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Actualité des marchés 2008


La Fougère

Messages recommandés

ça tombe bien, le cpi us vient de passer à 4% et l'or montent avec.

l'or a pris environt 50% en 1 an tout de même.

Et justement, il y a un an (quand il aurait fallu acheter), il n'y avait pas de débat sur l'or sur wikilibéral !

C'est très probable que l'or monte actuellement avec la hausse de l'inflation US et ailleurs, c'est un constat que l'on peut faire à posteriori.

Aujourd'hui, si le facteur déterminant des prix de l'or est bien l'inflation, qui peut dire comment les prix vont évoluer dans mois qui viennent ?????

Sur les marchés, il n'y a pas de gain qui ne rémunère un risque.

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je ne m'intéresse pas beaucoup aux fonds,

Ce qui signifie que vous vous intéressez à de la détention en direct? Le mieux est de se placer parallèlement sur plusieurs horizons et à long terme, la tendance lourde la plus sûre ce sont le "émergents" et là il n'y a que les fonds indiciels.

je voulais savoir "émergents" ça veut dire la Chine aussi ? Parce que très franchement les actifs chinois sont surévalués en général. Je ne mettrais pas un kopeck sur un fond chinois.

Oui, ça veut dire Chine aussi mais 1°) vous pouvez "lisser" votre risque en prenant un fond mondial ou régional (et vous ne détiendrez que quelques % sur la chine), 2°) je n'ai pas encore dis que j'étais "acheteur"… :icon_up:

D'abord, tout le monde connait les prix passés de l'or

Oh que non… :doigt:

Tous les vrais pros sans doute mais pas le grand public qui est abusé comme c’est expliqué ici :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…r-aye-t7753.htm

mais ce marché est particulièrement efficient et ca métonnerai que l'on puisse gagner de l'argent avec ce genre de constat.

Là en revanche je vous suis davantage.

Je dirais seulement que si j’avais de grosses quantités de liquidités à placer sur un horizon à un an ou plus, je prendrais de l’or physique (par ex avec State Street qui propose un fond pour ça). Le rapport rendement risque est plus que favorable.

Il y a en plus une grosse différence entre maintenant et la fin des années 1970 : les niveaux d'inflation, tous les pays connaissaient alors des taux proches de 10 %/an. Seul l'or semble garantir le maintien du pouvoir d'achat en période de fortes inflation.

Très pertinent mais seul le graphique (du WSJ) que j’ai posté ramenait à l’inflation, le propos du premier fil cité était plutôt de montrer une tendance long terme débarassée justement de ce qui s’est passé sur quelques devises pour les raisons que vous évoquez. Lisez ce fil, il est très court et ça vaut le coup. L’adresse à nouveau :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…ase-2-t7345.htm

Plus généralement les contributeurs sont excellents.

Il a de nombreux éléments en analyse fondamentale qui justifient une poursuite de la hausse sur l’or, et ils continuent à s’accumuler. J’ai évité le sujet jusqu’ici car je sais à quel point c’est polémique même chez des libéraux… alors que la perspective de gagner des sous tout en donnant tort à Keynes, c’est la cerise sur le gâteau. :mrgreen::mrgreen:

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Et justement, il y a un an (quand il aurait fallu acheter), il n'y avait pas de débat sur l'or sur wikilibéral !

C'est très probable que l'or monte actuellement avec la hausse de l'inflation US et ailleurs, c'est un constat que l'on peut faire à posteriori.

Aujourd'hui, si le facteur déterminant des prix de l'or est bien l'inflation, qui peut dire comment les prix vont évoluer dans mois qui viennent ?????

Sur les marchés, il n'y a pas de gain qui ne rémunère un risque.

Mon opinion, c'est que l'on vient d'avoir une série de rate cut qui va continuer, cela va alimenter l'inflation, et le prix de l'or va continuer de monter.

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Pendant que j'y suis à faire de la pub pour ce forum, un fil amusant (et édifiant):

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…rvice-t8059.htm

En terme de dissimulation, ça vous donnera une idée de ce à quoi (et à qui) nous avons affaire…

Mon opinion, c'est que l'on vient d'avoir une série de rate cut qui va continuer, cela va alimenter l'inflation, et le prix de l'or va continuer de monter.

+1

d'autant plus qu'il y a d'autres facteurs que l'inflation (contrairement à ce qu'on essaye de nous faire croire).

En achetant de l'or physique sans effet de levier, le risque de baisse sur un an est quasi nul quand le potentiel de hausse est de l'ordre de 50% ou plus…

Il n'est donc pas trop tard pour acheter de l'or (si c'est à horizon un an minimum)….

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Oh que non… :icon_up:

Tous les vrais pros sans doute mais pas le grand public qui est abusé comme c’est expliqué ici :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…r-aye-t7753.htm

Le "tout le monde" voulait dire le marché.

Mai, si j'ai de l'argent a placé sur un horizon d'un an (par exemple je dois le remboreser dans un an), je prends du monétaire sinon c'est le risque de faillite.

Si je place pour ma retraite pourquoi pas un peu d'or.

Les graphiques sont très beau mais je ne vois pas en quoi ca peut inciter à acheter de l'or aujourd'hui. Je ne connais pas les éléments d'analyse fondamentale.

Il y a de plus une erreur à ne pas commettre lorsque l'on compare l'or avec d'autres placements: l'or ne rapporte pas de revenu. Lorsque l'on regarde l'évolution du prix de l'or depuis 1971, on fait implicitement l'hypothèse que l'épargnant qui achète de l'or ne consomme jamais.

Pour comparer avec les actions ou obligations, il faut faire la même hypothèse donc un permanent réinvestissement des dividendes/coupons dans le support ; Sur 20 années cela change tout (voir le second bouquin de Siegel).

L'or a probablement été un très bon placement en France au XXème siècle car de 1914 à 1983, le taux moyen d'inflation est de 11,43 %/an ; Les français en ont d'ailleurs massivement détenu. Aux Etats-Unis ou même en Angleterre où l'inflation était nettement plus limitée, l'attrait pour l'or était moins fort.

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Le "tout le monde" voulait dire le marché.

Mai, si j'ai de l'argent a placé sur un horizon d'un an (par exemple je dois le remboreser dans un an), je prends du monétaire sinon c'est le risque de faillite.

Si je place pour ma retraite pourquoi pas un peu d'or.

Les graphiques sont très beau mais je ne vois pas en quoi ca peut inciter à acheter de l'or aujourd'hui. Je ne connais pas les éléments d'analyse fondamentale.

Il y a de plus une erreur à ne pas commettre lorsque l'on compare l'or avec d'autres placements: l'or ne rapporte pas de revenu. Lorsque l'on regarde l'évolution du prix de l'or depuis 1971, on fait implicitement l'hypothèse que l'épargnant qui achète de l'or ne consomme jamais.

Pour comparer avec les actions ou obligations, il faut faire la même hypothèse donc un permanent réinvestissement des dividendes/coupons dans le support ; Sur 20 années cela change tout (voir le second bouquin de Siegel).

L'or a probablement été un très bon placement en France au XXème siècle car de 1914 à 1983, le taux moyen d'inflation est de 11,43 %/an ; Les français en ont d'ailleurs massivement détenu. Aux Etats-Unis ou même en Angleterre où l'inflation était nettement plus limitée, l'attrait pour l'or était moins fort.

De quels chiffres de l'inflation tu parles ? ceux officiels fournis par l'Etat ?

Quand l'Etat affiche une inflation de 2 ou 3%, c'est évidemment une arnaque.

Regardez le prix des loyers, de la nourriture, de l'essence, des restaurants, etc…

aux Etats-Unis, à partir de 1933 et jusqu'en 1974, la possession d'or par les particuliers était un crime fédéral pouvant conduire à 10 ans de prison.

http://en.wikipedia.org/wiki/Executive_Order_6102

L'or n'est pas un placement. Comme tu dis, cela ne génère pas de revenus, et je rajouterais que ça ne produit rien. C'est avant tout une protection contre la baisse du pouvoir d'achat de la monnaie étatique.

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Le "tout le monde" voulait dire le marché.

Faites un tour sur le forum en question et vous apprendrez comment ce marché est truqué !…

Mai, si j'ai de l'argent a placé sur un horizon d'un an (par exemple je dois le remboreser dans un an), je prends du monétaire sinon c'est le risque de faillite.

Si je place pour ma retraite pourquoi pas un peu d'or.

En effet, je parlais plutôt de liquidités dans le cadre des arbitrages évoqués plus haut, soit en attendant de réinvestir sur les actions.

Les graphiques sont très beau mais je ne vois pas en quoi ca peut inciter à acheter de l'or aujourd'hui. Je ne connais pas les éléments d'analyse fondamentale.

Si vraiment il y a une demande pour ça, je veux bien créer un fil pour ça, ou participer à celui que vous ouvrirez. Ca mérite un fil dédié.

Il y a de plus une erreur à ne pas commettre lorsque l'on compare l'or avec d'autres placements: l'or ne rapporte pas de revenu. Lorsque l'on regarde l'évolution du prix de l'or depuis 1971, on fait implicitement l'hypothèse que l'épargnant qui achète de l'or ne consomme jamais.

