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Hessy Taft a récemment fait don au mémorial de Yad Vashem de Jérusalem d'une couverture de magazine sur laquelle elle apparaît. Une image d'elle bébé qu'un photographe professionnel avait fait exprès d'envoyer aux nazis dans le cadre d'un concours pour trouver «le plus beau bébé aryen».

http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/02/01003-20140702ARTFIG00368-le-parfait-bebe-aryen-du-iiie-reich-etait-une-petite-fille-juive.php

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Des Français se portent au chevet d'une économie vénézuélienne mal-en-point 

Alors que l'économie est en récession et que les héritiers de l'ex-président Hugo Chavez connaissent leurs premiers déchirements, des Français volent au secours de Caracas. 

Le limogeage du ministre du plan, Jorge Giordani, a déclenché une polémique à ce sujet au Venezuela. Dans une lettre ouverte diffusée le 18 juin, l'architecte du " socialisme du XXIe siècle ", qui dénonce les malversations du régime, prétend avoir pris ses distances avec le président, Nicolas Maduro, à la suite de divergences avec des " conseillers français ". 

Aucun nom n'est cité, mais plusieurs sources y reconnaissent en premier lieu Matthieu Pigasse (actionnaire à titre individuel du Monde), associé de la Banque Lazard , qui n'a pas souhaité répondre à nos questions. 
La banque d'affaires a organisé à Londres, le 13 juin, une présentation du nouvel homme fort de l'économie vénézuélienne, Rafael Ramirez, patron de l'entreprise pétrolière nationale, PDVSA, ministre du pétrole et des mines, et vice-président de l'aire économique. Une réunion à laquelle M. Pigasse participait, après s'être rendu au Venezuela en début d'année. 

Ce matin-là, dans le cadre luxueux de l'Hôtel Claridge's, M. Ramirez a rencontré une cinquantaine de décideurs, qu'il a tenté de rassurer sur la situation de son pays, rongé par l'inflation et la dette. Il a admis que le taux officiel du dollar était trop bas et que la coexistence de plusieurs systèmes de change n'était pas tenable. 

Quelques jours plus tard, le 24 juin, sur le forum de discussion chaviste Aporrea, l'Allemand Heinz Dieterich livrait son interprétation sur cette " French connection ". Ce théoricien d'extrême gauche a longtemps eu l'oreille de M. Chavez et garde ses entrées à Caracas. A son avis, M. Pigasse est " le plus important " des " conseillers socialistes français auxquels Giordani fait allusion dans sa lettre d'adieu ". 
D'après M. Dieterich, le gouvernement Maduro ne pouvait pas faire appel à Christine Lagarde et au Fonds monétaire international (FMI), bête noire des chavistes, sans déstabiliser les militants. Mais, en faisant appel à Lazard, l'intention serait la même : redresser les comptes du Venezuela par " capitulation face au capital financier " et mettre ainsi fin à quinze ans de chavisme. 

Ce n'est pas la première fois que M. Pigasse s'intéresse à l'Amérique latine. Il avait conseillé l'Argentine du président péroniste Nestor Kirchner sur la restructuration de la dette extérieure, après le défaut de 2002. Cristina Kirchner, qui a succédé à son mari décédé, n'a pas encore soldé le contentieux avec tous ses créanciers. 

Or, la présidente argentine est une obligée de Chavez : en 2007, le zèle d'une douanière de Buenos Aires avait permis de saisir une valise avec 800 000 dollars en liquide, arrivée de Caracas sur un avion de PDVSA. L'argent devait renflouer la campagne électorale de Mme Kirchner. 

Ce n'est pas la première fois que les Vénézuéliens font appel à des Français. En avril 2013, Caracas s'est procuré l'expertise de la Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste, pour le scrutin présidentiel. Selon M. Giordani, l'élection de M. Maduro a été remportée de justesse grâce à l'utilisation des ressources de l'Etat " à des niveaux extrêmes ". Le directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, Gilles Finchelstein, refuse de parler de ses prestations. Il est proche de M. Pigasse, avec lequel il a signé l'ouvrage Le Monde d'après. Une crise sans précédent (Plon, 2009). 

Après la présidentielle, à l'automne 2013, le gouvernement vénézuélien a aussi sollicité l'économiste Jacques Sapir, de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Marxiste souverainiste, ce dernier a publié son rapport sur son site, RussEurope, le 17 février. 

