderole visant la ministre de la Justice a été retirée dimanche matin par les gendarmes. Aucune revendication n'était inscrite sur cette banderole d'une longueur de quatre à cinq mètres, écrite à la peinture blanche sur fond sombre.

...

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/08/97001-20130908FILWWW00176-une-banderole-menace-de-mort-taubira.php

 

Que les mesures de Taubira puissent hérisser est compréhensible. De là a faire montre d'une telle réaction plébéienne, il y a un pas que l'honnête homme n'irait pas franchir.

Lien vers le commentaire

Avec la façon dont les oligarques socialistes éduquent leurs enfants, on comprend mieux pourquoi Taubira & Désir veulent relâcher les délinquants.

 

Le fils de Marisol condamné pour attaque et séquestration d'une mamie:

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-fils-de-marisol-touraine-incarcere-pour-extorsion-de-fonds-10-09-2013-3123123.php

 

 

Lien vers le commentaire

Avec la façon dont les oligarques socialistes éduquent leurs enfants, on comprend mieux pourquoi Taubira & Désir veulent relâcher les délinquants.

C'est à cause d'une bourde de Perben et de ses potes de l'UMP que des délinquants parfois relativement dangereux vont être libérés. C'est pas la faute de Taubivalls, et Désir n'a rien à voir avec tout cela, même ses "amis" socialistes disent que c'est un gros tocard, il n'occupe cette place que parce qu'il est inoffensif.

 

C'est pas très cool ce genre de commentaires.
Lien vers le commentaire

Désir est un repris de justice, qui aurait dû faire de la prison pour détournement de fonds publics, si l'affaire n'avait été étouffée par le gouvernement à l'époque.

Il me semble que le fils Taubira a aussi été condamné, il y a le fils Fabius qui traîne des casseroles et sûrement d'autres cas. Désir soutient Taubira. Je ne dis pas que ça explique la politique pénale laxiste de la gauche pour vider les prisons, mais cela permet de comprendre une certaine disposition.

Lien vers le commentaire

Désir est un repris de justice, qui aurait dû faire de la prison pour détournement de fonds publics, si l'affaire n'avait été étouffée par le gouvernement à l'époque.

Il me semble que le fils Taubira a aussi été condamné, il y a le fils Fabius qui traîne des casseroles et sûrement d'autres cas. Désir soutient Taubira. Je ne dis pas que ça explique la politique pénale laxiste de la gauche pour vider les prisons, mais cela permet de comprendre une certaine disposition.

 

Je vais essayer de t'expliquer un truc simple. On va parler de mathématiques. De nos jours, un bon bachelier d'une série générale a le niveau de maths correspondant à peu près au top du top de la fin du XVIIème siècle. Ainsi, les développements des siècles suivants ne sont pas connus de lui. Prenons maintenant un médecin de la fin du XIX ème siècle, lui il a passé le bac milieu du XIXème, donc ses connaissances sont celles du XVI ou du XVème siècle. Pareil pour les autres disciplines, sciences physiques, etc.

 

L'Académie de Médecine, vers le milieu fin du XIX ème, a publié une "étude" expliquant que le développement des réseaux ferroviaires allaient avoir un impact très néfaste sur la santé des gens, provoquant des nausées et des vertiges, peut-être des perte de connaissance, à cause de la trop grande vitesse de déplacement de ces trains.

 

Evidemment, c'est une ineptie. Ces médecins ont confondu tout bêtement vitesse et accélération. Maintenant, lève les yeux et relis ci-dessus la phrase soulignée : l'erreur qu'ils font est naturelle, car il n'a tout simplement pas les connaissances correspondantes.

 

Pourquoi je dis cela? Tout simplement à cause d'une intuition que j'ai eue suite à une conférence de Cameron : les avancées de la science n'ont pas du tout été intégrées à la réflexion politique. En particulier, les sciences cognitives, la psychologie, sont totalement ignorés.

