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INDE • Bhopal met ses maux en bouteilles

Pour les vingt-cinq ans de la catastrophe industrielle qui a touché la capitale du Madhya Pradesh, les Yes Men, professionnels britanniques du canular, ont lancé la “B’eau Pal”, une bouteille d’eau contaminée. Une façon satirique de dénoncer le comportement du groupe chimique Dow, qui refuse d’assumer ses responsabilités.

02.12.2009 | Pallavi Singh

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Cette année, par un après-midi d’été, les consommateurs londoniens ont refusé des bouteilles d’eau distribuées gratuitement. C’est sans doute l’étiquette qui les a dissuadés : l’eau de B’eau Pal n’a trompé personne, même si elle venait d’une pompe manuelle du bidonville d’Atal Ayub Nagar, un quartier de Bhopal que personne ne connaît. Son étiquette annonçait en grosses lettres rouges la vérité sur le produit : “Les extraordinaires qualités de notre eau proviennent de vingt-cinq ans d'infiltrations de toxines sur les lieux du plus grave accident industriel de la planète.”

Les Londoniens ont naturellement dit non à l’eau de B’eau Pal, où des polluants comme le dichlorométhane, le tétrachlorure de méthane et le chloroforme étaient présentés comme des éléments “nutritifs”. Mais l’idée a permis d’attirer l’attention sur l’explosion de l’usine Union Carbide de Bhopal, dans la nuit du 3 décembre 1984. Un drame qui, depuis vingt-cinq ans, n’en finit pas d’agiter l’Inde.

Ceux qui luttent pour que justice soit faite en faveur des victimes de la tragédie de Bhopal ne se contentent plus d’organiser des sit-ins, de brandir des drapeaux noirs ou de brûler des effigies dans les rues de New Delhi ou de Bhopal. Leur combat s’internationalise. La B’eau Pal est le fruit de l’imagination délirante de deux Britanniques, professionnels du canular, qui militent contre le néolibéralisme. Mike Bonanno et Andy Bichlbaum, alias les Yes Men, ont lancé la B’eau Pal afin de dénoncer le refus persistant de Dow Chemical, qui a fusionné avec Union Carbide en 2001, d’assumer la responsabilité de la catastrophe. Pourtant, par cette fusion, Union Carbide est devenue une filiale à part entière de Dow. D’après les rapports d’Amnesty International, l’explosion, qui a dégagé 40 tonnes d’isocyanate de méthyle dans l’atmosphère et dans l’eau, a causé la mort de quelque 25 000 personnes.

Dow a toujours affirmé qu'elle n’était pour rien dans l’accident et que l’usine de Bhopal de la défunte Union Carbide appartenait maintenant aux autorités indiennes. La société a déclaré dans un courriel que, “même si Dow n’a jamais possédé ou exploité cette usine, nous – ainsi que l’ensemble du secteur – avons tiré les leçons de cet événement tragique et mettons tout en œuvre pour que de tels accidents ne se reproduisent plus”. Cette déclaration mentionnait également que “l’ancienne usine Union Carbide de Bhopal appartenait à Union Carbide India Limited (UCIL), une société indienne [mais filiale de la multinationale américaine Union Carbide Corporation]. Union Carbide a revendu ses parts à UCIL en 1994, et UCIL a été rebaptisée Eveready Industries India, qui reste aujourd’hui une importante société indienne.

De telles affirmations n’ont pas satisfait des militants comme Bonnano et Bichlbaum. En 2004, Bonanno, déguisé en PDG de Dow Chemical, annonce qu’il “accepte l’entière responsabilité de la catastrophe de Bhopal” en direct sur la BBC. En trois heures, la firme perd 2 milliards de dollars en bourse. Leurs nombreux canulars ont donné naissance à un film, The Yes Men Fix The World (TYMFTW) [Les Yes Men refont le monde], dont la première s’est déroulée en Grande Bretagne le 11 août, peu après le lancement de la B'eau Pal à Londres, et a décroché une récompense au Festival du film de Berlin. Emballé dans une jolie bouteille de verre orné d'un label ovale rouge rappelant le logo de Dow, l’eau de B’eau Pal est un symbole, explique Mike Bonnano, de l'étendue des dégâts, de la négligence des entreprises et de l'apathie générale. “La B'eau Pal traduit les effets tragiques de l'émission de gaz qui, vingt-cinq ans plus tard, continue de ravager les quartiers proches du site de la catastrophe de Bhopal. Elle symbolise aussi tout ce qui va mal dans le monde aujourd'hui, où le profit passe avant tout le reste”, commente Bonanno par téléphone depuis Londres.

