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Un patron de café en "résistance" contre la loi anti-tabac


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J'ai vu quelques spots de l'etat a la TV et le coté "l'etat par la contrainte vous fait un monde citoyen collectif meilleur " est franchement vomitif … sa fait un peu spot de pub de l'urss qui elle aussi par la contrainte mettait en place pour ses habitant un monde meilleur …

Tout à fait. même si on en est très loin et en version "light", le principe est le même. C'est en troublant, pour ne pas dire inquiétant.

Il me revient à l'esprit cette scène de la série-chef'-d'oeuvre Le Prisonnier où dans le premier épisode, quand le héros arrive et court partout pour comprendre où il s'est réveillé, on entend dans les hauts parleurs d'une voix mielleuse "Bonjour ! Encore une belle journée au Village*. Il se peut qu'il y ait quelques précipitations dans l'après-midi. Le parfum du jour est fraise. Je répète : le parfum du jour est fraise".

(*) Il fait d'ailleurs toujours beau au Village (sauf dans un épisode particulier).

L'argument de la défense de l'employé est quand même assez fallacieux, il y a des tonnes de métiers à risque qui ne sont pas interdits pour autant. Ce serait marrant de voir l'Etat interdire les substances potentiellement dangereuses dans l'industrie chimique par exemple non ? :mrgreen:

L'important c'est seulement que le salarié sache avant de s'engager les risques qu'il prend, et je pense que tout le monde connait les risques de santé que prennent les fumeurs passifs.

Ou à risques pour les "usagers". Tiens, si on parlait des maladies nosocomiales ?

L'entrée interdite aux femmes, pardi ! Sacré, ça !

En effet ! :doigt: Sinon, franchement, certains ne se sont pas encore posé la question de savoir si on ne devait pas s'en prendre aux assos qui pratiquent ce genre de "discrimination" ? :icon_up:

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La Terre est plate.

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Pareil, et ça fait peur…

Tout à fait. Par ailleurs, je tiens à rappeler qu'en droit français un faisceau de présomptions a valeur de preuve. Rien que de très normal dans un pays qui semble préférer embastiller un innocent plutôt que risquer de laisser en liberté un coupable. :icon_up:

Le combat de Voltaire a donc été étouffé depuis longtemps (Callas). Il doit s'en retourner dans sa tombe, le pauvre.

Et puis toute addiction est dangereuse… Et l'on peut se prendre à tellement de choses…

Non. Du moins selon l'emploi des termes et de certains modèles sous-jacents de psychopathologie.

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Passifs comme les "citoyens" en général sur nombre de sujets. Y'en a qui bougent quand il faut défendre les avantagezakis ; mais quand il s'agit de thèmes touchants à des choses fondamentales comme la Liberté… Chaque jour on nous en grignote un peu plus. Et dire que c'est inscrit dans la devise répu-(sic) !

Quand ils sont venus verrouiller le système politique, je n'ai rien dit, je ne faisais pas de politique.

Quand ils sont venus monopoliser le système de santé, je n'ai rien dit, je n'étais pas malade (et je ne voyais pas les cotisations de mon employeur).

Quand ils sont venus embrigader les enfants dans leurs écoles, je n'ai rien dit, mes gosses étaient déjà dans le public.

Quand ils sont venus confisquer les armes, je n'ai rien dit, je n'étais pas armé.

Quand ils sont venus augmenter les impôts, je n'ai rien dit, je voyais surtout mes allocations.

Quand ils sont venus me foutre dans un camp, personne n'a rien dit : les derniers à chérir la liberté avaient fui depuis bien longtemps.

La tactique du salami est décidément l'arme de choix des collectivistes de tous ordres et de toutes factions.

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Je trouve paradoxal de reprocher "moralement" à l'Etat de percevoir des taxes "sur des produits qu'il admet comme étant mortels", tout en reprochant simultanément à cet Etat de tenter d'en limiter l'utilisation.

Il n'y a pas de paradoxe, mais seulement une formidable hypocrisie de l'Etat, pour qui le fumeur idéal est celui qui raque un max comme une vache à lait en taxes, meurt assez vite pour ne pas coûter trop cher à l'assurance maladie et assez tôt pour ne pas bénéficier de sa retraite. La biopolitique va de pair avec le contrôle de la thanatopolitique.

