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Actualité des marchés 2008


La Fougère

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Reprise en main attendue de "Freddie et Fannie" par les pouvoirs publics

La reprise en main par les pouvoirs publics des deux entités chargées du refinancement hypothécaire aux Etats-Unis, Freddie Mac et Fannie Mae, s'annonçait imminente ce week-end, un scénario redouté depuis des semaines par le marché car il laisse de côté les actionnaires.

Le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, a affirmé vendredi soir que le Trésor américain était sur le point de finaliser son plan de sauvetage de Freddie Mac et Fannie Mae, une intervention dont le principe avait été annoncé en juillet mais dont les modalités restent à arrêter.

Samedi, le président du nouveau régulateur du refinancement hypothécaire, (FHFA), le sénateur démocrate Barney Frank, a confirmé au quotidien que le Trésor "a l'intention d'utiliser les pouvoirs que le Congrès lui a octroyé" lors d'une loi votée en juillet, mais a dit ne pas connaître les détails.

Cette intervention est destinée à consolider deux groupes vitaux pour le système du crédit immobilier américain - ils détiennent ou garantissent 5.200 milliards de dollars de créances hypothécaires, soit plus de 40% de l'encours de crédit immobilier du pays -, jugés insuffisamment capitalisés au vu de leurs engagements financiers.

Si les parties impliquées - le Trésor, la Réserve fédérale (Fed), la FHFA et les deux groupes - mettent actuellement la dernière main au plan, il semble arrêté que le régulateur aura la tutelle de Freddie Mac et de Fannie Mae, selon les sources du quotidien.

Une injection de capital par le gouvernement serait également au programme. L'opération "pourrait survenir de manière graduelle, sur une base trimestrielle, plutôt qu'en une seule infusion de capitaux", est-il précisé.

"Un grand ménage au niveau de l'exécutif de Fannie Mae et Freddie Mac" serait également prévu, ce qui impliquerait la démission des PDG respectifs, Daniel Mudd et Richard Syron.

Cette reprise en main par les pouvoirs publics, si elle est avérée, représentera une nouvelle intervention majeure de Washington dans l'édifice financier américain pour tenter de résorber une crise qui dure depuis un peu plus d'un an.

Celle-ci a été déclenchée par l'effondrement du marché immobilier et des produits financiers adossés aux crédits hypothécaires à risques "subprime", et a contaminé depuis plusieurs segments de marché du crédit.

En mars, Bear Stearns, l'une des cinq plus grosses banques d'affaires de Wall Street, avait été sauvée de la faillite grâce à un plan piloté par l'administration Bush, et par lequel la banque a été rachetée pour une bouchée de pain par sa consoeur JPMorgan.

Pour "Freddie et Fannie", du surnom des deux groupes sur les marchés, le spectre de la "nationalisation" a été au coeur des spéculations tout l'été, poussant les deux groupes à rassurer sur leurs niveaux de liquidités et à démentir toute aide des pouvoirs publics.

Pourtant, les grandes lignes du plan dévoilées en juillet étaient claires: le Trésor peut augmenter temporairement la ligne de crédit qu'il consent aux deux groupes et il peut aussi racheter leurs actions. Par ailleurs, la Fed peut les laisser se refinancer à sa fenêtre d'escompte, au même titre que les banques commerciales et les banques d'affaires.

Gregori Volokhine, analyste chez Meeschaert Capital Markets, estimait récemment qu'"une recapitalisation est nécessaire", alors que "beaucoup d'inconnues" existent sur les marges de manoeuvre des deux groupes.

Ces derniers doivent refinancer une grosse portion de leur dette, quelque 223 milliards de dollars, d'ici fin septembre, tandis que leur exposition à des créances à risques est peu claire.

Les déboires des deux groupes ont déjà eu des conséquences désastreuses pour les actionnaires, la valeur des titres Fannie Mae et Freddie Mac ayant fondu de 90% en un an.

http://www.boursorama.com/infos/actualites…ml?news=5846000

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adrian, ça c'était la rumeur de vendredi soir. On en sait plus depuis hier discours de paulson sur le sujet.

