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Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

Messages recommandés

Beigbeder est en tout cas un premier choix de médiocrité.

De toute façon cela fait des années que le Goncourt est une récompense plus politisée (ou de copinage) que véritablement littéraire. Il y a bien quelques exceptions mais elles sont rares.

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L'équipe de CB News a trouvé un petit trésor dans l'ouvrage Bonux : La lessive aux 1 000 cadeaux (Editions Du May) sorti en octobre dernier. Dans une publicité datée de 1967 pour la célèbre lessive, un jeune enfant blond platine s'amuse avec une maquette d'avion…

Ce jeune garçon est en fait le chef de l'Etat. A l'époque, Nicolas Sarkozy était âgé de 12 ans et son père était illustrateur au Service des Réclames de la lessive Bonux. L'information a été vérifiée auprès d'anciens employés, indiquent nos confrères du magazine qui précisent par ailleurs que la photo a, semble-t-il, été retouchée…

http://www.ozap.com/actu/nicolas-sarkozy-p…te-bonux/308728

:icon_up:

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Marie Ndiaye n'est pas traduite en Anglais, ni Espagnol ni Italien ni Néerlandais. Elle a quelques oeuvres traduites en Allemand. Elle n'a d'article wikipedia propre qu'en Anglais et Allemand.

Pour une, donc, de nos tout meilleurs écrivains, qui publie depuis 24 ans et a une vingtaine d'ouvrage à son nom, quel rayonnement.

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Quel est le pourcentage de Français qui ne lisent pas un livre par an? Je ne compte pas les histoire pour endormir les petits, ni, bien sûr, les BD.

D'après ce sondage, environ 30% ne lisent pas, il y a 34% de "petits lecteurs" (entre 1 et 5 livres par an), 25% de "lecteurs moyens" (entre 6 et 20 livres) et 10% de "grands lecteurs" (plus de 20 livres), sachant que seulement 3% ont donné la réponse maximale "plus de 50 livres".

Au niveau de l'évolution dans le temps, on constate que le taux de non lecteurs reste assez stable et que les petits lecteurs augmentent au détriment des moyens.

Par contre rien n'est précisé concernant les BD alors que les "livres scolaires ou universitaires" ne sont pas comptés, ce qui est un scandale.

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L'ethnologue Claude Lévi-Strauss est mort

L'ethnologue et anthropologue Claude Lévi-Strauss est mort dans la nuit du samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre à l'âge de 100 ans, selon le service de presse de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) contacté par Le Monde.fr. Plon, la maison d'édition de l'auteur de Tristes Tropiques, a également confirmé l'information diffusée par Le Parisien.fr en fin d'après-midi. Claude Lévi-Strauss, qui a renouvelé l'étude des phénomènes sociaux et culturels, notamment celle des mythes, aurait eu 101 ans le 28 novembre.

A l'occasion de la publication de son oeuvre dans la "Bibliothèque de la Pléïade" en mai 2008, Roger-Pol Droit avait publié dans Le Monde un portrait de l'ethnologue que nous vous proposons de retrouver ici :

A qui doit-on cette pensée immense ? Un philosophe ? Un ethnologue, un anthropologue, un savant, un logicien, un détective ? Ou encore un bricoleur, un écrivain, un poète, un moraliste, un esthète, voire un sage ? Seule réponse possible : toutes ces figures ensemble se nomment Claude Lévi-Strauss. Leurs places varient évidemment selon les livres et les périodes. Mais il existe toujours une correspondance, constante et unique, entre ces registres, usuellement distincts et le plus souvent incompatibles. Car cette oeuvre ne se contente pas de déjouer souverainement les classements habituels. Elle invente et organise son espace propre en les traversant et en les combinant sans cesse.

