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Le terme qui convient pour qualifier la société écologique est celui de syllogomanie (Syndrôme de Diogène).

Quelle horreur. On colle une étiquette médicale sur un ensemble de préférences inhabituel et hop, on devient un malade mental. Par ailleurs je ne vois pas comment un syndrôme charactérisé par l'accumulation d'objets et de possessions peut-être associé à Diogène qui prône tout le contraire !!

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Quelle horreur. On colle une étiquette médicale sur un ensemble de préférences inhabituel et hop, on devient un malade mental.

Toi, t'as lu du Bryan Caplan. :icon_up:

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Toi, t'as lu du Bryan Caplan. :icon_up:

Bien vu ;-) J'ai découvert Szasz par Caplan en effet, et si je ne partage pas entièrement sa critique, là on nage dans la caricature !

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La couche lavable fait un retour, de nombreux sites de vente à distance en vendent. Et, honnêtement, maintenant que les prix ont beaucoup baissé, je me demande si ça n'est pas plus économique (sur le long terme, compter 150 € de 0 à 3 ans).

De nombreuses dames s'y remettent, donc.

Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à vouloir faire des économies (d'énergie, de déchets etc) tant que c'est une démarche individuelle, volontaire et surtout, qu'elle n'est pas imposée par l'état (les taxes, les lois etc..).

Les couches lavables, très peu pour moi (et mon épouse ne veut pas en entendre parler, connaissant la chose en tant qu'africaine). Outre que laver ces trucs n'est pas très ragoûtant, ça prend un temps fou et cela n'a rien d'écologique d'utiliser eau (chaude) et lessive.

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Les couches lavables, très peu pour moi (et mon épouse ne veut pas en entendre parler, connaissant la chose en tant qu'africaine). Outre que laver ces trucs n'est pas très ragoûtant, ça prend un temps fou et cela n'a rien d'écologique d'utiliser eau (chaude) et lessive.

Franchement, les couches lavables, si "conservées" correctement (essence d'arbre a thé par exemple) avant d'etre lavées, c'est nettement mieux que les sacs de couches jetables usagées.

Quand à l'aspect écologique ou non, je dois dire que je n'en ai pas grand chose a faire, c'est l'aspect d'économie et de confort qui m'a fait les utiliser :icon_up:

Par contre, si on cherche a faire de l'écologisme rationnel, il vaut bien mieux utiliser les mécanismes de tout a l'égout pour alimenter des centrales d'épurations et profiter des effets d'echelle que celles-ci peuvent apporter contre les solvants et les déchets organiques en suspension que de jeter des couches extremement plus difficile a dégrader.

L'aspect energitique est un faux probleme (mais un faux probleme a la mode), l'eau chaude ne pollue que si elle est rejetée avec un delta elevé, ce qui n'est en aucun cas le cas apres une centrale d'épuration, et quand a la production electrique, je suis convaincu des bienfaits d'une civilisation a forte densité énergitique; Ce qui n'interdit pas d'essayer d'economiser l'energie, mais uniquement pour en consommer autant, mais mieux, pas pour en consommer moins, la décroissance ne passera pas par moi !

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c'est l'aspect d'économie et de confort qui m'a fait les utiliser

:doigt:

Par contre, si on cherche a faire de l'écologisme rationnel, il vaut bien mieux utiliser les mécanismes de tout a l'égout pour alimenter des centrales d'épurations et profiter des effets d'echelle que celles-ci peuvent apporter contre les solvants et les déchets organiques en suspension que de jeter des couches extremement plus difficile a dégrader.

L'aspect energitique est un faux probleme (mais un faux probleme a la mode), l'eau chaude ne pollue que si elle est rejetée avec un delta elevé, ce qui n'est en aucun cas le cas apres une centrale d'épuration, et quand a la production electrique, je suis convaincu des bienfaits d'une civilisation a forte densité énergitique; Ce qui n'interdit pas d'essayer d'economiser l'energie, mais uniquement pour en consommer autant, mais mieux, pas pour en consommer moins, la décroissance ne passera pas par moi !

