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Actualité des marchés 2008


La Fougère

Messages recommandés

Un petit résumé succinct pour les Timely Challenged ?

et bien, tu as un animateur d'une chaine comique US qui explique à répétition que les sauvetages de banques par la BC au nom du libre marché, ce n'est justement pas du libre marché.

on n'est pas près de voir ça en france.

parce que le type visiblement comprend qu'une bc, ce n'est pas le libre marché. Il l'a fait dire à greenspan un jour.

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parce que le type visiblement comprend qu'une bc, ce n'est pas le libre marché. Il l'a fait dire à greenspan un jour.

Greenspan l'admet, dans ses Mémoires.

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Un petit résumé succinct pour les Timely Challenged ?

Mince alors… les vidéos ne sont plus accessibles. Si j'avais su je les aurais téléchargées puis postées sur Dailymotion… Dommage, désolé.

EDIT rectification, elles sont accessibles (faut insister). Il s'agissait d'un manque de temps alors? La première vidéo dure moins de 7min, la 2eme moins de 2min… Rigolade garantie et c'est inrésumable comme souvent quand il s'agit d'humour. :icon_up:

Merci Vincent pour la présentation (plus qu'un résumé). Je constate une fois de plus que nous avons les mêmes références. :doigt: L'émissions en question avait d'ailleurs été citée ici:

www.24hgold.com

J'aime beaucoup le dessin :mrgreen:

Pendant que j'y suis, un article probablement déjà cité ailleurs sur le forum mais au cas où:

Vincent Benard - vendredi 14 mars 2008 - la crise du subprime pour les nuls

http://www.crisepublique.fr/2008/03/la-crise-du-sub.html

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Tiens, certains ouvrent les yeux :

La valorisation des actifs risqués des banques fait débat

Selon les analystes de CreditSights, les méthodes de valorisation des actifs affectés par le « subprime », et logés dans les bilans des banques, diffèrent. Cela fait apparaître des écarts importants dans certains cas, dont celui de la Société Générale.

Les analystes rivalisent d'arguments pour affirmer que les banques n'ont pas déprécié suffisamment leurs stocks de produits structurés de crédit. Ceux de l'institut de recherche CreditSights pointent plutôt les disparités dans les modèles utilisés par les banques européennes pour valoriser leurs CDO d'ABS, ces fonds qui regroupent des titres adossés à de la dette, eux-mêmes redécoupés en tranches par types de risques. Selon CreditSights, les paramètres utilisés par les banques pour valoriser leurs portefeuilles varient d'un établissement à l'autre, selon le degré de conservatisme retenu. Les différences sont plus sensibles pour les tranches « super senior » des CDO d'ABS, perçues comme les moins risquées, mais qui se sont avérées très atteintes par la crise de liquidité.

En appliquant une seule et même méthode, conservatrice, à toutes les banques, certains établissements ressortent comme moins prudents que d'autres. Ainsi, UBS, Royal Bank of Scotland (RBS), la Société Générale ou Barclays ont passé des dépréciations insuffisantes, aux yeux de CreditSights. L'écart entre les chiffres annoncés et les estimations de l'institut varie même de 1 à 6 milliards de dollars, selon les scénarios : « Barclays, RBS et Société Générale conservent plus de 70 % de la valeur faciale de leurs tranches super senior de CDO d'ABS (mezzanine incluse), tandis que Fortis est à 55 %. La différence est encore plus frappante pour les tranches mezzanines, qui sont conservées à hauteur de 20 % de leur valeur faciale chez Dresdner, contre 80 % chez Société Générale. »

Les écarts subsistent

Les critères appliqués et la nature des actifs diffèrent néanmoins selon les banques, en fonction du point d'attachement (le seuil au-delà duquel l'ensemble de la tranche commence à subir des pertes), des couvertures achetées, du sous-jacent - le plus souvent du crédit immobilier -, ou de l'antériorité du crédit sous-jacent. Mais, même en tenant compte de ces précautions, les écarts subsistent.

Ainsi, les dépréciations passées en 2007 par Barclays sont jugées « plutôt faibles » par rapport à son exposition aux CDO d'ABS. La banque pourrait ainsi devoir procéder à des réajustements de valeur au premier trimestre. Le Crédit Agricole pourrait de son côté devoir déprécier à nouveau en 2008, mais modérément. Cependant, « ses points d'attachement sont généralement élevés », contrairement à ceux de la Société Générale, qui sont sous la moyenne. « SocGen devrait déprécier à nouveau en 2008 », estime CreditSights.

RBS conserve la part la plus importante au sein des banques européennes de la valeur faciale de ces tranches, à 79 %. « Il est difficile de savoir si cela reflète une politique moins conservatrice ou une meilleure qualité de son bilan », s'interrogent les analystes. UBS, plus exposé, devrait de nouveau déprécier « bien plus de 3 milliards de dollars au premier trimestre, et l'écart entre ses chiffres et notre modèle est actuellement de 6 milliards de dollars » . Fortis en revanche « est la seule banque de l'étude à avoir déprécié davantage que ce qu'exigeait notre modèle ».

E. C.

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à la petite semaine, oui, mais là, on entre en recession, bernanke est prêt à faire chuter le taux directeur, donc logiquement, ça contribuera à l'inflation et à la hausse de l'or et de l'agro.

C'est bien pourquoi je parlais d'un risque de "correction" sur l'or. Autrement j'aurais dis que le marché haussier touchait à sa fin. Parler de correction, mais je sais que tu le sais, c'est par définition s'inscrire implicitement dans une tendance haussière à plus long terme. :icon_up:

A ce propos, j'espère pour toi que tu avais réduit la voilure puisque la correction attendue vient d'avoir lieu, et elle n'est probablement pas terminée. Une baisse de l'ordre de 15 à 20% (voir 25%) depuis les plus hauts (>1000$) atteint récemment ne remettrait pas en cause le scénario haussier à MT et LT. C'est d'ailleurs pourquoi je disais, un peu plus haut, considérer le risque sur une position sur l'or, à horizon un an, comme nul, quand le potentiel de hausse était >à 50%.

Je me souciais juste du fait que tu semblais détenir des positions à CT. Quand on utilise les termes de "short" ou de "long", c'est pas dans une optique long terme (enfin normalement, non?). En plus tu semblais intéressé par de l'effet de levier sur l'or, et ce genre de mouvement peut se révéler meurtrier. J'espère que tu en sors indemne.

