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Et qui c'est qu'on est allé chercher dans la vieille malle au grenier pour nous concocter une bonne petite nouvelle taxe? Hein?

http://www.google.com/hostednews/afp/artic…o7bD4Vdm4ecpFyQ

Sarkovazy toujours plus loin dans les réformes et la modernisation.

Terrifiant. La dernière phrase sonne vraiment comme l'avertissement d'un donneur de leçon à des attardés. Entre cette taxe, la taxe Tobin et les taxes à l'entrée de l'Europe proposées par cette <bip> de NKM, on peut dire que la crise donne des idées à la clique au pouvoir.

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Nathalie Collin, coprésidente du directoire de Libération, a proposé l'instauration d'une taxe sur les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) afin de financer les entreprises de presse, lors d'une réunion du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), le 2 juin. "Il s'agit de rectifier les flux d'argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie", a expliqué Laurent Joffrin, coprésident de Libération, sur le site du magazine Challenge. Les fonds seraient répartis entre les sites de presse en fonction de la fréquentation et de la taille des rédactions. Aux Etats-Unis, les éditeurs de presse ont tenu une réunion secrète à Chicago le 28 mai pour étudier les moyens de faire payer les contenus en ligne.

(badurl) http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2009/06/04/liberation-propose-une-taxe-sur-les-fournisseurs-d-acces-a-internet-pour-financer-la-presse_1202316_3236.html#ens_id=1190286 (badurl)

Les FAIs nouvelles vaches à lait du gouvernement….

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"Il s'agit de rectifier les flux d'argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie"

je croyais que quand on mendiait on etait censé se faire humble :icon_up:

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"Il s'agit de rectifier les flux d'argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie"

Il s'agit surtout pour Monsieur Joffrin (qui fait d'ailleurs régulièrement des interventions sur France Info), de réorienter l'argent dans les poches de Libération. On sait tous que la presse française va mal et vend assez peu. En plus, pourquoi une taxe supplémentaire, sur les FAI en plus, qui n'ont rien à voir avec les publicateurs de journaux ?

En plus, si cette taxe est mise en place, les FAI augmenteront les prix, ce qui est quelque part normal, s'ils veulent gagner autant d'argent qu'avant. Et l'abonné en fera les fraix.

J'espère que le gouvernement n'écoutera pas Libération, remarquez, les chances que ça arrive sont peu nombreuses, Libération étant un journal de gauche.

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En plus, pourquoi une taxe supplémentaire, sur les FAI en plus, qui n'ont rien à voir avec les publicateurs de journaux ?

Pourquoi une taxe supplémentaire ? Pour donner l'impression aux fonctionnaires de Bercy qu'ils sont utiles. Pourquoi les FAI ? Parce qu'en taxant une technologie de demain au bénéfice des technologies d'hier, on fait coup double : on engraisse les derniers, et on limite la concurrence que leur livrent les premiers.

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A force, c'est à vous dégouter de travailler. On en deviendrait décroissant rien que pour précipiter notre ruine à tous et donc celle de ces exploiteurs sordides. Mais l'effondrement du système soviétique nous apprend que ce genre de salauds arrive à sauver les bijous et échapper à l'effondrement général.

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A force, c'est à vous dégouter de travailler. On en deviendrait décroissant rien que pour précipiter notre ruine à tous et donc celle de ces exploiteurs sordides. Mais l'effondrement du système soviétique nous apprend que ce genre de salauds arrive à sauver les bijous et échapper à l'effondrement général.

+1

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Encore une !

Voilà la taxe de la semaine 24 :

Ca se précise rapidement, et en pleine période de mercato le gouvernement recrute des poids lourds de l'agrandissement des assiettes fiscales (un transfert en or : celui de Rocard) : http://fr.news.yahoo.com/4/20090610/tts-fr…xe-ca02f96.html

La réflexion sur une "taxe carbone" à l'horizon 2011 est lancée

Le gouvernement a lancé mercredi une réflexion sur la création à l'horizon 2011 d'une contribution climat-énergie, une "taxe carbone" visant à inciter les Français à se tourner vers les énergies propres.

