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Messages recommandés

La question est de savoir combien de cocus magnifiques du sarkozysme iront voir ailleurs aux prochaines élections.

Le successeur désigné de C. Boutin a été élu dimanche (législative partielle) avec 5 (!) voix d'avance au second tour sur une candidate verte. Toute petite victoire pour la droite dans une circonscription, la 10ème des Yvelines, pourtant connue comme sociologiquement à droite.

Taux de participation: 26%.

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Invité rogermila

Et une autre taxation en prévision pour 2010.

En avant toute !

Bercy envisage à compter de 2010 de soumettre à prélèvement sociaux les contrats d'assurance-vie «multisupports» en cas du décès du souscripteur.

Pour les contrats «multisupports», le prélèvement atteint 12,1%, mais seulement lorsque l'assuré retire son épargne. Et en cas de décès de l'assuré, les capitaux versés aux héritiers ou aux bénéficiaires échappent aux prélèvements sociaux. Selon le quotidien «Les Echos», la remise en cause de cette exonération rapporterait à l'Etat quelque 270 millions d'euros.

http://www.lefigaro.fr/impots/2009/09/29/0…urance-vie-.php

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Interview de X. Bertrand dans 20 minutes :

- on n'a pas été élus pour augmenter les impôts

Oui, ils aiment en créer de nouveaux.

Faut-il augmenter les impôts?

Le projet de loi de finances est présenté ce mercredi en conseil des ministres. L'UMP Eric Woerth, ministre du Budget, et le socialiste Michel Sapin, ancien ministre de l'Economie, s'expliquent sur la situation des finances publiques. Et divergent sur les moyens de la redresser.

La France est-elle en faillite?

Michel Sapin: Non, chacun sait que l'Etat ne disparaîtra pas, qu'il y aura toujours des contribuables pour rembourser les emprunts ( :icon_up: ). Seuls le bon sens et la volonté politique peuvent éviter une situation où le pays consacrerait ses ressources à régler les charges de l'emprunt plutôt qu'à changer de visage.

Eric Woerth: La France tient ses engagements aujourd'hui, et elle les tiendra demain. Les investisseurs qui lui prêtent le font à des taux faibles, parce qu'ils croient à notre avenir. Et le rythme d'évolution de notre dette et de nos déficits est plutôt inférieur à celui d'autres grands pays.

Alors tout va très bien?

E. W.: Bien sûr que non, mais il faut hiérarchiser les efforts. D'abord affronter la crise et assumer des déficits importants, ce que je fais sans états d'âme. Après viendra la seconde étape, celle de la réduction de ces déficits. Cela ne passe ni par une hausse des impôts ni par l'inflation, mais par la maîtrise de la dépense et le retour d'une croissance supplémentaire.

M. S.: Dans tous les pays, la crise a creusé les déficits. La différence est que nous y sommes entrés avec des déficits atteignant 3 % du produit intérieur brut (PIB), là où la plupart des autres pays, comme l'Allemagne ou l'Espagne, affichaient l'équilibre, voire un léger excédent. Qui peut croire que, sortis de la crise, nous allons annuler ces 3 % ? Ce déficit a deux causes: la croissance moyenne de la France a été inférieure à celle de bien d'autres pays. Ensuite, particulièrement depuis 2002, avec une accentuation à partir de 2007, il y a eu des baisses d'impôts, inégalitaires, qui n'ont guère profité à l'activité.

E. W.: Notre déficit structurel est bien de l'ordre de 3 %. C'est 3 % de trop. Cela représente 60 milliards d'euros. Une somme que l'on pourra économiser sur un total de 1 030 milliards d'euros de dépenses publiques. Mais, à côté de ce déficit structurel, il y a le déficit dû à la crise. L'effondrement des recettes et le plan de relance, c'est près de 100 milliards de déficit en plus. Ma priorité est de réduire ce déficit de crise en favorisant le retour de la croissance. Les recettes vont revenir si nous dynamisons l'activité, pas si nous augmentons les impôts.