Vala vala. :doigt:

Perso, j'attendais cette correction pour entrer ou renforcer sur ces secteurs. Tiens à ce propos, tu connais sans doute déjà, sinon ça t'intéressera peut-être:

GDX Gold-Stock ETF

http://www.gold-eagle.com/gold_digest_05/hamilton120707.html

Il y a aussi ce graphique qui m'a fait penser à toi quand je l'ai vu et qui devrait t'intéresser:

Gold Standard Era vs Fiat Capital Era

post-548-1206117165_thumb.jpg

:mrgreen::mrgreen:

Pour les profanes: Au delà des objectifs sur le DJ et l’or, observez les deux périodes opposées sur ce graphique. :mrgreen:

Source :

Potential targets for the Dow & Gold are approx:

by Nick Laird (AKA Sharefin) | March 7, 2008

http://www.financialsense.com/fsu/editorials/2008/0307.html

A voir aussi pendant que j'y suis :

Gold's Standard: $1,000 - Key Futures Contract Briefly Breaches Mark; An '80s Feel to Trading

By ANN DAVIS - March 14, 2008

http://online.wsj.com/article/SB1205458314…ss_markets_main

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C'est bien pourquoi je parlais d'un risque de "correction" sur l'or. Autrement j'aurais dis que le marché haussier touchait à sa fin. Parler de correction, mais je sais que tu le sais, c'est par définition s'inscrire implicitement dans une tendance haussière à plus long terme. :icon_up:

A ce propos, j'espère pour toi que tu avais réduit la voilure puisque la correction attendue vient d'avoir lieu, et elle n'est probablement pas terminée. Une baisse de l'ordre de 15 à 20% (voir 25%) depuis les plus hauts (>1000$) atteint récemment ne remettrait pas en cause le scénario haussier à MT et LT. C'est d'ailleurs pourquoi je disais, un peu plus haut, considérer le risque sur une position sur l'or, à horizon un an, comme nul, quand le potentiel de hausse était >à 50%.

Je me souciais juste du fait que tu semblais détenir des positions à CT. Quand on utilise les termes de "short" ou de "long", c'est pas dans une optique long terme (enfin normalement, non?). En plus tu semblais intéressé par de l'effet de levier sur l'or, et ce genre de mouvement peut se révéler meurtrier. J'espère que tu en sors indemne.

Vala vala. :doigt:

Perso, j'attendais cette correction pour entrer ou renforcer sur ces secteurs. Tiens à ce propos, tu connais sans doute déjà, sinon ça t'intéressera peut-être:

GDX Gold-Stock ETF

http://www.gold-eagle.com/gold_digest_05/hamilton120707.html

Il y a aussi ce graphique qui m'a fait penser à toi quand je l'ai vu et qui devrait t'intéresser:

Gold Standard Era vs Fiat Capital Era

post-548-1206117165_thumb.jpg

:mrgreen::mrgreen:

Pour les profanes: Au delà des objectifs sur le DJ et l’or, observez les deux périodes opposées sur ce graphique. :mrgreen:

Source :

Potential targets for the Dow & Gold are approx:

by Nick Laird (AKA Sharefin) | March 7, 2008

http://www.financialsense.com/fsu/editorials/2008/0307.html

A voir aussi pendant que j'y suis :

Gold's Standard: $1,000 - Key Futures Contract Briefly Breaches Mark; An '80s Feel to Trading

By ANN DAVIS - March 14, 2008

http://online.wsj.com/article/SB1205458314…ss_markets_main

j'avais des stops sur mes futurs, donc j'en suis sorti.

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La moitié de l’or des banques centrales aurait disparu

http://www.24hgold.com/viewarticle.aspx?la…_Nicolas_Flamel

https://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

La moitié de l’or des banques centrales aurait disparu

18:04 13/03/08

Par : Nicolas Flamel

Les banques centrales pourraient bien ne posséder dans leurs coffres que la moitié de l’or qu’elles prétendent détenir, déclare un groupe de veille dans une annonce publiée récemment dans le Wall Street Journal.

Le Gold Anti-Trust Action Committee (GATA), déclare que la Réserve Fédérale et le Trésor américain manipulent subrepticement les réserves d’or du pays en participant à des leases non-déclarés. Le GATA pense que la majeure partie de l’or loué de cette façon ne retournera jamais dans les coffres des banques centrales.

« Avec une demande d’or mondiale si forte, il est devenu impossible de récupérer la majeure partie de l’or qui a été loué sans faire énormément augmenter son prix », déclare le président du GATA, William J. Murphy III.

« La plupart des observateurs calcule que les réserves des banques centrales sont supposées s’élever à environ 30 000 t d’or dans le monde, mais nous pensons que la quantité d’or qui s’y trouve réellement est plus proche de 15 000 t », a affirmé Murphy, « le reste a disparu ».

Le Trésor américain réfute cette affirmation, insistant sur le fait que les stocks sont contrôlés régulièrement.

« Nous voulons révéler et stopper la manipulation du marché de l’or par le Trésor américain et la Réserve Fédérale dès à présent », a déclaré Murphy, ajoutant que « l’objectif de cette annonce est d’informer les gens du monde de l’investissement de ce qui se passe dans les coulisses des marchés de l’or et des marchés financiers américains ». Il a expliqué que le GATA a décidé de verser 264 000 $ au Wall Street Journal pour placer une annonce d’une page entière dans l’édition nationale car la presse financière n’a pas couvert l’événement.

L’annonce s’intitule « Quelqu’un a-t-il vu notre or ? », et affirme que les réserves d’or américaines entreposées à Fort Knox ou à West Point ont gravement diminué car la Réserve Fédérale et le Trésor américain les envoient à l’étranger pour régler des transactions complexes destinées à étouffer le prix de l’or.

Le GATA déclare également que la stratégie de manipulation du prix de l’or par le gouvernement américain a commencé à échouer.

« L’objectif de cette manipulation est de cacher la mauvaise gestion du dollar américain afin qu’il conserve sa fonction de monnaie de réserve du monde », peut-on lire dans cette annonce.

« Le prix récent de l’or, approchant les 1000 $ l’once, montre que le plan d’étouffement du prix est en train de vaciller, déclare le GATA. « Lorsque tout le monde aura compris que les banques centrales étouffent le prix de l’or, son prix pourrait monter jusqu’à 3000 $, 5 000 $ l’once, voire plus ».

Comme preuve de la manipulation du prix de l’or par le Trésor américain et la Réserve Fédérale, le GATA cite le rapport hebdomadaire du Trésor sur la position des réserves internationales de devises du gouvernement, qui depuis le mois de mai a inscrit les prêts et les swaps d’or comme une composante des réserves d’or américaines.

L’annonce cite également une déclaration de l’ancien gouverneur de la Réserve Fédérale, Alan Greenspan, qui a dit au Congrès le 24 juillet 1998 que «les banques centrales se tiennent prêtes à prêter de l’or en cas d’augmentation de son prix ».

La déclaration la plus récente du Trésor américain quant aux positions des réserves internationales américaines, publié le 24 janvier, fait état de 71 515 000 milliards de dollars de réserves de devises internationales, dont 11 041 000 milliards de dollars d’or (y compris les dépôts d’or, et, le cas échéant, l’or swappé).

La Banque des Règlements Internationaux rapporte que le marché des produits dérivés de l’or a atteint un record de 640 milliards de dollars en décembre 2006.

Murphy souligne que faire remonter les produits dérivés vers les transactions des banques centrales, et déterminer précisément le degré d’implication de la Réserve Fédérale et du Trésor américain est impossible pour le moment, étant donné le manque de responsabilité publique et de transparence du système financier des produits dérivés de l’or dans le monde entier.