Un an et demi après le Grenelle de l'Environnement, où le président Nicolas Sarkozy avait évoqué cette taxe nationale, le sujet retrouve le devant de la scène dans le sillage du score spectaculaire obtenu dimanche par la liste Europe Ecologie aux élections européennes (16,28%).

Le président français a d'ailleurs annoncé mardi en Savoie la tenue d'états généraux du développement durable.

Elaborés avec l'aide d'un livre blanc préparé par Bercy, les travaux présidés par l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard déboucheront sur une conférence de consensus les 2 et 3 juillet, suivie une semaine plus tard par une table ronde.

Un calendrier trop serré aux yeux de Michel Rocard, pour qui "tout ce qui est sous le signe de la précipitation rate".

L'inventeur de la contribution sociale généralisée (CSG), lancée en 1991 pour financer la Sécurité sociale, s'est toutefois engagé à travailler avec sérieux à une réforme "sans équivalent depuis l'instauration de l'impôt sur le revenu".

"C'est une idée que je défends depuis vingt ans", a-t-il dit lors d'une conférence de presse organisée au ministère de l'Ecologie en présence du ministre Jean-Louis Borloo, de la secrétaire d'Etat Chantal Jouanno et de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

Oui je sais c'est flippant de voir l'inventeur de la CSG se radiner sur le sujet.

Selon Jean-Louis Borloo, il est "assez probable" que la nouvelle contribution sera "inscrite dans la loi de finances pour 2011", et non 2010 comme envisagé au départ.

Objectif annoncé dans le projet de loi sur la mise en oeuvre du "Grenelle", adopté en première lecture par le Parlement : installer une fiscalité verte à prélèvements constants - sans ponctions supplémentaires - en vue "d'encourager les comportements sobres en carbone et en énergie".

"ALLIANCE DU CHIFFRE ET DU RÊVE"

"Si cette contribution climat-énergie entraîne une augmentation des prélèvements, ailleurs il y aura une diminution des prélèvements. C'est l'engagement que nous avons", a expliqué Christine Lagarde, rappelant que la Suède avait lancé avec succès un système de ce type.

"Il faut déterminer le bon niveau, comment elle va être calculée, sur quelle assiette, autant de chantiers fiscaux passionnants au service d'une cause déterminante puisque c'est celle de la survie de la planète", a-t-elle ajouté, évoquant une "alliance du chiffre et du rêve".

C'est clair, on salive d'avance devant les passionnantes perspectives fiscalistes qui s'ouvrent devant nous.

Selon le principe du "pollueur payeur", particuliers et entreprises seront incités à modifier leurs comportements en tournant le dos aux énergies fossiles.

Parmi les pistes envisagées figure le relèvement des taxes sur les produits pétroliers (TIPP), le gaz naturel (TICGN) et le charbon (TICC). D'autres instruments économiques comme les subventions et les marchés de permis pourront être utilisés.

Une partie de l'argent issu de la nouvelle contribution - de six à douze milliards d'euros par an, selon les estimations - pourrait être reversée aux entreprises et aux particuliers vertueux sous la forme d'un "chèque vert".

Pour l'instant c'est surtout cette taxe protéiforme qui ressemble à une usine à gaz…

Michel Rocard invite à une large réflexion sur l'ensemble des prélèvements obligatoires en France "plutôt que traiter séparément une partie du problème posé par le climat".

sans commentaires :icon_up:

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  • 2 weeks later...

Au sujet de la nouvelle poussée de fièvre législative sur internet, on apprend, avec étonnement, au détour du résumé sur le rapport Detraigne, on apprend une naissance. Kassad a le plaisir de vous annoncer une nouvelle venue dans le pays de la taxophilie :

-Créer une redevance, de faible montant, acquittée par les grands organismes, publics et privés,

qui traitent des données à caractère personnel

D'ailleurs ce résumé qui débute en citant Constant et Tocqueville est emblématique de la pensée oxymorienne française : on ne parle de liberté que pour les encadrer, les taxes sont toujours infinitésimales et leur justification toujours aussi abracadabrantesques.

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Dans la série Borloo devrait arrêter la picole :

Taxe carbone: Jean-Louis Borloo défend l'idée d'un "chèque vert"

Samedi 4 juillet

Alors que le gouvernement vient de relancer le débat sur une "taxe carbone", le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo propose un "chèque vert" pour restituer aux ménages et aux entreprises le produit d'une future contribution climat-énergie.

