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Actualité des marchés 2008


La Fougère

Messages recommandés

La manipulation est la clé pour comprendre le marché de l’or

Par : Bill Murphy

http://www.24hgold.com/ViewArticle.aspx?la…_marche_de_l_or

D'ailleurs repris sur oléocènes :doigt:http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?f=13&p=177096

Un peu pour répondre à txomin :icon_up:

D'abord, tout le monde connait les prix passés de l'or mais ce marché est particulièrement efficient et ca métonnerai que l'on puisse gagner de l'argent avec ce genre de constat.

Il y a en plus une grosse différence entre maintenant et la fin des années 1970 : les niveaux d'inflation, tous les pays connaissaient alors des taux proches de 10 %/an. Seul l'or semble garantir le maintien du pouvoir d'achat en période de fortes inflation.

Et justement, il y a un an (quand il aurait fallu acheter), il n'y avait pas de débat sur l'or sur wikilibéral !

C'est très probable que l'or monte actuellement avec la hausse de l'inflation US et ailleurs, c'est un constat que l'on peut faire à posteriori.

Aujourd'hui, si le facteur déterminant des prix de l'or est bien l'inflation, qui peut dire comment les prix vont évoluer dans mois qui viennent ?????

Sur les marchés, il n'y a pas de gain qui ne rémunère un risque.

Le texte:

La manipulation est la clé pour comprendre le marché de l’or

Par : Bill Murphy

LemetropoleCafe.com

Les analystes de l’or passent à coté de LA clef pour comprendre le prix de l’or si ils ne s’intéressent pas à la manipulation de son prix.

Le prix de l’or a été artificiellement étouffé et maintenu bien en dessous du niveau où il devrait se trouver par le Cartel de l’Or (collusion entre les banques centrales et les « bullion banks, ndlr), qui a massivement et secrètement vendu l’or des banques centrales sur le marché physique. Cette offre clandestine et supplémentaire a été utilisée pour satisfaire la demande qui dépassait l’offre de la production minière et du recyclage.

Si vous demandez à presque n’importe quel analyste de l’or quelle est la quantité d’or possédée par les banques centrales, la réponse sera autour de 30.000 tonnes. Ceci est totalement inexact. Les banques centrales possèdent aujourd’hui moins de la moitié de cette quantité compte tenu de ces ventes clandestines depuis des années et des opérations masquées de leasing et de swap d’or.

Le travail réalisé par le GATA (Gold Anti Trust Committee), grâce notamment aux travaux de Reg Howe sur l’offre et la demande, de James Turk et de Frank Veneroso, a permis de prédire depuis de nombreuses années que le Cartel de l’Or viendrait graduellement à manquer d’or pour maintenir sa pression à la baisse sur les cours du fait de l’assèchement des réserves des Banques Centrales.

C’est la principale raison pour laquelle le prix de l’or a augmenté au cours des sept dernières années. Au fur et à mesure que les années passent, le cartel a de moins en moins d’or à sa disposition à déverser sur le marché du physique.

En conséquence, les attaques du Cartel sur le prix de l’or comme celles que nous venons de voir sont vouées à l’échec, et nous battons record après record après record année après année.

Malgré les dégâts subis depuis deux semaines (- 135 dollars l’once, de 1.020 à 835 dollars ce jour) la bonne nouvelle pour notre camp est qu’il n’y a aucun affaiblissement de la croissance de la demande à l’horizon pour de nombreuses années. Et la seule façon de limiter la demande est une augmentation du prix.

Or ces dernières années, l’offre d’or par les mines s’est stabilisée et sera déclinante dans les années à venir, alors que la demande croit chaque année. Continuer à tenter de limiter le prix par la vente d’or des banques centrales des pays occidentaux ne contribuera qu’à ruiner un peu plus ces derniers et à repousser à plus tard les nécessaires ajustements économiques, à savoir la réduction des déficits et la fin du financement des états par la planche à billets, notamment sur le dollar.

