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Michel Sardou: "Sarkozy est très rancunier et me fait encore la gueule !"

Michel Sardou est interrogé, ce matin dans le Parisien. Le journaliste l'interroge sur ses déclarations, il y a quelques mois dans les colonnes du journal, où il expliquait ne plus soutenir Nicolas Sarkozy.

"Ah bah, à cause de vous j'en ai pris plein la gueule !" affirme le chanteur, "J'ai même été convoqué à l'Elysée un lundi de Pentecôte ! J'ai mis mon costume, ma cravate, ma Légion d'honneur. L'huissier m'a conduit dans les jardins où m'attendait le président. Et là j'ai vu Nicolas Sarkozy en short, et en chemisette avec un jus d'orange à la main. Et tout de suite il m'a dit : « Mon Mimi, qu'est-ce que tu es allé dire ? » On s'est expliqués, je lui ai redit que j'attendais autre chose de lui, de sa politique. Je suis reparti et il me fait toujours la gueule. Il est très rancunier. Et pour la prochaine présidentielle, je veux entendre tout le monde avant de savoir pour qui je vais voter."

Et à la question de savoir si Michel Sardou pourrait voter à gauche, la réponse fuse: " Pourquoi pas ?"

:facepalm:

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Je me souviens de secouristes racontant les risques quand on manipule la victime d'un accident : si on aggrave une lésion, on verse des indemnités colossales.

Cela me fait penser qu'avant, les profs d'art-martiaux pouvaient faire une intervention rapide si il y avait une blessure sur le tatami. Plus maintenant, il ont trop peur de se faire embêter. J'ai une clavicule qui a sauté en combat. Elle a mis du temps à se remettre, mais elle n'a jamais été recalée face à l'autre os, par aucun kiné ou médecin. C'est maintenant une fausse articulation (la clavicule repose sur l'autre os, et le muscle maintient le tout. La "maladie" des rugbymens, en gros). Et c'est un foyer important de départ d'arthrite et de machins comme ça. Le prof, que je connais depuis longtemps, et qui est vraiment compétent en physiologie du sport et en général m'a expliqué plus tard que sur le coup, j'aurais pu lui demander de me reclaquer l'os en place. (J'aurais hurlé comme un cochon, mais comme j'étais déjà à moitié évanoui du choc, ça n'aurait pas changé grand chose…). Sauf que maintenant, il fait plus ce genre de chose, pour éviter d'avoir des gens sur le dos. (Alors qu'en toute logique si quelqu'un demande qu'on lui fasse, il assume après avoir demandé le geste…)

Bystander effect ?

Oui, ou Effet du témoin pour les références en Français.

Dans "The Tipping Point", de Gladwell, il y a une partie du livre à ce sujet, à propos du meurtre de Kitty Genovese. Très intéressant. Il parle aussi du nombre de Dunbar, à propos des structures qui ne devraient pas dépasser 150 personnes, qui est la à peu près la limite cognitive qu'on supporte (je le précise ici, parce que je ne me souviens plus dans quel thread on en a parlé).

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C'est juste une preuve de plus que la France est, avec la corée du nord, le dernier pays communiste du monde et que nos journalistes utilisent tous le même champ lexical où le mot "capitalisme" est utilisé pour décrire ce qui est moralement répréhensible, mauvais ou sale et méchant.

exemple:

une maman à son fils: "il ne faut pas voler, il n'y a que les capitalistes qui le font"

un automobiliste à un autre: "et va donc, sale capitaliste"

etc…

En France, il est possible/souhaitable de remplacer le mot "capitaliste" par "ultra-libéral"

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Ça me rappelle les histoires de filles qui se font violer dans le métro sans que les autres passagers réagissent ?

Qui sont de l'ordre de la mythologie urbaine.

Je ne vois aucun cas où cela ce serait passé.

D'ailleurs pour violer dans un métro devant tout le monde faut vraiment le vouloir. Généralement les violeurs évitent de faire ça devant tout le monde.

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Autres paramètres, même type de situation (c'est un peu l'intérêt de découvrir des lois) : confrontation à la détresse d'une personne en tant que spectateur parmi d'autres. Dans de telles conditions, l'effet du témoin entre en jeu et inhibe la tendance à venir en aide de chacun.