Murphy a déclaré que son groupe a formulé une requête à l’intention du Trésor américain et de la Réserve Fédérale « afin de découvrir ce qu’il en est de cette ‘composante’ des réserves d’or américaines ».

« Qu’en est-il réellement de l’or américain qui est supposé appartenir au peuple américain ? », demande-t-il. « L’or américain a-t-il été mis en jeu sans que le Trésor ou la Fed ne mette le peuple américain au courant ? »

Une déclaration sur le site du Trésor affirme que le Fonds de Stabilisation des Échanges n’a pas été utilisé afin de manipuler le prix de l’or. Mais impossible de trouver sur le site du Trésor une déclaration qui nie catégoriquement que celui-ci procède à des swaps d’or, des leases ou des contrats à terme pour d’autres raisons que celle de manipuler le prix de l’or.

La London Bullion Market Association publie sur son site Web une liste de plus de 80 membres travaillant en tant que « faiseurs de marché pour les banques d’investissement » dans les marchés mondiaux de l’or et des matières premières, et qui sont à l’origine et participent à divers produits dérivés de l’or, dont les leases et les swaps.

Les membres américains de la liste de la London Bullion Market Association comprennent Bear Stearns Forex Inc., Goldman Sachs International, JP Morgan Chase Bank, Bank of America, Citibank, Merrill Lynch et Morgan Stanley.

Un mémorandum rédigé le 28 février 2003, au nom de Barrick Gold Corporation, un grand producteur d’or affilié à la banque d’investissement J. P. Morgan, reconnait que Barrick se livre, avec les banques centrales, à des leases d’or et à d’autres transactions liées à l’or, sans toutefois admettre que ces transactions sont réalisées au nom de la Réserve Fédérale et du Trésor.

En septembre 1999, après une réunion des banques centrales européennes à Washington, celles-ci ont signé ce qui est maintenant connu sous le nom d’ « Accord de Washington », un accord dans lequel les banques ont accepté de limiter leurs ventes d’or à 400 tonnes par an et de ne pas étendre leurs opérations de leasing au cours des 5 ans que couvre l’accord.

Dans le cas d’un lease d’or, une banque centrale prête de l’or à une banque d’investissement avec un taux d’intérêt nominal, habituellement 1%.

Ensuite, la banque d’investissement met l’or prêté sur un marché, tel que le London Bullion Market, où l’or physique est vendu, augmentant ainsi la quantité d’or disponible sur le marché.

Des problèmes surgissent lorsque le prix de l’or augmente beaucoup comme cela a été le cas au cours des derniers mois, avec une once à plus de 900 $.

Et quand, à la fin de la période de bail, il faut rendre à la banque centrale l’or prêté, il se peut que la banque d’investissement doive retourner sur le marché et acheter de l’or à un prix bien plus élevé que lorsqu’il a été prêté.

Afin de se couvrir contre ce risque, la banque d’investissement achète habituellement des contrats à terme ou des options d’achat d’or pour s’assurer d’être fournie à une date et à un prix futurs spécifiés.

Dans le monde des produits dérivés de l’or, il existe une grande diversité de contrats, dont des transactions dans lesquelles les banques centrales s’échangent leurs réserves d’or afin de pouvoir poursuivre le leasing ou d’autres transactions dérivées de l’or, qui utilisent l’or de l’autre banque centrale et non le leur.

Les swaps d’or rendent les transactions des banques centrales encore moins transparentes et plus difficiles à suivre.

D’après les règles actuelles du FMI, les banques centrales ne sont pas tenues de révéler, sur leur déclaration financière, la quantité d’or qui devra servir pour honorer des contrats sur des produits dérivés de l’or, dont des leases et des swaps.

Pas plus que les banques d’investissements ne sont tenues de révéler au public les contrats par lesquels elles prêtent de l’or qui appartient aux banques centrales.

L’or atteint aujourd’hui de nouveaux records, avec des contrats à terme se rapprochant chaque jour de 1000 $ l’once sur le New York Mercantile Exchange.

Nicolas Flamel

Alchimiste moderne

..ou comment faire de l’or avec du papier

D'ailleurs repris sur bellaciao:

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63176

Je ne serais pas surpris que ce texte ait déjà été cité ici. Si c'est le cas, pensez à me le signaler. :icon_up:

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"Take your money and run" or "buy and hold"

Y a du monde qui est encore long ?

http://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

Take your money and run or buy and hold 12:10 21/03/08

That is always the question. Le sujet remis sur le tapis par une étude de Fidelity (on en a déjà dit un mot mais continuons la controverse entre les pro et les anti "buy and hold")

Encore pire

Certes, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, mais dans l’avis de tempête que connaissent les marchés, les branches, elles, tombent dru. L’inacceptable dérive de certains grands établissements financiers révèle, semaine après semaine, de nouveaux coupables et les victimes collatérales se comptent pas centaines de milliers d’emprunteurs, puis désormais d’investisseurs. Jusqu’à faire craindre le pire pour l’édifice tout entier. Concernant la prise de risque boursière, la question reste : comment réagir ? Une étude de Fidelity vient apporter un éclairage sur le règne de la patience qui, en l’occurrence, doit présider dans les phases de forte volatilité telle que celle qui nous gâte particulièrement en ce moment. « Historiquement, les forts pics à la hausse et à la baisse sont concentrés sur des courtes périodes, explique-t-elle en substance. Celui qui décide de sortir du marché en période volatile prend donc le risque de ne pas être investi lors des plus fortes hausses, et donc de ne pas en bénéficier. » Et de rappeler que sur les 15 dernières années, en cas de présence permanente sur le marché - mesuré via le MSCI Europe -, la performance obtenue est de 7,44 % par an, alors qu’elle chute à 3,96 % en cas d’absence pendant les 10 jours boursiers les plus favorables et qu’elle grimpe à 11,09 % en cas de retrait pendant les 10 jours les plus néfastes. Etayée par quelques exemples précis, la démonstration aboutit à une conclusion à laquelle on ne peut que souscrire : il faut rester investi sur longue période, sauf à avoir le nez collé aux marchés. Et pourtant, même les professionnels finissent par vouloir devenir liquides.

Benoit Baron

Éditeur et rédacteur en chef de L’AGEFI ACTIFS

vendredi 21 mars 2008

Et… comme je l'expliquais un peu plus haut, et comme je le pratique moi même, il faut avoir une approche "gestion de patrimoine" à l'intérieur de laquelle on peut avoir des approches "gestion de portefeuille". Pas besoin d'avoir un gros patrimoine pour cloisonner. L'important est de s'imposer une discipline, et cloisonner permet de ne pas avoir à choisir ou pire d'en changer sans arrêt: à chaque discipline différente, un portefeuille différent. Mieux, on est pas forcément doué pour tous les types de gestion, et c'est le meilleur moyen de "payer (moins cher) pour apprendre".

