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Vaccin contre l'hépatite B: un dossier plein d'air


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Les poursuites sur le vaccin contre l'hépatite B contestées

Reuters - il y a 2 heures 58 minutesPARIS (Reuters) - Les poursuites engagées en France contre deux laboratoires pharmaceutiques liées à de possibles conséquences sanitaires du vaccin contre l'hépatite B sont contestées par les industriels qui nient tout délit.

Ils rappellent qu'il n'existe aucune preuve scientifique des dommages allégués.

La mise en examen de responsables des sociétés pharmaceutiques GlaxoSmithKline et Sanofi Pasteur MSD pour "tromperie aggravée" et celle de cette dernière pour "homicide involontaire" concerne potentiellement la majeure partie de la population du pays.

De 1994 à 1998, 14 millions d'adultes et sept millions d'enfants de moins de 15 ans ont été vaccinés contre l'hépatite B.

"Nous mettrons tout en oeuvre pour coopérer avec la justice, mais nous considérons que les accusations ne sont pas justifiées et nous les réfutons", a déclaré à Reuters Benoit Soubeyrand, directeur médical de Sanofi Pasteur MSD.

Un porte-parole de GlaxoSmithKline a déclaré que la société niait tout délit et estimait avoir agi dans le cadre de la réglementation et des connaissances scientifiques de l'époque.

La controverse sur le danger du vaccin a conduit le gouvernement à arrêter la campagne systématique en 1998, sans toutefois retirer du marché les vaccins, utilisés depuis 25 ans et toujours autorisés.

GlaxoSmithKline souligne, dans un communiqué, que le Haut Conseil de la Santé publique dans un avis du 14 décembre 2007 rappelle qu'il n'y a pas lieu de modifier les recommandations en vigueur concernant le vaccin contre l'hépatite B en France.

La vaccination est recommandée aux plans national comme international pour cette maladie qui a fait 1.300 décès en 2001, sauf pour les personnels de santé chez qui elle est obligatoire.

Des effets secondaires sont soupçonnés, notamment des cas de sclérose en plaques, mais aucune étude n'a démontré de lien entre les maladies et le vaccin, alors que, souligne Sanofi, une dizaine de recherches ont été menées sur le sujet.

"HOMICIDE INVOLONTAIRE"

La juge d'instruction Marie-Odile Bertella Geffroy, chargée d'un dossier depuis une dizaine d'années, n'a pas pu, malgré des expertises sur la trentaine de cas dont elle est saisie, démontrer les dommages.

C'est la raison pour laquelle elle n'a pu retenir principalement que la "tromperie aggravée", accusation qui recouvre la communication supposée insuffisante des sociétés sur les effets secondaires en question.

"La communication a été faite dans le cadre réglementaire et dans le respect des procédures", a dit le porte-parole de GlaxoSmithKline. Benoit Soubeyrand déclare pour Sanofi que le vaccin est régulièrement réévalué par les autorités sanitaires.

La juge Bertella-Geffroy, du pôle de santé publique de Paris, a par ailleurs mis en examen pour "homicide involontaire" la société Sanofi Pasteur MSD, une coentreprise à 50/50 entre Sanofi-Aventis et Merck.

Cette poursuite est fondée sur une expertise liée à un cas unique de décès, où un expert a conclu à un lien "vraisemblable" mais pas certain. L'avenir de cette poursuite est donc juridiquement incertain.

Le dossier du vaccin de l'hépatite B a donné lieu à de nombreux développements judiciaires. Ainsi, sur un autre plan, l'Etat a reconnu sa responsabilité à la suite d'un arrêt du Conseil d'Etat. Des indemnisations ont été accordées.

Le Conseil d'Etat avait reconnu comme accident du travail la sclérose en plaques d'une infirmière. Là encore, était retenu par les experts un lien vraisemblable avec la vaccination obligatoire contre l'hépatite B, mais pas certain.

Thierry Lévêque

A mettre en parallèle avec les OGM, autre cas où le doute scientifique ne bénéficie pas à l'accusé…

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Je ne suis pas vaccinée, Junior non plus. J'avais lu le témoignage d'une mère de 2 enfants, le premier a eu toute la vaccination et est malade, l'autre n'a fait que les 2 premières injections et s'est rétabli (plus le lien).

Bref, à l'époque pour moi, j'avais tout arrêté. Je me méfie des campagnes nationales de vaccination, je ne suis à jour d'aucun vaccin.

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Je ne suis pas vaccinée, Junior non plus. J'avais lu le témoignage d'une mère de 2 enfants, le premier a eu toute la vaccination et est malade, l'autre n'a fait que les 2 premières injections et s'est rétabli (plus le lien).