 

J'arrive donc à ma conclusion : 5 ou 6 % des hommes, en gros, sont atteints à plus ou moins grande échelle du trouble de la personnalité antisociale. Ce concept est très récent, et aucun homme politique actuel n'a intégré ce fait à sa réflexion. Pourquoi je parle de ces gens? A cause de cela :

 

Le chapitre V de la dixième révision de la CIM offre un ensemble de critères pour diagnostiquer le trouble de la personnalité dyssociale2,4. Le trouble de la personnalité dyssociale (F60.2), habituellement remarqué à cause d'une disparité flagrante entre le comportement et les normes sociales usuelles, caractérisé par :

  • Dédain froid envers les sentiments des autres,
  • Attitude flagrante et permanente d'irresponsabilité et d'irrespect des règles, normes sociales et engagements pris,
  • Incapacité à maintenir des relations durables, bien que n'ayant aucune difficulté à les établir,
  • Tolérance très faible à la frustration et seuil faible à la décharge de l'agressivité, y compris par la violence,
  • Incapacité à ressentir la culpabilité ou à profiter de l'expérience, en particulier des punitions,
  • Tendance marquée à rejeter la faute sur les autres, ou à rationaliser des excuses plausibles, pour des comportements amenant le sujet en conflit avec la société.

Il peut aussi y avoir une irritabilité permanente associée. Un trouble comportemental pendant l'enfance et l'adolescence, quoique parfois absent, peut renforcer le diagnostic.

 

 

Ma conclusion : mon cher free jazz, avec ce genre de personnes, tu peux te la raconter Charles Bronson qui a des grosses couilles et qui est pas laxiste contrairement à Chitah, mais les foutre en taule ne servira pratiquement à rien, autant pisser dans un violon. Ils recommenceront, et ils ne feront pas du tout le lien entre ce qu'ils ont fait et la peine qu'ils ont reçues, cérébralement, cognitivement, ils trouveront cela injuste. C'est comme ça, tu peux le regretter, t'en lamenter, mais tu ne peux pas le nier.

 

Ainsi s'ouvre la possibilité, à moins d'être quelqu'un de peu intelligent et de sectaire, de réfléchir à des peines alternatives avec ce genre de personnes, tout simplement.

 

Voilà, je vous ai donné de la confiture et des perles, j'espère que je ne le regretterai pas.

Lien vers le commentaire

 

Ma conclusion : mon cher free jazz, avec ce genre de personnes, tu peux te la raconter Charles Bronson qui a des grosses couilles et qui est pas laxiste contrairement à Chitah, mais les foutre en taule ne servira pratiquement à rien, autant pisser dans un violon. Ils recommenceront, et ils ne feront pas du tout le lien entre ce qu'ils ont fait et la peine qu'ils ont reçues, cérébralement, cognitivement, ils trouveront cela injuste. C'est comme ça, tu peux le regretter, t'en lamenter, mais tu ne peux pas le nier.

 

Je ne me la raconte pas Bronson, mais tu essayes de me faire passer pour un salaud de répressif. Pour ce qui est de ton argumentaire sur la prison qui serait pire que le crime, je le connais par cœur étant depuis ma jeunesse un lecteur de Michel Foucault.

 

Les réponses à ces thèses sur une justice de réhabilitation sont bien démontées par ce livre de Robert Bidinotto, que je te recommande :

 

5b47224128a0d161d1295010.L._SL500_AA300_

 

 

La théorie libérale-progressiste : « root cause theory » et réhabilitation

L’une des théories sociales les plus influentes, encore aujourd’hui, est l’idée que les causes profondes de la criminalité résident dans l’inégalité des revenus et dans les injustices sociales comme le racisme ou la discrimination. Et les criminels seraient donc d’abord des victimes.

Cette idée appelée « root cause theory » s’est développée dans les années 60 avec les sociologues Richard Cloward (Columbia University) et Lloyd Ohlin.