Donc pour vous répondre, si vous utilisez le terme de "long" au sens large et donc même dans une optique long terme, je ne peux pas vous répondre puisque je ne suis ni "short" ni "long", ou "je suis" les deux à la fois… En effet, je suis baissier (et donc "short" sur Cac et DJ; et simplement baissier sur l'or dont je me tiens à l'écart tant qu'il n'aura pas fini sa correction) sur mes portefeuilles CT et je reste haussier (et donc "long") sur mes portefeuille LT (qui restent fortement investit sur les marchés émergents et les mat premières par l'intermédiaire de FCP)

http://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

Spéculez pour mieux gérer à LT 04:08 21/03/08

YANNICK ROUDAUT | JDF HEBDO | 15.03.2008

« La Bourse est le temple des regrets », affirme le dicton. Entre le spéculateur qui regrette ne pas avoir tenu la position dans la durée et l'investisseur à long terme qui regrette ne pas avoir vendu rapidement pour racheter son titre à meilleur prix, le regret est un sentiment largement partagé. D'autant que, depuis le début de l'année, les portefeuilles sont soumis à rude épreuve. La volatilité est telle que les convictions d'achat prises dans une optique à long terme sont sans cesse remises en question. Chaque jour apporte son lot d'inquiétude, sapant progressivement le moral des investisseurs les plus déterminés à ne pas vendre. A chaque rechute, le moral des plus optimistes subit un nouveau coup de boutoir. Résultat, les décisions d'achats prises ces dernières semaines dans une optique à moyen-long terme sont remises en question à mesure que les indices testent leurs supports. Qui ne s'est pas interrogé sur le bien-fondé d'un achat d'actions Vallourec à 160 euros quand celles-ci sont tombées à 120 euros ? Et c'est là toute la difficulté pour un investisseur individuel. Tenir bon, ne pas remettre sans cesse en question ses décisions d'investissement à long terme, quand le marché lui donne tort à court terme. Facile à dire ; pas facile à faire.

Gérer ses émotions

L'une des clés du succès des meilleurs gérants est le contrôle de leurs émotions. Qu'ils s'appellent Peter Lynch ou Warren Buffett, leur point commun est d'avoir des nerfs d'acier et une vision à long terme. Certes. Mais comment ne pas remettre en question ses décisions d'achat lorsqu'on achète une valeur à 90 euros, et qu'elle chute en quelques jours à 70 euros, en dépit d'excellents fondamentaux ? Ces écarts de cours, que l'on appelle « volatilité », suscitent des émotions difficiles à gérer pour un investisseur individuel qui n'obéit à aucune règle de gestion précise. A la différence d'un professionnel, encadré par sa hiérarchie, l'investisseur individuel dispose d'une souplesse de gestion lourde à porter dans les conditions actuelles. A mesure que le marché s'enfonce dans le rouge, il est tenté d'assurer ses arrières en vendant des valeurs qu'il avait pourtant mises en portefeuille dans une optique de long terme, à partir d'une analyse fondamentale solide. C'est le syndrome bien connu du « petit porteur » : il tient durant toute la descente et lâche prise avant le rebond. Epuisé par la volatilité quotidienne des cours, ses émotions prennent l'as-cendant sur sa raison.

Deux portefeuilles pour un seul objectif

Partant du constat qu'il est difficile de conserver son sang-froid dans la durée, et que le démon de la vente peut tous nous tenter, il est indispensable de développer une stratégie d'investissement qui permette de gérer ces émotions suscitées par la volatilité. Cette approche, nous la qualifierons de « gestion antinomique ».

Pour des raisons morales ou par manque de temps libre, la majorité des investisseurs individuels s'interdisent de spéculer et développent une stratégie de long terme. D'un côté, ils ont raison, car seul l'investissement à long terme permet d'envisager un gain avec une prise de risque limitée. Mais, de l'autre, ils ont tort, car il est indispensable de se donner les moyens de supporter la volatilité quotidienne pour gérer les émotions qu'elle suscite. Comment ? En spéculant…

Le principe de la gestion antinomique est simple : chaque investisseur individuel qui se veut actif en Bourse doit détenir deux comptes titres : le premier sera consacré aux investissements à long terme. Il représentera l'essentiel des avoirs boursiers et accueillera les achats à bon compte sur les nombreuses valeurs injustement bradées.

Le second portefeuille sera entièrement consacré à la spéculation à court terme. Avec quelques centaines ou milliers d'euros, l'investisseur va tenter de profiter de la volatilité ambiante. Il va essayer de la dompter pour ne plus la subir. Le gain psychologique est immédiat.

L'investisseur ne se contente plus de regarder passer les trains. Il tente sa chance. En spéculant, il libère ses pulsions de joueur. Il redevient acteur, et non plus seulement spectateur. Il est ainsi possible de spéculer sur le titre Veolia, de multiplier les allers-retours sur Vallourec et Société Générale, tout en conservant ces titres dans le portefeuille long terme… Ce qui est vendu d'un côté, à court terme, est maintenu en fond de portefeuille dans la poche long terme. Cette approche antinomique permet de ne plus prendre des décisions de vente dans son portefeuille long terme sous le seul coup de l'émotion. Elle aide à tenir la position dans la durée. Spéculez, vous gérerez beaucoup mieux !

Il est conseillé de n'utiliser que 5% de ses actifs au portefeuille spéculatif.

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"A quand la reprise ?"

http://www.capital.fr/Actualite/Default.asp?Cat=MAR

Bourse : " Nous ne sommes pas dans la même situation qu'en 1929"

Trois questions à Christian Saint-Etienne, économiste et professeur à l'Université Paris IX-Dauphine, sur la crise financière actuelle.

Capital.fr : Pensez-vous que la crise financière que nous traversons est comparable à celle de 1929 ?

Christian Saint-Etienne : Nous ne sommes pas dans la même situation. Aujourd'hui, les autorités ont pris la mesure du problème et sont prêtes à intervenir. Je ne suis pas fondamentalement inquiet. A moins d'une nouvelle dramatique, je ne m'attends pas à ce que les responsables de la politique économique aux Etats-Unis, c'est-à-dire le Trésor, la Fed et le gouvernement américain ne soient pas à même de traiter cette crise. Si la Fed porte une responsabilité importante dans la crise actuelle à cause de son attitude dans le passé, notamment dans le traitement de l'éclatement de la bulle Internet, en revanche, depuis 6 mois, son action, tout comme celle de la Banque centrale européenne et celle de la Banque du Japon, n'est pas critiquable.

Capital.fr : Croyez-vous qu'on peut voir dans le sauvetage de Bear Stearns, l'amorce de la fin de la crise financière ? Certains estiment que dans les crises passées, c'est toujours l'effondrement d'une grande institution (comme Enron, Worldcom ou LTCM) qui a marqué le début de la reprise ?

Christian Saint-Etienne : Non, la reprise de Bear Stearns par JP Morgan ne signifie pas la fin de la crise. Il reste encore au moins deux mois difficiles avec la publication des résultats du premier trimestre. De toute manière, l'année 2008 va être mauvaise pour les entreprises et des banques. Il faut s'attendre à une baisse des profits. Car la crise financière a entrainé une crise de liquidité et un resserrement du crédit.