En partant du principe que ces produits sont admis comme étant mortels, philippepsy ne vendrait pas de tels produits ("En tant que simple citoyen doté d'une conscience, je ne vendrai jamais un poison mortel"), et en partant du principe que l'Etat dispose d'un pouvoir en ce domaine (hélas) qui lui permet de limiter la consommation de ce produit, donc d'empêcher qu'un poison mortel ne soit vendu, il m'aurait alors paru de bon sens que philippepsy applaudisse tout acte contribuant à étendre l'interdiction de fumer, même de manière progressive et imparfaite comme c'est le cas.

Non, car la manière forte implique un échec des médecins, des éducateurs, des familles, des patients, qui se défaussent tous de leur propre responsabilité. De plus la répression dresse les uns contre les autres. On ne peut se réjouir de cet échec, montrant que la coexistence pacifique avec son prochain et les valeurs traditionnelles de courtoisie sont détruites par l'infantilisation programmée des citoyens.

Mais surtout l'usage de la force brute de la police pour réprimer un vice est un remède pire que le mal, c'est le début du fascisme. Ce n'est pas le rôle de la police dans une société de libertés.

En quelque sorte, l'Etat cesserait ainsi de se contredire (en considérant ce produit comme mortel, tout en trouvant un intérêt financier dans son commerce), puisqu'il porterait atteinteà ce commerce.

Il cesserait de se contredire en consacrant les taxes prélevées sur ce commerce à la recherche, au lieu de les laisser croquer par des improductifs et des parasites. Ou bien en cessant de prélever des taxes sur les établissements vertueux, convertis volontairement non-fumeurs, ce qui serait une approche infiniment plus pédagogique que le bâton et la peur. Ceci montrerait qu'il s'agit réellement d'une priorité de santé publique.

En revanche, à partir d'un certain niveau de prix, la hausse équivaudrait à une prohibition de fait de la vente de tabac - avec tous les effets pervers liés à la prohibition (explosion des ressources mafieuses, de la criminalité, des produits frelatés, etc). Ce serait désastreux, mais cohérent avec la criminalisation des vices et l'assimilation du tabac à un poison. Quand le prix du paquet sera fixé à 20 ou 30 E, tu auras donc raison, il se produira un effet de seuil conforme à la volonté de "porter atteinte à ce commerce".

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Si tu utilisais Firefox, tu verrais tes fautes d'orthographe délicatement soulignées de points rouges avant de les envoyer.

Mieux, en utilisant du matos Apple avec OSX, c'est toutes les applications qui bénéficient de la correction d'orthographe.

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Quelle addiction n'est-elle pas dangereuse ?

Qui plus est, dans une perspective libérale :icon_up: !!!

Les addictions à internet, aux jeux vidéo, au téléphone portable, à lib.org, etc.

Les addictions ne sont pas nécessairement directement nuisibles sur la santé, physiologiquement parlant, à la différence de certaines toxicomanies (catégories auxquelles elles ne se réduisent pas). Je pourrais à l'occasion développer, par exemple, le modèle du système des activités, pour en étayer les principes, et même montrer que les addictions peuvent se révéler très utiles.

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Il n'y a pas de paradoxe, mais seulement une formidable hypocrisie de l'Etat, pour qui le fumeur idéal est celui qui raque un max comme une vache à lait en taxes, meurt assez vite pour ne pas coûter trop cher à l'assurance maladie et assez tôt pour ne pas bénéficier de sa retraite. La biopolitique va de pair avec le contrôle de la thanatopolitique.

J'ai pointé l'existence de cette hypocrisie de l'Etat à au moins deux reprises dans mes messages précédents sur ce fil, nous sommes totalement d'accord là-dessus.

Il n'en reste pas moins vrai qu'à mon avis ce dernier argument de philippepsy contient lui aussi un paradoxe, je ne sais comment le réexpliquer davantage que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant !

Non, car la manière forte implique un échec des médecins, des éducateurs, des familles, des patients, qui se défaussent tous de leur propre responsabilité. De plus la répression dresse les uns contre les autres. On ne peut se réjouir de cet échec, montrant que la coexistence pacifique avec son prochain et les valeurs traditionnelles de courtoisie sont détruites par l'infantilisation programmée des citoyens.

Mais surtout l'usage de la force brute de la police pour réprimer un vice est un remède pire que le mal, c'est le début du fascisme. Ce n'est pas le rôle de la police dans une société de libertés.

Je suis bien d'accord avec cela, c'est pourquoi je suis contre cette loi (et d'autres du même genre). A quel moment ai-je souhaité quelque répression que ce soit sur le tabac, ou me suis-je réjoui d'un échec ?