M. S.: Il ne faudrait pas se réfugier dans un accord de façade sur ce thème : "Faisons de la croissance". A quel niveau faudrait-il la porter pour annuler les 150 milliards de déficit des finances publiques cette année ? Nous n'allons pas afficher des taux de 6 % comme la Chine. Nous devrons prendre des décisions difficiles à assumer. La droite fait preuve d'une irresponsabilité fiscale. Un exemple ? Quand on ne remplace pas le départ à la retraite de 1 fonctionnaire sur 2, on gagne 500 millions d'euros. Quand on baisse la TVA sur la restauration à 5,5 %, ça fait 2,5 milliards perdus tous les ans. Je pourrais dire la même chose sur la baisse d'imposition des tranches les plus élevées du revenu. Elle a d'ailleurs commencé en 2001 [sous Laurent Fabius, alors ministre de l'Economie] et a été sacrément amplifiée depuis. Pourtant, elle n'a pas évité les départs à l'étranger ni dopé la croissance.

E. W.: L'appel à la croissance n'est pas un effet de manches. Il s'est concrétisé par la multiplication des réformes de structure. Passer de 2 % à 3 % de croissance est possible aujourd'hui, en mettant plus d'argent dans l'université, la recherche, la croissance verte, etc. La deuxième condition, c'est de dépenser globalement moins. Je parle de l'Etat, de la Sécurité sociale, des collectivités locales. Limiter la progression de leurs dépenses à 1 % par an, au lieu de 2 % sur les dix dernières années, ce n'est pas la rigueur et, en même temps, cela permet de s'attaquer durablement aux déficits du pays. La suppression de la taxe professionnelle est typiquement un allégement fiscal - de l'ordre de 6 milliards d'euros - qui renforce la compétitivité des entreprises : moins on les surcharge, plus elles investissent et créent des emplois et du pouvoir d'achat.

Faut-il réduire les dépenses, et lesquelles?

M. S.: C'est une question fondamentale, on ne peut pas dire que toute dépense est utile à l'économie. S'interroger continuellement sur leur pertinence est absolument nécessaire, malgré les positions acquises, les résistances. Mais il faut aussi tenir compte de ce que l'on appelle la "dépense fiscale", c'est-à-dire les baisses d'impôt. Or le gouvernement ne les remet pas en question, alors qu'il veut s'attaquer aux dépenses du budget de l'Etat ou à celles des collectivités locales. Pourtant, celles-ci, grâce à un mécanisme vertueux, ne peuvent emprunter que pour leurs dépenses d'investissement. Laissons-les donc de côté ! La question fondamentale est celle de l'Etat et de la Sécurité sociale, financée par l'emprunt. Une situation que la Cour des comptes vient de dénoncer.

E. W.: Je ne crois pas à une solution unique, permettant de gagner 10 ou 20 milliards par an en supprimant tel type de dépenses. Derrière, il y a des sujets concrets. Vous n'allez pas dire : "Je réduis de 10 milliards les crédits à l'Education nationale ; ou ceux de la Défense de 10 %." La solution, c'est de réformer les structures pour qu'elles coûtent moins cher et de limiter la progression de la dépense à celle de l'inflation. Quant aux collectivités locales, on ne peut pas voir leurs dépenses progresser de 5 % à 6 % tous les ans. L'Etat leur transfère beaucoup d'argent : 90 milliards d'euros chaque année. Ces dotations ne peuvent pas augmenter plus rapidement que nos dépenses.

M. S.: Je reviens à la taxe professionnelle. D'accord, c'est un mauvais impôt. Mais pourquoi le réformer en laissant à la charge de l'Etat un coût de 6 milliards d'euros, financé par le recours à l'emprunt? Il fallait réaliser des transferts entre entreprises, étalés dans le temps pour en adoucir l'effet. Aucune mesure ne peut être appréciée hors du contexte d'aujourd'hui. Le chef de l'Etat a conçu le paquet Tepa alors qu'il espérait la croissance. Il avait le devoir de changer - il paraît qu'il a changé - et de dire : "Non, ceci n'est plus adapté aujourd'hui."

E. W.: C'est parce qu'il incarne le changement que le président a décidé d'accélérer sur l'ensemble des sujets : la crise nous appelle à aller plus vite. En particulier dans l'amélioration de la compétitivité des entreprises, avec moins de charges pour les entreprises et plus de formation pour les salariés. C'est la seule solution dans un monde qui repartira vite.

M. S. : Nous risquons d'être confrontés à une croissance durablement faible. On ne peut donc pas prendre n'importe quelle décision en matière de recettes. En revanche, je crois nécessaire de refonder le système fiscal français. Je ne parle pas d'une augmentation considérable des recettes, même s'il ne faut pas ignorer cette question, y compris pour lutter contre les déficits. L'impôt sur le revenu est à bout de souffle ; l'ISF et l'impôt sur le patrimoine, aussi. La fiscalité doit être juste, rapporter de l'argent et être stimulante.