"L'objectif est bien d'établir un 'signal-prix', de renchérir les produits les plus polluants et gourmands en énergie fossile et d'inciter à choisir les produits les moins énergivores en général", explique le ministre dans un entretien publié samedi dans la première édition du "Journal du Dimanche". "Le produit de cette contribution climat-énergie sera intégralement reversé aux ménages et aux entreprises. Nous inventerons un 'chèque vert' pour symboliser cette rétrocession".

"Tous les ménages bénéficierait d'une redistribution sous forme d'un chèque vert", précise le ministre. "Pour les entreprises, les modalités de redistribution sont aussi en cours de réflexion".

"Cela doit être neutre en termes de charge et ne pas affecter le pouvoir d'achat des Français", ajoute Jean-Louis Borloo. "L'Etat redistribuera l'intégralité de la taxe".

"Les grandes réformes fiscales de notre pays ont pris du temps", rappelle par ailleurs M. Borloo. "C'est la mission de Michel Rocard de proposer maintenant des modalités pour la contribution climat-énergie: c'est une révolution!"

Mais "après la conférence de consensus, viendra le temps des choix du gouvernement. Si nous pouvons y parvenir pour 2010, tant mieux et j'en serai ravi", ajoute le ministre de l'Ecologie. "Mais il faut toujours en la matière, entraîner la société et se donner le temps. L'essentiel est que ce soit efficace et juste". AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20090704/tpl-ec…bo-cfb2994.html

(…)

Taxe carbone : questions autour du 'chèque vert'

Hier, 15h38

C'est une piste évoquée pour redistribuer les produits de la taxe carbone : un 'chèque vert', d'un montant estimé à 130 euros, qui serait versé aux ménages, avec d'autres modalités de compensation pour les entreprises. Cette proposition de la fondation Nicolas Hulot, le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo l'a fait sienne, samedi, dans un entretien au 'Journal du dimanche', expliquant que 'la fiscalité verte ne sera pas punitive'. Mais cette prise de position n'a pas plu à Michel Rocard, le président de la conférence des experts qui est justement chargée de réfléchir à la mise en place de la taxe carbone. Lire la suite

Taxe carbone : les Français sont favorables à la mise en place d'une contribution climat énergie

Toujours dans le 'Journal du dimanche', Michel Rocard estime qu''un ministre devrait éviter de parler quand on veut faire débattre la société'. Rappelant que le chèque vert 'est une des solutions possibles', et que l'idée 'tourne un peu partout, et aussi dans ma commission', il note toutefois que d'autres pistes existent. Le président de la conférence des experts souhaite également que si le 'chèque vert' est mis en place, il soit basé sur des critères sociaux et que les ménages les plus aisés ne le perçoivent pas.

http://fr.news.yahoo.com/64/20090705/twl-t…hq-acb1c83.html

Il n'en fallait pas plus pour qu'au gouvernement, on s'émeuve de l'initiative du ministre d'État. Christine Lagarde, la première, a tenu à mettre les choses au clair en précisant que «toutes les pistes sont à l'étude» et que «le chèque vert est une piste comme une autre, mais certainement pas un aboutissement». «Le gouvernement n'a pas arrêté de position», a ajouté la ministre de l'Économie.

http://www.lefigaro.fr/vert/2009/07/06/010…heque-vert-.php

" Conférence des experts chargée de réfléchir à la mise en place de la taxe carbone " Hein86.gif

Taxe carbone : les Français sont favorables à la mise en place d'une contribution climat énergie

Maxisciences - D'après un sondage réalisé par la Fondation Nicolas Hulot, les Français qui ont été bien informés au sujet de la "contribution climat énergie" y seraient plutôt favorables. Or, la majorité des personnes sondées estiment ne pas recevoir d'explications suffisantes.

Les premiers résultats montrent que de nombreux Français s'estiment mal informés sur le lien entre le réchauffement climatique et la mise en place d'une "contribution climat énergie", c'est le cas de 81% des participants au sondage collaboratif et de 74% des personnes issues du sondage classique.