Pour comparer avec les actions ou obligations, il faut faire la même hypothèse donc un permanent réinvestissement des dividendes/coupons dans le support ; Sur 20 années cela change tout (voir le second bouquin de Siegel).

L'or a probablement été un très bon placement en France au XXème siècle car de 1914 à 1983, le taux moyen d'inflation est de 11,43 %/an ; Les français en ont d'ailleurs massivement détenu. Aux Etats-Unis ou même en Angleterre où l'inflation était nettement plus limitée, l'attrait pour l'or était moins fort.

C'est pourquoi ça doit être envisagé à titre spéculatif ou, comme en ce moment, pour mettre au frais la trésorerie qu'on a sortit de ses actions (ce que je ne fais pas pour des raisons pratique). :doigt:

De quels chiffres de l'inflation tu parles ? ceux officiels fournis par l'Etat ?

Quand l'Etat affiche une inflation de 2 ou 3%, c'est évidemment une arnaque.

Regardez le prix des loyers, de la nourriture, de l'essence, des restaurants, etc…

:icon_up:

Entièrement d'accord avec toi… que dirais-tu d'ouvrir un fil dédié?

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Si vraiment il y a une demande pour ça, je veux bien créer un fil pour ça, ou participer à celui que vous ouvrirez. Ca mérite un fil dédié.

Avec l'ensemble des autres métaux précieux.

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Avec l'ensemble des autres métaux précieux.

A la réflexion, mieux vaudrait "remonter" un précédant "fil dédié". Vu que c'est un sujet un peu récurent, il doit bien y en avoir au moins un qui mérite qu'on le "remonte". Ce serait plus intéressant et ça éviterait les répétitions.

Et puis je serais curieux de lire tout ça. :icon_up:

@Vincent

Que dirais-tu de poster les adresses des précédentes discussions auxquelles tu as participé sur ce sujet.

(je m'adresse à toi car nous partageons le même point de vue visiblement)

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http://www.usatoday.com/money/industries/f…inflation_N.htm

Expect food prices to keep rising, industry says

By Rene Pastor, Reuters

WASHINGTON — Americans who dug deeper into their pockets for groceries last year will face sticker shock again this year when shopping for food, experts said Thursday.

Consumer food prices are expected to rise 3.0% to 4.0% this year after a 4.0% gain in 2007, said USDA Chief Economist Joseph Glauber at the U.S. Agriculture Department's annual outlook conference.

RELATED: Global demand lifts grain prices, gobbles supplies

He added that "overall retail food prices for 2008 to 2010 are expected to rise faster than the general inflation rate."

"There's going to be real food inflation in this country," said C. Larry Pope, president and chief executive of U.S. beef processor Smithfield Foods (SFD).

Prices of grain futures have surged lately. For example, wheat futures have more than doubled on the Chicago Board of Trade over the last 12 months. Pope said meat shoppers eventually will pay for the rally because farmers who raise livestock cannot absorb the sharp escalation in feed costs.

Pope said the rip-roaring rallies in corn, soybeans and wheat would be good for farmers, but are "scary" for companies like Smithfield and the rest of the livestock industry.

"I think we need to tell the American consumer that things are going up," he said in a speech. "We're seeing cost increases that we've never seen in our business."

The spike in grains prices stems partly from the growing biofuels industry, especially manufacturers of corn-based ethanol.

"While the ethanol boom can be expected to bring higher incomes to farmers and reduce government outlays for farm programs, it also will contribute to higher crop and livestock prices," Glauber said.

Robert Dineen, president and chief executive of the Renewable Fuels Association, said the United States should not have to choose between food and fuel supplies.

"We realize there are limitations from what we can produce from grains," said Dineen, adding that makers of biofuel plan to expand output from non-food sources, so-called cellulosic materials such as switchgrass and corn stalks and husks.

With more land being devoted to grains, an official of DuPont (DD) said the company's biotech researchers already are developing the next generation of seeds, which should lift yields for corn and soybeans.

Paul Schickler, a vice president at DuPont, said at the same conference that the next breakthrough in seed technology should help boost drought tolerance and hydrogen use efficiency.

This could boost yields by up to 40% in both grains in the years ahead, he said.

Copyright 2008 Reuters Limited.

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Bank of america demande au congrès de créer une agence gouvernementale pour racheter tous les mortgage pourris des banques.

http://www.nytimes.com/2008/02/23/business…agewanted=print

vive le capitalisme financier néo-libéral …

February 23, 2008

News Analysis

A ‘Moral Hazard’ for a Housing Bailout: Sorting the Victims From Those Who Volunteered

By EDMUND L. ANDREWS

WASHINGTON — Over the last two decades, few industries have lobbied more ferociously or effectively than banks to get the government out of its business and to obtain freer rein for “financial innovation.”

But as losses from bad mortgages and mortgage-backed securities climb past $200 billion, talk among banking executives for an epic government rescue plan is suddenly coming into fashion.

A confidential proposal that Bank of America circulated to members of Congress this month provides a stunning glimpse of how quickly the industry has reversed its laissez-faire disdain for second-guessing by the government — now that it is in trouble.

The proposal warns that up to $739 billion in mortgages are at “moderate to high risk” of defaulting over the next five years and that millions of families could lose their homes.

To prevent that, Bank of America suggested creating a Federal Homeowner Preservation Corporation that would buy up billions of dollars in troubled mortgages at a deep discount, forgive debt above the current market value of the homes and use federal loan guarantees to refinance the borrowers at lower rates.

“We believe that any intervention by the federal government will be acceptable only if it is not perceived as a bailout of the bond market,” the financial institution noted.

In practice, taxpayers would almost certainly view such a move as a bailout. If lawmakers and the Bush administration agreed to this step, it could be on a scale similar to the government’s $200 billion bailout of the savings and loan industry in the 1990s. The arguments against a bailout are powerful. It would mostly benefit banks and Wall Street firms that earned huge fees by packaging trillions of dollars in risky mortgages, often without documenting the incomes of borrowers and often turning a blind eye to clear fraud by borrowers or mortgage brokers.

A rescue would also create a “moral hazard,” many experts contend, by encouraging banks and home buyers to take outsize risks in the future, in the expectation of another government bailout if things go wrong again.

If the government pays too much for the mortgages or the market declines even more than it has already, Washington — read, taxpayers — could be stuck with hundreds of billions of dollars in defaulted loans.

But a growing number of policy makers and community advocacy activists argue that a government rescue may nonetheless be the most sensible way to avoid a broader disruption of the entire economy.

The House Financial Services Committee is working on various options, including a government buyout. The Bush administration may be softening its hostility to a rescue as well. Top officials at the Treasury Department are hoping to meet with industry executives next week to discuss options, according to two executives.

“There are a lot of ideas out there,” said Scott Stanzel, a spokesman for President Bush, when asked at a White House press briefing on Friday about a possible buyout program. “There are many different ways in which we can address this problem and we continue to look at ways in which we can do that.”

Supporters contend that a government rescue could be the fastest and cleanest way to force banks and investors to book their losses from bad mortgages — a painful but essential first step toward stabilizing the housing market.

The government would buy the mortgages at their true current value, perhaps through an auction, at what would probably be a big discount from the original loan amount. The mortgage lenders, or the investors who bought mortgage-backed securities, would be free of the bad loans but would still have to book their losses.

If the government took control of the bad mortgages, supporters of a rescue contend, it could restructure the loans on terms that borrowers could meet, keep most of them from losing their homes and avoid an even more catastrophic plunge in housing prices.

“Every citizen has a dog in this hunt,” said John Taylor, president of the National Community Reinvestment Coalition, a community advocacy group that has developed its own mortgage buyout plan. “The cost of spending our way out of a recession is something that everybody would have to bear for a very long time.”

Mr. Taylor estimated the government might end up buying $80 billion to $100 billion in mortgages. But he said the government could recoup its money if it was able to buy the mortgages at a proper discount, repackage them and sell them on the open market.

Surprisingly, the normally free-market Bush administration has expressed interest. Treasury officials confirmed that several senior officials invited Mr. Taylor to present his ideas to them on Feb. 15. Mr. Taylor said he had also received calls from officials at the Office of Thrift Supervision and the Office of the Comptroller of the Currency, which is part of the Treasury Department.

But even supporters acknowledge that a government rescue poses risks to taxpayers, who could be left holding a very expensive bag.

Ellen Seidman, a former director of the Office of Thrift Supervision and now a senior fellow at the moderate-to-liberal New America Foundation, said the government’s first challenge is to buy mortgages at their true current value. If the government overpaid or became caught by an even further decline in the market value of its mortgages, taxpayers would indeed be bailing out both the industry and imprudent home buyers.

“It’s not easy, but it’s not impossible,” Ms. Seidman said. “There are various auction mechanisms, both inside and outside government.”