Il cesserait de se contredire en consacrant les taxes prélevées sur ce commerce à la recherche, au lieu de les laisser croquer par des improductifs et des parasites. Ou bien en cessant de prélever des taxes sur les établissements vertueux, convertis volontairement non-fumeurs, ce qui serait une approche infiniment plus pédagogique que le bâton et la peur. Ceci montrerait qu'il s'agit réellement d'une priorité de santé publique.

Par exemple, oui.

En revanche, à partir d'un certain niveau de prix, la hausse équivaudrait à une prohibition de fait de la vente de tabac - avec tous les effets pervers liés à la prohibition (explosion des ressources mafieuses, de la criminalité, des produits frelatés, etc). Ce serait désastreux, mais cohérent avec la criminalisation des vices et l'assimilation du tabac à un poison. Quand le prix du paquet sera fixé à 20 ou 30 E, tu auras donc raison, il se produira un effet de seuil conforme à la volonté de "porter atteinte à ce commerce".

Tu m'as mal compris sur ce point, comme H16 au début. Pour moi le paradoxe n'est pas dans la taxe elle-même en tant que moyen de limitation très peu efficace (nous sommes d'accord), mais plutôt dans le fait que l'Etat "reconnaît que c'est un produit mortel" tout en acceptant très officiellement son commerce, puisqu'il en tire un revenu, important qui plus est.

Et quand je parlais de "porter atteinte à ce commerce" ce n'était pas via la taxe, mais via la restriction progressive des lieux de consommation (ce qui est bien le sujet de ce fil).

Les addictions à internet, aux jeux vidéo, au téléphone portable, à lib.org, etc.

Les addictions ne sont pas nécessairement directement nuisibles sur la santé, physiologiquement parlant, à la différence de certaines toxicomanies (catégories auxquelles elles ne se réduisent pas). Je pourrais à l'occasion développer, par exemple, le modèle du système des activités, pour en étayer les principes, et même montrer que les addictions peuvent se révéler très utiles.

Je ne suis pas un expert de la chose mais j'ai fréquemment entendu parler de dépendances graves à l'internet ou aux jeux video. La dangerosité en étant que les victimes sont coupées du monde 'réel' (et souvent épuisées nerveusement). Et effectivement elles faisaient un peu peur.

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Les addictions ne sont pas nécessairement directement nuisibles sur la santé, physiologiquement parlant, à la différence de certaines toxicomanies (catégories auxquelles elles ne se réduisent pas). Je pourrais à l'occasion développer, par exemple, le modèle du système des activités, pour en étayer les principes, et même montrer que les addictions peuvent se révéler très utiles.

Une chose nuisible à la santé peut tout à fait être utile à d'autre point de vue.

J'ai du mal à voir comment une addiction peut se réveler une bonne chose pour la santé. Si tu peux développer ton point de vue.

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Une chose nuisible à la santé peut tout à fait être utile à d'autre point de vue.

J'ai du mal à voir comment une addiction peut se réveler une bonne chose pour la santé. Si tu peux développer ton point de vue.

Un petit mot s'est glissé dans les propos de Frédo, c'est "directement".

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Un petit mot s'est glissé dans les propos de Frédo, c'est "directement".

Certes, mais ma question était à l'origine :

Quelle addiction n'est-elle pas dangereuse ?

(question faisant suite à la réponse de Frédo "Non. Du moins selon l'emploi des termes et de certains modèles sous-jacents de psychopathologie" après mon affirmation "Et puis toute addiction est dangereuse…")

Donc initialement je ne parlais pas de danger direct ou indirect, mais de danger tout court (donc y compris indirect).

Bref, une réponse à la question de POE (en plus de la mienne, sur la dangerosité d'une addiction à internet par exemple) m'intéresse aussi !

:icon_up:

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Certes, mais ma question était à l'origine :

De "Les addictions ne sont pas nécessairement directement nuisibles sur la santé" on tombe sur "J'ai du mal à voir comment une addiction peut se réveler une bonne chose pour la santé."

Sur le plan logique, c'est une généralisation abusive. Après, que ta question porte sur les reproductions des escargots par temps de pluie, oui, peut-être, mais l'inférence logique généralisante abusive reste.

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De "Les addictions ne sont pas nécessairement directement nuisibles sur la santé" on tombe sur "J'ai du mal à voir comment une addiction peut se réveler une bonne chose pour la santé."