Selon eux, la criminalité, principalement juvénile, serait une réponse à la pauvreté et au racisme et donc une forme de protestation ou de critique sociale. La frustration engendrée par le capitalisme, la société de consommation, le chômage et les inégalités, conduiraient les jeunes défavorisés à pratiquer une redistribution sauvage, par la violence.

Un système judiciaire axé sur la punition est donc profondément injuste. De plus, selon cette théorie, l’usage de la force ne garantirait pas la sécurité des citoyens mais risquerait au contraire d’exacerber les tensions et d’accroître encore la possibilité d'une crise sociale généralisée.

Cette théorie libérale-progressiste a fourni une base intellectuelle à de nombreux programmes sociaux censés combattre la criminalité sous l’administration Kennedy, Johnson et Carter (Great Society, War on Poverty…). On a estimé que la criminalité serait mieux combattue au moyen de services sociaux et par la redistribution légale des richesses plutôt que par des arrestations et des incarcérations [3]. Même les forces de l’ordre en sont venues à adhérer à cette théorie des « causes profondes », se consacrant à la prévention plutôt qu’à la répression.

De son côté, le système judiciaire a été axé sur la resocialisation et la réinsertion des condamnés. En 1949 déjà, la Cour suprême américaine déclarait que le châtiment n’était plus l’objectif dominant de la loi pénale mais devait être remplacé par la réhabilitation des criminels et leur réintégration dans la société.

A partir des années 60, on a mis en place une politique de contrôle de la criminalité qui reposait sur le fait de donner une « seconde chance » aux mineurs délinquants, des peines de probation aux adultes, des libérations anticipées. La probabilité d’échapper à la prison a massivement augmenté dans les années 60 et 70.

Selon Robert Bidinotto, la théorie progressiste des « causes profondes » commet une erreur philosophique fondamentale en postulant un déterminisme social à la base de tous les comportements humains individuels. Le déterminisme social assimile l’homme à une boule de billard. Le comportement humain serait donc une réponse automatique à des forces extérieures d’ordre biologiques, psychologiques et sociales. L’erreur ici est de confondre l’influence avec la cause. Nous sommes soumis à toutes sortes d’influences. Mais une influence n’est pas une cause. Nous avons aussi des raisons d’agir.

Par ailleurs, cette théorie a été mise à mal par les faits. On n’a observé aucune association entre le taux de criminalité et la conjoncture économique. L’explosion de la criminalité qui a commencé au cours des années 50-60, n’a pas été affectée par la crise de 1973 ni part la récession qui s’en est suivi. Durant toute cette période les sommes allouées à la lutte contre la pauvreté n’ont jamais cessé d’augmenter, sans aucun effet sur la criminalité. Les taux de criminalité ont commencé à chuter au milieu des années 90, au cours d’une période marquée par un taux de croissance de plus de 4%. Dernièrement, avec la crise de 2008, le taux de criminalité n’a fait que poursuivre une chute libre entamée 15 ans plus tôt. Le chômage est de 12,3% en Californie mais les homicides on reculé de 25% à Los Angeles en 2009. C’est dans les régions les plus durement touchées par la crise du logement que la chute de la criminalité est la plus forte.

 

 

http://nicomaque.blogspot.com/2010/06/robert-j-bidinotto-et-les-theories-du.html

Lien vers le commentaire

Et bien dans ce cas il faut proteger la societe de leur agissements, kit a ce qu'ils n'apprennent rien, ils seront au moins a l’écart.

D’ailleurs, si on suit ta citation, aucune punition, qu'elle soit alternative ou pas, ne servira a rien.

Lien vers le commentaire

Je ne me la raconte pas Bronson, mais tu essayes de me faire passer pour un salaud de répressif. Pour ce qui est de ton argumentaire sur la prison qui serait pire que le crime, je le connais par cœur étant depuis ma jeunesse un lecteur de Michel Foucault.

 

Tu n'as absolument rien compris à ce que j'ai écrit (ou tu fais semblant), tu n'as absolument pas saisi ce que j'ai dit.