Bah, les couches jetables sont brûlées et produisent ainsi de l'électricité, c'est mieux que de polluer de l'eau potable non? :icon_up:

Blague à part, rien à foutre également du côté écologique car il est impossible de déterminer ce qui est le plus écologique.

Sinon, je n'évoquais pas de pollution par eau chaude mais je pensais à l'énergie nécessaire pour chauffer l'eau.

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  • 2 weeks later...

"UE : Paris compte "pousser" l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés (Challenges)"

Bruxelles doit présenter une proposition allant dans ce sens à l'automne. Le Royaume-Uni et l'Irlande sont réticents.

Paris compte "pousser" l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés dans l'UE. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé lundi 7 avril qu'il s'agissait de l'un des sujets "les plus urgents" en matière de fiscalité européenne".

Le commissaire européen à la Fiscalité, Laszlo Kovacs, doit présenter à l'automne une proposition pour créer une assiette commune pour l'impôt sur les sociétés dans l'UE.

Si la France -qui va prendre la présidence de l'Union européenne en juillet- et l'Allemagne soutiennent cette mesure, le Royaume-Uni et l'Irlande voient plutôt d'un mauvais œil une harmonisation des taux.

[…]

Il n'y a pas de raisons que nous soyons les seuls à manger du gâteau à la moutarde :icon_up:

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Paris compte "pousser" l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés dans l'UE. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé lundi 7 avril qu'il s'agissait de l'un des sujets "les plus urgents" en matière de fiscalité européenne".

:icon_up::doigt:

Je me demande ,si lagarde croit réellement à ce qu'elle dit , si c'est par pure démagogie ,ou bien si au fond elle ne se dit pas "la France est inreformable et dans cette situation mieux vaut un IS harmonisé pour limiter la casse" … belle preuve de courage politique … :mrgreen:

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:icon_up::doigt:

Je me demande ,si lagarde croit réellement à ce qu'elle dit , si c'est par pure démagogie ,ou bien si au fond elle ne se dit pas "la France est inreformable et dans cette situation mieux vaut un IS harmonisé pour limiter la casse" … belle preuve de courage politique … :mrgreen:

J'ai juste quelques question cet impôt sur les sociétés c'est quoi au juste? Et qu'est qu'on entend par harmonisation? J'espère que ce n'est pas ce que je pense.

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J'ai juste quelques question cet impôt sur les sociétés c'est quoi au juste?

C'est un impôt sur les bénéfices réalisés par les entreprises.

Et qu'est qu'on entend par harmonisation? J'espère que ce n'est pas ce que je pense.

A priori, cela signifie qu'on veut éviter la "concurrence déloyale" en terme d'imposition, et donc avoir des taux proches. Donc soit la France (33 %) adopte le taux de l'Irlande (12,5 %), soit c'est l'inverse. Je pense que c'est la deuxième solution qui intéresse Christine Lagarde :icon_up:

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ou peut être que c'est une manoeuvre pour réformer réellement la France, avec l'excuse "on baisse les impôts non pas pour faire plaisir à nos amis capitalistes comme le disent les socialistes, mais à cause des directives de Bruxelles".

Et le R-U et l'Irlande ne sont pas chauds car cela détruirait leur avantage comparatif si tous les pays s'alignaient sur leur taux d'IS. :icon_up:

Mais bon, on peut toujours rêver :doigt:

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C'est un impôt sur les bénéfices réalisés par les entreprises.

A priori, cela signifie qu'on veut éviter la "concurrence déloyale" en terme d'imposition, et donc avoir des taux proches. Donc soit la France (33 %) adopte le taux de l'Irlande (12,5 %), soit c'est l'inverse. Je pense que c'est la deuxième solution qui intéresse Christine Lagarde :icon_up:

Ah la ch***se. Avec l'estonie à 20 % environ, la roumanie aussi. Plus la Pologne et la Rep.Tcheque qui vont peut-être adoptés un impôt à taux unique bas.