D'autres universitaires français ont établi des accords de coopération avantageux avec le Venezuela. Des intellectuels, des journalistes, des dirigeants politiques, ont bénéficié de l'hospitalité et des largesses de Caracas. 

Au Venezuela, l'argent du contribuable et les dividendes du pétrole circulent sans formalités, hors budget, souvent en liquide. Ce qui a valu au pays d'être considéré comme le plus corrompu d'Amérique latine, selon l'ONG Transparency International. 

Les " conseillers français " disposent de deux interlocuteurs privilégiés au Venezuela : les diplomates Temir Porras et Maximilien Arvelaiz, qui ont côtoyé M. Maduro pendant les années où il était ministre des relations extérieures de M. Chavez. 

M. Arvelaiz, alias " M. Max ", franco-vénézuélien, s'est vu confier une mission stratégique : prendre la tête de la représentation diplomatique à Washington et normaliser les relations avec les Etats-Unis. 

M. Porras, lui, a suscité des remous, début juin, en diffusant le texte " Que faire à cette étape de la révolution? ". " C'est un document important, car il prône un virage "pragmatique", social-démocrate ", explique Colette Capriles, professeur à l'université Simon-Bolivar, à Caracas. M. Porras et M. Pigasse ont fréquenté les bancs de l'ENA, mais pas à la même époque, le Vénézuélien étant plus jeune : la connexion française, encore.

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/07/03/des-francais-se-portent-au-chevet-d-une-economie-venezuelienne-mal-en-point_4450052_3234.html

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Parcs éoliens : alerte à la corruption des élus
Le Service central de prévention de la corruption met en garde les pouvoirs publics sur un « phénomène d'ampleur » en France.

Delphine de Mallevoüe

 

ÉOLIENNES Le stade des suspicions est dépassé. C'est désormais institutionnel : la prise illégale d'intérêts d'élus dans le développement de la filière éolienne est pour la première fois reconnue, non seulement comme un fait mais aussi une pratique répandue sur tout le territoire français contre laquelle les pouvoirs publics se doivent d'agir, et vite. C'est un constat et une alerte formulés par le Service central de prévention de la corruption (SCPC), une instance interministérielle dépendant du ministère de la Justice, qui fait entrer ces dérives pour la première fois dans son rapport d'activité 2013 concernant la prévention de la corruption en France et dans les collectivités territoriales.

 

Cet ouvrage à la distribution encore confidentielle a été adressé la semaine dernière à tous les parquets de France pour informer les procureurs de ce nouvel état des lieux du conflit d'intérêts. À la page 119 du document, que s'est procuré Le Figaro, le SCPC décrit un « phénomène d'ampleur » . « Le développement de l'activité éolienne semble s'accompagner de nombreux cas de prise illégale d'intérêts impliquant des élus locaux » , révèle le rapport, sur « une grande partie du territoire national » . Le SCPC indique être le « destinataire d'un nombre croissant de procédures engagées (...) qui font état de dérives graves entraînant des recours devant les juridictions administratives et de plaintes déposées auprès de plusieurs parquets » .

 

Le rapport précise que « l'ingérence des élus » survient dans diverses étapes de la procédure d'implantation des éoliennes. Pour définir une zone de développement éolien, autoriser un permis de construire, etc. Toujours avec la même motivation : « les revenus substantiels tirés de l'implantation d'éoliennes sur des terrains leur appartenant (à titre personnel, NDLR) et par un régime fiscal favorable » . Des baux allant de vingt à trente ans en moyenne, pouvant rapporter à l'élu ou sa famille jusqu'à 100 000 euros annuels dans ses caisses personnelles.

 

Les exemples sont innombrables. Pas-de-Calais, Normandie, Hérault, Bretagne... On y met parfois les grands moyens, comme cet élu du Tarn qui avait agité son réseau pour obtenir un rendez-vous avec le ministre de la Défense. Il espérait le convaincre de changer le tracé d'un couloir aérien militaire pour ne pas renoncer au parc éolien prévu sur ses propres terres.

 

Une pratique qui commence à se heurter aux poursuites judiciaires, introduites avec pugnacité par les Nimby (citoyens opposés à l'éolien dans leur paysage) et des associations de défense de l'environnement. Et les condamnations tombent : 4 mois de prison avec sursis et une amende de 8 000 euros pour des élus de Haute-Loire, 1 000 euros pour une maire de l'Orne, etc. En janvier dernier, six élus ont même été placés en garde à vue à Cahors, où ils comparaîtront en correctionnelle en octobre prochain.