 

Ce que tu dis revient à dire la chose suivante : soit un simple citoyen totalement affolé par la présence d'une antenne de téléphonie mobile en face de chez lui. Ce que toi tu dis revient à débattre avec lui sans absolument et à aucun moment parler de science, de rayonnement électro-magnétique, etc.

 

Dommage.

Lien vers le commentaire

Et bien dans ce cas il faut proteger la societe de leur agissment, quit a ce qu'ils n'apprenerien, ils seront au moins a l'ecart.

D'ailleur, si on suit ta citation, aucune punition, qu'elle soit alternative ou pas, ne servira a rien.

 

Toi non plus tu n'as rien compris, je ne prenais que l'exemple des sociopathes. Et je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas le mettre en prison, j'ai dit que cela ne servait à rien, et que la science nous apprend que les gens sont différents, et peuvent mériter des punitions totalement différentes.

 

Mais c'est pas grave, je savais que personne ne comprendrait, que je serais accusé de la culture de l'excuse, de repentance, de bobo bisounours, etc.

 

Tant pis ce n'est pas très grave.

Lien vers le commentaire

Tu n'as absolument rien compris à ce que j'ai écrit (ou tu fais semblant), tu n'as absolument pas saisi ce que j'ai dit.

 

Ce que tu dis revient à dire la chose suivante : soit un simple citoyen totalement affolé par la présence d'une antenne de téléphonie mobile en face de chez lui. Ce que toi tu dis revient à débattre avec lui sans absolument et à aucun moment parler de science, de rayonnement électro-magnétique, etc.

 

Dommage.

 

 

je n'ai rien compris :(

Lien vers le commentaire

Tu n'as absolument rien compris à ce que j'ai écrit (ou tu fais semblant), tu n'as absolument pas saisi ce que j'ai dit.

 

Ce que tu dis revient à dire la chose suivante : soit un simple citoyen totalement affolé par la présence d'une antenne de téléphonie mobile en face de chez lui. Ce que toi tu dis revient à débattre avec lui sans absolument et à aucun moment parler de science, de rayonnement électro-magnétique, etc.

 

Dommage.

 

Mais je te lis attentivement, tu invoques tour à tour un déterminisme social (plus haut dans le fil : pauvreté-chômage > criminalité), tantôt comme ici un déterminisme psychologique ou médical, contre lequel la prison serait impuissante, et la notion même de punition absurde.

 

Or Bidinotto répond exactement à ton hypothèse, car 50 années de recherche criminologique aux Etats-Unis montrent que les faits et l'expérience réfutent cette théorie des causes profondes :

 

" Selon Robert Bidinotto, la théorie progressiste des « causes profondes » commet une erreur philosophique fondamentale en postulant un déterminisme social à la base de tous les comportements humains individuels. Le déterminisme social assimile l’homme à une boule de billard. Le comportement humain serait donc une réponse automatique à des forces extérieures d’ordre biologiques, psychologiques et sociales. L’erreur ici est de confondre l’influence avec la cause. Nous sommes soumis à toutes sortes d’influences. Mais une influence n’est pas une cause. Nous avons aussi des raisons d’agir. "

 

"C’est dans les régions les plus durement touchées par la crise du logement que la chute de la criminalité est la plus forte."

  

 

Lien vers le commentaire

Mais je te lis attentivement, tu invoques tour à tour un déterminisme social (plus haut dans le fil : pauvreté-chômage > criminalité), tantôt comme ici un déterminisme psychologique ou médical, contre lequel la prison serait impuissante, et la notion même de punition absurde.

Faux, tu n'as pas compris, tu penses que je pense comme Taubivalls, ce qui est faux.