Face à la crise, faudra-t-il augmenter les impôts?

M. S.: Je connais le schéma classique: quand un socialiste parle d'impôts, c'est forcément pour les augmenter. Alors que quand un homme de droite en parle c'est forcément pour les baisser! L'Histoire a démontré que ce n'est pas toujours comme cela que ça se passe. Je ne tomberai donc pas dans ce piège. Mais qui peut penser que la Sécurité sociale va résorber sa dette d'aujourd'hui sans augmentation des prélèvements qui la financent?

Eric Woerth le pense peut-être?

E. W. : Nous sommes en train de réformer la fiscalité. En créant la taxe carbone, nous facturons moins la production et le travail et davantage la pollution. Nous irons plus loin en essayant de faire un impôt carbone aux frontières. Pour les entreprises, nous supprimons la taxe professionnelle et l'IFA (imposition forfaitaire annuelle). Les niches fiscales, il y en a probablement trop. Cela dit, il est plus facile de les dénoncer globalement que de faire des propositions précises. L'important, c'est de pouvoir en évaluer l'effet économique. Nous allons mener ce travail d'ici à 2011.

M. S.: J'attends l'évaluation de la baisse de la TVA dans la restauration!

E. W.: Vous l'aurez !

Vous ne répondez pas à la question. Faut-il augmenter les impôts?

E. W.: Mais ça fait une heure que je réponds que non! Et ça fait une heure que Michel Sapin répond que oui !

M. S.: Ça fait une heure que je dis que la première chose est de mettre un terme à ces politiques d'irresponsabilité fiscale qui ont marqué la droite. Aujourd'hui, plus on est riche, moins on paie d'impôts en proportion de son revenu. L'impôt est devenu régressif, il a perdu ses vertus redistributrices.

E. W.: Il n'est pas régressif, il est plafonné par le bouclier fiscal à 50 %.

M. S.: En réalité, le bouclier fiscal a pour objectif d'exonérer du paiement de l'impôt sur la fortune. Qui n'est plus payé que par les moyennes et petites fortunes. Ce n'est pas pour cela que je l'ai voté.

Pas de hausse d'impôts, y compris pour financer le déficit de la Sécurité sociale?

E. W. : Nous ne le ferons pas. Fin 2010, nous aurons un déficit cumulé de plus de 50 milliards d'euros. L'Acoss [la banque de la Sécurité sociale] couvrira ses besoins de financement par l'emprunt en 2010. Les recettes sociales ont fondu de plus de 20 milliards d'euros en deux ans. Nous verrons, en fonction du rythme de la reprise, quelles seront les recettes en 2011.

Croyez-vous qu'elles vous permettront de résorber 50 milliards de déficits?

E. W.: Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas en augmentant les impôts que la croissance et donc les recettes de la Sécu vont repartir à la hausse. Ce n'est que quand la croissance sera complètement revenue que nous pourrons apporter une réponse plus durable aux déficits sociaux.

M. S.: Au fond, à la question "faut-il augmenter les impôts?" le ministre dit "non" en pensant "peut-être". Je dis "oui" en pensant "le moins possible". De toute façon, la France ne sortira pas de sa situation sans efforts. La contribution publique fait partie des efforts.

E. W. : Qu'on ne sorte pas de la crise sans efforts, bien sûr. Mais ils doivent être concentrés sur notre compétitivité. La France doit donc investir.

http://www.lexpress.fr/actualite/economie/…ots_791243.html

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Le successeur désigné de C. Boutin a été élu dimanche (législative partielle) avec 5 (!) voix d'avance au second tour sur une candidate verte.

Doing my part :icon_up: J'ai ri comme une baleine en l'apprenant à la radio. Encore un quart de gens qui persistent à voter, néanmoins, mais on se rapproche du but.

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Invité rogermila

Et pan dans les gencives. :icon_up:

La redevance audiovisuelle, qui sert à financer l'audiovisuel public, "sera revalorisée à 121 euros" en 2010, a indiqué mercredi le ministre du Budget Eric Woerth à la presse.