Un coup de poing fuse. La victime tente de fuir en direction de la gare routière, où un bus l’attend. Les trois diablesses la suivent. En pleine rue, les coups reprennent, plus violents. L’artère est plutôt fréquentée, rapporte le Républicain Lorrain, mais personne n’intervient. Un jeune homme enjoint même les collégiennes à «taper plus fort». Finalement, une lycéenne intervient et sauve l’adolescente.

http://www.20minutes.fr/ledirect/810250/sarrebourg-trois-ados-filment-train-agresser-collegienne

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Qui sont de l'ordre de la mythologie urbaine.

Je ne vois aucun cas où cela ce serait passé.

D'ailleurs pour violer dans un métro devant tout le monde faut vraiment le vouloir. Généralement les violeurs évitent de faire ça devant tout le monde.

"Une adolescente âgée de 13 ans a été violée en pleine rue à 17 h 00 le jeudi 4 août à Marseille."

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http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/12/1145458-marseille-une-jeune-fille-de-13-ans-violee-en-pleine-rue-a-marseille.html

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Dans "The Tipping Point", de Gladwell, il y a une partie du livre à ce sujet, à propos du meurtre de Kitty Genovese. Très intéressant. Il parle aussi du nombre de Dunbar, à propos des structures qui ne devraient pas dépasser 150 personnes, qui est la à peu près la limite cognitive qu'on supporte (je le précise ici, parce que je ne me souviens plus dans quel thread on en a parlé).

Ces deux notions sont en effet intéressantes à voir en parallèle : Si on prend le même type de situation, sauf que tout le monde se connaît, alors la pression sociale change de sens et pousse chacun à intervenir.

Et là, selon ma sensibilité politique, je pourrais enchaîner sur tout plein de trucs différents :mrgreen:

… mais je me contenterai de dire que les gens ont de toute façon tendance à s'organiser eux-mêmes de manière à vivre dans des cercles sociaux restreints, et que ça se verrait beaucoup plus (y compris physiquement avec des quartiers fermés) si on les laissait faire.

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… mais je me contenterai de dire que les gens ont de toute façon tendance à s'organiser eux-mêmes de manière à vivre dans des cercles sociaux restreints, et que ça se verrait beaucoup plus (y compris physiquement avec des quartiers fermés) si on les laissait faire.

Tout à fait ! La structure émerge d'elle-même. En apparté, ça me fait penser à quelque chose que j'ai remarqué dernièrement : les gens rejettent l'autorité, rejettent l'armée ("des cons embrigadés, moi je supporterais pas qu'on me donne des ordres, gnagna"), la structure. Par contre, on voit en ce moment plein d'émission de télé-réalité autour de la cuisine et des cuistots, et ça a bonne presse ("c'est mieux que des cons dans un loft", "c'est un vrai métier", "ça montre des gens qui bossent", "la bonne bouffe, c'est une des valeurs française" etc…). Et là, ça ne dérange personne (au contraire, ils en rajoutent une couche) d'appeler le maître coq "chef", de marquer de la déférence, que les commis subissent le coup de feu, etc… Pourtant, c'est toujours une structure avec respect du chef, de l'autorité, etc…

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"Une adolescente âgée de 13 ans a été violée en pleine rue à 17 h 00 le jeudi 4 août à Marseille."

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http://www.ladepeche…-marseille.html

Attend, on parle de Marseille là. Un type a été égorgé il y a quelques jours en pleine rue, aussi mais a 1h du mat, pour sa montre. icon_mrgreen.gif

Mais ici, les flics sont géniaux, ils mouftent pas. Tu fais un run sauvage sur le trottoir a midi en scooter, ils passent. Ils passent juste. Tu m'étonnes qu'après quelques années a ce régime, les mecs se croient tout permis….

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Je me souviens de secouristes racontant les risques quand on manipule la victime d'un accident : si on aggrave une lésion, on verse des indemnités colossales.

C'est le risque mais une des premières leçon que l'on apprend pour l'AFPS c'est de mettre en sécurité la personne. Après il y a bien sur des façons de faire (on traîne plutôt qu'on ne porte la victime), mais on ne laisse clairement pas un blessé sur une route.

Ceci dit il faudra que je fasse un actualisation ça date un peu ^^

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Tout à fait ! La structure émerge d'elle-même. En apparté, ça me fait penser à quelque chose que j'ai remarqué dernièrement : les gens rejettent l'autorité, rejettent l'armée ("des cons embrigadés, moi je supporterais pas qu'on me donne des ordres, gnagna"), la structure. Par contre, on voit en ce moment plein d'émission de télé-réalité autour de la cuisine et des cuistots, et ça a bonne presse ("c'est mieux que des cons dans un loft", "c'est un vrai métier", "ça montre des gens qui bossent", "la bonne bouffe, c'est une des valeurs française" etc…). Et là, ça ne dérange personne (au contraire, ils en rajoutent une couche) d'appeler le maître coq "chef", de marquer de la déférence, que les commis subissent le coup de feu, etc… Pourtant, c'est toujours une structure avec respect du chef, de l'autorité, etc…

La clé réside àma dans la distinction autorité institutionnalisée (généralement en uniforme réglementaire) et autorité sauvage.