 

Or Bidinotto répond exactement à ton hypothèse, car 50 années de recherche criminologique aux Etats-Unis montrent que les faits et l'expérience réfutent cette théorie des causes profondes :

 

" Selon Robert Bidinotto, la théorie progressiste des « causes profondes » commet une erreur philosophique fondamentale en postulant un déterminisme social à la base de tous les comportements humains individuels. Le déterminisme social assimile l’homme à une boule de billard. Le comportement humain serait donc une réponse automatique à des forces extérieures d’ordre biologiques, psychologiques et sociales. L’erreur ici est de confondre l’influence avec la cause. Nous sommes soumis à toutes sortes d’influences. Mais une influence n’est pas une cause. Nous avons aussi des raisons d’agir. "

Tu n'as décidément rien compris. Je vais recommencer une dernière fois avec le meme exemple.

Supposons que Chitah commette un crime, un délit, se fait attraper. Le tribunal se rend que je suis un sociopathe au dernier degré et que jamais, au grand jamais, je ne ferai le lien entre la punition que je vais subir et le crime que j'ai commis. Jamais.

Je n'ai pas dit que Chitah avait commis ce crime parce qu'il est sociopathe, qu'il a eu une enfance difficile, etc. Non je n'ai jamais abordé la question des causes dans mon exemple. Jamais.

Je répète : je n'ai pas dit que Chitah avait commis ce crime parce qu'il est sociopathe, qu'il a eu une enfance difficile, etc. Non je n'ai jamais abordé la question des causes dans mon exemple. Jamais.

Je m'en fiche de savoir pourquoi et comment Chitah a commis ce crime, je m'en fiche complètement. Moi je parle de la peine qu'il va recevoir au tribunal, et de son efficacité (ici, compte tenu de la sociopathie du sujet).

Voilà : je n'ai jamais, jamais, jamais parlé de cause profonde, absolument jamais, tu as compris complètement de travers, parce que tu penses qu'il n'y a que deux types d'opinions en matière pénale : les tiennes (celles de Charles Bronson) et celles des sans-couilles comme Taubivalls ou Désir.

Rien n'est plus faux.

Lien vers le commentaire

Mais je te lis attentivement, tu invoques tour à tour un déterminisme social (plus haut dans le fil : pauvreté-chômage > criminalité), tantôt comme ici un déterminisme psychologique ou médical, contre lequel la prison serait impuissante, et la notion même de punition absurde.  

 

Tout est déterminé, quelque nom qu'on donne par ailleurs au déterminisme, tout résulte d'une causalité plus ou moins perceptible. Et faire ce constat évident n'empêche pas d'être favorable à l'existence de sanctions pénales, qui permettent d'enclencher un autre déterminisme. 

 

En bref : l'explication n'est pas l'excuse.

Lien vers le commentaire

Parler de sociopathie dans un débat sur la criminologie est un début de pente glissante vers la médicalisation des comportements individuels.

Non, c'est juste de l'ignorance et de la lâcheté intellectuelle, je ne peux pas appeler cela autrement.

Je suis effaré par la capacité que j'observe sur ce forum a sortir des réponses toutes faites, valables pour plusieurs débats : ici on m'accuse (complètement à tort) de vouloir vider les prisons, là on m'accuse de vouloir devenir un nouveau Docteur Mengele ou je ne sais quoi, c'est incroyable.

Thinking out of the box ne se fait apparemment pas sans résistance.

 

Quand Cécile Duflot dit "le but des propriétaires est de faire du profit"  (elle le dit pour les entreprises en général), je dis que c'est une ineptie absolue. Je le dis pas parce que je suis libéral ou parce que je n'aime pas cette femme, je le dis parce que cette sottise est un concept du XIXème ou du XVIIIème siècle, et que la connaissance a largement progressé depuis, je vous laisse cette lecture : http://www.wikiberal.org/wiki/Entreprise#Le_seul_but_d.27une_entreprise.2C_c.27est_bien_le_profit.3F

 