"C'est une augmentation automatique. Ce n'est pas une décision d'augmentation" du gouvernement, a-t-il souligné.

http://www.boursorama.com/international/de…987099627884207

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Notez quelque chose qui moi me laisse songeur et un peu inquiet : les taxes récemment créées ne le sont pas pour ramener 10 ou 20 milliards ni même 1 ou 2 dans les caisses… Non : on en est à faire des taxes qui rapportent dans les 100 à 300 millions, c'est à dire des cacahouètes au niveau de l'état.

On sent le manque de petite monnaie et le raclage frénétique de fonds de tiroir.

Ou c'est moi ?

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Voyons, si nous en sommes là c'est à cause des politiques menées par les gouvernements précédents qui ont supprimé d'importantes ressources par d'excessives baisses d'impôts : pensez donc, aujourd'hui vous laissez un million d'euros c'est bien le diable si vous payez 1,6 % d'impôt sur le total, la Chambre des Notaires vous explique comment faire.

Les riches paient pas assez d'impôts par la faute de la politique sarkozyste.

Il manque une pédagogie de l'impôt dans ce pays.

C'était me semble-t-il le discours d'un journaliste dans C dans l'air il y a deux jours.

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Notez quelque chose qui moi me laisse songeur et un peu inquiet : les taxes récemment créées ne le sont pas pour ramener 10 ou 20 milliards ni même 1 ou 2 dans les caisses… Non : on en est à faire des taxes qui rapportent dans les 100 à 300 millions, c'est à dire des cacahouètes au niveau de l'état.

On sent le manque de petite monnaie et le raclage frénétique de fonds de tiroir.

Ou c'est moi ?

C'est pas pour que ça reste « indolore » ? 15 ou 20 taxes à 300 000 M€, Ensuite tu augmentes peu à peu le taux de ces taxes de 1-2% par an.

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C'était me semble-t-il le discours d'un journaliste dans C dans l'air il y a deux jours.

Laissez-moi deviner. Le C dans l'air en question était présenté par Thierry Guerrier, et non pas par l'habituel Yves Calvi ; me trompé-je ?

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mais meme la il leur manque une montagne de pognon!

c'est passionnant! :icon_up:

Oui, clairement. Pour mettre les choses en perspectives :

140.000.000.000 : montant à trouver, par an

000.270.000.000 : montant récupéré par la nouvelle taxe, par an

Il faut donc … 517 taxes supplémentaires du même montant pour compenser. Ou, dit autrement, les 140 G€ seront remboursés par 518 petites annualités indolores de 270 M€. Ce qui nous amène à l'an de grâce … 2527. Woerth pourra alors desserrer ses sphincters et dire : c'est bon, on y est.

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Oui, clairement. Pour mettre les choses en perspectives :

140.000.000.000 : montant à trouver, par an

000.270.000.000 : montant récupéré par la nouvelle taxe, par an

Il faut donc … 517 taxes supplémentaires du même montant pour compenser. Ou, dit autrement, les 140 G€ seront remboursés par 518 petites annualités indolores de 270 M€. Ce qui nous amène à l'an de grâce … 2527. Woerth pourra alors desserrer ses sphincters et dire : c'est bon, on y est.

Rembourser la dette ils s'en cognent voyons. Il faut rembourser les intérêts. le gros problème c'est lorsque le montant de la dette par tête de pipe va avoisiner les 90%. Les marchés vont sûrement avoir un peu peur si la note descends, les taux vont monter un peu mais assez pour générer beaucoup plus d'intérêts. J'ai lu il y a peu que le ministre des finances avait dit que "les investisseurs détiennent de la dette française à petit taux car ils sont certains d'être payés, la France fait face à ses obligations". Dans les milieux financiers, ce genre d'annonce veut dire tout le contraire. par exemple les journaux parlent de reprise, qu'il faut acheter des actions, c'est bon commencez à vendre. Là c'est la même chose, ils tentent de rassurer, c'est donc mauvais signe, quand tout va bien, on n'a rien a dire.

Les finances de l'Etat sont mauvaises, ils ne peuvent pas augmenter al TVA de 5% ou faire de grosses nouvelles taxes. Il suffit de voir la taxe carbone et 300 euros par an le tollé que cela entraîne! Il sont condamnés à créer des taxes de faible ampleur et comme le dit h16 elle augmenteront de quelques % chaque année. Mais il va arriver un jour où ils vont avoir un besoin drastique de fric, ce jour là il ne fera pas bon être en France. Ils seront forcés d'augmenter les impôts de façon importante, ceux qui seront en France pourront craindre pour leurs propriétés, pour leurs avoirs et leur argent. L'Etat risque de prendre beaucoup sans contrepartie.