 

Prise illégale d'intérêts, tentative, recel ou complicité de recel de prise illégale d'intérêts, le rapport du SCPC souligne que le délit ne relève « pas toujours de simples négligences » mais d' « agissements délibérés » .

 

Or la loi est claire. Comme le rappellent les articles 432-12 du Code pénal et l'article 2131-11 du Code général des collectivités territoriales : le fait, pour un élu, «de recevoir (...) directement ou indirectement, un intérêt quelconque (...) dans une opération dont il a, au moment de l'acte (...), la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende » . Mais l'influence en amont aussi, comme le simple fait de « proposer, préparer, présenter des rapports ou avis, en vue de décisions prises par d'autres personnes mais qui lui bénéficient » , affirme un juriste.

 

Une loi que certains envisagent avec désinvolture, parfois les représentants de l'État eux-mêmes, comme cette étonnante préfète de Mayenne qui, l'an passé dans un courrier officiel, estimait que « cette pratique » était « inévitable dans certaines communes rurales en raison de leur population et de leur taille » .

 

À la décharge des élus, le SCPC a constaté que le lobbying des opérateurs éoliens exerçait une forte pression sur eux, notamment au travers de « chartes morales d'étroite collaboration » . Les opérateurs, qui pourraient être poursuivis pour complicité, se défendent : parfois, le bail privé de l'édile est « la condition sine qua non pour qu'il donne son accord au projet d'installation » , avouait il y a quelques mois au Figaro l'ingénieur d'une grande compagnie d'énergie qui a assisté à ces tractations.

 

Inquiet, le Service appelle en conclusion « l'attention des pouvoirs publics sur la gravité de ce phénomène » et rappelle qu' « il est impératif d'empêcher et de sanctionner toute confusion entre l'intérêt public, que doivent servir les élus dans le cadre de leur mandat, et l'intérêt personnel qu'ils peuvent retirer d'une opération » .

 

Le rapport alerte en outre du risque d' « atteintes à la probité beaucoup plus graves, comme celui de la corruption » , puisque ce phénomène a déjà « été constaté dans certains pays européens où serait impliquée la criminalité organisée » . Il réclame un audit pour « évaluer sérieusement ce risque » . De quoi dégripper peut-être l'enquête parlementaire qui avait été demandée à l'automne dernier sans voir le jour...

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/03/01016-20140703ARTFIG00301-parcs-eoliens-alerte-a-la-corruption-des-elus.php

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Et dans la catégorie: "le plus gros enculé de l'année 2014":

 

 

Ashanti Elliot-Smith n'a pas été gâtée par la vie. Elle est atteinte de progéria depuis sa naissance. Son espérance de vie est limitée puisqu'elle vieillit 8 fois plus vite qu'une personne normale.

Ashanti a un rêve: nager avec les dauphins. Pour que ce rêve devienne réalité, le Sussex British Motorcycle Owners Club avait réalisé une collecte de dons et obtenu 4390 euros. Mais cette belle histoire n'a pas connu une suite heureuse.

Le Sun rapporte qu'Albi Elliot, le père de la petite, a en effet détourné cette somme à son profit. Après avoir fait émettre le chèque à son nom, il a tout dilapidé en l'espace de deux mois au supermarché du coin.

 

(certainement un néo-ultra-libéral)

 

http://www.dhnet.be/actu/faits/il-detourne-l-argent-recolte-pour-realiser-le-reve-de-sa-fille-malade-53b54c44357059db44cb5870

 

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L’association La Paix pour tous ouvre à la rentrée une école primaire confessionnelle musulmane baptisée La Plume dans les locaux de la mosquée de Saint-Priest.

L’enseignement ira des cours classiques dispensés la matinée et un apprentissage de la langue arabe, du Coran et des sciences religieuses l'après-midi. Le directeur précise «qu’à l'exception de quelques éléments qui nous semblent trahir la vérité historique, on peut dire qu'à plus de 80%, les programmes officiels de l’Education nationale seront respectés».

 

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/07/03/une-ecole-primaire-confessionnelle-musulmane-va-ouvrir-a-saint-priest-a-la-rentree

 

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