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Les périodes de vacances scolaires sont généralement fructueuses. Confirmation : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/po…our_financ.html

Martin Hirsch a suggéré dimanche que son revenu de solidarité active (RSA) soit en partie financé par une taxe sur les entreprises qui utilisent leurs profits pour racheter leurs propres actions.

"Est-ce qu'il n'y a pas une source de financement supplémentaire quand il y a de très grands profits dans les entreprises, dont une partie sert à racheter leurs propres actions avec très peu d'impôts là-dessus?", a demandé le Haut commissaire aux Solidarités actives sur Canal+.

Martin Hirsch est resté dans le flou sur le financement du RSA, objet de négociations serrées au sein du gouvernement. Il a confirmé que François Fillon lui proposait un milliard d'euros "pour commencer", alors qu'il évaluait l'enveloppe nécessaire entre deux et trois milliards d'euros.

Reconnaissant qu'il n'avait "pas encore tout à fait" les garanties nécessaires pour la généralisation, l'ancien président d'Emmaüs a minimisé les tensions sur le RSA. "Les discussions sont en cours. Le plus paradoxal, c'est que ça se passe bien", a-t-il affirmé.

Le RSA, expérimenté depuis quatre mois dans une trentaine de départements, est "en progrès", avec "entre 7.500 et 8.000" bénéficiaires fin mars.

Martin Hirsch a ajouté qu'il n'envisageait pas pour l'heure de quitter le gouvernement: "tant que ça progresse, que ça va dans le bon sens, je reste".

Dans un communiqué, le Parti socialiste a déploré que M. Hirsch ait "une nouvelle fois fait preuve d'ambiguïté sur l'application et le financement du Revenu de solidarité active". "Face à l'échec programmé de son projet-phare, Martin Hirsch doit dire la vérité sur sa marginalisation au sein du gouvernement, et cesser de faire office de conscience sociale sous la rigueur annoncée par la droite", a déclaré le secrétaire national à l'Egalité du PS Faouzi Lamdaoui. AP

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:doigt::mrgreen:

Je me demande ,si lagarde croit réellement à ce qu'elle dit , si c'est par pure démagogie ,ou bien si au fond elle ne se dit pas "la France est inreformable et dans cette situation mieux vaut un IS harmonisé pour limiter la casse" … belle preuve de courage politique … :mrgreen:

La plus grosse déception du gouvernement Lagarde.. La voix de son maître là où on pouvait espérer un tout petit sursaut moins antilibéral que la moyenne. Mais rien, syndrome du politicien dans toute sa splendeur. Seul soulagement, avoir échappé à Borloo aux finances :icon_up:

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"Est-ce qu'il n'y a pas une source de financement supplémentaire quand il y a de très grands profits dans les entreprises, dont une partie sert à racheter leurs propres actions avec très peu d'impôts là-dessus?"

La fiscalité française a horreur du vide. Mais le plus désespérant dans ce pays, c'est que l'opposition est socialiste.

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La fiscalité française a horreur du vide. Mais le plus désespérant dans ce pays, c'est que l'opposition est socialiste.

La fiscalité suit l'impératif biblique : "croissez et multipliez" :icon_up:

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"Est-ce qu'il n'y a pas une source de financement supplémentaire quand il y a de très grands profits dans les entreprises, dont une partie sert à racheter leurs propres actions avec très peu d'impôts là-dessus?"

Surtout quand on sait que les rachats d'actions ou les dividendes exceptionnels n'ont rien du tout de répréhensible en soi; une entreprise qui n'a pas de perspectives de croissance suffisantes pour investir ses capitaux avec une rentabilité suffisante doit "rendre l'argent" à ses actionnaires qui sauront l'investir mieux. C'est ne pas racheter les actions qui serait une faute, pour l'entreprise comme pour l'activité économique en général, les capitaux pouvant servir à des entreprises qui en feront un meilleur usage.