L’or est aujourd’hui beaucoup trop bon marché. Continuer à faire baisser artificiellement son prix, même si cela peut donner temporairement un sévère avertissement aux spéculateurs, n’a que pour effet de subventionner sa demande en équilibrant son prix à un niveau trop bas, et donc repousser à un peu plus tard sa hausse inéluctable

Références : Reginald Howe : www.goldensextant.com

James Turk : www.goldmoney.com

Frank Veneroso : Veneroso associates

(Beaucoup plus pour les abonnés…)

Bill Murphy

Lemetropolecafe.com

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Jim Rogers - Pourquoi renflouer le secteur financier ?

http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080425-835.html

Pourquoi renflouer le secteur financier ?

par Nos Rédacteurs Agora - Vendredi 25 Avril 2008

** Suite et fin de l'entretien entre Keith Fitz-Gerald, du New China Trader, et Jim Rogers, spécialiste des matières premières.

Q (Keith Fitz-Gerald) : La Fed doit-elle intervenir comme elle l'a fait ces derniers mois ?

Jim Rogers : Bernanke devrait avoir honte d'être encore assis là. Vous savez, j'ai lu le Federal Reserve Act. Il n'y est écrit nulle part que [la Banque Centrale] est censée renflouer les banques d'affaires ! Il n'y est pas écrit non plus qu'on doit renflouer Wall Street. Leur mission, c'était de garder une devise solide, puis de créer de l'emploi -- d'aider l'emploi. Mais il n'est dit nulle part "renflouez les banques d'affaires".

Les banques d'affaires font faillite depuis des siècles. Nous n'en sommes pas encore à la fin du monde… même si les banques d'affaires font faillite. Elles ont seulement causé un certain recul, et alors ?

En réalité, les récessions sont bénéfiques au système. Elles nettoient le trop-plein. Et du trop-plein, croyez-moi, il y en a à Wall Street depuis ces dix dernières années. On ne croise jamais des cultivateurs de coton de 29 ans au volant de Maserati ou dans des jets privés à destination de contrées exotiques. Par contre, des gars de Wall Street…

Et l'idée que nous devons maintenant leur venir en aide est tout simplement ridicule ! Je n'ai jamais vu aucun d'eux rendre son chèque de bonus.

Les marchés de la dette ont rapporté beaucoup. Nous savons désormais que cet argent a été gagné de façon incorrecte, si ce n'est illégale, et pourtant, maintenant, nous sommes censés les renflouer. C'est déjà terrible qu'ils soient autorisés à garder leur argent. Mais le plus scandaleux, c'est que cela coûterait plus cher d'essayer d'empêcher la récession que de la traverser.

Nous avons aujourd'hui des filets de sécurité. Nous en avions aux Etats-Unis dans les années 1970, et les Japonais en avaient dans les années 1990. Il y a des preuves irréfutables qui indiquent que cela coûterait plus cher d'essayer d'éviter les problèmes que de les affronter.

Q : C'est une réflexion intéressante, je n'y avais jamais pensé.

Rogers : Et bien, nous verrons si ça se vérifie. Dans la nature, il existe un phénomène naturel, les feux de forêt. Ce sont des choses terribles. Mais la nature les a inventés pour nettoyer les forêts et leur permettre de repousser sur de nouvelles fondations, plus solides. C'est aussi ce que font les récessions, c'est un phénomène naturel.

Personne n'aime les récessions, tout comme personne n'aime les feux de forêt. Mais au final, tout le monde se sent mieux. Bernanke pense qu'il peut stopper ça ; mais il va détruire le système en essayant de le sauver.

Q : Pensez vous qu'une partie du système financier puisse y survivre ? Ou pensez-vous que les changements seront tellement importants que nous n'y verrons clair que dans quelques années ?

Rogers : Reposez-moi cette question dans cinq ans, dans 10 ans. C'était sans doute vrai dans les années 1930. C'était même vrai après les années 1960. Très peu de gens se sont intéressés à la finance dans les années 1970, très peu. Toute une génération a ignoré la bourse dans les années 1930 et 1970.

Est-ce que cela va se reproduire ? Probablement, pour toutes les raisons dont nous avons parlé.

Il y aura donc de gros changements, c'est sûr. Si vous êtes dans le secteur qui s'occupe des faillites et qui les règle, vous avez un bel avenir devant vous -- à Wall Street ou dans le domaine légal. Si vous êtes dans les matières premières, vous avez un bel avenir. Certains secteurs de la communauté financière vont bien s'en sortir. Beaucoup d'autres vont disparaître ou au moins traverser de graves difficultés.