A second challenge would be to start a program quickly enough to prevent the housing and credit markets from spiraling further downward. Industry executives and policy analysts said it would take too long to create an entirely new agency, as Bank of America suggested. But they expressed hope that the government could begin a program from inside an existing agency.

But even if the government did buy up millions of mortgages and force mortgage holders to take losses, the biggest problem could still lie ahead: deciding which struggling homeowners should receive breaks on their mortgages.

Administration officials have long insisted that they do not want to rescue speculators who took out no-money-down loans to buy and flip condominiums in Miami or Phoenix. And even Democrats like Representative Barney Frank of Massachusetts, chairman of the House Financial Services Committee, have said the government should not help those who borrowed more than they could ever hope to repay.

But identifying innocent victims has already proved complicated. The Bush administration’s Hope Now program offers to freeze interest rates for certain borrowers whose subprime mortgages were about to jump to much higher rates. But the eligibility rules are so narrow that some analysts estimate only 3 percent of subprime borrowers will benefit.

Bank executives, meanwhile, warn that the mortgage mess is much broader than people with subprime loans. Problems are mounting almost as rapidly in so-called Alt-A mortgages, made to people with good credit scores who did not document their incomes and borrowed far more than normal underwriting standards would allow.

Borrowers who overstated their incomes are not likely to get much sympathy. But industry executives and consumer advocates warn that foreclosed homes push down prices in surrounding neighborhoods, and a wave of foreclosures could lead to another, deeper plunge in home prices.

Right or wrong, the arguments for rescuing homeowners are likely to be blurred with arguments for rescuing home prices. At that point, industry executives are likely to argue that what is good for Bank of America is good for the rest of America.

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Dans la même série, pour ceux qui veulent comprendre comment, de facto, le marché mortgage US a quasiement été nationalisé ces 6 derniers mois, je vous recommande la lecture de cet article d'une revue financière.

évidemment, cela ne se fait pas contre les banques, mais au secours des banques, à leur demande même.

Après, on ira encore m'expliquer que le secteur financier, c'est le temple du libéralisme….

The Bankers' Bailout

by John Cassidy March 2008 Issue

Washington is quietly planning a massive rescue for banks stuck in the subprime mess. Does anybody really think Wall Street deserves to be bailed out?

Since the subprime crash, new home sales have fallen more than 26 percent. The question on everyone's mind now: How much worse will things get?

Man riding piggy bank

Since the onset of the subprime crisis last summer, the White House has repeatedly rejected the notion of a government bailout, either for homeowners facing foreclosure or for the banks and mortgage companies that made the now souring loans. "There's no bailout with government money, none whatsoever," Treasury Secretary Hank Paulson emphasized. But even as the administration has stuck to its laissez-faire stance in public, behind the scenes a covert bailout has been under way, with a number of public and quasi-public agencies quietly dispensing vast sums to financial institutions saddled with worthless or near worthless mortgage securities. All the while, homeowners at the heart of the problem have been left largely to their own woes. The rescue operation brings to mind John Kenneth Galbraith's dictum that in the United States, the only respectable form of socialism is socialism for the rich. (Read about some former government bailouts.)

Let's start with the Federal Reserve. In addition to bringing down the federal funds rate from 5.25 percent last August to 3 percent—including a dramatic three-quarter-point cut one day in late January—the central bank recently introduced a new auction process that makes it easier (and cheaper) for cash-strapped financial institutions to borrow from the government. Through four auctions in December and January, the Fed lent dozens of financial firms $100 billion at rates well below the discount rate, the rate at which distressed lenders formerly had to borrow. Crucially, the Fed also expanded the range of collateral it accepts to include triple-A-rated asset-backed securities, the same toxic paper that institutions like Citigroup and Merrill Lynch have been unable to sell or even value because the market for it has dried up. In effect, the Fed has been acting as a benevolent pawnbroker, extending cash for illiquid goods and charging low interest rates.

Then there is the Federal Home Loan Bank system, an obscure institution that President Herbert Hoover set up in 1932 to stimulate mortgage lending. The F.H.L.B., actually 12 government-chartered but privately owned regional banks, exploits its semiofficial status to raise money cheaply in the bond market and lends the proceeds to its membership, including most of the nation's big banks and investment firms. Since last summer, the F.H.L.B. has been extending low-cost credit at an unprecedented rate—$184 billion in the third quarter alone. Recipients include Citigroup, which owed the F.H.L.B. $98.7 billion at the end of September; Countrywide Financial, which owed $51.1 billion; and Washington Mutual, owing $43.7 billion.

Finally, there are Fannie Mae and Freddie Mac, which are also government-chartered but privately owned institutions. Fannie and Freddie do two things: They encourage other lenders to issue home loans to low- and middle-income families, and they raise money in the bond market to buy mortgage-backed securities. Despite losing money during the third quarter of 2007, the two mortgage giants stepped up their issuing and buying, often in tandem with the very Wall Street players that are now suffering. In fact, while many companies were drastically downsizing their mortgage divisions, Fannie and Freddie still did great business.

As a result of all this government-sanctioned activity, total mortgage lending nationwide actually rose in the third quarter of 2007, according to Richard Iley, an economist at BNP Paribas. However, as he pointed out in a recent research note, simply increasing the volume of business was probably not the only goal. "It is no exaggeration to say that the mortgage market was effectively nationalized" in the third quarter, Iley wrote. "The F.H.L.B. acted as a forgiving lender of the last resort, providing the liquidity to sustain mortgage production while Fannie and Freddie acted as risk intermediaries of last resort with record purchases of mortgages."

The government lending operation prevented the mortgage industry from seizing up, but it didn't solve the underlying problems facing the housing market. The question is whether more drastic measures will be needed to help lenders as well as borrowers. For the past three months, the widely watched S&P/Case-Shiller home price index has shown prices sliding at an annual rate of more than 15 percent across the country, with bigger falls in some areas. One in five subprime mortgages is already in arrears, and the delinquency rate is rising. Even more worrying are recent developments involving products like option ARMs, adjustable-rate mortgages that allowed borrowers to make such small monthly payments that their loan balances sometimes increased. The Los Angeles Times reports that in many parts of California, delinquency rates on option ARMs have reached double digits. Even on old-fashioned fixed-rate loans, the number of foreclosures is edging up. "This is turning into a human calamity," says Lou Ranieri, the Wall Street veteran who in the 1970s helped found the mortgage-backed-securities market. "We are looking at numbers that start to rival the Great Depression in terms of people hurt."

In an election year, pressure for more action is sure to intensify. The stimulus package working its way through Congress includes a proposal to let Fannie and Freddie buy mortgages worth up to nearly $730,000.

Hillary Clinton advocates a 90-day moratorium on subprime foreclosures as well as allocating more federal money to alleviate the housing crisis by, for example, purchasing vacant properties and renting them to working families. Other candidates have their own proposals.

Alan Greenspan has pointed out that rather than going through the trouble of negotiating with mortgage lenders and imposing rate freezes, the federal government could just send checks to distressed borrowers, which they could use to meet their monthly payments. The former Fed chairman, a free-market conservative, backed the handout nonetheless: He said that if the government wanted to bail out struggling homeowners, this would be a more efficient and transparent way to go, which is surely true.

A similar argument applies to the quasi-governmental agencies. Instead of relying on Fannie, Freddie, and the F.H.L.B. to ease the credit crunch, the federal government might be well advised to intervene directly in the financial markets. One solution is for the Fed, the Treasury Department, or a new official entity to buy large amounts of mortgage-backed securities, collateralized debt obligations, and other distressed paper from financial firms at bargain-basement prices. By purchasing these assets at a discount, the government could ensure that companies pay heavily for their reckless behavior, while also injecting much-needed liquidity into the system.

Such an initiative has historical precedents, and it wouldn't necessarily break the federal budget. In 1933, President Franklin D. Roosevelt founded the Home Owners' Loan Corp., which refinanced about a million troubled mortgages during the Depression. In 1989, Congress set up the Resolution Trust Corp. to take over more than 700 bankrupt savings and loans. Some experts predicted that the R.T.C. would end up spending $100 million or more, but by holding on to some of the S&Ls' assets until the economy and property values rebounded, it was able to keep its net spending to $87.9 billion. Adding in other expenses, such as those incurred by the R.T.C.'s predecessor, the Federal Savings and Loan Insurance Corp., the total cost to taxpayers of resolving the S&L crisis was $132 billion—in today's money, about $180 billion.

At this stage, the subprime crisis is still smaller than the S&L debacle: About 150 mortgage companies have been sold or gone under. Benn Steil, an economist at the Council on Foreign Relations, and Mark Fisch, a managing partner at Continental Properties, guesstimate that an R.T.C.-style subprime rescue could cost up to $75 billion. As part of the $3 trillion federal budget, this would be a perfectly manageable sum. There isn't much political support for such a dramatic move, however, so Wall Street is hobbling along on a combination of gradual write-offs and capital injections from foreign governments.