Comme dans toutes les entreprises, une dette n'est pas forcément une connerie si sont coût est compensé par un investissement intelligent qui rapporte plus que le prêt. La France est dans la situation d'une entreprise qui aurait dû fermer il y a bien longtemps, ou dans la situation d'un couple en surrendettement. Ils empruntent beaucoup pour vivre! L'investissement n'est plus de mise, il faut survivre, c'est le début de la fin…

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La dette des états reste pour beaucoup trop d'investisseurs le dernier recours. J'imagine qu'il y a des regards défiants qui s'échangent à travers l'Atlantique, chaque bord sachant pertinemment que toute fuite de capitaux d'un côté viendra en priorité renflouer l'autre bord. Cependant, il y a un écueil de taille contre lequel même ce triste état de fait ne peut rien (je dis triste, parce que faire de l'état le garant ultime des marchés est une sinistre farce - faire du renard le garant du poulailler, pour parler gauchiste). Et cet écueil c'est le manque de liquidité des fonds à placer. Toute la crédulité bonne volonté du monde ne pourra solder un placement prématurément ou à un prix "garanti", dans l'urgence. Une banqueroute mal placée suffit à faire basculer de solvable à insolvable trop de monde trop important. Il y a encore beaucoup de gens qui pensent que "France is too big to fail" pour la mauvaise raison (celle qui dit que: personne ne peut se permettre sa faillite), à tort à mon avis, précisément pour cette histoire de liquidité. Ou devrais-je dire: de viscosité… Bref je persiste et continue de penser que la faillite de l'état nous pend au nez.

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Il y a encore beaucoup de gens qui pensent que "France is too big to fail" pour la mauvaise raison (celle qui dit que: personne ne peut se permettre sa faillite), à tort à mon avis, précisément pour cette histoire de liquidité. Ou devrais-je dire: de viscosité… Bref je persiste et continue de penser que la faillite de l'état nous pend au nez.

La France n'est pas en première ligne dans cette course à la faillite. L'italie, la grèce, la belgique sont bien en avance, et le champion toute catégorie reste le Japon (de mémoire une dette égale à 180 % du PIB).

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Il y a des moyens de booster l'économie de la France, il faudrait une prise de conscience généralisée (qui à mon avis est impossible). Par exemple offrir aux entreprises de nouvelles technos, vertes ou autres on s'en fout des taux d'impôt sur les sociétés de 3% par exemple. Etant donné nos infrastructures, beaucoup d'entreprises vont s'implanter en France. Si on leur offre le fait de ne payer les cotisations sociales que par un pourcentage fixe et qu'ils n'ont plus besoin de s'emmerder avec des trucs administratifs alors pas de soucis.

La France a deux ENOOOOOOORMES handicaps: ses taxes et son administration. Si on supprime les deux pour des entreprises à forte valeur ajoutée on fera un tout petit petit petit pas. Mais au lieu de diminuer les taxes pour relancer la croissance, faire venir des entreprises nouvelles, ils les augmentent.

La France a un gros avantage: Ses infrastructures, un tissu dense de villes proches des zones frontières, sa situation géographique et des paysages pas trop moches selon les régions (vivre à Paris serait un enfer pour moi par exemple).

Les allemands, beaucoup plus pragmatiques et intelligents que nous, ont pensé à faire de leurs industries des champions, bingo! Les français sont nuls en business, ça se sait, ils sont lents, exigent de payer à 90 jours (chose inconcevable dans beaucoup de pays), le service est mauvais, les gens ne parlent pas bien anglais, etc… La liste est longue. La France a trop de handicaps à surmonter pour devenir un bon élève. Trop tard, dommage…

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La France n'est pas en première ligne dans cette course à la faillite. L'italie, la grèce, la belgique sont bien en avance, et le champion toute catégorie reste le Japon (de mémoire une dette égale à 180 % du PIB).

En comptant tout, y compris les régimes de retraites non provisionnés, la France est au top, ou pas loin.

Attention à un autre aspect de ces questions : plus un pays est interventioniste, plus les données qu'il publie s'éloignent de la réalité.

Bref, les statistiques françaises mentent plus que celle des autres pays. La comparaison des vraies données serait donc encore plus défavorable que la comparaison des données dont nous disposons.