Le profit est souvent présenté par les anti-capitalistes de tout poil comme l'alpha et l’oméga de l'entrepreneuriat. A la suite de travaux majeurs à partir des années 1950, notamment de l'école évolutionniste, les multiples acteurs de l'entreprise, les stakeholders, et leurs motivations respectives ont été considérés avec de plus en plus de précision : salariés, fournisseurs, dirigeants, propriétaires, etc. Plusieurs auteurs ont successivement proposé durant les 50 dernières années un ou plusieurs objectifs que l'on pourrait par hypothèse affecter à l'entreprise (liste non exhaustive) :

  • Adolph Berle et Gardiner Means, 1933 : maximisation des intérêts de l'équipe dirigeante
  • William J. Baumol1959 : maximisation des ventes de la firme, puis du taux de croissance de celle-ci
  • Marris, 1964 : maximisation du taux de croissance annuel, par le chiffre d'affaires, le nombre d'employés, la capitalisation boursière, etc.
  • et enfin Herbert A. Simon1959, puis Armen Alchian et Ruben Kessel, 1962 : « la firme poursuit des objectifs pécuniaires (profit, trésorerie, chiffre d'affaires, etc..) et non pécuniaires (prestige des dirigeants, carrière des salariés, etc.) et effectue pour cela des arbitrages visant à "satisfaire" tout ou partie de ces intérêts ».

On voit donc clairement que la maximisation du profit ne peut raisonnablement être une hypothèse à adopter pour l'analyse du comportement des firmes ; bien souvent les tenants de telles théories ont une vision simpliste et obsolète de l'entreprise. Les objectifs poursuivis par celle-ci ne peuvent être réductibles à un seul quel qu'il soit, tant les buts des stakeholders d'une firme sont divers.

 

 

Lien vers le commentaire

Tout est déterminé, quelque nom qu'on donne par ailleurs au déterminisme, tout résulte d'une causalité plus ou moins perceptible. Et faire ce constat évident n'empêche pas d'être favorable à l'existence de sanctions pénales, qui permettent d'enclencher un autre déterminisme. 

 

En bref : l'explication n'est pas l'excuse.

Ton débat avec free jazz sur le déterminisme de la criminalité est intéressant (je le trouve stérile pour ma part), mais je rappelle que je n'y prends pas part, ce n'est pas du tout du tout mon sujet.

Lien vers le commentaire

Moi je parle de la peine qu'il va recevoir au tribunal, et de son efficacité (ici, compte tenu de la sociopathie du sujet).

C'est ce sujet qui m'intéresse aussi: dans le cas d'une punition qui sert les intérêts de la victime, au lieu d'y être au mieux neutre et au pire contraire, l'idée que je me fais de la justice est bien mieux servie ET le fait que certains individus soient insensibles à la menace de punition devient secondaire.
Lien vers le commentaire

C'est ce sujet qui m'intéresse aussi: dans le cas d'une punition qui sert les intérêts de la victime, au lieu d'y être au mieux neutre et au pire contraire, l'idée que je me fais de la justice est bien mieux servie ET le fait que certains individus soient insensibles à la menace de punition devient secondaire.

 

Dans mon exemple, je n'ai pas dit que le sujet était insensible à la menace de la punition, je n'ai jamais jamais jamais jamais écrit cela. :(

J'ai écrit que une fois la punition prononcé, il ne fera pas le lien avec le crime qu'il a commis. C'est pourtant pas compliqué à comprendre.

 

Second point, j'ai une question pour toi : Quand j'étais petit, pour me punir, ma mère avait deux manières : soit me priver de sortie, soit me mettre une claque. Etre privé de sortie ne me dérangerait pas parce que de toute façon j'étais un geek qui passait son temps à lire. En revanche, j'étais terrorisé à l'idée de me prendre une claque. Mon grand frère c'était exactement l'inverse, il préfèrait une raclée.

 

Est-ce que tenir compte de cela fait de ma mère une Taubivalls laxiste boboïsante repentante? Est-elle une couille molle à la Harlem Désir?