Sur le plan logique, c'est une généralisation abusive. Après, que ta question porte sur les reproductions des escargots par temps de pluie, oui, peut-être, mais l'inférence logique généralisante abusive reste.

Non non, mes questions sont fort claires, et j'espère qu'elle obtiendront une réponse :

1 - Quelle addiction n'est-elle pas dangereuse ?

2 - Je ne suis pas un expert de la chose mais j'ai fréquemment entendu parler de dépendances graves à l'internet ou aux jeux video. La dangerosité en étant que les victimes sont coupées du monde 'réel' (et souvent épuisées nerveusement).

Quant à "l'inférence logique généralisante abusive" (wow!) que tu vois dans l'intervention de POE (et non dans la mienne, n'est-ce pas ?), j'espère qu'elle n'est pas qu'un bottage en touche pour esquiver de répondre.

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Pour "vulgariser" on pourrait dire que le terme addiction a été choisi pour englober (sans se réduire à celles-ci) les toxicomanies qui comme le nom l'indique concernent l'usage de substances toxiques à plus ou moins long terme/dose pour l'organisme. Mais elle incluent aussi des conduites pouvant créer, en effet, des formes de dépendance mais sans drogue.

Sans refaire l'histoire des modèles psychopathologiques sur les addictions, je reprendrai les bases fondant l'approche d'une théorie générale des addictions (Eric Loonis) qui s'inscrit dans une vision éco-systémique des comportements addictifs (l'épistémologie de Bateson, la prise en compte du contexte, etc, ne sont pas loin).

La frontière, justement, entre drogues « dures » et « douces » est remise en question et nous devrons tirer la leçon de l’erreur qui consiste à rester centré sur le produit et la seule dialectique consommation-abstinence, au lieu de nous tourner vers la personne et ses environnements. Nous devrons très certainement aller au-delà des visions réductrices et interroger la pertinence de certains modèles médicaux de la toxicomanie qui veulent la réduire au seul rapport produit-cerveau

Au-delà des schémas stimulus-réponse, des modèles de renforcement positif strictement physiologiques, il s'agit d'intégrer la part du sens que l'individu donne à son action, ses choix, son environnement. Et même plus loin que les modèles économiques, il s'agit de comprendre ce qui se joue dans les conduites addictives et rétablir une continuité entre les toxicomanies, même extrêmes, et les addictions naturelles de la vie quotidienne.

Les modèles économiques des addictions se distinguent nettement des modèles médicaux, neurobiologiques ou centrés sur la structure de la personnalité, par le fait qu’ils considèrent que les forces motivationnelles ultimes résident dans le contexte environnemental du comportement (Rachlin, 1997). Autant les modèles médicaux et physiologiques prennent appui sur la cause efficiente (un stimulus entraîne une réponse), autant les modèles économiques sont basés sur la cause finale (le comportement est rattaché à un programme qui poursuit un but) ils sont en cela téléologiques, dans le cadre d’une fonction d’utilité économique, ou d’un processus d’ajustement comportemental.

Bref, en évitant le jargon technique, on peut dire que le moteur de l'action au départ se fonde sur ces principes :

- une propension naturelle du cerveau à rechercher des stimulations sensorielles

- la poursuite d'activités procurant du plaisir, voire permettant accesssoirement d'évacuer le stress.

Une conduite devient addictive déjà par son propre renforcement, puis on peut parler plus ou moins de dépendance dès lors qu'une sensation de manque (pas forcément physique) apparaît si on ne peut l'assouvir.

Après, c'est question de dose. Une addiction à internet n'est pas dangereuse en soi. On ne parle pas ici de prise de substances psychotropes. Dans une certaine mesure, passer un moment à surfer répond au besoin de stimulation et procure du plaisir. En cas de coupure du réseau on peut en éprouver une frustration, un certain "manque".

Ce que nous dit le modèle général des systèmes d'actions c'est que pour les addictions "raisonnables" il n'y a non seulement pas de danger à en avoir, mais qu'au contraire le danger (cas de manque) pourrait venir du fait de n'avoir qu'une seule addiction pour répondre à ces pulsions de base (stimulation, recherche du plaisir). Par exemple il vaut mieux en plus d'internet avoir une addiction aux séries TV en cas de panne du PC : hop, on se met sur le canapé et on fait autre chose.