Bref, la situation de la France est plus grave de deux façons différentes que ce qu'on nous présente.

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Bref, la situation de la France est plus grave de deux façons différentes que ce qu'on nous présente.

Oui. Et tous calculs fait, je ne vois pas comment on peut s'en sortir.

Même en décidant de ne pas rembourser la dette pendant dix ou vingt ans (pause du service de la dette) et en augmentant les impôts de 50%, … on est encore dans le rouge à la fin de l'année. Et là, je parle d'une politique d'augmentation des recettes totalement folle.

Pour arriver à diminuer les dépenses, il faudrait, d'une année à l'autre, éliminer des centaines de milliers de postes (probablement un ou deux millions, pouf, d'un coup, au bas mot) et diminuer les retraites et les prestations de chômage d'autant.

Autant dire : badaboum.

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"Aucun revenu - du travail, du capital ou de remplacement - ne doit échapper à l'impôt".

Le message est très clair maintenant. Tout socialiste qui se respecte peut et doit se reconnaître dans Fillon.

La question est de savoir combien de cocus magnifiques du sarkozysme iront voir ailleurs aux prochaines élections.

L’égalité devant l’impôt est un point défendu par libéraux classiques… (français, du moins ; je sais que Bastiat et Guyot l’invoquent à plusieurs reprises dans leurs écrits)

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une lien intéressant sur la dette en Suisse:

la dette suisse

eh oui, ils y arrivent!

Dans l'un de mes commentaires, j'ai eu droit à cette vidéo. C'est moudem, mais c'est intéressant, c'est Peyrelevade. Et ce qu'il dit est limpide.

[dailymotion]xae2rf_la-crise-jusquay-quandy-jean-peyrel_news[/dailymotion]

(warning : keynésien interventionniste massif inside)

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Invité rogermila
et diminuer les retraites et les prestations de chômage d'autant.

Autant dire : badaboum.

Diminuer les retraites je ne suis pas trop pour ….vu que je suis en retraite. :icon_up:

Ceci dit pourquoi pas, car sur le plan strictement comptable ça touche des quantités très importantes de gens et donc ça pourrait génèrer des économies colossales.

Pour donner un ordre de grandeur, je suis au plafond pour la retraite sécu (comme pas mal de gens, en fait) et je n'ai que 1100 euros nets par mois.

Donc quand tu dis diminuer les retraites si tu parles taper un grand coup : - 50% ;ce qui ferait que les gens, au plafond, ne toucheraient plus que 550 euros par mois:

Est-ce que ça leur suffirait et combien cela ferait économiser par an ?

Bien entendu, j'exclue de diminuer les retraites complémentaires (cadres et non cadres) car ce n'est pas de l'argent de l'Etat et l'Etat n'a pas à ponctionner dedans. De plus ces retraites sont gérées par des caisses qui ne sont pas en déficit (pour l'instant) et qui ne reclament rien de l'Etat.

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Dans l'un de mes commentaires, j'ai eu droit à cette vidéo. C'est moudem, mais c'est intéressant, c'est Peyrelevade. Et ce qu'il dit est limpide.

(warning : keynésien interventionniste massif inside)

Limpide c'est clair! En gros, on va dans le mur…

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Diminuer les retraites je ne suis pas trop pour ….vu que je suis en retraite. :icon_up:

Ça, je m'en doute. Tout le monde va devoir faire de gros sacrifices, c'est sûr.

Est-ce que ça leur suffirait et combien cela ferait économiser par an ?

Leur suffirait ? Non.

Economie ? Je ne sais pas. Il faudrait avoir une répartition des retraites (nombre par tranches de salaires).

Bien entendu, j'exclue de diminuer les retraites complémentaires (cadres et non cadres) car ce n'est pas de l'argent de l'Etat et l'Etat n'a pas à ponctionner dedans. De plus ces retraites sont gérées par des caisses qui ne sont pas en déficit (pour l'instant) et qui ne reclament rien de l'Etat.

Oui, là, on est totalement d'accord.

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Cela fait des années que la question de la soutenabilité de la dette publique française est posée. La nouveauté actuelle est la prise de concience du problème par le grand public : cf cet article de Libé et les commentaires qui lui sont attachés http://www.liberation.fr/economie/01015941…ues-pour-l-etat

Il y a maintenant un sentiment général qu'à force, un jour, tout cela pourrait mal finir

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