Capital.fr : A quand la reprise ?

Christian Saint-Etienne : En dépit de tous les dégâts que va provoquer cette crise, je ne crois pas qu'elle pourrait déstabiliser la formidable progression de l'économie mondiale. Nous sommes à un tournant historique avec l'explosion de la classe moyenne. La période de forte croissance que nous avons connue pendant les 30 glorieuses s'est faite avec une classe moyenne d'environ 400 millions de personnes. Aujourd'hui, cette classe compte déjà 800 millions de personnes et comptera, en 2012, un milliard de personnes. Ainsi, même si cette crise financière est très sérieuse, je m'attends à un rebond très violent des marchés en septembre/octobre avec éventuellement un petit rebond technique dès juin.

Propos recueillis par Emilie Tourneux-Martin

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Tiens, certains ouvrent les yeux :

Crise Financière : nous sommes tous roubinistes désormais

Contre Info, 14 mars 2008

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1822

Le début:

Les pertes du système financier sont maintenant estimées entre 2000 et 3000 milliards de dollars, ce qui place virtuellement les banques dans une situation de faillite généralisée. En tentant de se protéger en différant la reconnaissance de leurs pertes, elles accroissent le risque d’un effondrement systémique. Tous les économistes s’accordent à penser qu’une recapitalisation d’urgence est nécessaire. Mais cette mesure nécessiterait une nationalisation massive du système bancaire, impensable au pays de la libre entreprise, et ceci d’autant plus en année électorale. Faute de pouvoir - pour l’instant - briser ce tabou, la Fed en est réduite aux expédients et se transforme en mont de piété pour créances douteuses.

(…)

Bon évidemment le discours qui consiste à dire que nous avons là la preuve de l'échec d'un système libéral est toujours pénible mais l'article est à connaître tout de même.

NB à l'attention d'un non libéral ayant décidé de nous faire une visite :

Comme déjà écrit plus haut, cette crise est la faillite d'un système de dérégulation étatique qui interdit la régulation libérale.

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Bon évidemment le discours qui consiste à dire que nous avons là la preuve de l'échec d'un système libéral est toujours pénible mais l'article est à connaître tout de même.

Bof. Un article qui dit en substance que tout le système part en quenouille et que toutes les banques sont en faillite ne peut pas, statistiquement, avoir raison.

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Bof. Un article qui dit en substance que tout le système part en quenouille et que toutes les banques sont en faillite ne peut pas, statistiquement, avoir raison.

Oui, "à connaître" ne signifie pas "a raison" :icon_up: c'était surtout histoire de rebondir sur l'article posté par Rémy sur l'ampleur réelles des pertes.

Pour être tout à fait franc je suis même en train de passer de "baissier" à "neutre", mais j'attends d'avoir davantage d'éléments pour développer et je manque de textes à citer ici allant dans ce sens (ce qui en soi est déjà un signe d'ailleurs).

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Christian Saint-Etienne : En dépit de tous les dégâts que va provoquer cette crise, je ne crois pas qu'elle pourrait déstabiliser la formidable progression de l'économie mondiale. Nous sommes à un tournant historique avec l'explosion de la classe moyenne. La période de forte croissance que nous avons connue pendant les 30 glorieuses s'est faite avec une classe moyenne d'environ 400 millions de personnes. Aujourd'hui, cette classe compte déjà 800 millions de personnes et comptera, en 2012, un milliard de personnes.

+1.

Ainsi, même si cette crise financière est très sérieuse, je m'attends à un rebond très violent des marchés en septembre/octobre avec éventuellement un petit rebond technique dès juin.

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Stiglitz: la crise financière est due au système des primes aux banquiers

L'actuelle crise financière puise en grande partie son origine dans le système "déraisonnable" des primes aux banquiers qui les pousse à prendre trop de risques, estime le prix Nobel d'économie américain Joseph Stiglitz dans une interview publiée lundi dans le quotidien britannique The Independent.

"Le système des indemnités a très certainement contribué d'une manière importante à la crise. Il a été conçu pour encourager la prise de risques mais il a encouragé la prise de risques excessifs. En fait, il les paie à faire des paris", a déclaré l'économiste.

"Quand les choses tournent bien, ils s'en tirent avec des primes énormes. Quand les choses tournent mal, comme maintenant, ils ne partagent pas les pertes. Même s'ils perdent leur emploi, ils s'en sortent avec d'importantes sommes d'argent", a-t-il ajouté au quotidien.

Selon l'Independent, les bonus accordés cette année aux banquiers de la City dépasseront les six milliards de livres (7,7 milliards d'euros) en dépit de dépréciations d'actifs bancaires qui s'élèvent jusqu'à présent à plus de 60 milliards de livres (77 milliards d'euros) en raison de la crise du crédit.

"La solution n'est pas tant de plafonner les primes mais de faire en sorte que les pertes soient partagées, tout comme les bénéfices, par exemple bloquer les primes pendant dix ans: s'il y a des pertes la deuxième, la troisième ou la quatrième année, les primes seraient réduites de manière appropriée", a poursuivi l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale.

Le Prix Nobel 2001 a par ailleurs stigmatisé les autorités de régulation financières qui "n'ont pas fait ce qu'elles auraient dû faire". "Les réglementations elles-mêmes n'ont pas suivi les innovations intervenues sur les marchés financiers", a-t-il estimé.

Les marchés financiers ont été "mauvais dans l'évaluation des risques". "Ils n'ont pas compris la nature du risque systémique (et) sous-estimé les corrélations", a jugé M. Stiglitz.

La politique monétaire ne pourra pas à elle seule dénouer la crise, croit M. Stiglitz, qui ajoute: "Il nous faut une plus importante dose de politique budgétaire afin d'empêcher l'économie de dégringoler."

AFP

Les managers et les traders des grandes banques sont des blaireaux. Il faut plus de politique budgétaire.

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… Si ma mémoire est bonne, les pertes des subprimes se chiffrent en centaines de milliards d'euros, pas en milliers de milliards. Les quantités évoquées font donc référence au surcout d'un jeu de domino (désordres financiers) et/ou un réajustement systémique tirant son origine dans les erreurs monétaires de la décennie passée, où les excès monétaires de liquidités ont été absorbés dans des investissements erronés, masqués par exemple par l'inflation immobilière.

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Les managers et les traders des grandes banques sont des blaireaux. Il faut plus de politique budgétaire.

Pas compris.

Ni le choix du texte non plus.

Avez vous lu l'ensemble du fil? Si non, peut-être devriez vous. :icon_up:

EDIT: Je crois que j'ai compris (peu de temps après), c'était un résumé du texte et non votre point de vue. OK, ne vous connaissant pas encore, je n'avais pas saisie immédiatement l'ironie.