But one big financial collapse or near-collapse could change the climate overnight. How likely is such a catastrophe? Consider Merrill Lynch, one of the worst offenders in the subprime mess but an instructive example nonetheless. Last summer, before the credit crunch began, Merrill had total assets of roughly $1.1 trillion perched on top of equity capital of roughly $40 billion. With a leverage ratio of 25.3, it was in a situation where a mere 4 percent fall in the value of its assets would wipe out all of its capital. Such thinly capitalized financial firms are at the mercy of their lenders. If a crisis of confidence develops, funding can dry up and the firms can unravel with stunning rapidity.

Fortunately for Merrill, the full scale of its exposure to the subprime problem emerged gradually, and so far it has been able to secure fresh capital and stabilize its finances. The next casualty might not be so lucky. Much depends on the degree to which credit problems extend from subprime to other areas in which securitization was popular, such as home-equity loans, commercial real estate, corporate loans, credit-card receivables, and auto loans. If these sectors deteriorate—and recent reports from American Express, Citigroup, and other firms indicate some disturbing trends—more big financial firms will find themselves with holes in their balance sheets, and persuading others to bail the firms out may be difficult. (Presumably, even the governments of Dubai and Abu Dhabi have limits on their largesse.)

Since letting a major bank or Wall Street firm fail in the current environment could easily lead to contagion, the federal government would have little option but to launch a formal rescue. This is what happened in May 1984 when Continental Illinois, which was stuffed full of bad loans that had been extended to the oil patch, found itself shut out of its usual funding markets. The Federal Deposit Insurance Corp. injected $4.5 billion into Continental, removed the senior management, and took an equity stake of 80 percent. The bank continued to do business, albeit in a scaled-back manner; eventually it was sold to Bank of America.

GaveKal, a Hong Kong economics consultancy, says that this financial crisis, like those that preceded it, began with government at arm's length. But as in past rescues, that government resistance eventually begins to soften. "In each of these cases, the interventions were undertaken by doctrinaire free-market governments—and in each case, they worked," GaveKal's report states. Evidently, in order to save capitalism, it is sometimes necessary to administer a stiff dose of socialism.

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capitalisme financier d'Etat suite …

http://www.ft.com/cms/s/0/43fce1dc-e0a6-11…?nclick_check=1

The monoline clock is ticking

By Francesco Guerrera, Aline van Duyn and Ben White

Published: February 21 2008 18:10 | Last updated: February 21 2008 18:10

The poker game whose outcome could break the $2,400bn bond insurance industry and saddle Wall Street with billions of dollars in losses began in a drab, windowless room in downtown New York at 11 am on January 23.

Gathered around the large brown wooden table, under the watchful gaze of past insurance watchdogs, whose austere pictures hang in a neat row along each of its the walls, were representatives of some of the world’s largest banks.

Their host was Eric Dinallo, the fast-talking New York insurance superintendent, who had called the emergency meeting after growing increasingly concerned at the deteriorating health of bond insurers like Ambac and MBIA.

As the credit squeeze began gripping this previously-quiet recess of the insurance market, Mr Dinallo wanted to take action before credit rating agencies downgraded one of big “monoline insurers”, averting a potential domino effect that could hit investors, municipal governments and Wall Street banks.

Mr Dinallo was so concerned with the possibility of an imminent downgrade that, during the previous holiday weekend, he had cut short a skiing break in the Berkshires, a scenic but unglamorous area on the northern edges of the state of New York, to make some urgent calls.

His intelligence was that, if no action were taken, a credit rating agency could strip a monoline insurer of its coveted triple-A rating within a week.

On Monday, January 21, when Americans celebrate Martin Luther King Day, he met Ajit Jain, the quietly-spoken head of the insurance division of Warren Buffett’s Berkshire Hathaway. He asked Mr Jain to put a price on the municipal bonds guaranteed by the bond insurers, knowing that he needed some backup plan to protect this sector in the event of downgrades.

He also called a number of senior executives at banks. According to Mr Dinallo, not a single person he spoke to before the meeting said he should not hold it. Some, however, said they would not be able to attend because they were in Davos for the annual shoulder-rubbing extravaganza of the World Economic Forum.

In the status-obsessed world of Wall Street, it was decided that, because not all the CEOs would be able to attend, the Wednesday meeting would be attended by chief financial officers and chief risk officers.

As the executives converged on Mr Dinallo’s offices, a nondescript building on Beaver Street, around the corner from the New York Stock Exchange, the superintendent was visibly nervous. He did not know the executives, and they did not know him. Wall Street was more used to dealing, if anything, with Treasury and Federal Reserve officials.

A quick Google search done before the meeting would have highlighted that Mr Dinallo was appointed by Eliot Spitzer, now governor of New York but who, as attorney general, was a thorn in Wall Street’s side during his aggressive probes of banks’ equity research.

Indeed, before entering the meeting room, the executives were greeted by two large pictures hanging over the reception area: Mr Spitzer and Mr Dinallo, side by side.

Mr Dinallo knew this was one of the most important meetings of his career, which has spanned public service, working with Mr Spitzer during his aggressive probe of equity research, and the private sector, with spells at Morgan Stanley and the insurance broker Willis.

“The purpose of the meeting was to flag up the problems that could develop if the ratings of the bond insurers were cut,” Mr Dinallo said in an interview. “I talked about a lot of things, including company by company approaches, equity infusions, flip-over structures, back-up lines of credit, back-stopped rights offering and the good bank, bad bank concept should the ratings fall. I then asked, what do you think?”

Mr Dinallo’s words were at first greeted with complete silence from the banks’ representatives. Mr Dinallo said he had not appreciated how reticent banks would be to discuss the problem in the abstract in front on their competitors. ”I had subsequent private phone calls with everyone, and I realised there are a lot of potential issues and other complexities for each of the banks,” he said.

Some senior bank executives have privately said they were shocked by the meeting. How were the banks to determine who should contribute to saving the industry and how much when their exposures to the monolines varied so dramatically? And several of the banks had capital problems of their own following big writedowns on mortgage-related securities. Where would they get the money to come up with a bailout?

Since then, talks have continued around the clock to find a solution, aided by Perella Weinberg, hired by Mr Dinallo as his advisor. One person closely involved said that Mr Dinallo is having to manage a “cesspool of vested interests.”

On one side, a group of banks led by Citigroup’s new chief executive Vikram Pandit has been pushing to work out a deal for Ambac, to which Citibank is most exposed. A deal is expected to be imminent.

Merrill Lynch, one of the banks most exposed to MBIA, was at first reluctant to step in, according to several people involved in discussions. Yet even John Thain, chief executive, told the FT the meeting has raised interest in the bond insurance sector on the part of investors including private equity groups and specialists in distressed companies.

In the meantime, the clock continues to tick. FGIC has already lost its top-notch ratings. Ambac and MBIA, the biggest bond insurers, are likely to have another week or so to come up with a firm plan.

The political spotlight has started to shine more brightly on the crisis as municipal borrowers throughout the US face soaring interest rates and buyers of municipal bonds are facing losses.

Mr Buffett’s offer to take over $800bn of municipal bonds, revealed by him just days before a Congressional meeting on the subject, was hailed by Mr Spitzer as evidence that action was being taken to protect municipalities.

William Ackman, the well-know “short” in the bond insurers, has been putting out highly cricitical research and information about the companies and their losses.

Sovereign wealth funds, private equity investors like Wilbur Ross, and senior bankers have been regular visitors to Mr Dinallo’s offices.

When it is Mr Dinallo’s turn as a former superintendent to have his picture hung on the conference room wall, he will be the best-know insurance regulator Wall Street has known. Whether it is fame or infamy depends on which hand wins the game.

Copyright The Financial Times Limited 2008

—--

LTCM bail-out leaves bitter taste

Wall Street is often accused of having a short memory but few bankers have forgotten the evening of September 23, 1998, write Francesco Guerrera and Aline Van Duyn.

On that day, senior executives from 16 commercial and investment banks convened in a wood-panelled room at the New York Federal Reserve and agreed to put up more than $3.5bn to rescue Long Term Capital Management, failing hedge fund Long-Term Capital Management.

That extraordinary meeting – was called by the then president of the New York Fed William McDonough William McDonough, then president of the New York Fed, amid rising concerns that an LTCM collapse would endanger the entire financial system - is.

The meeting is still etched on Wall Street’s collective imagination.

Since then, bankers look at emergency gatherings in times of crisis with suspicion, fearing that being herded in a room with regulators may result in the pain, and expense, of an LTCM-style bail-out.

That is why, when Eric Dinallo, New York’s insurance regulator, called in Wall Street banks

to discuss the mounting problems of monoline insurers last month, many of the participants looked at the move as both momentous and troubling.

Mr Dinallo says he did not call for a bail-out of the insurers.

But to the executives sitting around the table, the parallels with that pivotal meeting a decade ago were all too apparent.

Even the mooted white knight for the monolines – Warren Buffett – was the same as during the LTCM crisis.

Wall Street has been so scarred by those events that other regulators have been careful not to arrange collective gatherings of bankers.

In August, when the Fed wanted to encourage banks to borrow from a newly expanded “liquidity window” aimed at easing the credit crunch, it deliberately set up a conference call to avoid any comparisons with that fateful September evening.