Bref, à l'époque pour moi, j'avais tout arrêté. Je me méfie des campagnes nationales de vaccination, je ne suis à jour d'aucun vaccin.

Un de mes anciens collègues est en chaise roulante suite à la vaccination contre l'hépatite B en 1995. Il a 10 ans de moins que moi et a déjà fait plusieurs attaques cardiaques depuis et perdu 25 Kg.

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Un de mes anciens collègues est en chaise roulante suite à la vaccination contre l'hépatite B en 1995. Il a 10 ans de moins que moi et a déjà fait plusieurs attaques cardiaques depuis et perdu 25 Kg.

Je suis désolée pour ton collègue, mais ça me rassure. Je te dis pas comment les médecins du coin me regardent quand je leur dit "niet" pour Junior (je passe pour une mère irresponsable).

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J'ai vraiment du mal à me faire une opinion et surtout existe-t-il quelque étude sérieuse prouvant un lien entre vaccin et sclérose en plaques ?

On parle de 1300 cas référencés sur 20 millions de personnes vaccinées, soit un pourcentage extrêmement faible (ce qui ne justifie évidemment pas qu'on investigue pas sur des risques et des liens possibles).

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Invité Arn0
J'ai vraiment du mal à me faire une opinion et surtout existe-t-il quelque étude sérieuse prouvant un lien entre vaccin et sclérose en plaques ?

On parle de 1300 cas référencés sur 20 millions de personnes vaccinées, soit un pourcentage extrêmement faible (ce qui ne justifie évidemment pas qu'on investigue pas sur des risques et des liens possibles).

1300 c'est le nombre de mort annuel du à l'hépatite B, si j'ai bien compris, et non le nombre de cas d'effet secondaire grave recensé.
A mettre en parallèle avec les OGM, autre cas où le doute scientifique ne bénéficie pas à l'accusé…
Pour l'instant le procès n'a pas eu lieu, et on peut déjà remarquer que pour les mises en accusation la justice n'a pas vraiment suivis les demandes des plaignants.
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Invité Arn0
Je ne suis pas vaccinée, Junior non plus. J'avais lu le témoignage d'une mère de 2 enfants, le premier a eu toute la vaccination et est malade, l'autre n'a fait que les 2 premières injections et s'est rétabli (plus le lien).

Bref, à l'époque pour moi, j'avais tout arrêté. Je me méfie des campagnes nationales de vaccination, je ne suis à jour d'aucun vaccin.

D'un point de vue libéral la vaccination pose des questions intéressantes.

D'abord le rapport cout/bénéfice est souvent mal évalué à cause du "biais de bastiat", le fameux "ce qu'on voit/ce qu'on ne voit pas" : on peut identifier une partie de ceux qui subissent les effets secondaires, mais personne ne va jamais aller à la télé dire qu'il a été sauvé d'une mort précoce grâce à son vaccin pour la bonne raison que personne n'est en mesure de le savoir.

Ensuite le problème des externalités positives et des passagers clandestins. Chaque personne qui se vaccine entrave la propagation du virus, ce qui est profite à toute la population, mais doit payer (en argent et en temps) et prend le risque de subir un effet secondaire. Plus le nombre de gens vacciné est nombreux moins le virus est répandu et moins il y a d'avantage personnel à se vacciner, ce qui encourage tout le monde à attendre que son voisin le fasse pour profiter des avantages sans supporter les inconvénients. Bon évidemment le risque est en fait souvent limité et en plus de l'avantage général indirect chacun tire un avantage particulier direct à se faire vacciner ce qui limite le phénomène, mais il existe néanmoins.

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D'un point de vue libéral la vaccination pose des questions intéressantes.

D'abord le rapport cout/bénéfices est souvent mal évalué à cause du "biais de bastiat", le fameux "ce qu'on voit/ce qu'on ne voit pas" : on peut identifier une partie de ceux qui subissent les effets secondaires, mais personne ne va jamais aller à la télé dire qu'il a été sauvé d'une mort précoce grâce à son vaccin pour la bonne raison que personne n'est en mesure de le savoir.

Ensuite le problème des externalités positives et des passagers clandestins. Chaque personne qui se vaccine entrave la propagation du virus, ce qui est profite à toute la population, mais doit payer (en argent et en temps) et prend le risque de subir un effet secondaire. Plus le nombre de gens vacciné est nombreux moins le virus est répandu et moins il y a d'avantage personnel à se vacciner, ce qui encourage tout le monde à attendre que son voisin le fasse pour profiter des avantages sans supporter les inconvénients. Bon évidemment le risque est en fait souvent limité et en plus de l'avantage général indirect chacun tire un avantage particulier direct à se faire vacciner ce qui limite le phénomène, mais il existe néanmoins.