Aussi, s'il te plait, met l'url quand tu postes un article. Toujours donner ses sources.

discours de paulson hier : http://treasury.gov/press/releases/hp1129.htm

et une explication de texte.

http://bigpicture.typepad.com/comments/200…akeover-ov.html

• FHFA will act as conservator of the two firms -- meaning the US government has day-to-day control of Fannie and Freddie;

• The conservator's goals are to (1) put the company in a sound and solvent condition, and (2) carry on the company's business and preserve and conserve the assets and property of the company.

• There is an immediate moratorium of the firms' lobbying activities.

• New lending facility: "Treasury is taking today is the establishment of a new secured lending credit facility which will be available to Fannie Mae, Freddie Mac, and the Federal Home Loan Banks;"

• Fannie and Freddie will increase their mortgage-backed securities portfolios through the end of 2009. (Treasury is initiating a temporary program to purchase GSE MBS).

• Treasury purchases the mortgage-backed securities from the firms; no word about any derivatives or swaps owned by the two;

• Starting in 2010, the portfolios must be reduced at the rate of 10% per year.

• Both CEOs (Daniel Mudd and Richard Syron) dpart after a transition period. TIAA-CREF Chairman Herb Allison will take over as CEO of Fannie; U.S. Bancorp Chief Executive David Moffett at Freddie.

• Senior preferred stock purchase agreement includes an upfront $2 billion issuance of senior preferred stock with a 10% coupon ($1B per GSE); Dividends are quarterly starting in 2010, and warrants represent an ownership stake of 79.9% in each firm.

• 3 Goals of the takeover: market stability, mortgage availability and taxpayer protection.

• The takeover is the result of a "detailed and thorough collaboration between FHFA, the U.S. Treasury, and the Federal Reserve;"

Maintenant, pour comprendre les conséquences de tout ce dispositif, il n'y a que des spéculations pour le moment.

Les parties prenantes ne savent même pas si les CDS de FNM/FRE doivent être déclenchés ou pas.

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=new…id=ae4H_mdSUADE

Fannie, Freddie Credit-Default Swaps May Be Unwound (Update2)

By Oliver Biggadike and Laura Cochrane

Sept. 8 (Bloomberg) -- Investors may be forced to unwind contracts protecting $1.47 trillion of Fannie Mae and Freddie Mac bonds against default after the U.S. government seized control of the companies in a bid to bolster the housing market.

Thirteen ``major'' dealers of credit-default swaps agreed ``unanimously'' that the rescue constitutes a credit event triggering payment or delivery of the companies' bonds, the International Swaps and Derivatives Association said in a memo obtained by Bloomberg News today. Market makers for the privately traded contracts will discuss how to settle them in a conference call at 11 a.m. in New York, the document said.

``This is a big deal,'' said Sarah Percy-Dove, head of credit research at Colonial First State Global Asset Management in Sydney. ``The market is not experienced at settling a credit event for a name of this size, so it is a bit of an unknown.''

A settlement of credit-default swaps would probably be the biggest attempted in the market's decade-long history because Fannie and Freddie are members of the benchmark index of U.S. credit risk, Percy-Dove said. The index comprises the most frequently traded contracts in the U.S.

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http://www.ft.com/cms/s/0/e22e2998-7dad-11…0077b07658.html

GSE bailout: winners and losers

By Jeremy Lemer and Shyamantha Asokan in London

Published: September 8 2008 16:38 | Last updated: September 8 2008 16:38

WINNERS…

Hank Paulson: The US Treasury secretary was criticised for being too quiet during the collapse of Bear Stearns but he has been at the centre of efforts to stabilise the GSEs. The actions this weekend were precise, well co-ordinated and have had a positive impact on markets - so far.

Republicans: The GSEs, as hybrid public-private companies, have always been an anathema to Republicans. Now that they are essentially under government control, party slogans about the dangers of “big government” may hit home with voters.