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Surtout quand on sait que les rachats d'actions ou les dividendes exceptionnels n'ont rien du tout de répréhensible en soi; une entreprise qui n'a pas de perspectives de croissance suffisantes pour investir ses capitaux avec une rentabilité suffisante doit "rendre l'argent" à ses actionnaires qui sauront l'investir mieux. C'est ne pas racheter les actions qui serait une faute, pour l'entreprise comme pour l'activité économique en général, les capitaux pouvant servir à des entreprises qui en feront un meilleur usage.

Quoi ? Tu ne sais pas que l'Etat-stratège sait mieux que les entreprises ce qui est bon pour elles, et notamment où investir ? :icon_up:

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L'image complète est celle-ci : à droite le politicien, au milieu la caisse de résonance des medias cartellisés, et à gauche les gens.

charmeur20de20serpentszp8.jpg

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La taxe sur les poissons a failli passer au travers de mes filets. Heureusement je la rattrappe au vol : http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/20…te-en-ligne.php

Rare et cher, le poisson - autrefois plat du pauvre - est devenu aujourd'hui la vedette incontestée de nos assiettes.

Poisson vapeur, au four, poché, sur le gril, en papillote, au micro-ondes, frit, braisé, ou meunière… Cuisiniers et gourmets se rejoignent sur le sujet. Ce produit n'est jamais banal, ses plaisirs multiples et sa consommation en constante augmentation (+ 4 % en 2007). Une carte de restaurant sans poisson : inconcevable ! Une omniprésence d'autant plus insolente que les Français en sont de plus en plus fous. Avec 35 kilos par an, ils font figure de grands consommateurs en Europe, affichant leurs préférences : thon, moule, huître, saumon, lieu d'Alaska, coquille Saint-Jacques, crevette, merlu, sardine, hareng, lieu noir, malgré un prix moyen en constante augmentation (+ 2 % en 2007, + 5 % en 2006). Egalement en 2008 et depuis le 1er janvier avec la taxe dite d'« éco-contribution ». Un supplément de prix répercuté en grande surface (70 % des ventes), dans les poissonneries et sur le marché (30 %). Soit + 2 % d'augmentation (sauf les coquillages). « Une contribution du consommateur à la pérennité de la filière pêche », dit-on au ministère de la Mer.

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Douste blabla évangelise les Nations-Unis et relance la taxe tobin.

C'est sur que les francais sont des exemples à suivre en matiére de créativité fiscale.

C'est une taxe magique. Elle soulage les pauvres et corrige les imperfections de la finance en meme temps !

Financial markets tax could aid world’s poor

By Harvey Morris at the United Nations

Published: April 16 2008 22:23 | Last updated: April 16 2008 22:23

A tax of one-hundredth of a percentage point on global financial transactions could provide hundreds of billions of dollars for developing countries facing the challenges of soaring commodity prices and climate change, the United Nations heard this week.

The food price crisis that has sparked unrest in some of the world’s poorest countries also spurred mainstream interest in the concept of micro-contributions from the financial markets when UN officials and experts from the World Bank and IMF gathered for a special session in New York.

Philippe Douste-Blazy, the former French foreign minister appointed by the UN to find new ways in which private business can help support development, said he would work with proponents of a tax on all securities and derivatives trades to find a solution that would not upset the balance in world markets.

The latest proposal was put to the session on Monday by Stephan Schulmeister of Austria’s Institute of Economic Research and a former Austrian government adviser who said a global micro-tax would raise around $230bn a year that could be made available to meet development goals threatened by soaring commodity prices.

Ban Ki-moon, UN secretary-general, this week echoed a warning from the World Bank that an escalating global food crisis had reached emergency proportions and threatened to wipe out seven years of progress in the fight against poverty.

Outlining his institute’s micro-tax plan, Mr Schulmeister said: “Given the enormous trading volumes in financial markets, the revenues of an FTT [financial transaction tax] would be substantial even at very low tax rates. These revenues could be used to finance development aid and other supranational projects or institutions.”