Le lancement de l’eau B’eau Pal a par ailleurs coïncidé avec la publication d'un rapport de Sambhavna, une organisation caritative qui s'efforce d'aider et de réinsérer les quelque 100 000 rescapés de la tragédie. D'après ce rapport, à Bhopal, les nappes phréatiques, les légumes et le lait maternel sont contaminés par des quantités toxiques de nickel, de chrome, de mercure, de plomb et d'autres substances organiques volatiles. En outre, plusieurs bébés nés dans les villages environnants présenteraient de graves problèmes médicaux. Lorsque Sathyu Sarangi, de Sambhavna, s’est rendu en Ecosse plus tôt dans l'année, Bonanno, appuyé par le Bhopal Medical Appeal, autre organisation non gouvernementale, basée à Londres, est entré en contact avec lui au sujet de son projet de satire. Bonanno raconte qu'ils ont même apporté de la B'eau Pal au siège londonien de la Dow.

“Nous ne voulons pas que la question soit enterrée. La satire et les manifestations sérieuses sont les deux faces d'une même pièce. Elles ne peuvent exister l'une sans l'autre. A Bhopal, l’humour a peut-être été longtemps malvenu, mais il est plus que jamais d'actualité”, conclut Mike Bonanno. Grâce à cette agitation, les Yes Men et Bhopal bénéficient de davantage de soutien et d'attention. Mais le film n'a toujours pas eu de sortie officielle en Inde. Dans les communautés dévastées par la catastrophe, où s’activent les membres de l'organisation de Sarangi, personne ou presque n'en a entendu parler.

http://www.courrierinternational.com/artic…x-en-bouteilles

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Bof. Encore du battage sur le principe du "ce sont des gros capitalistes alors on va les faire cracher". Manifestement, les responsabilités de l'état indien dans la catastrophe ont été commodément oubliées, le fait que Dow n'entretienne que des liens ténus avec Union Carbide ou Eveready ne chatouille pas les activistes et comme d'habitude, c'est une histoire de pognon qui se cache derrière tout ça.

Les socialistes sont obsédés par le fric des capitalistes.

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c'est une histoire de pognon qui se cache derrière tout ça.

Hm je dirais bien pareil sauf qu'en l'occurrence, en dépit des pleurnicheries sur les vilains capitalistes dans l'article, la requête est légitime : il s'agit de vies humaines, pas de confort à base de "bosser moins pour gagner plus". Ils font pas semblant de se prendre pour des victimes, ces gens-là.

Maintenant je trouve le côté provoc' des bouteilles assez pêchu pour ma part.

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Hm je dirais bien pareil sauf qu'en l'occurrence, en dépit des pleurnicheries sur les vilains capitalistes dans l'article, la requête est légitime : il s'agit de vies humaines, pas de confort à base de "bosser moins pour gagner plus". Ils font pas semblant de se prendre pour des victimes, ces gens-là.

Bien sur, mais ce n'est pas parce que ce sont des vrai victimes qu'il y a forcément un coupable fortuné, c'est malheureux, mais quand le vrai coupable n'a pas de pognon, ce n'est pas une raison pour se retourner vers son cousin qui lui, en a…

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Hm je dirais bien pareil sauf qu'en l'occurrence, en dépit des pleurnicheries sur les vilains capitalistes dans l'article, la requête est légitime : il s'agit de vies humaines, pas de confort à base de "bosser moins pour gagner plus". Ils font pas semblant de se prendre pour des victimes, ces gens-là.

Oui oui, mais ces victimes là sont celles de Union Carbide et celles de l'état indien. Je ne vais pas te poursuivre toi parce qu'un type, qui est dans le même bizness que toi, m'a fait du tort, hein.

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Ah tiens, oui, d'après Wikipédia:

À partir de 1982, l'usine devient largement déficitaire à cause de la mévente de ses produits. UCC, la maison mère, envisage sa fermeture mais le gouvernement indien refuse car cela constituerait un très mauvais exemple pour d'autres investisseurs étrangers potentiels. Pour rééquilibrer ses comptes, la filiale indienne UCIL décide alors de réduire les frais d'exploitation et, pour ce faire, licencie progressivement une partie de son personnel qualifié, dont une partie sera remplacée par des employés moins formés.

Résultat, les premiers signes de l'accident sont confondus avec des dysfonctionnements habituels des appareils de mesure. Et boum.