GSE bondholders: The rescue plan for Fannie Mae and Freddie Mac has finally made the implicit government guarantee of their debt explicit.

For current bondholders, that means risks have virtually disappeared. The ratings of both the US and the senior ratings of both Fannie and Freddie have been affirmed at AAA, while the sub ratings have been put on positive watch.

Kathleen Shanley, and analyst at Gimme Credit, said: “The conservatorship alleviates much of the uncertainty about GSE senior and subordinated debt and we would not be concerned about buying either debt class.”

“But we are not convinced the Fannie/Freddie bailout will mark the final chapter of the credit crunch,” she added.

Big winners also include Bill Gross - the co-chief investment officer at Pimco, the world’s biggest bond fund manager, bet correctly that his Fannie and Freddie bonds would be back-stopped by the government.

Global equities: Washington’s intervention reassured investors and led to an increase in risk appetite. In Asian trade, the Nikkei was up 3.4 per cent at 12,624.46 and the Hang Seng rose 4.3 per cent at 20,794.27. In London the FTSE 100 rose 3.8 per cent - or 199 points - to 5,440, before trade was suspended at 9.15am GMT due to “connectivity issues”.

Mortgage banks dominated in London before the halt in trade. HBOS, the UK’s biggest home-loan lender, rose 13 per cent to 313½p. Lloyds TSB was 11.2 per cent stronger at 310½p and Barclays was 14 per cent higher at 360p.

Short-sellers: With Fannie and Freddie stock heading for further declines, short-sellers look set to profit. About 13 per cent of Fannie shares and 18 per cent of Freddie shares are currently shorted, according to shortsqueeze.com, website that provides data on short interests.

EVEN OR UNCERTAIN…

US homeowners: US homeowners and potential buyers can take some comfort in Washington’s effective takeover of the GSEs, which is intended to stabilise the mortgage market. Analysts are already predicting lower interest rates for 30-year mortgages in the US as a result. However, US homeowners are also US taxpayers – the very group who might ultimately have to prop up the GSEs.

UK homeowners stand to benefit. Many British mortgage lenders have bought Fannie and Freddie bonds, which are now deemed as safe as government debt.

Democrats: Democratic congressmen have been seen as close to the GSEs and their all too public meltdown could raise questions about the party’s economic stewardship.

Still, the rescue package demonstrates the severity of the current mortgage crisis and could reinforce efforts by Barack Obama, the Democratic presidential nominee, to place the economy at the centre of the campaign.

Jaret Seiberg, a financial services analyst with Stanford Policy Research, said: “The bailout of Fannie Mae and Freddie Mac makes it tougher for Republicans to oppose Democratic demands for more help for troubled borrowers…Democrats will charge that Republicans are quick to rescue Wall Street and foreign investors but refuse to aid the average voter.”

Credit Default Swap market: The outlook is uncertain for holders of credit default swap contracts on the debt issued by the two mortgage giants, as an event of this size and nature in this market is unprecedented.

Thirteen of the biggest dealers in the market for credit-default swaps have said that the conservatorship constitutes a credit event, which would trigger either a cash payment or a delivery of the companies’ bonds, according to a memo from the International Swaps and Derivatives Association.

Consequently, investors may be forced to unwind contracts written against nearly $1,500bn of Fannie and Freddie bonds in what would be the biggest test of the CDS market to date.

Still, analysts at Barclays Capital expect the intervention to be well received by bond markets. “Net, we believe the steps taken over the weekend are a positive for the credit market. We expect the resolution of uncertainty around timing and the ambitious scope of the proposals will outweigh any concerns around capital structure and the fallout from declining preferred valuations.”

At midday in London, the Markit iTraxx Crossover index of 50 mostly sub-investment-grade borrowers tightened around 30 basis points to 533 basis points. The Markit iTraxx Europe index, which measures the cost of default insurance on 125 investment-grade European borrowers was 12 basis points tighter at 95 basis points.