The concept of a tax on financial transactions was advanced more than 70 years ago by John Maynard Keynes to curb speculation in stock markets. In the 1970s, similar ideas were put forward by James Tobin, American Nobel-prizewinning economist, to cool speculation in currencies.

More recently support for “Tobin taxes” has come from international aid charities and has also been associated with an anti-globalisation movement determined to make the markets pay for the perceived damage the opening of world financial markets has done to the world’s poor.

However, with the world’s richest countries falling behind on pledges to eradicate poverty in the developing world, the idea of transactional taxes has re-entered the mainstream and gained support from parliamentarians in Europe, Latin America and Canada.

“The instability of financial markets together with their global interdependence . . . have reignited the debate over the pros and cons of a currency transaction tax,” Mr Schulmeister said. He said such proposals had received support in the Belgian, French and Austrian parliaments.

His proposal went further, to embrace securities and derivatives markets. He said this had the added advantage of increasing the tax base and making the proposed tax rate correspondingly low.

The proposal would principally affect very short-term trades that contributed to the volatility of the markets. “A general FTT would render transactions the more costly the shorter is their time horizon. Hence, it would dampen technical trading, which is increasingly based on intraday price data,” Mr Schulmeister said.

Mr Douste-Blazy, appointed this year as UN special adviser on innovative financing for development, said he had shared the scepticism of economists, bankers and traders who believed such a tax was unworkable and would destabilise markets. “If some do it and some don’t, there could be an effect on the market economy.”

However, he said technical innovation made the idea more feasible and made it worth considering moving towards a global accord on micro-contributions. He said the Austrian proposal had shown that a general tax would not have a negative impact on international markets.

“Others are also working on these micro-contributions and I will work with them very soon on behalf of the UN secretary-general . . . on the most painless solutions so that there is no market warping,” he said.

Copyright The Financial Times Limited 2008

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  • 3 weeks later...
PARIS - Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a proposé lundi de diviser par deux les niches fiscales et d'attribuer une partie des surplus de rentrées fiscales correspondant -six milliards la première année- au financement du Revenu de solidarité active (RSA).

Rappelant que les niches fiscales permettaient aux contribuables d'économiser chaque année environ 50 milliards d'euros d'impôts, il a proposé, lors du point presse hebdomadaire du parti, "que ces niches fiscales, d'ici 2012, on les divise par deux", ce qui permettra de faire rentrer chaque année "de l'ordre de six milliards d'euros" supplémentaires dans les caisses de l'Etat.

"On pourrait chaque année utiliser le fruit de cette réduction avec un tiers pour la réduction des déficits et les deux autres tiers qu'on partagerait entre le RSA, la revalorisation des retraites et l'incitation pour les petites entreprises à faire du partage de la valeur", a suggéré Frédéric Lefebvre, laissant au gouvernement le soin de déterminer le pourcentage des revenus qui devra échapper à toute exonération fiscale.

Chantal Brunel a elle aussi jugé qu'il "n'est pas normal que certaines personnes ne puissent pas apporter leur contribution à la vie économique et sociale de notre pays grâce aux niches fiscales". L'autre porte-parole de l'UMP a aussi suggéré que les économies servent à financer le RSA, "un souhait que beaucoup d'entre nous partagent".

Alors que Frédéric Lefebvre demande que les contribuables ne puissent bénéficier des niches fiscales au-delà d'un pourcentage, Mme Brunel a expliqué que le gouvernement réfléchissait à quatre pistes: plafonner quelques niches, les plafonner globalement, en supprimer certaines ou créer un "impôt minimal" en deçà duquel aucune exonération fiscale ne pourrait s'appliquer.

Dimanche, le ministre du Budget Eric Woerth avait lui aussi avancé cette idée d'un impôt minimum, parce que les niches fiscales "ne doivent pas totalement annuler l'impôt". Christine Lagarde avait assuré en septembre que les faibles revenus ne seraient pas touchés. AP

Diminution par deux des niches fiscales, argumentation savoureuse. Notez bien l'emploi d'un "grâce" dans la phrase en gras, qui masque bien mal un "à cause" frustré.

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