Q : Jusqu'où le dollar peut-il baisser ?

Rogers : Je n'en ai aucune idée. Il faut que je le regarde évoluer. Les politiques et les bureaucrates peuvent faire des choses terriblement idiotes, ils l'ont prouvé au cours de l'histoire.

Ils peuvent même faire des choses tellement idiotes que personne n'y croit. Et on doit se contenter de les regarder faire.

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  • 2 weeks later...

Investir dans l'or : Interview de Léonard Sartoni, auteur d'un guide d'investissement (Partie 1)

http://www.apprendrelabourse.org/article-14490775.html

Mercredi 12 décembre 2007

Léonard Sartoni, spécialiste du marché de l'Or qui vit en Suisse de ses investissements dans ce domaine, vient de signer un livre paru aux Editions E.Valys intitulé '2008-2015 : pourquoi l'or va battre la performance des actions et des obligations et comment vous pouvez en profiter'

(…)

C'est long mais ça vaut le coup si l'on veut s'initier en faisant le tour du sujet.

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  • 3 weeks later...

Charles Gaves dans le Journal des Finances du 24 mai.

A propos de l'investissement dans les différentes catégories d'obligations.

Au passage, rien de tel comme titre, pour attirer le regard !

Ce qui se voit

et ce qui ne se voit pas

PAR CHARLES GAVE* | JDF HEBDO | 24.05.2008 | Mise à jour : 19H51

Bastiait, sans doute le meilleur économiste que la France ait connu, avait coutume de dire qu'en économie il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. Par exemple, si un gouvernement bien intentionné (comme il se doit) décide de bloquer les loyers, ce qui se voit c'est le contentement des locataires, ce qui ne se voit pas c'est la ruine des propriétaires qui ne peuvent plus investir, ce qui amène inéluctablement à terme à une pénurie de logements dont les candidats à la location font les frais.

La même chose va se produire dans les années qui viennent (trois ans ?) en ce qui concerne les taux d'intérêt. Un certain nombre de pays émergents, après la crise asiatique de 1997, ont décidé de maintenir leurs monnaies sous-évaluées et, de ce fait, ont accumulé des comptes courants excédentaires monstrueux. Ces excédents (une forme d'épargne forcée) se sont retrouvés dans leurs réserves de change qu'il a bien fallu investir quelque part. Ils les ont joyeusement investis dans nos marchés obligataires. De ce fait, nos taux réels (taux nominal moins taux d'inflation) sont passés de 3,5 % en 1997 à 1,5 % aujourd'hui.

Nous savons aujourd'hui que ces pays vont investir d'ici à 2018 environ 21.000 milliards de dollars pour développer leurs infrastructures. Ils disposent aujourd'hui d'environ 4.000 milliards de dollars en réserves de change. Dans les années qui viennent, ils vont devoir vendre tout ou partie de ces réserves (et donc vendre nos marchés obligataires), et sans doute emprunter le complément. Sous l'effet de cette avalanche qui se profile à l'horizon, les taux réels dans le monde entier vont monter fortement et retrouver leurs niveaux habituels, c'est-à- dire qu'ils vont osciller entre 3 et 4 %.

Si nous faisons l'hypothèse que l'inflation dans nos pays va rester à peu près là où elle a été en moyenne pendant les dix dernières années (environ 2,5 % par an), cela veut donc dire que nos taux nominaux sur les obligations longues vont passer de moins de 4 % où ils sont aujourd'hui à environ 6 % (2,5 % d'inflation + 3,5 % de taux réels).

Si tel est le cas, le pire des placements sera sans aucun doute une obligation longue, c'est-à-dire une obligation ayant une duration supérieure à dix ans. Aujourd'hui dans les marchés, les obligations se présentent sous deux formes :

1. l'obligation classique, nominale. Si les taux passent de 4 % à 6 %, le détenteur pourra s'attendre à une perte supérieure à 15 % sur le capital, le cours de son obligation passant de 100 à 85, simplement pour compenser la hausse des taux ;

2. l'obligation indexée sur l'inflation. Là aussi, si les taux réels montent, une lourde perte en capital se profile à l'horizon.