En 2001 le bazar est racheté par Dow. C'est plus facile de s'en prendre à ceux qui ont du pognon, effectivement.

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Le problème est qu'on est dans une situation de prise d'otages de longue durée. On est tellement habitués à avoir les flingues sur la tempe et à donner du not'bon maît' à l'élite républicaine qu'on en oublie que la responsabilité est tout de même bien diluée quand agit contraint et forcé.

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Les tribulations de deux jeunes dévoyés en vacance dans le Var en 1965 :

http://www.cuverville.org/IMG/pdf/Petit_Va…tMadelin_2_.pdf

Avec un passé aussi chargé, on ne s'étonne pas qu'ils aient mal tourné par la suite.

Incroyable ! Que fait Sarko ?

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Ces parents qui sont contre les vaccins

Un petit nombre de parents refuse de faire administrer les vaccins obligatoires à leurs enfants. En ont-ils le droit ? Quelles sont les conséquences ? Écotidien est allé à leur rencontre.

La campagne de vaccination contre la grippe A bat son plein. On annonce des milliers de morts, la peur est au rendez-vous et les longues heures de file d’attente devant les centres de vaccination n’arrêtent pas les parents persuadés de l’efficacité de ce vaccin. Pourtant, en parallèle, un sondage CSA de novembre dernier affirme que 76 % des Français ne comptent pas se faire vacciner, et ce, malgré les invitations répétées, les petits coupons envoyés par courrier et la conférence de presse commune de Roselyne Bachelot et de Brice Hortefeux.

Mais à côté de la grippe A, d’autres vaccins sont plus que conseillés : ils sont obligatoires. Ainsi, Prévenar ou ROR sont des noms bien connus des jeunes parents qui voient les rendez-vous de vaccination puis de rappel marquer les premières années de leurs enfants. Tous les parents ? Non, pas tous. Notamment, certains convertis à la parentalité ont décidé de pousser leur mode de vie « nature » à l’extrême, en refusant les vaccins.

« Je refuse tous les vaccins ! »

Maman d’une petite Nine, Amelle a 34 ans. Chef de produits dans l’agroalimentaire, elle est loin de la caricature de la mère anti-vaccins telle qu’on se l’imagine. Dynamique et moderne, elle a pourtant fait le choix de se passer du vaccin contre les oreillons, entre autres. Ses arguments ? « Le vaccin rend malade pour rien. Injecter un produit chimique dans mon bébé, beuh ! Très peu pour moi. Plus personne ne meurt des oreillons de nos jours ! », affirme-t-elle avec certitude, en expliquant que sa fille a peu de chances d’être contaminée puisque 90 à 95 % des autres enfants sont vaccinés. Nous avons rapporté ces propos à une pédiatre, qui a évidemment bondi : « C’est inconscient et irresponsable ! tonne-t-elle. Les oreillons, c’est une maladie virale qui s’en prend aux glandes salivaires de l’enfant. Le virus ourlien est extrêmement douloureux pour l’enfant, aucun parent ne voudrait voir souffrir son bébé. De plus, s’il l’attrape à l’âge adulte, les conséquences sont dramatiques. » On parle entre autres de stérilité chez les hommes.

Pas de vaccin, pas d’école

Outre les conséquences médicales et personnelles, l’absence de vaccin peut avoir de nombreux autres effets. Par exemple, la petite Nine n’aura pas la possibilité de s’inscrire à l’école maternelle en l’état. Carole B., employée au service affaires scolaires d’une mairie des Hauts-de-Seine, explique : « C’est le règlement. Nous sommes tenus de vérifier qu’a minima les quatre injections de vaccination obligatoires aient bien été faites avant l’entrée en maternelle. Si elles ne le sont pas, nous n’acceptons pas les enfants, tout simplement. » C’est ainsi que plusieurs familles se retrouvent sans école maternelle. « C’est tout de même, hors le règlement, une question de salubrité et de santé pour les autres enfants et pour les enseignants ! Nous ne pouvons pas laisser entrer à l’école des enfants qui sont des réservoirs de virus potentiels », souligne-t-elle.