The dollar: The dollar made moderate gains on the news. By mid-morning in London, the US currency had risen 0.3 per cent to $1.7610 against the pound and was 0.4 per cent higher at $1.4206 against the euro.

But Adam Cole at RBC Capital Markets said the news was unlikely to significantly boost the dollar’s recent rally, which had been driven by fears of a slowdown outside the US, rather than by improving attitudes towards the US economy itself. “These investors have other things on their mind than the US housing market,” Mr Cole said.

LOSERS…

Government bonds: Treasuries and gilts slid on the news, pushing yields higher. Yields on the ten-year US government bond rose 10 basis points to 3.8 per cent while the ten-year UK government bond yield climbed 12 basis points to 4.5 per cent.

The yen: The Japanese currency, often seen as a “safe haven” in times of economic uncertainty, lost out as investors showed increased risk appetite. By midday in London, the dollar had risen 0.8 per cent to Y108.58 against the yen. The euro gained 0.5 per cent to Y154.39, while sterling climbed 0.8 per cent to Y191.72.

The Swiss franc, another low-yielding ”safe haven” currency, fell 1 per cent to SFr1.1299.

GSE stockholders: Shares in Fannie Mae and Freddie Mac are now down almost 90 per cent each on the year and there is little for stockholders to look forward to.

Dividends for existing stocks will be terminated under the terms of the rescue plan. The value of preferred and common stock may be wiped out entirely as it ranks behind a new class of government preferred shares.

The biggest losers are bound to be the financial institutions that are among the largest holders of GSE preferred securities. The regulators are assessing the exposure of these banks and thrifts, such as Sovereign Bancor and Gateway Financial Holdings.

Mr Paulson said that “while many institutions hold common or preferred shares of these two GSEs, only a limited number of smaller institutions have holdings that are significant compared to their capital.”

Some well-known names have been caught out by the developments, such as Bill Miller, at Legg Mason. The mutual fund manager revealed last week that it had bought an additional 30m shares in Freddie Mac even as the stock continued to slide.

Copyright The Financial Times Limited 2008

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  • 5 weeks later...

Chose promise, chose due… or j'avais promis de le dire ici le jour où je repasserais à l'achat (LT)… C'est le cas (pour un premier tiers voir plus bas) depuis hier en privilégiant les marchés émergents (sur lesquels on peut s'attendre à une évolution en V (voir plus haut)).

vala vala… juste histoire de tenir une promesse. :icon_up:

Pendant que j'y suis, quelques impressions mêlée d'une synthèse des avis que je privilégie.

J'avais soutenu à plusieurs reprises, et ce dès le premier post sur ce fil (26 Jan 2008), des analystes qui anticipaient un retour sur les "plus bas de 2003"… Certains indices comme le CAC40 y sont presque, quand d'autres comme le S&P semblent en avoir définitivement pris le chemin ces jours ci (même si un rebond technique interviendra probablement avant).

La question suivante sera de savoir si ces supports vont "tenir" et là je n'en ai vraiment aucune idée. Rien ne permet encore de dire que le marché baissier va prendre fin en 2008, ni même qu'il "s'arrêtera" sur "les plus bas de 2003" (en raison d'une gestion désastreuse de la crise), mais un rebond (au moins technique) à CT semble inévitable… suivi d'une très probable reprise de la baisse…

Au sujet du "premier tiers". Perso, pour le long terme et les grandes tendances je procède toujours ainsi: je divise en trois tiers la somme destinée à être investie, avec pour objectif de "lisser" mon entrée en acceptant par avance de placer le premier tiers "limite trop tôt" et le dernier "limite trop tard". Il est maintenant temps, pour moi (car je ne donne jamais de conseils), d'entrer à hauteur du premier tiers, ni plus ni moins. Pour le reste, tout le monde navigue à vue. Je ne fais là que partager mes "impressions" du moment, et je dis bien "du moment".

A plus.

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New Stock Market Terms - jeudi, 10 juillet 2008

http://morningbull.blog.tdg.ch/archive/200…rket-terms.html

:doigt:

Un post qu'on trouve un peu partout sur le net en ce moment.