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Pendant que j'y suis à faire de la pub pour ce forum, un fil amusant (et édifiant):

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…rvice-t8059.htm

En terme de dissimulation, ça vous donnera une idée de ce à quoi (et à qui) nous avons affaire…

+1

d'autant plus qu'il y a d'autres facteurs que l'inflation (contrairement à ce qu'on essaye de nous faire croire).

En achetant de l'or physique sans effet de levier, le risque de baisse sur un an est quasi nul quand le potentiel de hausse est de l'ordre de 50% ou plus…

Il n'est donc pas trop tard pour acheter de l'or (si c'est à horizon un an minimum)….

Tu peux aussi acheter du futur et régler toi-même ton effet de levier.

Plus tu mettras de cash de côté au cas où ça baisse temporairement, plus tu baissera ton effet de levier.

Il existe des mini-contrats or en *33.2 (le contrat futur de base est *100).

Admettons, ajd, c'est à 950$, tu penses que ça va monter à 1000$, mais qu'entre temps, ça va baisser, et que ça ne va pas baisser de plus de 50$ l'once.

Donc pour te couvrir, il te faudra 50*33.2 = 1660$ (+1000$ de marge). Donc si tu as raison, pour 2660$ d'investissement, tu gagneras 1660$, donc rentabilité 60%.

Par contre, si ça baisse de plus de 50$, et bien, tu as tout perdu.

Plus tu mettras de cash pour couvrir une baisse temporaire, plus ta rentabilité sera faible, mais ça, c'est à toi de voir.

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Merci Vincent pour ces textes passionnants et édifiants. J’ai trouvé leur lecture un peu difficile mais pour ceux qui ne les auraient pas encore lu (et qui ne seraient pas plus bilingues que moi), l’effort de compréhension en vaut la peine.

Ce que j’en retiens, c’est que la folie demeurent. Le problème, ce n’est pas l’Etat, c’est une vision étatiste, ou plutôt, une perception étatiste du monde qui pourrit tout, et donc la société civile et les acteurs privés… et dont la conséquence ici est la surenchère…

Je peux comprendre qu’au stade où on en est, prenant tardivement conscience de la gravité de la situation, des étatistes réalisent une dernière fuite en avant histoire de gagner du temps, mais à condition de mettre à profit le temps gagné pour changer le système sinon c’est reculer pour mieux sauter… Alors que là, les acteurs infantilisés et déresponsabilisés ne repartent même pas avec une tape sur la joue… quand il serait justifié de mettre un peu « de sang sur les murs » pour reprendre une expression consacrée. Tout ça est hallucinant.

J’avoue Vincent que c’est pire que ce que je croyais…

Le véritable ennemi n’est pas l’Etat mais la perception qu’en a la société civile. A ce propos, que dirais-tu de participer au portail économie de wikipédia ? Le combat commence là. :icon_up:

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Tu peux aussi acheter du futur et régler toi-même ton effet de levier.

(…)

Pour ce qui est de spéculer sur l’or, merci pour ton initiation mais j’ai choisis dès mes « tout début » de laisser de côté tout ce qui entraîne des appels de couverture ou nécessite des ordres stop.

Sur ce dernier point, je préfère stopper mes pertes moi-même si besoin est, plutôt que de risquer de me « faire sortir » du marché juste avant de voir mon anticipation se réaliser… Et s’il y a bien un marché où ce risque est présent, c’est celui de l’or. Résultat, je ne spécule pas si l’ordre stop est absolument nécessaire, ni comme ici, s’il y a "appel de marges".

Sur ces questions, je recommanderai aux néophytes quelques fils et post trouvés sur hardinvestors :

(oui ça pique un peu les yeux mais c'est plein de bon sens)

A lire en premier :

question du débutant / fonds or : un courrier type serait le suivant:

http://000999.forumactif.com/l-espace-des-…ds-or-t7541.htm

qui se conclut ainsi :

un bull market gold est pour un débutant non averti … un marché extremement dangereux..

oui, je sais que ça vous parait complétement absurde .. , mais un gold bull est "programmé" pour rejeter violemment ceux qui seraient rentrés sur des tops intermédiaires….. à l'inverse d'un marché baissier .. qui fait tout pour retenir et attirer le plus longtemps possible, le pékin moyen …

Je préfère m’intéresser à l’effet de levier sur l'or des mines « unhedgées » :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…dgees-t1806.htm

http://000999.forumactif.com/l-espace-des-…dgees-t5919.htm

Il n’y a que dans des périodes comme celle que nous connaissons en ce moment, où les tendances à court terme sont plus claires que d’habitude et où l’AT gagne en pertinence (par « effet de prophétie auto-réalisatrice »), que je spécule à court terme. En temps normal, je privilégie une approche long, voir très long terme qui est décrite dans l’extrait qui suit :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…es-ici-t581.htm

(deuxième post)

sur la gestion patrimoniale :

Forum GOLD FIELDS (12924) -

De g.sandro (g. sandro) -

14:33 11/06/03

Gestion patrimoniale et divergences d'approches>

Il existe des tas de manière de gérer un patrimoine, et encore plus de gérer un portefeuille qui n'est qu'une partie d'un patrimoine, (sauf chez les jeunes où c'est l'essentiel souvent).

Généralement, les opérateurs comptent en € ou en $, ils veulent faire des PVs…et en faire vite dans la mesure du possible…

Ceci est un fait, il ne m'appartient pas de m'en féliciter ni de le déplorer c'est comme ça, point.

Mais il existe aussi une autre logique, plus patrimoniale, et moins spéculative, elle est aussi moins stressante mais suppose un gros boulot de recherche fondamentale préalable pour fixer le scénario…

je vais tenter ici de vous l'exposer, pas pour convaincre, juste pour démontrer que la logique dominante n'est pas la logique unique.

Supposons qu'au terme d'une réflexion de plusieurs années une conviction se forme dans l'esprit d'un Quidam…

Ce scénario impliquant dans l'esprit dudit Quidam, une hausse d'un actif (au hasard des mines de Silver et de Gold, mais ça peut être Gaz ou OIL…ou les 4 ) hausse qui serait comme tout Bull market majeur, hachée mais probablement énorme à LT, d'abord incertaine et entrecoupée de corrections vicelardes, puis parabolique et enfin exponentielle…

Notre quidam, s'étant déjà frotté aux marchés pendant des années, sait qu'à une rarissime minorité près, TOUS les traders CT/MT perdent des ronds…réalisant de jolis coups, ils réinjectent les liquidités dans des valeurs qu'ils ne connaissent pas, juste au vu d'un graph plus ou moins chiadé, (ou d'un post pécho sur un forum)… ne parlent que de leurs succès, mais omettent souvent dans le récit de leurs exploits, les courtages, les pertes et les impôts.

Notre Quidam, lui, sait (ou croit savoir) que nous en sommes au début du commencement de l'échauffement des éliminatoires d'un long, très long tournoi…

Il décide que sa logique à lui sera l'accumulation de titres (et pas de fric) pour en avoir un max qui monteront+++ au moment ou les journaux, les voisins et les chauffeurs de taxi parleront de ce marché à longueur de journées. (il se dit que comme personne n'a de mines, ça prendra un certain temps, et même un temps certain).

Il sait que dans un bull naissant, c'est quand on a envie de tout lâcher qu'il est raisonnable d'acheter et que lorsque tout va super bien, il faut faire gaffe +++

Comme il bosse en journée et ne peux pas suivre à l'écran, il se dit que le mieux est de garder pour le LT et TLT, que courtages, impôts et erreurs le moulineraient s'il se prenait pour un day trader… il sait par ailleurs ne pas avoir les nerfs d'acier indispensables à ce genre d'acrobaties

Alors il compte en titres… certain qu'il est que le défi est d'en chopper un maximum avec une quantité donnée de photocopies biodégradables… car il est persuadé qu'on est encore dans l'enfance d'un grand bull market du Gold, en phase dite d'accumulation… alors il accumule.

l'allègement en surachat est modeste car il sait pourquoi il est là, le pire pour lui serait de voir décoller la fusée mines en restant collé au sol, alors il garde une position de fond de portefeuille et gère seulement le pourcentage de cash pour tenter d'en rechopper plus en sortie de cycle rouge, sur rebond aux supports ou encore à la rupture d'une résistance.

il procède par petites touches, (donc petites lignes) ça diminue l'impact des inévitables erreurs qui, pour être statistiquement assez rares, demeurent inéluctables, mais ça ne le stresse pas plus que ça… et en plus, il n'est pas pressé d'avoir raison, car cela signifierait que le scénario macro-économique contre lequel il entend se prémunir est en phase de réalisation active, et ça, c'est assez traumatisant comme perspective.

Il ne réclame pas le remboursement de sa police d'assurance auto après une année sans carton, alors il fait pareil avec ses mines… acceptant les éventuelles baisses temporaires avec philosophie

il se dit que tant que le Grand Bull n'est pas invalidé… les baisses sont temporaires par définition… et puis il en faut bien des baisses pour profiter des soldes…

Voilà, je n'ai pas vocation à vous imposer un mode opératoire ni à prôner mon approche comme seule voix de salut, c'est juste ma manière de procéder…@+ aux amis en vert.