Il est donc plus qu'urgent pour le lecteur de vendre toutes affaires cessantes toutes ses obligations d'Etat ayant une duration supérieure à trois ans.

Par quoi les remplacer ? Le choix est vaste.

Citons, pour commencer, les obligations du secteur privé qui ont déjà vu leurs taux monter à des niveaux d'achat (voir l'un de nos précédents articles).

Mentionnons, en suivant, les actions qui aujourd'hui ne sont pas bien chères. Nous continuerons cependant à éviter les financières, dans la mesure où nous ne comprenons pas très bien à quoi sert une banque aujourd'hui.

Enfin, pour celui qui a été prudent et entend le rester, pourquoi ne pas simplement placer son épargne de précaution dans des obligations très courtes (deux à trois ans au maximum) et attendre tranquillement que l'horizon s'éclaircisse ?

Pour conclure : les obligations d'Etat ont connu un remarquable parcours depuis dix ans, et il n'y a plus grand-chose à en espérer.

Autant couper cette branche morte et laisser le reste du portefeuille verdir tranquillement, en se préparant à racheter des obligations quand les taux seront de retour à 6 %.

* charlesgave@gmail.com

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Charles Gaves dans le Journal des Finances du 24 mai.

A propos de l'investissement dans les différentes catégories d'obligations.

Au passage, rien de tel comme titre, pour attirer le regard !

Ce qui se voit

et ce qui ne se voit pas

PAR CHARLES GAVE* | JDF HEBDO | 24.05.2008 | Mise à jour : 19H51

Bastiait, sans doute le meilleur économiste que la France ait connu,

AAaaaaaaargh, Bastian est de retour !

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  • 2 months later...

Vu ce qui se passe sur l’or en ce moment, je me sens un peu obligé de faire circuler quelques infos compte tenu de l’attrait que présente le métal jaune pour nombre d’entre nous.

Bien qu’il y ait manifestement manipulation sur les cours (comme d’habitude) :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…comex-t8817.htm

Ce n’est pas une raison pour sous estimer le risque de baisse à CT/MT :

* Un peu plus haut je parlais d’une correction attendue (avec un potentiel de baisse de 25%), ce qui donnait un objectif de cours de 750$ qui n'a pas encore été atteint.

* Depuis peu, de plus en plus d’analystes parlent d’un potentiel de correction de 50%, ce qui donne un objectif de cours de 500$ !!!… Sans pour autant remettre en cause le scénario haussier à long terme (ainsi que les objectifs de cours cités plus haut).

Bien sûr il est possible que la correction actuelle s'arrête là, ce que je souhaite souligner (sans prendre le temps d'argumenter désolé) c'est juste que le rapport potentiel de gain/risque devient défavorable… Alors à bon entendeur. :icon_up:

Ce que je fais (suite) sur l'or : j’évite les positions à effet de levier, et passe acheteur (LT) sur le reste, en particulier le HUI (voir plus haut) qui corrige fort depuis un moment.

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Vu ce qui se passe sur l’or en ce moment, je me sens un peu obligé de faire circuler quelques infos compte tenu de l’attrait que présente le métal jaune pour nombre d’entre nous.

Bien qu’il y ait manifestement manipulation sur les cours (comme d’habitude) :

http://000999.forumactif.com/les-hard-inve…comex-t8817.htm

Ce n’est pas une raison pour sous estimer le risque de baisse à CT/MT :

* Un peu plus haut je parlais d’une correction attendue (avec un potentiel de baisse de 25%), ce qui donnait un objectif de cours de 750$ qui n'a pas encore été atteint.

* Depuis peu, de plus en plus d’analystes parlent d’un potentiel de correction de 50%, ce qui donne un objectif de cours de 500$ !!!… Sans pour autant remettre en cause le scénario haussier à long terme (ainsi que les objectifs de cours cités plus haut).

Bien sûr il est possible que la correction actuelle s'arrête là, ce que je souhaite souligner (sans prendre le temps d'argumenter désolé) c'est juste que le rapport potentiel de gain/risque devient défavorable… Alors à bon entendeur. :icon_up:

Ce que je fais (suite) sur l'or : j’évite les positions à effet de levier, et passe acheteur (LT) sur le reste, en particulier le HUI (voir plus haut) qui corrige fort depuis un moment.