Depuis une naissance à Bruxelles le 28 novembre 1908 jusqu'à la publication, ces derniers jours, de deux mille pages dans la "Bibliothèque de la Pléiade", le parcours de Lévi-Strauss suit un curieux périple. Il commence dans l'atelier de son père, qui était peintre, se poursuit par une série de mutations dont l'inventaire comprend, entre autres, l'agrégation de philosophie, le choix de l'anthropologie, le parcours du Mato Grosso, l'exil à New York pendant la guerre, l'adoption de la méthode structurale, la notoriété mondiale, le Collège de France, l'Académie française et l'apparent retour à la peinture dans son dernier livre publié (Regarder écouter lire, Plon, 1993). Résultat : des voies nouvelles pour scruter l'humain.

Trait essentiel : l'exigence sans pareille de remonter continûment d'une émotion aux formes qui l'engendrent - pour la comprendre sans l'étouffer. Lévi-Strauss ne cesse de débusquer la géométrie sous la peinture, le solfège sous la mélodie, la géologie sous le paysage. Dans le foisonnement jugé imprévisible des mythes, il discerne une grammaire aux règles strictes. Dans l'apparent arbitraire des coutumes matrimoniales, il découvre une logique implacable. Dans le prétendu fouillis de la pensée des "sauvages", il met au jour une complexité, une élaboration, un génie inventif qui ne le cède en rien à ceux des soi-disant "civilisés".

Cette symbiose du formel et du charnel, il n'a cessé de la parfaire. Le choix que Claude Lévi-Strauss a opéré parmi ses livres pour "la Pléiade" le confirme. Mais à sa manière : indirectement, sous la forme, au premier regard, d'un paradoxe. Il est curieux, en effet, que les textes qui eurent le plus fort impact théorique n'aient pas été retenus. Ainsi ne trouve-t-on dans ce choix d'oeuvres ni Les Structures élémentaires de la parenté (1949), ni les deux recueils d'Anthropologie structurale (1958 et 1973), ni les quatre volumes des Mythologiques ! Le luxe suprême, pour l'auteur de chefs-d'oeuvre multiples, serait-il de les trier sur le volet ? Réunir notamment Tristes Tropiques, la Pensée sauvage, La Potière jalouse et bon nombre d'inédits, c'est proposer une lecture indispensable.

EFFETS DE SENS

Malgré tout, on peut s'interroger sur les effets de sens induits par ce regroupement, les présences et les absences. Finalement, en écartant les travaux techniques qui s'adressent aux experts, cette "Pléiade" propose un Lévi-Strauss plus aisément accessible au public. L'ensemble déplace le centre de gravité vers la dernière partie de l'oeuvre, avec La Voix des masques (1975), Histoire de Lynx (1991), Regarder écouter lire. L'anthropologue se montre ici, globalement, plus écrivain que scientifique - à condition de ne surtout pas entendre par là un quelconque retrait de la réflexion au profit du récit et du plaisir du style. La force de ce maître est au contraire de toujours tenir ensemble et l'expérience sensible et son arrière-plan théorique.

On laissera donc de côté l'idée que les structures seraient des formes ternes, résidant dans des sous-sols gris. Elles habitent avec éclat les séquences chamarrées du monde, expliquent le système des masques indiens aux couleurs vives aussi bien que celui des mélodies de Rameau. Cette bigarrure bien tempérée est la marque de Lévi-Strauss. A New York, il apprit à fusionner l'insolite et le formalisme, en fréquentant André Breton aussi bien que Roman Jakobson. De Rousseau, il a retenu la fraternité de la nature perdue, de Montaigne le scepticisme enjoué, et le sens quasiment bouddhique de la discontinuité des instants. Mais il ne doit qu'à lui-même la fusion permanente de ces registres en un style.

Comment dire, par exemple, que le village bororo, de feuillages noués et tressés, entretient avec les corps de tout autres relations que nos villes ? "La nudité des habitants semble protégée par le velours herbu des parois et la frange des palmes : ils se glissent hors de leurs demeures comme ils dévêtiraient de géants peignoirs d'autruche." Une autre page de Tristes Tropiques précise : "C'est une étrange chose que l'écriture." Plus encore quand elle unit d'oeuvre en oeuvre mathématiques et poésie. Heureux ceux qui ont encore à découvrir.