Silver is KING, Go GOLD…!!!

g.sandro, Juin 2003

*****************

je rajouterais à l'excellent post de Sandro 2 petites choses :

- jouer sur ses points forts plutôt que de chercher à améliorer ses points faibles

- et ds ces conditions , vérifiez très régulièrement que le scénario qui sous tend vos investissements est toujours valide…

7 cette vérification régulière à laquelle je m'astreins qui me permet de ne pas me faire jeter de ce bull market …

maitrisez aussi bien les sentiments d'avidité , ou au contraire de trouille… car ce marché , sachez le, fera tout - au contraire d'un bear market - pour vous faire sortir… et le plus rapidement possible

Ce ne sont pas des pros ni des grands noms de la finance, mais c’est plein de bon sens. Le seule difficulté est de repérer un bull market avant son entrée dans sa phase 3 au plus tard.

Il y a encore du chemin à parcourir à la hausse comme le souligne Jim Rogers dans le post qui suit.

NB : il ne s’agit pas de ma part d’une recommandation d’achat sur des actions de mines « unhedgées » car je pense qu’elles vont corriger à CT/MT (à tort mais ça me parait inévitable), avec l’ensemble des marchés action, avant de rebondir, elles. A plus long terme, j’aurais donc deux recommandations : à la faveur des prochaines corrections, et avec un objectif de dix ans minimum, accumulez (ou commencez à accumuler) des parts de fonds sur les émergents et des mines « unhedgées » (Or, Argent, Platine) car les fonds et sicav correspondent à des mines « hedgées » qui sont à éviter.

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Jim Rogers explose mes (nos?) objectifs à la hausse sur l’or… dommage que ce ne soit pas sans quelques ombres au tableau.

http://business.timesonline.co.uk/tol/busi…icle3451136.ece

Quantum's Jim Rogers says US 'out of control'

Leo Lewis, Asia Business Correspondent

From Times Online - February 28, 2008

Jim Rogers - who co-founded the now closed Quantum Fund with George Soros - told 750 global fund managers in Tokyo today that, America is “completely out of control”, there will be a 20-year bull market in commodities and that prices will be in turmoil.

And he also warned that it “made sense” if global competition for resources ended in armed conflict.

Mr Rogers told delegates to the CLSA investment forum that the prices of all agricultural products would “explode” in coming years and that the price of gold, which hit an all-time high of $964 an ounce yesterday, will continue its surge to as much as $3,500 an ounce.

Gold would continue to rise, the analyst Christopher Wood told fund managers, “because it is the exact opposite of a structured finance product”.

In a blistering attack on US monetary policy and the “helicopter cash drop” responses of the Federal Reserve, Mr Rogers described the American dollar as a “terribly flawed currency”.

He said that the plan by Ben Bernanke, the Fed Chairman, to “crank up the money-printing machines and run them until we run out of trees” had exposed America’s weakest point to her rivals and enemies.

The dollar may have declined recently, he added, “but you ain’t seen nothing yet”.

Talking to a room almost exclusively populated with Japan-focused equity investors, Mr Rogers recommended an immediate language course in Mandarin and a switch into commodities — the second-biggest market in the world behind foreign exchange.

Mr Rogers said that historic drains on wheat, corn and other soft commodity inventories have created market dynamics that could lead to severe food shortages.

The outlook over the next two decades would see prices of everything from cotton and sugar to lead and nickel “going through the roof”.

Heavily playing down the prospects of a big recovery in Japan, Mr Rogers said that the country’s demographics — as the fastest-ageing country in the world — would cause it greater problems and an ever-diminishing quality of life for ordinary Japanese.

But he also said that other countries — including Britain, Italy, China and the US — should take note of what their own demographics would look like without the effect of immigration.

“Japan will be the perfect laboratory for the world to watch how a demographic crisis plays out,” he said.

Et que ceux qui doutent encore du potentiel de hausse de l’or s’intéressent à ce qui se passe en Inde où en Chine sur ce marché. Là-bas, il faut croire qu’ils ne savent pas que c’est une « relique barbare »… :doigt:

Mais bon c'est normal, sont pas évolués comme nous… :mrgreen:

Naturellement, on peut s’attendre aux couplets habituels « faut réguler davantage »… Alors que c’est la dérégulation étatique faussant la régulation libérale qui est en cause et à l'origine de ce que nous connaissons.

Si les conséquences, de la situation actuelle, pour l’économie réelle et donc les vrais gens n’étaient pas aussi graves (et ça me gâche un peu le plaisir d’assister à ça), on n’aurait pas fini de rigoler… :icon_up:

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Pour ce qui est de spéculer sur l’or, merci pour ton initiation mais j’ai choisis dès mes « tout début » de laisser de côté tout ce qui entraîne des appels de couverture ou nécessite des ordres stop.

Sur ce dernier point, je préfère stopper mes pertes moi-même si besoin est, plutôt que de risquer de me « faire sortir » du marché juste avant de voir mon anticipation se réaliser… Et s’il y a bien un marché où ce risque est présent, c’est celui de l’or. Résultat, je ne spécule pas si l’ordre stop est absolument nécessaire, ni comme ici, s’il y a "appel de marges".

Sur ces questions, je recommanderai aux néophytes quelques fils et post trouvés sur hardinvestors :

(oui ça pique un peu les yeux mais c'est plein de bon sens)

A lire en premier :

question du débutant / fonds or : un courrier type serait le suivant:

http://000999.forumactif.com/l-espace-des-…ds-or-t7541.htm

qui se conclut ainsi :

Je préfère m’intéresser à l’effet de levier sur l'or des mines « unhedgées » :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…dgees-t1806.htm

http://000999.forumactif.com/l-espace-des-…dgees-t5919.htm

Il n’y a que dans des périodes comme celle que nous connaissons en ce moment, où les tendances à court terme sont plus claires que d’habitude et où l’AT gagne en pertinence (par « effet de prophétie auto-réalisatrice »), que je spécule à court terme. En temps normal, je privilégie une approche long, voir très long terme qui est décrite dans l’extrait qui suit :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…es-ici-t581.htm

(deuxième post)

Ce ne sont pas des pros ni des grands noms de la finance, mais c’est plein de bon sens. Le seule difficulté est de repérer un bull market avant son entrée dans sa phase 3 au plus tard.

Il y a encore du chemin à parcourir à la hausse comme le souligne Jim Rogers dans le post qui suit.

NB : il ne s’agit pas de ma part d’une recommandation d’achat sur des actions de mines « unhedgées » car je pense qu’elles vont corriger à CT/MT (à tort mais ça me parait inévitable), avec l’ensemble des marchés action, avant de rebondir, elles. A plus long terme, j’aurais donc deux recommandations : à la faveur des prochaines corrections, et avec un objectif de dix ans minimum, accumulez (ou commencez à accumuler) des parts de fonds sur les émergents et des mines « unhedgées » (Or, Argent, Platine) car les fonds et sicav correspondent à des mines « hedgées » qui sont à éviter.

Si tu veux du vrai long terme, prend 30% de stocks généralisées, via un ETF mondial, 30% de bonds généralisées via un ETN, 30% d'immo (en direct ou via stocks REITs) et 10% d'or (et/ou commodities généralisées) et tu auras un truc qui doit suivre la tendance long terme de croissance avec un risque minime.

Maintenant, tu parles de saisir les booms et les krachs, ce n'est pas ce que j'appelle du long terme. Les cycles boom/krachs c'est <10 ans.

Sur une stratégie de saisie des booms/krachs, pour le moment, je reste sur short banques-finances/REITs et long or/commodities.

Je viens de trouver un article qui pronostique que la prochaine bulle sera dans les énergies nouvelles : http://www.harpers.org/archive/2008/02/0081908

Faudrait ptet penser à s'y mettre d'ici 1 an, quand le krach actuel sera sur la fin.

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Il y a une chose très importante à évoquer sur laquelle j’ai totalement fait l’impasse depuis l’ouverture de ce fil, mais il est encore temps de rattraper, c'est la notion de "krach obligataire"

http://www.lavf.com/?module=news&submo…ws&id=26818

Le monde est entré dans une spirale inflationniste - Vincent Strauss, gérant chez Comgest

Vendredi 29 Février 2008 à 08:15 Catégorie : Interview du Jour

Gare au krach obligataire ! Pour éviter que la crise financière ne grippe la machine économique, les banquiers centraux font tourner à plein régime la planche à billets. Le grand retour de l’inflation serait proche, ce que le marché n’intègre pas encore

(La Vie Financière) - Après les subprimes, les monolines et autres ingéniosités financières, quelles sont les autres bombes à retardement ?