Les modèles économiques des addictions

La leçon que l’on peut sans doute tirer de cet examen des modèles économiques des addictions suggère que nous arrêtions de voir les addictions comme des « maladies » et que nous commencions à les envisager comme des comportements naturels de consommation qui peuvent parfois déraper. Ainsi, le discours de prévention trouverait plus d’efficacité (car il aurait plus de cohérence) à laisser tomber les affirmations péremptoires à propos de la dangerosité des drogues et à davantage montrer comment les drogues peuvent être dangereuses dans certaines conditions d’usage; quand et sous quelles circonstances le contrôle que la plupart des gens exercent sur leurs comportements potentiellement addictifs, peut échouer; et comment, sous certaines circonstances, ceux qui sont devenus des addictés sont capables de reprendre le contrôle d’eux-mêmes.
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Merci pour cette "vulgarisation" :mrgreen: !

Content de voir ici confirmé que l'addiction ne se limite pas à l'usage de substances toxiques à plus ou moins long terme/dose pour l'organisme, la dépendance pouvant aussi provenir de comportements définis.

Avec naturellement les précautions qui s'imposent et qui sont bien listées (questions du dosage, du sens que l'on donne à son action et ses choix, de l'environnement, et de notre propension à la dépendance -d'autres auraient dit "aliénation" ou "divertissement", pour oublier nos soucis, et de la progressivité de l'addiction, étant entendu que plus on en a, moins chacune d'elle nous aliène à elle-seule), le risque inhérent à toute addiction mérite effectivement que l'on use de pédagogie :

Ainsi, le discours de prévention trouverait plus d’efficacité (car il aurait plus de cohérence) à laisser tomber les affirmations péremptoires à propos de la dangerosité des drogues et à davantage montrer comment les drogues peuvent être dangereuses dans certaines conditions d’usage; quand et sous quelles circonstances le contrôle que la plupart des gens exercent sur leurs comportements potentiellement addictifs, peut échouer; et comment, sous certaines circonstances, ceux qui sont devenus des addictés sont capables de reprendre le contrôle d’eux-mêmes."

Des formulations fort sages, réalistes, et efficaces en effet, qui soit dit en passant me donnent envie de les appliquer à l'Etat :doigt: !

=> J'aurais donc dû écrire "Quelle addiction n'est-elle pas risquée ?" plutôt que "Quelle addiction n'est-elle pas dangereuse ?" :icon_up:

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Merci de ta réponse Fredo.

Je veux bien considérer comme Loonis que les addictions sont des

comportements naturels de consommation qui peuvent parfois déraper
même si le terme naturel demande à être précisé, mais je me demande dans ce cas comment définir l'addiction.
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Il n'en reste pas moins vrai qu'à mon avis ce dernier argument de philippepsy contient lui aussi un paradoxe, je ne sais comment le réexpliquer davantage que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant !

J'ai été soit mal compris, à moins que je ne me sois mal exprimé. J'écris souvent tard et rapidement. Ce que je soulignais, c'est le double discours de l'état.

Peut-on à la fois dire qu'une substance est dangereuse pour la santé de ceux qui la consomment et en organiser stricement la vente ?

Peut-on répéter depuis des années que les cigarettiers ont été jusqu'à modifier le contenu de leur produit afin de rendre plus dépendants ceux qui le consomment et laisser ces produits circuler ?

C'est une manière de faire que ne renierait pas un sociopathe. C'est ainsi, qu'à haut niveau, un dealer ne touchera jamais à la came qu'il met en vente. La sociopathie entre autre, se signale par une absence totale de sens moral. A ce titre, beaucoup d'études tendent à démontrer qu'à un certain niveau de décision, les sociopathes sont largement sur-représentés.

Quant à l'addiction, c'est un phénomène complexe largement étudié. Encore faut-il toujours clamer que les plus grands addictifs se recrutent souvent parmi une population touchée par des troubles bipolaires non détectés.

Pour ma part, je ne pense pas que nous en finirons un jour avec les addictions. Ce serait d'ailleurs bien triste parce que tout un chacun connait une personne addictive pleine de talents. Un monde peuplé de contrôlants ne serait pas forcément très drôle. L'autocontrôle est une vertu que tout le monde ne possède pas et il en va de même pour la créativité.

Je fais plus confiance à la biologie pour traiter l'addiction et le cancer qu'à l'état et à ses sbires, fussent-ils de brillants agrégés. Croyez-moi, le jour ou une pilule arrêtera sans risques, l'addiction au tabac, 99% des fumeurs la prendront.

Finalement, je crois plus en la réussite d'un nouveau Salk qu'en un pathétique Xavier Bertrand !