Malgré ce manque d'explications, 84% des participants au premier sondage et 66% des participants au second sondage sont favorables à l'instauration d'une taxe carbone. Un chiffre qui passe à 94% après la diffusion de vidéos explicatives pour le sondage collaboratif.

La Fondation Nicolas Hulot a également demandé aux Français s'ils ressentaient déjà les effets du changement climatique. Oui, répondent 94 % des personnes issues du sondage collaboratif.

http://fr.news.yahoo.com/68/20090705/tsc-t…ra-04aaa9b.html

Les français ? Vidéos explicatives pour le sondage collaboratif ? Hein69.gif

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Les français ? Vidéos explicatives pour le sondage collaboratif ? Hein69.gif

Malraux avait raison, le XXI siècle est religieux : la foi, lire la volonté affirmée de se passer d'explications pour se libérer de la contrainte de la preuve, est un phénomène en expansion constante.

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Malraux avait raison, le XXI siècle est religieux : la foi, lire la volonté affirmée de se passer d'explications pour se libérer de la contrainte de la preuve, est un phénomène en expansion constante.

Je serai moins catégorique que toi sur le sujet, puisque tout ce pavlovisme est fondé sur une batterie d'explications scientifiques et d'expertises, raison pour laquelle la séparation entre acte de foi et preuve rationnelle me paraît plus que douteuse. La production d'explications repose elle-même sur des croyances et des prénotions. En somme, je dirais plutôt le contraire: les représentations communes sont pétries par le discours de l'expertise.

En l'occurence, concernant ce genre de sondage officiel fumeux où l'on va jusqu'à orienter les réponses en faisant visionner aux sujets cobayes citoyens malcomprenants des vidéos qui les mettent dans les bonnes dispositions psychologiques pour fournir la réponse que l'on attend d'eux, et justifier la conclusion écrite par avance sur "les français pensent que", le procédé me fait plutôt penser à ce type d'expérience gouvernementale :

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Dans les pays ou l'information est moins vérouillée les gens sont moins dupes.

Strictement rien n'oblige les gens à croire la dite "information". Le discernement n'est décidément pas une caractéristique française ; je me demande même si cette façon de sacraliser et de ritualiser l'information n'est pas un énième moyen menant à l'abrutissement volontaire. Le français croit que le fait de prendre son sempiternel gratuit et de regarder la télévision le dispense de réfléchir, quand il exprime une opinion, c'est toujours celle que les media donnent ; comme cela le français a l'impression qu'il a réfléchi sans trop se donner de peine et il peut ainsi se vanter de ne point être un marginal. J'ai pu remarquer que quand vous exprimez une opinion différente, même si elle est rigoureusement pensée et argumentée, vous n'affrontez que des regards fuyants et des silences gênés.

La semaine dernière, j'étais à côté d'un homme lisant son gratuit ; comme j'avais terminé mon livre et que j'étais lasse, mon regard s'est porté vers l'article qu'il lisait, à propos de prétendus "experts" se réunissant sur la question du réchauffement climatique. Un article parlait de taxer à outrance l'essence et qu'il fallait bien dire "aux gens à quelle sauce ils vont se faire manger". La justification donnée pour la hausse du prix de l'essence était : "dans quinze ans, il n'y aura plus d'énergies fossiles". Le type à côté de moi lisait cette page de son gratuit avec un air profondément concerné et prétendument érudit. Pour ma part, j'ai bien failli m'étrangler sur mon siège tant cet article était immonde d'énormités. Des réflexions très simples, qui semblent relever du bon sens, sont aussitôt nées dans mon esprit (qui sont ces "érudits", sur quoi se basent-ils pour déterminer que le réchauffement climatique existe, en quoi le fait de taxer l'essence maintenant va faire qu'il y en aura plus pour dans quinze ans, qu'est-ce que cette taxe va changer au fait que dans quinze ans il va falloir trouver une nouvelle source d'énergie, qu'y a-t-il de mal à exploiter les ressources de notre planète et, en cas de tarissement, à en trouver de nouvelles, à qui ira l'argent de cette taxe, pourquoi, et dans quel but, en quoi augmenter les prix va rendre les gens "plus responsables" sur les questions de l'environnement, pourquoi devrions-nous nous sentir concernés par ces questions, pensent-ils vraiment que les gens vont moins rouler avec une hausse des prix, sont autant de questions que je me suis posées). Le type à côté de moi était l'archétype du français ; il croit qu'il fait preuve d'une réflexion individuelle mais ses pensées ne sont que soumission à un modèle type et, au final, il se fait toujours avoir ; on lui dit qu'on va le taxer et que c'est pour la bonne cause, et lui, bonne poire, se réjouit de pouvoir payer parce que c'est une démarche citoyenne et équitable et parce que, de toute façon, il ne peut en être autrement.