La crise actuelle n’affecte pas uniquement les subprimes ou les rehausseurs de crédit mais l’ensemble du système bancaire, qui a prêté à des conditions de crédit anormalement basses pendant des années. Dans une situation normale, une banque fait payer une prime de risque à l’emprunteur. Or, grâce à l’alchimie des produits dérivés, le risque a été évalué trop bas, ce qui a permis aux établissements financiers de prêter des fonds à des taux d’intérêt très faibles. Dès lors, les banquiers ont reporté dans le temps l’impact de ces conditions de crédit sur leur bilan, mais ils n’ont pas en revanche oublié d’empocher les bénéfices en se payant au passage de confortables bonus. C’est le hold-up du siècle ! Maintenant que les banques réintègrent le risque dans leur bilan, leurs fonds propres ont fondu comme neige au soleil, alors qu’ils s’élevaient à 875 milliards de dollars en août 2007. Une dégradation de la notation financière des rehausseurs de crédits laminerait encore plus les fonds propres des banques. Elles vont donc être obligées de se recapitaliser. La situation est tellement grave que la seule solution est de faire tourner la planche à billets.

L’inflation est-elle donc la principale menace aujourd’hui ?

Le système bancaire détruisant aujourd’hui massivement de la monnaie, les banques centrales n’ont d’autre choix que d’imprimer des billets à un rythme supérieur, avec pour conséquence dramatique de relancer l’inflation. L’objectif pour le patron de la Fed est d’éviter la sclérose du système bancaire qui entraînerait l’effondrement de l’économie. Pour sauver Wall Street, on va ruiner Main Street, c’est-à-dire que l’on va sacrifier une génération d’épargnants en émettant de la monnaie de singe. Il semble que le monde soit entré dans une spirale inflationniste.

Jusqu’à quel niveau peut monter l’inflation ?

Avant la crise bancaire, la création monétaire mondiale progressait au rythme de 20 % par an. Un niveau invraisemblable, qui équivaut à une inflation de 12 à 13 %, compte tenu d’une croissance économique de 5 %. Et cette situation ne devrait pas s’arranger du fait des pressions salariales – particulièrement spectaculaires en Chine, en Inde et dans les pays du Golfe – et du coût de l’énergie et des matières premières et agricoles. De plus, si jusqu’à présent la délocalisation des industries occidentales en Chine et en Inde a entraîné de la désinflation, ces deux pays deviennent aujourd’hui des exportateurs d’inflation.

Comment réagir face à ce grand retour de la hausse des prix ?

Première grande règle : il faut éviter les obligations. Il est en effet illusoire de prétendre que cette classe d’actifs soit défensive, alors que nous sommes probablement entrés dans une phase de remontée des taux d’intérêt réels qui devrait durer plusieurs années. Nous voyons ainsi les taux à long terme tendre vers 8-9 %, alors que le taux des obligations à dix ans aux Etats-Unis n’est aujourd’hui que de 3,6 %… Lorsque le marché aura pris conscience de ce retour de l’inflation, les taux à long terme vont fortement augmenter, réduisant d’autant la valeur des obligations. Ce krach obligataire aura des conséquences néfastes pour les fonds de pension, souvent investis à hauteur de 70 % en obligations. Les banques qui ont beaucoup prêté à taux fixe – crédits hypothécaires– vont encore souffrir dans les prochaines années. De quoi faire réfléchir les fonds souverains qui pensent faire l’affaire du siècle en rachetant des titres Citigroup à 31 dollars.

Quelle classe d’actifs faut-il alors privilégier ?

Hormis les obligations, il ne reste plus que trois classes d’actifs. Avec un tel niveau d’inflation, il ne faut évidemment pas conserver beaucoup de liquidités car leur valeur réelle va diminuer avec le temps. L’immobilier peut être intéressant, à condition de financer l’investissement avec un crédit à taux d’intérêt bas et fixe. La pierre est un placement assez bien protégé de l’inflation, comme tous les biens réels. Reste ensuite les actions, mais uniquement par défaut. Dans les pays développés, certaines activités, le tabac, le jeu, l’alcool ou encore certains services publics semblent des candidats intéressants à l’heure où la protection contre l’inflation va devenir un sujet de plus en plus important. Enfin, nous pensons que les entreprises liées à la consommation, comme Wal-Mart, sont un bon placement. Aux États-Unis, la création de monnaie, que nous avons évoquée, aura à n’en pas douter un effet direct sur la consommation

Propos recueillis par Frédéric Cazenave et Xavier Diaz

Interview parue dans La Vie Financière du 29 février au 06 mars 2008

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"La finance est anormale" par JEAN-MARC VITTORI - Jeudi 6 mars 2008

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4695756.htm

La finance est anormale

C'est pas juste. Normalement, la crise du « subprime » n'aurait jamais dû arriver. D'ailleurs, il y avait une chance sur un million qu'elle éclate. Elle devait se produire une fois tous les 30.000 ans. Voilà ce que l'on entend parfois dans les salles de marchés ou les conseils d'administration. Ces lamentations ne constituent pas seulement l'expression d'un sentiment douloureux en ces temps de bonus ratatinés. Elles reflètent aussi l'écart entre « ce que disent les modèles » et la réalité. Comme si de malicieux lutins de la finance s'évertuaient à faire dévier les courbes que les humains s'échinent à prévoir. A moins que… A moins que le problème soit dans le modèle et non dans la réalité. Ce qui permettrait de comprendre pourquoi les financiers se trompent avec une telle constance, gonflant bulle sur bulle depuis une génération - depuis les pays émergents au début des années 1980 jusqu'à la crise actuelle, en passant par les « savings and loan » à la fin des années 1980, le Mexique en 1994, l'Asie en 1997-1998, la quasi-faillite du fonds LTCM en 1998 et l'explosion de la folie Internet en 2000.

En réalité, il y a une erreur fondamentale dans la finance moderne. Ce n'est pas la finance elle-même, comme on a parfois tendance à le croire en France. Le marché des changes est précieux, tout comme la Bourse, les titres de dettes, les produits dérivés et même la titrisation qu'il est de bon ton de mépriser par les temps qui courent. Tout est utile dans la finance, comme tout est bon dans le cochon. Le problème est dans la façon dont nous la regardons. C'est bien le modèle qui est en cause, un modèle qui remonte très loin. Au début du XIXe siècle, l'Allemand Carl Gauss émet une hypothèse sur la probabilité des erreurs de mesure à propos des mouvements des étoiles. Dans sa lignée, ses successeurs traceront la fameuse « courbe de Gauss », qui dessine une distribution de probabilités. C'est une magnifique cloche : la probabilité d'un événement moyen est grande, la probabilité d'un événement extrême, dans la « queue » de la distribution, est infime. Au milieu du XIXe siècle, Adolphe Quételet, qui fonda en Belgique le premier bureau statistique de l'histoire, montra que cette courbe s'applique dans nombre de cas. Dans une population, la plupart des hommes mesurent entre 1,60 mètre et 1,90 mètre et il y en a une très petite minorité qui font moins de 1 mètre ou plus de 2,50 mètre.

La courbe de Gauss, bâtie autour de la moyenne, ou la norme, devient ainsi la loi « normale ». En 1900, elle entre dans la finance. Le mathématicien Louis Bachelier présente sa thèse, « La théorie de la spéculation », après avoir scruté les cours de la « rente perpétuelle », le milliard donné aux nobles émigrés sous la Révolutuion et revenus en France en 1815. Il montre que les variations de prix suivent une loi gaussienne, avec des mouvements browniens (des écarts aléatoires). Un demi-siècle plus tard, l'Américain Harry Markowitz propose le premier grand modèle de gestion de portefeuille d'actifs, lui aussi centré sur une loi de Gauss. Cette théorie lui vaudra le prix Nobel d'économie en 1990.

Pourtant, au début des années 1960, un trublion, Benoît Mandelbrot, remet en cause le recours à la loi « normale ». Ce mathématicien a créé un étrange objet mathématique, les fractales, en observant une courbe des prix du coton. Les variations de prix ne suivent pas une loi de Gauss, affirme Mandelbrot, mais une loi de Pareto. Autrement dit, les « queues » de la distribution ne sont pas si fines que ça - les Anglo-Saxons parlent de « fat tales », qui donnent en français un peu élégant « queue épaisse ». Des événements jugés très improbables dans la loi « normale » ne sont pas si improbables que ça dans la réalité. Les krachs et les booms peuvent donc exister… Mais, à l'époque, les mathématiciens ne savent pas encore traiter les hypothèses de Mandelbrot. Faute d'outil adapté, l'analyse financière se développe avec la loi « normale ». C'est encore le cas aujourd'hui. Un peu comme si nous allions toujours faire notre lessive au lavoir, parce que le lave-linge n'avait pas été inventé assez tôt…

En 1973, deux économistes, Fisher Black et Myron Scholes, déterminent le moyen de calculer le prix d'une option sur action à partir d'hypothèses fondées sur la loi « normale ». Simple, élégante, la formule de Black et Scholes connaît un énorme succès. Elle pénètre absolument toute la finance moderne pour évaluer les risques : les salles de marchés, les écoles de commerce, les modèles des superviseurs et même les calculettes ! Myron Scholes aura d'ailleurs lui aussi le Nobel d'économie en 1997 avec l'un de ses collègues, Robert Merton (Black est décédé deux ans plus tôt).