Prendre du HUI, c'est prendre de l'or leveragé.

HUI, ce n'est pas de l'or, c'est un indice de producteur d'or.

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Prendre du HUI, c'est prendre de l'or leveragé.

HUI, ce n'est pas de l'or, c'est un indice de producteur d'or.

Mouis, tu m'auras compris*, je voulais dire "ce que je fais sur (le secteur de) l'or".

Le HUI suit de très près le cours de l'or, il est donc risqué d'acheter en pleine baisse… mais on peut se le permettre 1 - parce qu'il est au moins à mi chemin de sa baisse (si elle devait se poursuivre) et 2 - dans une logique d'accumulation LT toujours possible s'il n'y a pas d'effet de levier (enfin pas plus que celui de l'indice lui même)** et encore moins de valeur temps. Pour être plus précis: je suis plutôt en train de "passer à l'achat" (ou plutôt REpasser à l'achat) en privilégiant la mines « unhedgées », avec en fond de portefeuille le HUI… mais comme je m'attends à ce que le HUI descende plus bas, je le fais pas étape, ou par pallier (histoire de ne pas rater un rebond que personne ne peut anticiper et qui peut être violent). De toute façon, dans une logique long terme, faut toujours entrer en plusieurs fois, ça lisse le résultat, et puis personne ne peut être sûr d'une poursuite de la baisse, alors autant commencer à entrer tout doucement… mais cela ne vaut rien dans une logique de CT évidemment (qui semble avoir ta préférence)… Vala vala, juste en passant. :icon_up:

Pour résumer: le secteur de l'or entre en zone d'achat (selon pas mal d'analystes dont je partage l'opinion)… après, il est vain de vouloir viser un plus bas (toujours dans une logique LT).

* je te renvoie à ce lien: GDX Gold-Stock ETF

http://www.gold-eagle.com/gold_digest_05/hamilton120707.html

déjà posté plus haut

http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=418139

** Déjà évoqué ici http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=408681

Mais tu fais bien de me reprendre on est jamais trop précis :doigt:

PS : Pendant que j'y suis, pour ce qui est "du reste"… la baisse n'est (très probablement) pas terminée… Rien n'indique que nous soyons sortis de ce qui reste pour l'instant, jusqu'à preuve du contraire, un marché baissier avec des "rebonds techniques"… C'est là d'ailleurs toute la différence avec le secteur de l'or (et l'essentiel de ce que je voulais souligner) où une baisse, même de l'ordre de 50%, ne sera qu'une "correction" dans un marché haussier pour encore de longues années (toujours selon des analystes dont je partage l'opinion).

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Je serai curieux de savoir ce que vous pensez de ceci :

http://www.boursorama.com/international/de…mp;news=5818716

Japon, USA et Europe avaient secrètement prévu de soutenir le dollar en mars (presse)

Selon le Nikkei, qui dit s'appuyer sur diverses sources concernées, le département du Trésor américain, le ministère des Finances japonais, la Banque Centrale Européenne et diverses autres institutions financières avaient convenu d'entrer conjointement en action pour la première fois depuis 2000, si la situation s'aggravait, pour éviter les trop fortes fluctuations entre leurs devises et soutenir la monnaie américaine.

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Mouis, tu m'auras compris*, je voulais dire "ce que je fais sur (le secteur de) l'or".

Le HUI suit de très près le cours de l'or, il est donc risqué d'acheter en pleine baisse… mais on peut se le permettre 1 - parce qu'il est au moins à mi chemin de sa baisse (si elle devait se poursuivre) et 2 - dans une logique d'accumulation LT toujours possible s'il n'y a pas d'effet de levier (enfin pas plus que celui de l'indice lui même)** et encore moins de valeur temps. Pour être plus précis: je suis plutôt en train de "passer à l'achat" (ou plutôt REpasser à l'achat) en privilégiant la mines « unhedgées », avec en fond de portefeuille le HUI… mais comme je m'attends à ce que le HUI descende plus bas, je le fais pas étape, ou par pallier (histoire de ne pas rater un rebond que personne ne peut anticiper et qui peut être violent). De toute façon, dans une logique long terme, faut toujours entrer en plusieurs fois, ça lisse le résultat, et puis personne ne peut être sûr d'une poursuite de la baisse, alors autant commencer à entrer tout doucement… mais cela ne vaut rien dans une logique de CT évidemment (qui semble avoir ta préférence)… Vala vala, juste en passant. :icon_up:

Pour résumer: le secteur de l'or entre en zone d'achat (selon pas mal d'analystes dont je partage l'opinion)… après, il est vain de vouloir viser un plus bas (toujours dans une logique LT).