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J'aime toujours autant suivre les aventures de Skeggjöld dans les transports et ses fines observations sur l'abrutissement par les gratuits. Lorsque ces squelettes de journaux me passent dans les mains, leur contenu simplet d'une pauvreté égale à celui d'un message publicitaire me paraît tissé de propagande et de désinformation officielle. Une sorte de bréviaire d'éducation citoyen, essentiellement fondé sur de la communication gouvernementale, intégrée dans une dose suffisante de divertissement et de ragots pour imprégner l'attention du lecteur un bref instant, par percolation.

Et pour abonder dans son sens quant aux prénotions dissimulées dans la langue officielle, remarquons à quel point l'expression du ministre du bidule durable est par sa tournure, un pur morceau de novlangue :

L'objectif (de la taxe) est bien d'établir un 'signal-prix'

La notion de de prix contient déjà celle de signal et d'information. Le prix, est par excellence, un signal envoyé en direction du consommateur qui lui permet de comparer les produits et d'exercer son vote sur le marché. Ce que Borloo appelle un signal-prix consiste à manipuler ce signal, et donc à détruire partiellement ou perturber l'information. Loin de guider ou d'éclairer le vote du consommateur (comme s'il avait besoin d'être infantilisé de la sorte), cette manipulation constitue bien une véritable embrouille en confisquant son droit de vote et en détruisant du pouvoir d'achat. Il se retrouve captif des plans gouvernementaux, sans parler des conséquences qu'on ne voit pas du côté de l'offre: c'est tout le mécanisme de formation des prix qui se trouve affecté.

L'expert du ministère dira qu'il s'agit d'une simple anticipation de la raréfaction de certaines ressources dans les prix, de façon à éduquer le consommateur vers l'achat de produits durables. Mais si ces ressources se raréfient, le prix montera spontanément par le jeu de l'offre et de la demande. Comment les politiciens pourraient-ils connaître par avance les prix futurs pour réaliser ces anticipations?

Si l'objectif était vraiment incitatif, il serait plus efficace de baisser les taxes existantes sur certains produits plutôt que de créer de nouvelles taxes. Le durable est donc un prétexte. L'objectif réel, c'est le vol. Taper dans le portefeuille, avec l'assentiment de la victime, selon l'adage "pas vu pas pris".

Voilà comment la désinformation, au sens propre, est renommée information par le langage officiel. Quand le sondage commandité par le ministère du bidule durable et fabriqué par une de ses officines conclut que les français souscrivent à cette taxe c'est encore de la désinformation du gouverne-ment.

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J'aime toujours autant suivre les aventures de Skeggjöld dans les transports et ses fines observations sur l'abrutissement par les gratuits. Lorsque ces squelettes de journaux me passent dans les mains, leur contenu simplet d'une pauvreté égale à celui d'un message publicitaire me paraît tissé de propagande et de désinformation officielle. Une sorte de bréviaire d'éducation citoyen, essentiellement fondé sur de la communication gouvernementale, intégrée dans une dose suffisante de divertissement et de ragots pour imprégner l'attention du lecteur un bref instant, par percolation.

Et pour abonder dans son sens quant aux prénotions dissimulées dans la langue officielle, remarquons à quel point l'expression du ministre du bidule durable est par sa tournure, un pur morceau de novlangue :