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Ce matin j'ai vu le cafetier et sa femme, dehors, en train de fumer leur cigarette. Je repense à eux car ils bossent en couple, et que je lis que cette loi se veut protéger les salariés non fumeurs..

Je me souviens aussi de tous mes collègues qui bossaient en boite, très très peu de non fumeurs ou de non buveurs.

Bref, l'argument de la protection du salarié ne veut rien dire, il suffit de voir les trottoirs de Paris, les serveurs sortent pour fumer.

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Je me souviens aussi de tous mes collègues qui bossaient en boite, très très peu de non fumeurs ou de non buveurs.

Bref, l'argument de la protection du salarié ne veut rien dire, il suffit de voir les trottoirs de Paris, les serveurs sortent pour fumer.

Les fumeurs et les poivrots vont maintenant etre marginalisés, car etre sur le trottoir, pour fumer presque clandestinement , les rend complètement ridicules.

A Paris,contrairement à ce que vous affirmez, je n'ai absolument pas constaté de rebellion dans les cafés et brasseries. Les gens font preuve de civisme et tout se passe en règle avec la loi.

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Les fumeurs et les poivrots vont maintenant etre voués aux gémonies, car etre sur le trottoir, pour fumer presque clandestinement , les isole d'un lieu convivial et, l'hiver, chauffé.

A Paris,contrairement à ce que vous affirmez, je n'ai absolument pas constaté d'indépendance d'esprit dans les cafés et brasseries. Les gens font preuve de soumission aveugle et tout se passe comme les maîtres de ces esclaves en ont décidé.

Voilà, comme ça c'est mieux.

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Ce décret est une aberration, tant du point de vue juridique puisqu'il porte gravement atteinte au droit de propriété, que du point de vue de l'utilité recherchée. Mais plutôt qu'un long discours, rendez-vous ici où vous pourrez lire ce qu'en dit Robert Molimard, fondateur de la tabacologie.

Vous pourrez en faisant des recherches apprendre que l'étude concernant le tabagisme passif était vraisemblablement truquée.

A votre avis, si ce décret anti-tabac est une foutaise, quelque chose d'inutile, d'inadapté et de contre-productif, pourquoi fut-il promulgué ? A qui profite le crime ? Manifestement à GSK et Pfizer, deux grands labos leader dans les produits de subsitution contre le tabac.

N'en déplaise aux pisses-vinaigre applaudissant des deux mains ce recul de la liberté, le tabagisme passif est sans doute finalement moins dangereux que leur paranoïa.

Souvenez-vous, le lien est ici !

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Le CNCT (comité national contre le tabagisme) encourage la délation sur son site

http://www.cnct.org/site/article.php3?id_article=527

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N'est ce pas anticonstitutionnel ?

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Ce décret est une aberration, tant du point de vue juridique puisqu'il porte gravement atteinte au droit de propriété, que du point de vue de l'utilité recherchée. Mais plutôt qu'un long discours, rendez-vous ici où vous pourrez lire ce qu'en dit Robert Molimard, fondateur de la tabacologie.

Vous pourrez en faisant des recherches apprendre que l'étude concernant le tabagisme passif était vraisemblablement truquée.

A votre avis, si ce décret anti-tabac est une foutaise, quelque chose d'inutile, d'inadapté et de contre-productif, pourquoi fut-il promulgué ? A qui profite le crime ? Manifestement à GSK et Pfizer, deux grands labos leader dans les produits de subsitution contre le tabac.

N'en déplaise aux pisses-vinaigre applaudissant des deux mains ce recul de la liberté, le tabagisme passif est sans doute finalement moins dangereux que leur paranoïa.

Souvenez-vous, le lien est ici !

Mmm, le coup du complot industriel me laisse toujours sceptique, quand bien même il va dans le sens de mes arguments.

De toute façon, il ne s'agit pas de santé, tout le monde sait que la cigarette, c'est mâââl, il s'agit de propriété privé. Donc mieux vaut faire valoir l'argument de la liberté plutôt que je ne sais quelle étude médicale sur le tabac.

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A Paris,contrairement à ce que vous affirmez, je n'ai absolument pas constaté de rebellion dans les cafés et brasseries. Les gens font preuve de civisme et tout se passe en règle avec la loi.

Apprenez à lire, je n'ai pas écrit qu'il y avait rebellion. J'ai écrit que MEME LES EMPLOYES SORTAIENT POUR FUMER.

Compris là ?

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