* je te renvoie à ce lien: GDX Gold-Stock ETF

http://www.gold-eagle.com/gold_digest_05/hamilton120707.html

déjà posté plus haut

http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=418139

** Déjà évoqué ici http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=408681

Mais tu fais bien de me reprendre on est jamais trop précis :doigt:

Acheter de la mine unhedgée, ça doit être aussi leveragé vis à vis de l'or que de prendre un futur d'or.

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Approved by Jean-Claude :

Je n'y peux rien si le français meurt.

Le français n'est pas mis à jour, surtout parce qu'il ne se créé plus rien en France, alors toutes les choses nouvelles ont forcément un mot en anglais et pas d'équivalent direct en français.

Ce qui fait que pour des termes techniques récents, en français, il faut faire utiliser 10 mots (et encore souvent c'est plus), là, où en anglais, il faut 1 mot.

La déchéance économique de la France conduit à faire s'appauvrir la langue française.

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Je n'y peux rien si le français meurt.

Le français n'est pas mis à jour, surtout parce qu'il ne se créé plus rien en France, alors toutes les choses nouvelles ont forcément un mot en anglais et pas d'équivalent direct en français.

Ce qui fait que pour des termes techniques récents, en français, il faut faire utiliser 10 mots (et encore souvent c'est plus), là, où en anglais, il faut 1 mot.

La déchéance économique de la France conduit à faire s'appauvrir la langue française.

Ce phénomène n'a rien à voir avec le déclin - économique ou autre - de la France; c'est simplement une caractéristique du français (toute langue a des particularités syntaxiques, morphologiques, etc.).

Ensuite, bien sûr que si, nous y sommes pour quelque chose si le français s'éteint. C'est parce que nous sommes souvent trop fainéants pour le parler et l'écrire correctement qu'il disparaît. Ce n'est pas plus difficile que ça.

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Ce phénomène n'a rien à voir avec le déclin - économique ou autre - de la France; c'est simplement une caractéristique du français (toute langue a des particularités syntaxiques, morphologiques, etc.).

Ensuite, bien sûr que si, nous y sommes pour quelque chose si le français s'éteint. C'est parce que nous sommes souvent trop fainéants pour le parler et l'écrire correctement qu'il disparaît. Ce n'est pas plus difficile que ça.

Propose moi une écriture française correcte de : "Acheter de la mine unhedgée, ça doit être aussi leveragé vis à vis de l'or que de prendre un futur d'or."

ça doit prendre 2 fois plus de volume, et en plus, ce n'est pas dit qu'on te comprendra, parce que dans ce secteur, tout le monde dit "hedge" ou "leverage".

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Propose moi une écriture française correcte de : "Acheter de la mine unhedgée, ça doit être aussi leveragé vis à vis de l'or que de prendre un futur d'or."

ça doit prendre 2 fois plus de volume, et en plus, ce n'est pas dit qu'on te comprendra, parce que dans ce secteur, tout le monde dit "hedge" ou "leverage".

Ce n'est pas à moi de proposer une version française correcte de ce salmigondis, mais à ceux qui s'expriment de la sorte de faire un effort.

Et l'excuse "tout le monde dit ceci ou cela" : désolé, mais c'est vouloir légitimer la paresse intellectuelle.

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Ce n'est pas à moi de proposer une version française correcte de ce salmigondis, mais à ceux qui s'expriment de la sorte de faire un effort.

Et l'excuse "tout le monde dit ceci ou cela" : désolé, mais c'est vouloir légitimer la paresse intellectuelle.

Quelle paresse intellectuelle ?

J'aurais pu dire "Acheter des actions d'entreprises minières qui n'ont pas achetées d'assurance contre le risque de volatilité du prix de l'or doit être une position avec un effet de levier comparable à celui d'acheter un contrat à terme sur de l'or physique". Mais ça prend 2 fois le volume, et je ne me fais pas mieux comprendre, peut-être même au contraire.