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CRISE FINANCIÈRE Washington pourrait cautionner les prêts immobiliers LE MONDE | 24.03.08 | 14h47

p.gifour éviter que l'éclatement de la bulle du crédit immobilier américain ne fasse s'effondrer le système bancaire, toutes les solutions sont envisagées, même les plus radicales. L'hypothèse qui circule aujourd'hui aux Etats-Unis, dans le cas où la situation deviendrait incontrôlable, est celle d'un rachat massif par le gouvernement des produits financiers basés sur les crédits immobiliers ou "mortgage backed securities" (MBS). L'Etat apporterait sa caution et cela permettrait de régler le problème, récurrent depuis l'été, du financement des établissements bancaires dont les bilans portent des actifs dont il est devenu impossible d'établir la valeurKenneth Rogoff, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) et professeur à Harvard, chiffre entre deux et trois mille milliards de dollars (jusqu'à deux milliards d'euros) le coût d'un tel rachat. Il estime que la perte serait d'au moins 500 milliards de dollars pour le contribuable américain. "On serait dans la même logique, mais à une tout autre échelle, que le renflouement et la liquidation des Caisses d'épargne américaines à la fin des années 1980 à la suite déjà d'une crise immobilière", explique M. Rogoff. Cela permettrait de donner une valeur aux crédits immobiliers et de chiffrer définitivement les pertes bancaires, ce qui rétablirait la confiance.

"FAIRE BAISSER LA TENSION"

Le Financial Times révèle, dans son édition datée des 22 et 23 mars, que plusieurs banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque d'Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE), ont commencé à évoquer ensemble la possibilité d'une telle opération. La Banque d'Angleterre a reconnu avoir des discussions avec ses homologues sur les moyens de "faire baisser la tension" sur les marchés financiers, mais dément avoir l'intention de solliciter le contribuable pour assumer les risques de crédits à la place des établissements financiers. La banque centrale ajoute qu'elle ne fait pas partie "de celles" qui "envisagent" l'achat de produits financiers contenant des prêts immobiliers.

Les réticences seraient encore plus grandes à Francfort du côté de la BCE qui se refuse à tout commentaire. L'idée fait surtout son chemin aux Etats-Unis, même si un porte-parole de la Fed a déclaré samedi que "la Réserve fédérale n'est pas engagée dans des discussions avec des banques centrales étrangères pour un rachat coordonné des MBS". Elle ne rejette pas pour autant par principe toute intervention de cette nature qui peut, selon elle, être justifiée dans certains cas, mais seulement en dernier recours.

Le fait qu'une telle hypothèse soit évoquée illustre en tout cas la crainte des banques centrales de voir la situation leur échapper une semaine seulement après le sauvetage de la cinquième banque d'affaires américaine, Bear Stearns.

"Nous n'y sommes pas encore, mais nous approchons du troisième stade d'une crise financière quand la banque centrale a dépensé toutes ses munitions et ne parvient pas à restaurer l'équilibre. Il reste alors trois choix possibles : la dépression, l'inflation ou l'intervention publique", souligne J. Bradford Delong, professeur d'économie à l'université de Berkeley et ancien secrétaire adjoint au Trésor dans l'administration Clinton. "La dépression est impensable, l'inflation par la planche à billet est vraiment à éviter, il ne reste plus que l'intervention de l'Etat parce que la quantité d'actifs compromis est trop importante pour être absorbée par les intermédiaires financiers", ajoute-t-il.

La décision, sans précédent, de racheter et de cautionner les crédits immobiliers ne serait de toute façon pas du seul ressort des banques centrales mais avant tout des gouvernements. Elle supposerait un engagement massif des finances publiques et présenterait de sérieux risques politiques. Aujourd'hui, la Maison Blanche n'y est pas prête et le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, n'y serait pas favorable. Il faudrait justifier auprès de l'opinion l'utilisation d'argent public pour sauver des banques ayant pris des risques inconsidérés.

Pour le moment, la Fed et l'administration estiment que la situation n'est pas suffisamment dramatique pour en arriver là. La Réserve fédérale entend d'abord mesurer l'efficacité de ses fortes baisses de taux d'intérêts depuis six mois et des mesures de refinancements exceptionnelles pour les établissements financiers qu'elle a mises en place.

Source.

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Dear Mr. Bernanke, Please DON'T PUT GARBAGE in the FEDERAL RESERVE

Annonce parue dans le Wall Street Journal du 18 mars 2008 et signée par un certain Andy Beal

To: Mr. Ben Bernanke

Please DON'T PUT GARBAGE in the FEDERAL RESERVE

"Dear Mr. Bernanke:

I was afraid that if simply wrote you this letter you might never see it. I thought this message was important and worthy of effort to attract your attention.

I am sure that you are hearing from the Wall Street crowd about how stupid the marketplace is because the market won't buy all the great loans that Wall Street has produced and how stupid or illiquid the market is because AAA RMBS are being offered at 60 cents on the dollar with no takers. First mortgage synidcated bank loans are offered for 70 cents on the dollar and Wall Street simply cannot believe buyers aren't standing in line to buy.

Consider for a moment that many corporate bonds are trading at premiums above par value. How can this be? If the market is so stupid and there is no liquidity, who is buying those good corporate bonds at 105 cents on the dollar??

Many AAA mortgage bonds are actually extremely high risk because of little-considered nuances in the hundreds of pages of trust indentures and servicing agreements. In addition to widely understood mortgage default and other concerns, these contracts permit the loan servicers to advance payments on behalf of defaulted homeowners for years and years and years at interest rates of 12% and more. These "servicer advancements" put funds back into the trust to be paid out to junior security holders. The "servicer advances" are subsequently repaid FIRST from foreclosed home sales. Therefore, foreclosed home sales may result in little or no proceeds, or even a liability, to the AAAs. This mechanism effectively transfers funds that really should belong to the AAA securities to junior securities. Servicers that own junior securities are incredibly motivated to drag their feet resolving defaulted loans, which results in great loss to the AAA holders. This is not a misprint: Defaulted first mortgage home loans may become a net liability, not an asset, to some of the AAAs. This is still not widely understood.

Simlarly, "first mortgage syndicated bank loans" issued since about 2004 are routinely garbage and not traditional first mortgages on anything determinable at all. Many, if not most, of these loans permit the borrowers to sell the collateral, keep the money, and reinvest in almost anything they want to, including stock, junk bonds, defaulted loans, or perhaps ice cream cones. MAny, if not most, of these syndicated bank loans also permit UNLIMITED amounts of additional swap debt that is either senior to or of equal priority with the syndicated loan. These provisions are also no widely understood and are sometimes even disguised in the loan documents.

Falling prices for these type assets reflect people finally reading the hundreds of pages of fine print, not a problem with the marketplace. Prices should continue to fall as people wake up to the true nature of these assets. Mant "last out" AAA RMBS are still overvalued at 60% of par. Many first mortgage syndicated bank loans are overvalued at 70% of par. Smart buyers won't touch any of this garbage at any price remotely close to what it originally sold for.