Roger-Pol Droit

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D'après ce sondage, environ 30% ne lisent pas, il y a 34% de "petits lecteurs" (entre 1 et 5 livres par an), 25% de "lecteurs moyens" (entre 6 et 20 livres) et 10% de "grands lecteurs" (plus de 20 livres), sachant que seulement 3% ont donné la réponse maximale "plus de 50 livres".

Au niveau de l'évolution dans le temps, on constate que le taux de non lecteurs reste assez stable et que les petits lecteurs augmentent au détriment des moyens.

Par contre rien n'est précisé concernant les BD alors que les "livres scolaires ou universitaires" ne sont pas comptés, ce qui est un scandale.

Je suis atterrée :icon_up:

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Je suis atterrée :icon_up:

Allons Skeg, il ne faut pas. Rien de neuf. :doigt:

Des chiffres pour comprendre

Un chiffre global : 9% des personnes âgées de 18 à 65 ans scolarisées en france sont en situation d'illettrisme, mais aussi beaucoup d'autres informations, souvent à l'encontre des idées reçues…

http://www.anlci.fr/

Sachant que, parmi les "lettrés", il existe pas mal de degrés depuis ceux qui savent déchiffrer jusqu'à ceux sachant bien lire (en triant et retenant les informations et en analysant l'articulation du propos).

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Allons Skeg, il ne faut pas. Rien de neuf. :icon_up:

Oui, certes. Mais j'avais toutefois un mince espoir que les chiffres démentent mon ressenti. Il s'avère qu'ils sont encore plus pessimistes que moi-même.

Le pire, c'est l'optimisme borné et dégénéré des professeurs. Rien qu'hier, un de mes professeurs de théorie du roman affirmait que le cinéma et la télévision n'avaient pu faire disparaître la littérature. Elle souriait tout en disant : "Les gens lisent encore beaucoup, regardez-les dans les transports, toujours avec un livre".

Nous ne devons certainement pas prendre les mêmes lignes, car je vois, en réalité, très peu d'usagers lire. De plus, il est également question de s'interroger sur la qualité des livres qui sont lus : à part de rares lectures ineptes de masse imposées par les media, comme Harry Potter ou Stieg Larsson, je n'ai encore vu personne lire de véritables classiques de la littérature.

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Oui, certes. Mais j'avais toutefois un mince espoir que les chiffres démentent mon ressenti. Il s'avère qu'ils sont encore plus pessimistes que moi-même.

Le pire, c'est l'optimisme borné et dégénéré des professeurs. Rien qu'hier, un de mes professeurs de théorie du roman affirmait que le cinéma et la télévision n'avaient pu faire disparaître la littérature. Elle souriait tout en disant : "Les gens lisent encore beaucoup, regardez-les dans les transports, toujours avec un livre".

Nous ne devons certainement pas prendre les mêmes lignes, car je vois, en réalité, très peu d'usagers lire. De plus, il est également question de s'interroger sur la qualité des livres qui sont lus : à part de rares lectures ineptes de masse imposées par les media, comme Harry Potter ou Stieg Larsson, je n'ai encore vu personne lire de véritables classiques de la littérature.

C'est parce qu'ils sont déjà tous adaptés en téléfilm pour la télévision de service public. :icon_up:

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Moi aussi je suis atterré, parce que lire et comprendre le Atkins de Chimie Physique, le Hart et Conia de Chimie Organique et le Watson de Spectrométrie de Masse m'a pris 6 ans, et je refuse que l'on me dise que ça ne compte pas.

PS : Skeegie dans les transports publics c'est soit des clients, ou des anusagers, mais pas des usagers.

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Horreur ! Jusqu'à quand les gens se contenteront-ils d'une sous-culture de masse flattant la bassesse de leurs instincts et la répugnance de leur passivité ?

Allons, allons, ne te complais pas dans le mépris. Après tout, tu as bien aimé le plus mauvais Sergio Leone. :icon_up:

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Allons, allons, ne te complais pas dans le mépris. Après tout, tu as bien aimé le plus mauvais Sergio Leone. :icon_up:

Allons, ne me reprochez point cette tendance à l'emphase éternellement ! Depuis le temps, vous devriez savoir que cela fait partie de mon caractère ! :doigt:

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