Les gens, en particulier de gauche mais pas seulement, rejettent la première car légale, gratuite, d'office et donc paradoxalement désintégrée en ce sens qu'on ne lui doit rien et qu'elle nous doit tout ie elle n'est pas insérée dans les liens sociaux. Mais la seconde autorité bénéficie à l'inverse de transports d'amour et de courbettes : on idolatre le chef cuistot, le chanteur, le bloggueur influent, le comique à la mode. Les mêmes qui se moquent des flics n'aiment rien tant que s'habiller en uniforme doudoune, casquette, écouteurs proéminents, capuche… La critique de l'autorité, en dernière analyse, ne signale généralement aucune détestation de l'autorité mais un simple atavisme de préférence pour l'autorité primitive.

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La ville de Paris et le Théâtre de la Ville ont décidé de déposer conjointement plainte contre les personnes ayant perturbé la pièce de théâtre de Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu", présentée depuis jeudi au Théâtre de la Ville à Paris. Des membres de l'association fondamentaliste chrétienne InstitutCivitas, qui s'était déjà attaquée en avril à des photographies de l'artiste américain Andres Serrano à Avignon, dont le fameux Immersion Piss Christ, ont interrompu la représentation jeudi soir. "La ville de Paris et le Théâtre de la Ville ont décidé de déposer conjointement plainte contre les personnes s'étant rendues responsables d'actes de dégradation du domaine public et d'atteinte à la liberté de création et d'expression artistique" a annoncé la mairie de Paris dans un communiqué samedi.

:popcorn:

Tiens à propos, j'ai vu que prochainement une nouvelle expo de Andres Serrano est prévue à Paris, une de ses oeuvres représente le Pape Jean-Paul II.

:popcorn:

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Un jeune homme enjoint même les collégiennes à «taper plus fort».

Bah alors de quoi vous plaignez vous, vous voyez bien que les gens interviennent ! :sorcerer::facepalm:

Elles ne contestent pas les faits, selon le Républicain Lorrain, et ne regrettent rien.

Bah elles auraient tort de regretter, elles savent très bien que la seule peine qu'elles auront est une petite tape sur la main.

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Tuer une vanne est impoli <img src='http://www.liberaux.org/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/dry.gif' class='bbc_emoticon' alt='<–<' />

(bon elle était pas terrible, à ta décharge, content de te revoir ici quand même)

:blushing: Ma blague était bien plus mauvaise que la tienne.

J'ai appris aujourd'hui que Blanrue est l'un des fondateurs du cercle zététique, une association de soi-disant sceptiques (un sceptique authentique douterait de sa propre association, voire de lui-même). Je sais bien qu'il était jeune à l'époque mais tout de même…

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Ils ont pas de chance chez Lacoste. Déjà qu'ils se remettaient à peine de la période où leur marque était portée par des racailles et des chanteurs de rap, voilà qu'ils ont encore une tuile :

Lacoste en aurait marre de se voir associé à Anders Behring Breivik, l'auteur de la tuerie du 22 juillet sur l'île d'Utoya, en Norvège. Selon le journal Daglabet, la marque aurait pris contact avec la police norvégienne pour que le tueur n'apparaisse plus en Lacoste lors de ses apparitions publiques. La police a confirmé avoir été contacté par la marque, mais refuse d'indiquer pour quels motifs.

:online2long:

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Ils ont pas de chance chez Lacoste. Déjà qu'ils se remettaient à peine de la période où leur marque était portée par des racailles et des chanteurs de rap, voilà qu'ils ont encore une tuile :

:online2long:

Merde, moi qui adore mon polo rose Lacoste, déjà que je me fais traité tantôt de pédale, tantôt de racaille, j'vais me faire traiter d'assassin maintenant.

Enfin, ça collera bien avec l'image doxatique du libéral.

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Merde, moi qui adore mon polo rose Lacoste, déjà que je me fais traité tantôt de pédale, tantôt de racaille, j'vais me faire traiter d'assassin maintenant.

Pédale, racaille et assassin en même temps c'est tout ce que tu mérites.

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