Si tu es tout seul à utiliser une expression que tu es le seul à comprendre, tu te fais plaisir, mais ton but n'est plus de communiquer avec ton prochain.

Il n'y a pas d'usage en français "correct" de ces concepts tout simplement parce que ces concepts sont essentiellement créés/communiqués par le monde anglo-saxon.

Il n'y plus grand chose qui se créé en France, c'est ça la raison fondamentale du problème en question.

Sinon, tu dis "cédérom" ?

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Quelle paresse intellectuelle ?

J'aurais pu dire "Acheter des actions d'entreprises minières qui n'ont pas achetées d'assurance contre le risque de volatilité du prix de l'or doit être une position avec un effet de levier comparable à celui d'acheter un contrat à terme sur de l'or physique". Mais ça prend 2 fois le volume, et je ne me fais pas mieux comprendre, peut-être même au contraire.

Voilà qui est déjà mieux.

Il n'y a pas d'usage en français "correct" de ces concepts tout simplement parce que ces concepts sont essentiellement créés/communiqués par le monde anglo-saxon.

Au prix d'un louable effort, tu viens de prouver le contraire.

Si tu es tout seul à utiliser une expression que tu es le seul à comprendre, tu te fais plaisir, mais ton but n'est plus de communiquer avec ton prochain.

Ah, parce que tu penses communiquer ta profonde pensée à ton prochain en employant de mauvais anglicismes et autres barbarismes ??

Je croirais lire un promoteur du style SMS pris la main dans le sac.

:icon_up:

EDIT : c'est d'autant plus comique que tu ne cesses ordinairement de fulminer contre le mode opératoire du monde financier.

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J'aurais pu dire "Acheter des actions d'entreprises minières qui n'ont pas achetées d'assurance contre le risque de volatilité du prix de l'or doit être une position avec un effet de levier comparable à celui d'acheter un contrat à terme sur de l'or physique". Mais ça prend 2 fois le volume, et je ne me fais pas mieux comprendre, peut-être même au contraire.

En tout cas, je n'avais rien compris à ta première phrase; j'ai cru à du verlan ou un "truc" du même style.

La seconde version est nettement plus compréhensible.

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En tout cas, je n'avais rien compris à ta première phrase; j'ai cru à du verlan ou un "truc" du même style.

La seconde version est nettement plus compréhensible.

En plus, dans le domaine financier, des termes techniques sont souvent employés à tort. D'autant plus lorsque ce sont des mots anglais dont personne n'a pris la peine de donner une définition claire et précise.

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"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément."

De fait, la plupart des informations financières sont du bruit destiné à dissimuler tant bien que mal l'incompétence des chroniqueurs boursiers derrière un jargon qui impressionne le profane. Les bons vulgarisateurs sont rares, comme dans tous les domaines.

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(…)

Si tu es tout seul à utiliser une expression que tu es le seul à comprendre, tu te fais plaisir, mais ton but n'est plus de communiquer avec ton prochain.

(…)

Mais ne perdons pas de vue que nous ne sommes pas sur un forum où « tout le monde dit "hedge" ou "leverage" ».

Tu as raison quand tu dis que l’essentiel est d’être compris par son interlocuteur mais c’est bien le problème ici : sur un forum, on peut être tenté sans s’en rendre compte de limiter la notion d’interlocuteur à un sens strict en oubliant que tous les lecteurs ne postent pas nécessairement (et sortent ainsi d’une définition strict du terme interlocuteur) sans que cela puisse justifier de les exclure, même involontairement, d’une compréhension facilitée.

Moi-même j’avais fini par croire que nous étions un peu seul sur le fil…

Tu as raison aussi sur le retard de la francophonie mais ce n’est effectivement pas une excuse. :icon_up:

@RH

Je plaide coupable, vous avez raison. Pour ma défense je dirais que je faisais l’effort de toujours renvoyer vers des post ou liens, soit explicatifs, soit où les termes sont au moins utilisés dans leurs contextes… Mais peu importe. Je suis le premier à dire que chaque post doit être écrit comme s’il était le premier à être lu. Je serais donc plus vigilant.