Lien vers le commentaire

Tiens Chitah si tu t'intéresses aux sciences cognitives et notamment à ce qu'elles peuvent apporter dans le domaine des sciences sociales (et du droit, ce qui n'est pas exactement la même chose), je te conseille ce livre, qui justement en fait un petit bilan

 

http://www.amazon.com/The-Blank-Slate-Modern-Denial/dp/0142003344

 

Pinker aborde un moment la question du rapport entre génétique comportementale et droit (pour en ressortir avec un opinion assez modérée, qui est assez critique de l'expertise des neurosciences, et renvoie à la responsabilité des individus). J'avais acheté cet essai pour avoir un point de vue critique sur les différentes théories du genre qui commencent à circuler en sciences humaines, mais le sujet est beaucoup plus large.

 

Ça n'a pas de rapport direct avec votre échange, qui devrait à mon avis se pencher sur la question de la désincitation à la criminalité (c'est éthiquement plus neutre, mais ça a tendance à durcir les peines plutôt qu'à les personnaliser c'est sûr).

Lien vers le commentaire

Merci pour la référence F.mas, tu peux aussi regarder la conf' de Cameron, elle dure juste 15 minutes, et elle est vraiment pas mal, c'est une bonne introduction au sujet que j'essaie d'aborder!! :)

 

Au passage, dommage qu'un livre sorti en 2003 ne soit pas encore traduit en français!

Lien vers le commentaire

Il y a plein d'essais dans ce genre qui mériteraient une bonne traduction. Par exemple les essais de Matt Ridley, c'est pareil. C'est de l'excellente vulgarisation et des intros à tous les débats universitaires contemporains en histoire économique, évopsy, théorie morale, biologie, éthologie, et le tout d'un point de vue libéral tendance Adam Smith. Je suis très jaloux des anglos à cause de ce genre de collections fait par des pros (en France, c'est impossible!).

Lien vers le commentaire

J'approuve fortement la remarque de Jesrad : les citoyens n'ont dans l'ensemble rien à gagner à une médicalisation excessive de la justice et des déviances sociales. Car ce que propose Chitah, c'est en fin de compte, de revenir au XIXè siècle, lorsque la criminalité était considérée comme une pathologie mentale.  

 

Je signale aussi en passant que les prisons pourraient être sensiblement améliorée si elles disposaient d'unités de soins valables, d'activités de travaux d'intérêt général, et si l'administration pénitentiaire ne mélangeait pas les prisonniers violents, les caïds avec ceux condamnées pour faits de droit commun. Mais relâcher les délinquants dans la nature est une solution de facilité qui ne marche pas, favorise l'explosion de la criminalité et surtout, constitue un préjudice pour la société et les victimes.

Lien vers le commentaire

J'approuve fortement la remarque de Jesrad : les citoyens n'ont dans l'ensemble rien à gagner à une médicalisation excessive de la justice et des déviances sociales. Car ce que propose Chitah, c'est en fin de compte, de revenir au XIXè siècle, lorsque la criminalité était considérée comme une pathologie mentale.

Non, non, non, non. Je ne parle pas de pourquoi il y a crime, je m'en fous, que ce soit pour des raisons mentales, sociales, ou je ne sais quoi, ce n'est pas mon sujet du tout. C'est quand même dingue, c'est la cinquième fois que je le répète! Ce dont je parle, c'est APRES QUE LE CRIME SOIT COMMIS.

 

Je signale aussi en passant que les prisons pourraient être sensiblement améliorée si elles disposaient d'unités de soins valables, d'activités de travaux d'intérêt général, et si l'administration pénitentiaire ne mélangeait pas les prisonniers violents, les caïds avec ceux condamnées pour faits de droit commun. Mais relâcher les délinquants dans la nature est une solution de facilité qui ne marche pas, favorise l'explosion de la criminalité et surtout, constitue un préjudice pour la société et les victimes.

Ce que tu écris est un résumé très simplifié de ce que j'ai écrit plus haut. :(

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...