The Fed may be walking on very slippery ground. My fear is that the Fed has little more undersanding of the stench of the garbage than many of the current owners who bought all these debt instruments issued about 2004.

Is the US Governmenttaking some of this garbage on its balance sheet as collateral for Federal Reserve loans? The AAA rating means absolutely nothing. Garbage is garbage even in a fancy wrapper that the ratings agencies love.

I do not pretend to know how the Fed is collateralizing loans. Perhaps I am naive in underestimating the insightfulness of the Feb, but many intelligent people were caught up in complacent decisions involving these assets. I know nothing more than what I read in the media about collateral for these Fed loans, but it sure sounds troubling.

Sincerely,

Andy Beal

6000 Legacy Drive

Dallas, Texas 75024"

Ayant entendu parlé de ce texte, j'en ai cherché une copie que j'ai fini par trouver ici:

http://boards.fool.com/Message.asp?mid=26483829

Texte probablement au moins déjà évoqué ailleurs sur ce forum.

EDIT Pendant que j'y suis…

Je signale au passage que je viens de ramasser mes gains sur mes put sur indices. Je suis donc passé (à l'instant sur mon portif CT) de baissier à neutre. Ce rebond m'inquiète et je préfère choisir la prudence en respectant le principe bien connu: "Don’t Fight the Fed"… (Histoire de continuer "à dire ce que je fais", et pour ceux que ça intéresserait).

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  • 2 weeks later...

Marc Faber et Jeremy Grantham parient sur la baisse

http://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

Deux célèbres gourous parient sur la baisse 08:29 01/04/08

PREVISIONS. Les marchés souffriront durant des années, selon Marc Faber et Jeremy Grantham.

Emmanuel Garessus - Mardi 1 avril 2008

Jeremy Grantham, président de GMO, est réputé pour ses travaux sur le retour à la moyenne des marchés financiers. Ce qui lui a permis de prévoir fréquemment l'évolution future des bourses. En 2001, il a recommandé les marchés émergents parce qu'ils étaient 67% meilleur marché que la moyenne. Ils ont gagné 288% et sont encore 10% meilleur marché que les pays développés.

La prochaine bulle viendra des pays émergents

L'expert, 69 ans, qui gère maintenant 141 milliards de dollars, avait toutefois perdu des clients en quittant des cycles haussiers un peu trop tôt, par exemple dans sa dénonciation de la bulle internet. Il estime maintenant que les pays émergents ont un avantage sur d'autres bulles. «C'est une histoire aisée à comprendre et à vendre, ancrée sur une forte croissance économique, une démographie positive, un taux d'épargne élevée. «C'est la prochaine bulle financière», annonce-t-il à Zurich. Mais pas immédiatement.

La crise financière pénalise toute la planète. Et elle va encore perturber les économies bien longtemps. L'économie doit absorber l'éclatement de la double bulle des actions et de l'immobilier des pays développés. Cela prendra probablement jusqu'en 2010. Plutôt que d'attendre et de mettre son portefeuille en liquidités, il se dit «enthousiaste à jouer à la baisse certains actifs, à l'image des actions de piètre qualité aux Etats-Unis, de la livre sterling et de l'immobilier anglais». L'immobilier américain est surévalué de 16%, celui du Royaume-Uni de 40%. Le patron de GMO observe que les différences de qualité de crédit sont devenues une réalité sur le marché obligataire américain, par contre dans les actions les investisseurs ont ignoré les écarts de qualité. Mais, pour l'ensemble des entreprises, «nous avons connu une bulle des profits et elle devrait être corrigée».

Marc Faber, qui publie la lettre Gloom Boom & Doom, souligne la nécessité d'un ajustement à l'inflation. A l'exception du Zimbabwe - (envoyons Bernanke, propose-t-il), nous avons connu la première expansion synchronisée de toutes les économies. La politique monétaire aurait dû être restrictive. Mais l'extraordinaire augmentation de la dette empêche la Réserve fédérale d'adopter une telle politique. Les autorités ont imprimé de la monnaie et menti sur l'indice des prix, explique-t-il. D'ailleurs, pourquoi l'alimentation ne représente-t-elle que 7% de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis et 20% au Japon? L'objectif de la Fed a été de soutenir la consommation.

Le gourou helvétique résidant en Thaïlande est particulièrement pessimiste pour les actifs financiers. D'autant qu'en termes relatifs, du fait notamment de la réduction du déficit courant américain, la liquidité se réduit.

Pourquoi ne pas devenir agriculteur?

Marc Faber recommande les matières premières. Leur forte hausse doit être mise en relation avec leur long parcours baissier précédent. Car les cycles de matières premières durent traditionnellement plus longtemps que ceux des actions.

Aux financiers présents dans la salle, il recommande une diversification de carrière, en raison du risque qui pèse sur certaines banques. Et de proposer: «Pourquoi pas devenir agriculteur?» Jeremy Grantham ne le contredira nullement, même s'il privilégie l'achat de forêts.

L'immobilier en Asie est une autre idée d'achat de Marc Faber, ainsi que les métaux précieux ou des hôpitaux dans les pays en développement.

:icon_up: (envoyons Bernanke, propose-t-il)

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Marc Faber et Jeremy Grantham parient sur la baisse

http://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

:icon_up: (envoyons Bernanke, propose-t-il)

L'alimentation représente 20 % de l'indice des prix au Japon car ils ont une distribution de type de la France d'après guerre : petits commerçants avec une chaine d'intermédaires et en plus ils mangant beaucoup de poisson et c'est plus chère que les hot dogs !

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Bof. Un article qui dit en substance que tout le système part en quenouille et que toutes les banques sont en faillite ne peut pas, statistiquement, avoir raison.

on parle d'un système étatique qui permet aux banques de prendre plus de risques qu'en marché libre et de les renflouer quand elles en ont besoin.

Le risque systémique est tout à fait possible en économie semi-collectiviste. On est en plein dedans.

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on parle d'un système étatique qui permet aux banques de prendre plus de risques qu'en marché libre et de les renflouer quand elles en ont besoin.

Le risque systémique est tout à fait possible en économie semi-collectiviste. On est en plein dedans.

Ca ne change rien. Même une horloge arrêtée indique l'heure exacte deux fois par jour. Ca reste une horloge sans intérêt, mais elle n'a pas tout le temps tort.

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  • 3 weeks later...
L'alimentation représente 20 % de l'indice des prix au Japon car ils ont une distribution de type de la France d'après guerre : petits commerçants avec une chaine d'intermédaires et en plus ils mangant beaucoup de poisson et c'est plus chère que les hot dogs !

Suite directe de l'article en question (puisqu'il le prend pour point de départ).

http://www.boursorama.com/forum/message.ph…amp;pageForum=1

FABER et GRANTHAM parient a la baisse.. 08:38 03/04/08

Marc Faber, qui publie la lettre Gloom Boom & Doom, souligne la nécessité d'un ajustement à l'inflation. A l'exception du Zimbabwe - (envoyons Bernanke, propose-t-il), nous avons connu la première expansion synchronisée de toutes les économies. La politique monétaire aurait dû être restrictive. Mais l'extraordinaire augmentation de la dette empêche la Réserve fédérale d'adopter une telle politique. Les autorités ont imprimé de la monnaie et menti sur l'indice des prix, explique-t-il. D'ailleurs, pourquoi l'alimentation ne représente-t-elle que 7% de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis et 20% au Japon? L'objectif de la Fed a été de soutenir la consommation.