Le problème, c'est que Mandelbrot avait raison. La finance est « anormale » : elle ne respecte pas la loi de Gauss. Les événements improbables se produisent infiniment plus souvent que ne l'indique la « normalité ». Myron Scholes et Robert Merton en ont d'ailleurs donné une preuve éclatante malgré eux. En 1994, ils s'associent à la création d'un fonds de placement baptisé Long Terme capital management (LTCM). S'appuyant sur leurs travaux, le fonds gagnait des fortunes en prenant des positions très risquées. Jusqu'en 1998 où un accident qui ne devait pratiquement jamais se produire, tout au bout de la queue des probabilités, est arrivé - en l'occurrence, l'incapacité du gouvernement russe de verser ce qu'il devait aux souscripteurs de ses obligations, événement qui avait pourtant un précédent célèbre. Le fonds LTCM s'est alors trouvé en péril avec des positions qui avoisinaient 100 milliards de dollars ! La Réserve fédérale de New York a dû forcer la main de ses principaux créanciers pour éviter une faillite qui menaçait d'ébranler toute la finance internationale…

Malgré cet avertissement, la planète financière continue d'évaluer le risque avec la « Black et Scholes ». La formule magique est employée dans les calculs qui servent à la fabrication des produits structurés, ces fameux produits à trois ou quatre lettres comme les CDO, les CLO ou les ABCP. La grande majorité des produits financiers sont bâtis avec un système qui sous-évalue grossièrement le risque, comme les faits l'ont prouvé à maintes reprises. Nombre d'opérateurs financiers se comportent donc comme des automobilistes atteints d'un glaucome. Sur une autoroute dégagée, ils n'ont aucun problème, malgré leur champ visuel réduit. Quand la route tourne ou quand un cerf hésite à traverser, ils sont en danger. Un jour, ils devront accepter l'idée que la finance n'est pas normale. Bien sûr, il y aura toujours des bulles financières. Et rien ne pallie les effets désastreux d'une mauvaise réglementation, comme celle sur les prêts immobiliers aux Etats-Unis. Mais, en minimisant les risques, l'idée d'une finance normale maximise les effets des chocs.

JEAN-MARC VITTORI est éditorialiste aux « Echos ». jmvittori@lesechos.fr

Deux livres pour en savoir plus :« Critique de la valeur fondamentale », sous la direction de Christian Walter et Eric Brian, Springer, 2007.« The Black Swan : the impact of the highly improbable », de Nassim Nicholas Taleb, Penguin, 2007.

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Où? J'aimerais lire la discussion qui suit. :icon_up:

Juste comme ça, à CT il y a un risque de correction sur l'or.

à la petite semaine, oui, mais là, on entre en recession, bernanke est prêt à faire chuter le taux directeur, donc logiquement, ça contribuera à l'inflation et à la hausse de l'or et de l'agro.

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  • 2 weeks later...

The Dailyshow - March 17, 2008 (Vidéos)

Jon Stewart s'y met. Il nous fait là plusieurs sujets sur la crise financière. Ca vaut le détour. Moi j'adore ce gars là et j'essaie de ne louper aucune des redif avec sous titre sur C+ décalé (par TPS car je ne suis pas abonné à C+). C'est la première fois depuis des mois qu'il fait un sujet sur la finance alors je ne pouvais pas ne pas le citer ici.

De nombreux très bons passages… Comme notamment ce pauvre Jim Cramer qui a, encore, loupé une occasion de se taire…

C'est découpé avec les titres suivants (pas de vidéo de l'ensemble dommage) alors dans l'ordre:

Broken Arrow

http://www.thedailyshow.com/video/index.jh…le=broken-arrow

Crisis in the Chartland (de? et avec l'excellent Aasif Mandvi)

http://www.thedailyshow.com/video/index.jh…n-the-chartland

Et le traditionnel "Moment of Zen"

http://www.thedailyshow.com/video/index.jh…le=broken-arrow

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The Dailyshow - March 17, 2008 (Vidéos)

Jon Stewart s'y met. Il nous fait là plusieurs sujets sur la crise financière. Ca vaut le détour. Moi j'adore ce gars là et j'essaie de ne louper aucune des redif avec sous titre sur C+ décalé (par TPS car je ne suis pas abonné à C+). C'est la première fois depuis des mois qu'il fait un sujet sur la finance alors je ne pouvais pas ne pas le citer ici.

De nombreux très bons passages… Comme notamment ce pauvre Jim Cramer qui a, encore, loupé une occasion de se taire…

C'est découpé avec les titres suivants (pas de vidéo de l'ensemble dommage) alors dans l'ordre:

Broken Arrow

http://www.thedailyshow.com/video/index.jh…le=broken-arrow

Crisis in the Chartland (de? et avec l'excellent Aasif Mandvi)

http://www.thedailyshow.com/video/index.jh…n-the-chartland

Et le traditionnel "Moment of Zen"

http://www.thedailyshow.com/video/index.jh…le=broken-arrow

Un petit résumé succinct pour les Timely Challenged ?

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Ce qui est flippant dans l'actualité des marchés est que Bush vient d'annoncer que tout irait bien : http://canadianpress.google.com/article/AL…xMQQgUaZvxPeVTw

Face à la menace de récession, le président George W. Bush a admis lundi que la période était "difficile" mais a assuré que son gouvernement gardait "la maîtrise de la situation" et qu'"à long terme" l'économie des Etats-Unis "irait bien".

"Une chose est certaine: nous traversons des temps difficiles, mais une autre chose est certaine: nous avons pris des mesures fortes et décisives", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion à la Maison-Blanche avec le secrétaire au Trésor Henry Paulson et d'autres hauts conseillers économiques.

Le président a salué l'action de la Réserve fédérale ainsi que M. Paulson pour son travail en collaboration avec la Fed qui montre, selon lui, "au pays et au monde que les Etats-Unis maîtrisent la situation".

Les marchés financiers internationaux ont connu de nouvelles turbulences et ont plongé lundi, tandis que le cours du pétrole grimpait à un niveau record en Asie et que le dollar tombait au plus bas.

"Nos institutions financières sont fortes" et "nos marchés financiers fonctionnent efficacement", a cependant assuré M. Bush, aux côtés de ses conseillers économiques. "Si nécessaire, nous agirons de façon décisive pour continuer de ramener l'ordre sur les marchés financiers", a-t-il ajouté, sans plus de détails. "A long terme, notre économie ira bien", même si "en ce moment précis, nous sommes confrontés à une situation difficile".

Le président devait ensuite consulter son "Groupe de travail sur les marchés financiers", au sein duquel se trouvent Henry Paulson, le président de la Fed Ben Bernanke et Christopher Cox, président de la Securities and Exchange Commission (SEC), l'instance de régulation de la bourse américaine.

La Réserve fédérale a pris des mesures exceptionnelles pendant le week-end pour endiguer la crise du crédit, qui affecte le système financier américain et menace de plonger les Etats-Unis dans une sévère récession.

Les courtiers en valeurs mobilières américains ont été autorisés, à compter de lundi, à emprunter des fonds à la Fed, en grande partie selon des termes similaires à ceux dont bénéficient les banques. La Fed a aussi ramené son taux d'escompte (prêts à court terme aux grandes institutions financières) d'un quart de point de pourcentage, à 3,25 pour cent et allongé la durée maximale des prêts à terme de 30 à 90 jours. On s'attend en outre à ce que la Fed abaisse une nouvelle fois mardi son taux directeur sur les prêts interbancaires, actuellement à 3 pour cent, d'au moins un demi-point.

La banque centrale américaine a par ailleurs accepté de prêter 30 milliards de dollars à la banque commerciale J.P. Morgan Chase & Co. afin de racheter la banque d'affaires Bear Stearns & Co (BSC) pour un montant de 236,2 millions $ US, soit environ 1 pour cent de la valeur de l'établissement seulement 16 jours auparavant. Mais Bear Stearns se trouvait au bord de la faillite et la Fed l'avait déjà renflouée vendredi par l'intermédiaire de JP Morgan Chase. Les prêts seront garantis sur des actifs difficiles à valoriser de Bear Stearns, au risque que la Fed subisse le coût d'une dépréciation de ces actifs.

Le cas de Bear Stearns, qui niait connaître des problèmes de liquidités jusqu'à ces derniers jours, a sérieusement ébranlé Wall Street et la confiance dans les autres banques d'affaires.

La responsable de la presse à la Maison-Blanche, Dana Perino, a ajouté que le gouvernement américain allait aider les propriétaires incapables de rembourser des prêts hypothécaires à taux élevé.

Les turbulences financières actuelles sapent les perspectives de croissance mondiale. L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et le FMI (Fonds monétaire international) annonceront dans les prochains jours qu'ils ont revu leurs prévisions de croissance à la baisse pour les Etats-Unis, l'Europe et les économies émergentes, selon leurs dirigeants respectifs, Angel Gurria et Dominique Strauss-Kahn

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