Votre description des gratuits correspond exactement à ce que j'en pense. J'ai une profonde aversion pour ces immondices distribués dans les gares ; il m'arrive assez souvent d'assister à des scènes d'abrutissement infâmes. Des personnes qui iront jusqu'à vous pousser sans aucune délicatesse alors que vous vous rendez tranquillement sur votre quai parce vous vous trouvez entre eux et la pile de gratuits. Quand je vois les gens, chaque matin et chaque soir, se précipiter sur ces piles avec frénésie et allégresse, et presque se pousser pour avoir l'infime privilège de poser leurs mains en premier sur ces journaux sales et puants, je pense toujours à quelque animal qui, un jour de disette, se jetterait sur une épluchure de légume. Quand j'ai assisté pour la première fois à ce genre de spectacle, j'en ai été profondément choquée. Régulièrement, quand je sors de la station Luxembourg, je prends l'escalator car il s'agit de la sortie la plus proche de la Sorbonne. Tous les matins, il y a un goujat qui distribue des gratuits en tendant la main au dessus de l'escalator. Les gens qui le montent saisissent un par un le gratuit qu'il leur tend. Comme je ne m'abaisserais jamais à prendre cet amas de papier immonde, je me retrouve toujours dans la plus grande des difficultés pour éviter le gratuit (il est impossible de l'éviter, étant donné que l'escalator est étroit et que le type entrave complètement l'issue avec son bras). Les "non, merci" ne suffisant même plus pour que le type retire son gratuit de devant mon visage, je ne me risque même plus à ce genre de politesse.

Les gens n'ont ils vraiment aucune dignité pour qu'on leur distribue ce genre de chose comme s'ils étaient des bêtes élevées en batterie ? J'ai la nette impression que la propagande contenue dans ces médiocres pages a fait son effet ; ils prennent et lisent le gratuit comme s'il s'agissait d'un réflexe irréfléchi et irrépressible. La propagande en français rudimentaire enrobée de pages prétendues "culturelles" contenue dans les gratuits est devenue un besoin vital pour certains.

Un jour un type a même voulu me draguer en me tendant le gratuit qu'il venait de lire :icon_up: je vous laisse imaginer ma réaction !

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Rôh, faut arrêter de taper sur les journaux gratuits : j'en prend régulièrement moi même parce qu'ils ont le grand avantage de fournir une grille de mots fléchés quotidienne.

Et puis ils font râler les gauchistes amateurs de "vrai journalisme" tout aussi partiel et partial mais payant.

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Et puis ils font râler les gauchistes amateurs de "vrai journalisme" tout aussi partiel et partial mais payant.

Justement, ces journaux sont payants, donc il faut, même pour une somme modique, se permettre un minimum de réflexion pour se déplacer au kiosque et les acheter. Le problème des gratuits c'est qu'ils sont gratuits. Beaucoup de gens les prennent par réflexe, sans réfléchir, juste parce qu'ils sont généreusement distribués, comme ils iraient récupérer tous les échantillons donnés gratuitement dans les rues. C'est pourquoi les journaux payants boudent actuellement ; ils se font supplanter par de simples et ineptes gratuits. Si Métro devenait payant, par exemple, même pour deux centimes, le nombre de personnes le lisant chaque matin chuterait radicalement. La gratuité fait que plus de gens prennent les gratuits et, par conséquent, s'abrutissent avec.

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Rôh, faut arrêter de taper sur les journaux gratuits : j'en prend régulièrement moi même parce qu'ils ont le grand avantage de fournir une grille de mots fléchés quotidienne.

Et puis ils font râler les gauchistes amateurs de "vrai journalisme" tout aussi partiel et partial mais payant.

Je ne râle pas, c'est une constatation. D'ailleurs je ne râle jamais, comme vous le confirmeront ceux qui me connaissent. Pour dézinguer, sulfater, acidifier, là je m'y connais en revanche. De toute façon on savait déjà que la presse est pourrie, que voulez-vous attendre d'un gratuit, c'est-à-dire d'une feuille de chou qui ne vaut rien, faite pour être torchée dans la promiscuité moite entre deux bousculades d'une rame bondée?

Enfin vous avez raison sur un point, pour le même tarif on a les mots fléchés et les mains sales. :icon_up:

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La Fondation Nicolas Hulot a également demandé aux Français s'ils ressentaient déjà les effets du changement climatique. Oui, répondent 94 % des personnes issues du sondage collaboratif.

Diantrefoutre ! C'est fascinant…

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Je précise que quand je dis "gauchistes" je parle bien des gauchistes, c'est à dire ceux qui regrettent que les gratuits existent parce que du coup moins de gens achètent les journaux payants.

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