Le gourou helvétique résidant en Thaïlande est particulièrement pessimiste pour les actifs financiers. D'autant qu'en termes relatifs, du fait notamment de la réduction du déficit courant américain, la liquidité se réduit.

Pourquoi ne pas devenir agriculteur?

Marc Faber recommande les matières premières. Leur forte hausse doit être mise en relation avec leur long parcours baissier précédent. Car les cycles de matières premières durent traditionnellement plus longtemps que ceux des actions.

Aux financiers présents dans la salle, il recommande une diversification de carrière, en raison du risque qui pèse sur certaines banques. Et de proposer: «Pourquoi pas devenir agriculteur?» Jeremy Grantham ne le contredira nullement, même s'il privilégie l'achat de forêts.

L'immobilier en Asie est une autre idée d'achat de Marc Faber, ainsi que les métaux précieux ou des hôpitaux dans les pays en développement.

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Jeremy Grantham, la légende de Wall Street qui a prévu la crise

PREVISION. Président de GMO, qu'il a créé en 1977, le financier américain reste prudent. Il joue à la baisse la livre sterling et l'immobilier anglais et propose de changer la politique de la Fed.

Emmanuel Garessus, Zurich

Jeudi 3 avril 2008 le temps

GMO gère 141 milliards de dollars pour le compte d'investisseurs institutionnels. Son président, Jeremy Grantham, est une star à Wall Street, ayant annoncé la crise en vertu de son observation de l'écart des marchés avec les tendances à très long terme. Il y a neuf mois, il annonçait que la crise réduirait de moitié le nombre des hedge funds et qu'une grande banque ferait défaut.

Le Temps: L'économie américaine va-t-elle rapidement sortir de la récession?

Jeremy Grantham: La crise n'est pas seulement cyclique. C'est aussi celle de l'appréciation du risque, de l'endettement, de l'aléa moral, de la Fed ainsi que de la réglementation.

- Le plus grand problème des économies vient-il des bulles?

- C'est la cause des plus grandes catastrophes du XXe siècle. Hyman Minsky affirme qu'une crise périodique est inévitable, une réponse au comportement humain. Pour lui, «la stabilité est instable», car les individus testent la stabilité jusqu'à ses limites et à la crise. Comme aujourd'hui.

- Combien de temps prendra le processus de désendettement?

- Nous ne reviendrons pas au niveau normal précédent, mais nous le diminuerons ces prochaines années. Les ménages sont en train de faire l'expérience d'un excès de dette et de ses effets. Un processus qui prend fin lorsque beaucoup de gens font faillite. Je prévois donc une baisse de l'endettement et une consommation ralentie, un ralentissement de la finance et de ses profits.

- N'y a-t-il pas découplage? Dans l'industrie, les bénéfices ne sont-ils pas élevés et sains?

- Les bénéfices sont élevés ou sains, jamais les deux. Mais vous pouvez avoir des bénéfices normaux et sains. Les marges bénéficiaires, l'an dernier bien trop élevées, tendent à revenir vers la moyenne à long terme. Elles diminueront.

Le secteur industriel n'est pas surendetté si l'on analyse les rapports annuels, mais il l'est d'après diverses analyses gouvernementales. Et, même si l'on fait confiance aux entreprises, un quart d'entre elles est surendetté et n'a pas encore été pénalisé par la bourse.

- Quel est votre avis sur les marchés émergents?

- Leur croissance est exactement sur la tendance de long terme. Aux Etats-Unis, nous sommes nettement en dessous de cette ligne et ne l'avons jamais été autant depuis la Grande Dépression. A la fin 2009, nous pourrions être de 11 à 12% en dessous de cette courbe de tendance. Il en va de même du G7. Le problème vient du manque d'heures ouvrées. Et l'offre va encore diminuer ces 10 prochaines années, tandis que la productivité devrait aussi diminuer. C'est l'inverse dans les pays émergents, avec une hausse du travail, de la productivité et une épargne élevée. Les marchés émergents se traitent avec une décote de 10% et pourraient offrir une prime de 50% si une bulle se forme là-bas.

- Comment la réglementation financière doit-elle être changée?

- La Fed doit insister sur le ratio de fonds propres et l'augmentation de ces derniers. Les autorités du Kazakhstan le font. Pourquoi pas les Etats-Unis? La loi devrait aussi imposer que la dette appartienne à son émetteur pour éviter les conflits d'intérêts et de mauvaises incitations. Enfin, toutes les dettes devraient être au bilan des banques. La Fed doit aussi reconnaître l'importance des bulles et les empêcher. Si, en 1997 ou 1998, Alan Greenspan avait dénoncé la bulle internet et agi en conséquence, la hausse boursière aurait été de 20% moindre. En 1999, troisième année du cycle présidentiel, la Fed a laissé faire. L'éclatement de la bulle en 2000 a fait perdre les élections aux démocrates, avec des conséquences importantes pour les Etats-Unis et le monde.

- Comment se compose votre portefeuille? Tout en liquide?

- Je suis un baissier enthousiaste. Je vends les actions américaines de mauvaise qualité, la livre sterling, l'immobilier britannique. La livre est d'au moins 20% trop chère et l'immobilier britannique d'au moins 35% trop cher. La bulle immobilière anglaise a été bien pire que celle des Etats-Unis. Sur le marché américain de la dette, l'investisseur a maintenant fait la différence entre les qualités de crédit. Je m'attends à ce qu'il le fasse maintenant dans les actions.

- Comment reconnaîtra-t-on le plancher du marché des actions?

- C'est impossible à prévoir, et je suis un expert sur la question.

- Est-ce que le rebond démarrera dans les actions ou l'immobilier?

- Les marchés d'actions anticipent les reprises avant les marchés plus fondamentaux. Mais je ne crois pas qu'on ait touché le fond. Ce sera encore douloureux. Nous sommes dans un marché baissier depuis l'an 2000. Je définis un marché baissier comme le plus grand écart à la baisse ajusté de l'inflation par rapport à la tendance à long terme. Nous retrouverons la ligne de tendance en 2010. Ce sera la deuxième année du cycle présidentiel américain, mais pas avant. Le pic au-dessus de la tendance date de l'an 2000. Il faudra dix ans entre lui et le point bas. D'autres définissent un marché baissier par un recul de 20%. Cette approche omet l'inflation. Le marché américain est en baisse de plus de 30% en termes réels depuis le pic de 2000. Cela fait huit ans.

Un mot tout de même, si vous avez profité du rebond court terme, il est temps de penser à une sortie :icon_up:

Seules des positions long terme peuvent être conservées (à condition d'avoir les reins solides)

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