:icon_up:

On peut d'ailleurs noter une réussite exemplaire de la vaccination : l'éradication totale de la variole (d'où d'ailleurs provient précisément le mot vaccination) ! Voila un exemple de diminution de la biodiversité que je n'ai pas vu regretté par qui que ce soit. Les effets secondaires de cette vaccination étaient d'un ordre de grandeur incomparable (avec des cas d'encéphalites vaccinales nombreux et terribles) avec ce qu'on pourrait supporter aujourd'hui. Cet exemple est très intéressant de ce point de vue : gain énorme avec risques énormes.

Pour l'hépatite B ça se discute c'est vrai (pas si contagieuse que ça), mais pour la poliomyélithe c'est suffisament chiant, dangereux et le vaccin anondin pour que le rapport/coût utilité penche largement pour la vaccination.

En ce qui concerne le BCG contre la tuberculose il est dangereux (bien au delà de ce que pourrait être la dangerosité supposée du vaccin contre l'hépatite B ) et ne protège même pas de la maladie, juste d'une forme de la maladie (la méningite fulminante).

Enfin il y a cette fausse idée plus ou moins répandue selon laquelle la vaccination affaiblirait le système immunitaire. C'est tout simplement faux, et il est encore plus faux de faire un parallèle entre l'hygiénisme (tout désinfecter, se laver les mains 34 fois par jour, ne jamais croquer une pomme sans l'avoir passée au détergent etc) qui lui abaisse les défense immunitaire. Ce sont tout simplement deux mécanismes symétriques. L'hygiénisme consiste à détruire le germe avant qu'il ne vous touche, la vaccination ne vous empêche pas de rentrer en contact avec le germe mais de développer la maladie : en gros votre système immunitaire continue son entrainement car il doit effectivement combattre la maladie quand vous êtes vacciné alors qu'il n'a rien à faire s'il n'y a plus de germes.

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J'ai du mal à comprendre comment on peut d'un côté craindre le vaccin de l'hépatite B alors que des dizaines d'études n'ont rien montré, et ne pas douter des OGM alors qu'il n'y a quasiment pas d'études réalisées.

D'abord le rapport cout/bénéfice est souvent mal évalué à cause du "biais de bastiat", le fameux "ce qu'on voit/ce qu'on ne voit pas" : on peut identifier une partie de ceux qui subissent les effets secondaires, mais personne ne va jamais aller à la télé dire qu'il a été sauvé d'une mort précoce grâce à son vaccin pour la bonne raison que personne n'est en mesure de le savoir.

Je ne crois pas que cela soit vraiment un obstacle à l'évaluation des vaccins. On recense les malades de toute façon, et on compare leur nombre dans les deux populations (vacciné, non vacciné).

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Enfin il y a cette fausse idée plus ou moins répandue selon laquelle la vaccination affaiblirait le système immunitaire.

En moyenne, c'est le contraire : la vaccination stimule le système immunitaire, mais rien ne dit que pour certains individus, les choses ne se passent pas d'une façon différente.

En ce qui concerne le BCG contre la tuberculose il est dangereux (bien au delà de ce que pourrait être la dangerosité supposée du vaccin contre l'hépatite B ) et ne protège même pas de la maladie, juste d'une forme de la maladie (la méningite fulminante).

Tu peux expliciter ?

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Tu peux expliciter ?

Les effets secondaires du BCG sont connus (même si pas vraiments mortels mais c'est docummenté contrairement au cas du vaccin de l'hépatite B qui lui en est plus à un stade de légende urbaine), et son inefficacité aussi : il ne protège que de formes dangereuses de la maladie (et en cela il peut être intéressant par exemple pour les populations à risques). Il est envisagé qu'il ne soit plus obligatoire :

http://www.lefigaro.fr/sciences/20070711.F…bligatoire.html

Le vaccin contre cette maladie infectieuse qui touche neuf personnes sur 100 000 en France ne sera prescrit qu'aux sujets à risque.

LE MINISTRE de la Santé, Roselyne Bachelot, devrait annoncer ce matin, à l'occasion du lancement du plan de lutte 2007-2009 contre la tuberculose, la « suspension » de l'obligation de vaccination par le BCG et un recentrage de la prévention sur les sujets à risque.