Des conséquences lourdes

Pour l’école maternelle, il n’y a aucun recours possible, la mairie étant seule décisionnaire et l’école n’étant obligatoire qu’à partir de 6 ans. Alors, après 6 ans, plus de vaccin obligatoire ? « Nous sommes obligés d’inscrire tous les enfants de 6 ans et plus », explique Anya, d’un IUFM de Bourgogne. Laquelle insiste sur les dommages collatéraux : « Si un parent ne vaccine pas son enfant, nous ne pouvons pas ne rien faire. Ne pas faire vacciner son enfant, c’est ne pas lui apporter les soins minimums et nécessaires, c’est donc considéré comme une négligence parentale très grave. C’est une forme de maltraitance. Si un enfant est présenté sans ses vaccins à jour, nous sommes obligés de faire un rapport aux services sanitaires et sociaux pour le signaler. Ensuite, c’est à eux de mener leur enquête… »

Maladies, action juridique, enquête sanitaire et sociale contre les parents : ne pas faire vacciner ses enfants peut donc avoir de graves conséquences. Mais Amelle a choisi en toute conscience de prendre ces risques et de les faire prendre à sa fille : « Que fait-on des vaccins intoxiqués au mercure, comme l’an dernier aux USA ? » Paradoxalement, si en France quatre vaccins sont obligatoires, il n’en est pas de même partout en Europe. Ainsi, nos voisins de Grande-Bretagne ne rendent obligatoire que le BCG, sous certaines conditions, et en Espagne, aucune vaccination n’est obligatoire. Ne doutons pas que le sujet sera bientôt mis sur la table par les députés européens.

Marlène Schiappa

http://www.ecotidien.fr/2009/12/ces-parents-anti-vaccins/

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Outre les conséquences médicales et personnelles, l’absence de vaccin peut avoir de nombreux autres effets. Par exemple, la petite Nine n’aura pas la possibilité de s’inscrire à l’école maternelle en l’état.

tsssss…

A faire rédiger par son médecin:

Attestation de situation vaccinale

Au regard de l’Article R3111-17 de la nouvelle partie réglementaire du code

de santé publique (“L'admission dans tout établissement d'enfants, à caractère

sanitaire ou scolaire, est subordonnée à la présentation soit du carnet de santé,

soit des documents en tenant lieu attestant de la situation de l'enfant au regard

des vaccinations obligatoires”).

Je soussigné (nom prénom) Docteur en médecine atteste que l’enfant (nom,

prénom, date de naissance) ne peut recevoir le vaccin DTP (antidiphtérique,

antitétanique, antipoliomyélitique) obligatoire, ce dernier étant indisponible dans

les pharmacies en France. Les autres vaccins ne répondent pas au caractère

légal de l’obligation vaccinale. Cette situation sera à réexaminer dans un an1.

Problem solved, ils pourront aller se faire cuire des oeufs avec ça. (jusqu'à ce que ça change..)

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J'ai eu mon enfance entière des certif' du pédiatre expliquant que l'école devait me laisser tranquille avec le BCG. Mais bon, une fois encore, je présente un terrain particulier.

Mon carnet de santé porte toujours la mention (lisible, pour le coup, ce qui est plutôt rare) me dispensant ad vitam de vaccin BCG, datant du jour de la première inoculation (tout le bras rouge et gonflé). Il suffisait de montrer cette page pour avoir la paix.

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Pourquoi ?

Parce qu'aucun d'entre eux ne connaît quoi que ce soit en théorie politique… et qu'ils se permettent de raconter n'importe quoi. Ils sont tous victimes de la présomption fatale chère à Hayek etc. Même si il faut reconnaitre que dans certains domaines Deleuze par exemple a fait des trucs intéressants, il est aujourd'hui récupéré par les gauchistes avec des phrases du style : contrairement à la droite, la gauche a besoin que les gens pensent (citation trouvée dans un article de Libération cette semaine).

Et puis Bourdieu et Derrida ne servent strictement a rien, dans quelque domaine que ce soit… :icon_up:

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Sur un autre forum, j'ai trouvé un hoax pas innocent du tout sur le plan politique

Au dernières nouvelles, y paraitrait que les croix vertes, emblême des pharmacies et allumées de surcroit le soir ou lorsque qu'elles sont de service, gêneraient quelques citoyens bien de chez nous.

Cela se rapprocherait trop d'un signe de par la religion (catholique) à leur goût… J'ai vu cela il y a peu !

Comme je suis fouineur, ce qui est normal pour un informaticien moyen de la couche supérieure (qui parlait comme ça ?), j'ai cherché et trouvé, ce qui démontre que j'ai eu raison de demander 200.000 francs par an an fin de carrière. Je suis arrivé à un forum juif http://www.israelfr.com/tiki-view_forum_th…&forumId=15 qui me renvoie sur http://www.upjf.org/actualitees-upjf/artic…sson-avril.html

Sus aux enseignes en forme de croix des pharmacies: Sûrement un "poisson d'avril"!