New Stock Market Terms

CEO --Chief Embezzlement Officer.

CFO-- Corporate Fraud Officer.

BULL MARKET -- A random market movement causing an investor to mistake himself for a financial genius.

BEAR MARKET -- A 6 to 18 month period when the kids get no allowance, the wife gets no jewelry, and the husband gets no sex.

VALUE INVESTING -- The art of buying low and selling lower.

P/E RATIO -- The percentage of investors wetting their pants as the market keeps crashing.

BROKER -- What my broker has made me.

STANDARD & POOR -- Your life in a nutshell.

STOCK ANALYST -- Idiot who just downgraded your stock.

STOCK SPLIT -- When your ex-wife and her lawyer split your assets equally between themselves.

FINANCIAL PLANNER -- A guy whose phone has been disconnected.

MARKET CORRECTION -- The day after you buy stocks.

CASH FLOW-- The movement your money makes as it disappears down the toilet.

YAHOO -- What you yell after selling it to some poor sucker for $240 per share.

WINDOWS -- What you jump out of when you're the sucker who bought Yahoo @ $240 per share.

INSTITUTIONAL INVESTOR -- Past year investor who's now locked up in a nuthouse.

PROFIT -- An archaic word no longer in use.

J'en profite pour répondre ici à une question qui me revient souvent par oral quand je dis à qui veut l'entendre ce que j'écrivais juste au dessus: n'est-ce pas trop tôt pour être acheteur? La réponse est oui il est trop tôt… c'est pourquoi, sur le long terme, je ne suis acheteur "que pour un tiers" de la somme prévue, et uniquement sur les marchés émergents… C'est la partie "La prise de position" de ce que l'on appelle le "money management" ( :icon_up: désolé pour l'usage d'un terme anglais).

Pour être tout à fait clair, je suis à peu près sûr que de nouveaux plus bas seront atteint et que nous ne somme pas sortis d'un marché baissier qui pourrait encore durer six mois au moins…

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Oui, un gros problème: l'argent public vient des mêmes, grosso modo, qui sont en manque de solvabilité, tandis que l'état n'arrive pas à même fonctionner semaine après semaine sans emprunter toujours plus.

On va décidément passer un Joyeux Noël.

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D'accord sur le fait qu'il est encore trop tôt… Je note que la FHA va clamser dans l'avenir proche, Fannie et Freddie avec, voire même Ginnie aussi.

Je préciserai tout de même que dans une logique court terme / moyen terme, j'ai bien l'intention de profiter du rebond en cours pour (re)faire le plein de put sur indices (surtout US).

Nous sommes, dans le meilleur des cas, à mi chemin du marché baissier. D'autres sont nettement plus pessimistes, et en ce qui me concerne, je ne vais pas "parier" contre eux :

http://www.geocities.com/WallStreet/Exchan…500/Outlook.htm

Voir surtout les graphiques sur le DJ où une AT détermine les objectifs baissier. Il tournent pas mal sur le net, parfois sous le commentaire suivant: "The Chart Wall Street Doesn't Want You to See" :icon_up:

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Je préciserai tout de même que dans une logique court terme / moyen terme, j'ai bien l'intention de profiter du rebond en cours pour (re)faire le plein de put sur indices (surtout US).

Nous sommes, dans le meilleur des cas, à mi chemin du marché baissier. D'autres sont nettement plus pessimistes, et en ce qui me concerne, je ne vais pas "parier" contre eux :

http://www.geocities.com/WallStreet/Exchan…500/Outlook.htm

Voir surtout les graphiques sur le DJ où une AT détermine les objectifs baissier. Il tournent pas mal sur le net, parfois sous le commentaire suivant: "The Chart Wall Street Doesn't Want You to See" :icon_up:

Tu y crois aux charts ?