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La Banque Centrale Européenne loin de baisser ses taux, malgré la menace de récession

Malgré une économie qui pique du nez, la Banque centrale européenne (BCE) est encore loin de mettre le cap sur une baisse des taux directeurs en zone euro, les risques d'inflation restant à ses yeux beaucoup trop aigus.

Le conseil des gouverneurs devrait décider jeudi de garder le principal taux directeur à 4,25%, selon l'avis unanime des économistes et des marchés. Il l'avait relevé d'un quart de point en juillet, un geste controversé alors que les premiers signes d'essoufflement de l'économie se faisaient sentir.

Depuis, plus de doute possible, le ralentissement est bien là. La croissance en zone euro a reculé de 0,2% au deuxième trimestre comparé au premier, pour la première fois depuis sa création, et une nouvelle contraction menace pour le troisième trimestre, ce qui techniquement veut dire une récession.

La confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs de la zone euro est tombée en août au plus bas depuis cinq ans. Le retournement de la conjoncture affecte déjà le marché du travail des Quinze.

"Les preuves de plus en plus nombreuses d'un ralentissement marqué de l'activité économique font s'évanouir le risque d'une nouvelle remontée des taux", estime Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics.

Et avivent aussi les spéculations sur une éventuelle baisse de taux susceptible de donner un coup de pouce à l'économie.

D'autant plus que l'inflation semble commencer à battre en retraite grâce au repli des prix de l'or noir. Les prix à la consommation, qui n'avaient pratiquement pas cessé de grimper depuis l'automne à cause du pétrole et de la cherté des aliments, ont augmenté de 3,8% en août sur un an, selon un chiffre provisoire, après un record de 4% les deux mois précédents.

"Mais le chemin vers une baisse de taux est semé de quelques embûches", souligne Christoph Weil, analyste à la Commerzbank.

D'abord les prix augmentent nettement plus que le seuil toléré par la BCE de 2% à moyen terme. Ensuite, les risques d'un dérapage durable de l'inflation provoqué par des salaires élevés restent d'une actualité brûlante.

"La revendication d'IG Metall (influent syndicat allemand de la métallurgie, ndlr) en faveur d'une progression des salaires allant jusqu'à 8% va probablement renforcer l'opinion dominante dans les rangs de la BCE, à savoir que la zone euro a besoin d'une période de croissance plutôt molle et de plus de chômage pour contenir l'inflation liée aux salaires", souligne Holger Schmieding, analyste à la Bank of America.

La majorité des économistes parient sur une première réduction des taux directeurs au cours du premier semestre 2009.

Les nouvelles prévisions de la BCE, publiées jeudi, soutiendront sans doute ce scénario. Les économistes misent sur une révision en forte baisse des pronostics de croissance tandis que les attentes en matière d'inflation devraient rester grosso modo inchangées.

Le président de l'institut monétaire, le Français Jean-Claude Trichet, sera contraint de reconnaître une nouvelle détérioration de la santé de l'économie, mais le ton va sans doute rester très ferme sur les dangers d'emballement des prix et ses appels à la modération salariale devraient redoubler, estiment nombre d'experts.

Plusieurs ténors de la BCE ont d'ailleurs récemment fait étalage de leur volonté de rester ferme.

De quoi réactiver les pressions politiques. La France a déjà de nouveau réclamé vendredi une intensification du dialogue entre l'Eurogroupe, le forum des ministres des Finances de la zone euro, et la BCE, ce que cette dernière considère toujours comme une mise en cause indirecte de son indépendanc

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La situation n'est pas brillante en Europe.

Source Boursorama 05/09/2008

La Banque centrale européenne a annoncé hier, à l'occasion de sa conférence presse mensuelle, qu'elle avait décidé de revoir à la baisse ses perspectives de croissance à 1,2% en 2008 (contre 1,5% initialement)… mais elle n'envisage pas pour autant d'assouplir sa politique monétaire.

Loin de soutenir l'Euro, cette volonté inflexible de juguler une 'inflation de second tour' plombe au contraire la monnaie unique… ce qui renforce le risque de hausse des prix à l'importation (tout l'inverse du but recherché par JC Trichet).

La chute de l'Euro est interprétée comme une fuite des investisseurs face aux perspectives de récession qui se profilent.

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