J'avais éventé le canular, mais je n'ai pas été aussi perspicace (ou aussi bien informé) que l'internaute (vivisrael) qui vient de me mettre au parfum. Il me signale, en effet, que le nom, "Ilda Vrospinos", est l'anagramme de "Poisson d'avril". Merci à lui (pas au poisson! A vivisrael !). Mon amour propre se console en constatant que je ne suis pas le seul à ne pas avoir décodé l'anagramme. A quelque chose malheur est bon: en retraçant les contrôles que j'ai faits et auxquels les webmestres qui ont relayé le "canard" sans soupçonner que c'était un "poisson", auraient pu facilement procéder, j'ai montré quelles étaient les vérifications élémentaires à faire pour ne pas prendre des vessies pour des lanternes. Donc : "ILDA VROSPINOS !", pour le 1er avril passé… Rions. (Menahem Macina).

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08/04/09

Plus c'est gros, plus ça passe. L'adage populaire ne se dément pas. Jugez-en.

Depuis quelques jours, plusieurs sites communautaires relaient l'information diffusée par l'agence Novopress, selon laquelle les enseignes en forme de croix des pharmacies devront bientôt disparaître, pour ne pas heurter les sensibilités des non-chrétiens - et mieux vaut ne rien dire des sensibilités musulmanes.

L'un ou l'autre webmestre de ces blogs/sites s'en scandalisent bruyammment. L'un d'entre eux m'a même interpellé à ce sujet… Il y aurait donc péril en la demeure - non pour les vénérables enseignes traditionnelles qui font partie de notre paysage depuis des temps quasi immémoriaux, mais pour notre sens du ridicule ! D'où mon tir de barrage ci-dessous.

M'est avis que cette affaire sent son "poisson d'avril" (avarié, de surcroit), à des lieues… Je me base pour l'affirmer sur trois indices au moins :

la date (1er avril);

le fait qu'on ne trouve trace, sur le Net, de la prétendue "association maghrébine parisienne, Paris-Beurs-Cités" que sur les sites et blogs qui ont relayé l'info (ou l'intox);

le fait qu'il n'y a pas, à la Mairie de Paris, de conseillère technique en charge des cultes, du nom de Ilda Vrospinos, ni d'ailleurs (sauf erreur) de département consacré à cette activité.

Si je me suis trompé, c'est volontiers que je ferai amende honorable et que je joindrai ma grande g…. au choeur des protestataires effarouchés.

Menahem Macina

Susceptibilité antichrétienne : les pharmacies parisiennes bientôt obligées de décrocher leur enseigne cruciforme ?

01/04/2009 – 08h00

PARIS (NOVOpress) – Une association maghrébine parisienne, Paris-Beurs-Cités, a adressé il y a une dizaine de jours une lettre à la mairie de Paris afin de demander que soient « progressivement supprimées des devantures des pharmacies les enseignes en forme de croix ». La conseillère technique du Cabinet de Bertrand Delanoë en charge des cultes, Ilda Vrospinos, lui a officiellement répondu que sa demande allait être « examinée avec la plus extrême attention ».

L’association, qui se présente pourtant comme « non confessionnelle » et entend « regrouper les jeunes Français issus de l’immigration maghrébine afin de les aider à trouver leur place dans une société encore largement discriminatoire » explique sa démarche par le fait que « ce symbole religieux ostentatoire, vestige d’une époque révolue où la religion catholique était omniprésente dans notre pays » est susceptible de « heurter la susceptibilité des croyants non chrétiens mais aussi des personnes non ou antireligieuses » et « contrevient gravement au principe républicain de laïcité ». « Alors que la crise économique accroît les risques d’affrontements intercommunautaires, ces enseignes à forte connotation religieuse pourraient être ressenties par certains comme une forme de discrimination, voire comme une provocation », poursuit Paris-Beurs-Cités.

La demande pourrait bien aboutir si l’on en croit la réponse officielle de Mme Vrospinos, qui affirme dans la lettre qu’elle a adressée à l’association « comprendre pleinement [ses] préoccupations ». La conseillère technique indique qu’elle va « soumettre [la] demande à Bertrand Delanoë qui, n’en doutez pas, va l’examiner avec la plus extrême attention ». Elle précise également que le maire de Paris « qui a fait du “vivre ensemble” l’un des fondements de son engagement », « est très attentif à la bonne entente entre communautés » et qu’il est « pleinement conscient du caractère néfaste de certains anachronismes ». Une dernière phrase lourde de menaces…

[cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

[http://fr.novopress.info]

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