Si je pense que ça va baisser, c'est parce que les ARMs reset sont loins d'être finis, que le prix de l'immo va continuer de baisser, que les Etats s'endettent à mort, que les banques centrales injectent comme jamais, que la récession va commencer à toucher l'économie réelle, mais pas que le graphique de tel indice fait une triple vrille en forme de chandelier.

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Tu y crois aux charts ?

Si je pense que ça va baisser, c'est parce que les ARMs reset sont loins d'être finis, que le prix de l'immo va continuer de baisser, que les Etats s'endettent à mort, que les banques centrales injectent comme jamais, que la récession va commencer à toucher l'économie réelle, mais pas que le graphique de tel indice fait une triple vrille en forme de chandelier.

Il manque les mots "ligne de signal", "support majeur", "épaule tête épaule", "V Bottom" et autres salmigondis d'explications pipeautesques :icon_up:

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Intéressant aussi celui là

How This Bear Market Compares

http://www.nytimes.com/interactive/2008/10…AR_MARKETS.html

Tu y crois aux charts ?

Si je pense que ça va baisser, c'est parce que les ARMs reset sont loins d'être finis, que le prix de l'immo va continuer de baisser, que les Etats s'endettent à mort, que les banques centrales injectent comme jamais, que la récession va commencer à toucher l'économie réelle, mais pas que le graphique de tel indice fait une triple vrille en forme de chandelier.

Non je ne crois pas aux charts, je crois aux prophéties auto réalisatrices… A partir de là, ce qui compte c'est d'évaluer la crédibilité qui sera accordée à une prophétie pour essayer d'anticiper sa capacité à s'auto réaliser. Dans le cas qui nous occupe, on peut grosso modo retenir les critères suivants:

- La "prophétie" sera plus "suivie" à court terme qu'à long terme,

- de ce fait, plus les acteurs tendent vers une logique court terme, plus l'AT gagnera en influence,

- ensuite, plus les repères traditionnels sont laminés et plus les acteurs naviguent à vue, et donc plus ils travailleront à court terme, et plus de ce fait il donneront de poids à l'AT…

une sorte de cercle vicieux en somme, mêlé de psychologie de groupe.

Bref, nous sommes dans une période où la mécanique de la prophétie auto-réalisatrice (aussi appelée analyse technique) est reine. J'en tiens compte pour déterminer le timing et les objectifs (rebonds techniques notamment). C'est un peu comme ce jeu télé ou il faut deviner non pas la bonne réponse mais celle qui a été le plus souvent formulée statistiquement ("une famille en or" je crois).

L'analyse sur le fond "nous" a permis d'être en avance sur le marché. Maintenant, on peut maximiser ses gains en suivant du regard ce sur quoi les acteurs ont les yeux rivés. Il y a un temps pour être "contrarian", et un temps pour être suiveur… :icon_up:

Pour l'exemple, je n'ai actuellement plus un seul put en portefeuille (mais j'ai tort car je devrais au moins me couvrir) alors que j'ai pris un call en fin de semaine dernière (que je ne pense pas garder longtemps tellement il me brule les doigts :mrgreen: )… Bon en fait j'avais parié sur l'impact psychologique qu'aurait l'adoption généralisée ce week end de l'approche de Gordon Brown… mais, dans les conditions de marché actuelles et dans le cadre d'une spéculation à court terme sur indices, ça ne dit pas à quel prix entrer ou sortir et je laisse ça à l'AT, qui dans une période comme la notre est au maximum de sa force auto réalisatrice. Vala vala… Je ramasse les sous là où ils sont et sans états d'âmes… :doigt:

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Il manque les mots "ligne de signal", "support majeur", "épaule tête épaule", "V Bottom" et autres salmigondis d'explications pipeautesques :doigt:

J'adore : c'est un exemple concret (unique ?) de personnes qui réfléchissent avec une règle au sens matériel du terme. Finalement c'est très paradoxal que pour un métier "abstrait" comme la finance on se serve du premier outil mathématique utilisé à l'école primaire. :icon_up:

Certains confondent la logique des règles et les règles de la logique, mais c'est une autre histoire…

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