L'efficacité de ce vaccin emblématique, obligatoire en France depuis 1950 pour les enfants de moins de 6 ans avant leur entrée en collectivité (crèche, école) est revue à la baisse depuis une quinzaine d'années. Selon plusieurs études, notamment celle publiée dans le Journal of the Americain Medical Association (Jama), en 1994, le niveau de protection ne serait que de 50 % chez l'enfant. Mais, le BCG permet d'éviter (à 75 %) les méningites et les miliaires, l'une des formes graves de la maladie. À l'inverse, il peut engendrer des effets secondaires comme l'adénite bénigne (inflammation des ganglions) qui survient dans 0,1 à 0,5 % des cas.

En octobre 2005, l'Académie de médecine préconisait de réserver le vaccin aux « 100 000 nourrissons à très haut risque » ayant besoin de cette protection au lieu de le prescrire à 750 000 bambins chaque année, comme c'est le cas aujourd'hui. Il s'agit d'enfants dont des ascendants ou des proches ont été victimes du bacille de Koch, l'agent infectieux de la maladie, ou issus d'une famille provenant de pays à forte prévalence (Afrique subsaharienne, Asie, Amérique du Sud).

Avec 5 374 cas déclarés en 2005, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), la tuberculose touche 9 personnes sur 100 000 en France (contre 60 pour 100 000 en 1972…), et provoque environ 900 décès par an, avec des différences marquées d'une région à l'autre. Les taux de prévalence les plus élevés concernent l'Ile-de-France, qui représente 40 % des cas déclarés, et la Guyane. La maladie touche principalement les personnes âgées, les populations en situation de précarité et de promiscuité et les migrants. En 2004, 47 % des sujets atteints étaient de nationalité étrangère et 48 % étaient nés à l'étranger.

À l'instar de l'Académie de médecine, plusieurs instances, comme la Société française de santé publique, qui a organisé une audition publique sur le sujet en novembre dernier, ont recommandé l'arrêt de la vaccination systématique.

Complications bénignes

De son côté, le Conseil national de pédiatrie met en avant les complications bénignes (1 à 3 % des cas) induites par le nouveau mode d'application du BCG par voie intradermique qui a remplacé depuis janvier 2006 l'ancienne bague de multipuncture. Selon ces médecins, la balance bénéfice/risque de la vaccination n'est désormais favorable que chez les sujets à risque.

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Invité jabial

La fin ne justifie pas les moyens. Vendre au gens le fait de se vacciner volontairement en les informant des risques et des avantages, oui. Les y forcer demeure criminel, variole ou pas variole.

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La vaccination contre l'hépatite B n'est pas obligatoire sauf pour les personnels de santé. Néanmoins, la communication intensive faite par l'Etat pour inciter les gens à se vacciner est déjà scandaleuse à mon avis. C'est normal pour un labo qui doit vendre son produit et tant qu'il ne dissimule pas d'informations sur les risques potentiels, il n'y a rien de condamnable.

Mais l'Etat ne doit pas influencer le choix des individus : en supposant que les risque de SEP soient réels avec une probalité p, on peut tout a fait préférer risquer un hépatite avec une proba P >> p que risquer une SEP avec une proba. C'est une question de préférence personnelle et pas de rationnalité du choix.

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J'ai du mal à comprendre comment on peut d'un côté craindre le vaccin de l'hépatite B alors que des dizaines d'études n'ont rien montré, et ne pas douter des OGM alors qu'il n'y a quasiment pas d'études réalisées.

Parce que mon médecin ne m'a jamais dit "n'achetez pas de nourriture contenant des OGM" alors que celle que j'avais au lycée m'a dit "vous n'avez fait que la première injection ? Ca va, ne poursuivez pas" :icon_up:

La lecture de cette mère de famille qui parlait de son enfant malade et de celui qui avait failli le devenir, une campagne *nationale*, bref, des expériences.

(Pas d'études sur les OGM ?)

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La fin ne justifie pas les moyens. Vendre au gens le fait de se vacciner volontairement en les informant des risques et des avantages, oui. Les y forcer demeure criminel, variole ou pas variole.

Participer à la dissémination d'un virus mortel parce qu'on ne veut pas prendre de risque (phénomène du passager clandestin) est largement plus criminel. Le soucis dans le cas de la non vaccination contre une maladie comme la variole (ultra contagieuse, ce qui n'est pas le cas de l'hépatite B ) est que ta conduite multiplie concrètement le risque pour les autres (la variole avait un taux de léthalité de 30%), et là on ne parle pas de tabagie passive. La variole c'était plusieurs millions de morts par an. La justification de la vaccination globale est que l'homme est le seul réservoir permettant à ce virus de survivre (ce qui n'est pas le cas des bactéries qui peuvent vivre par elles mêmes ou d'autres virus qui peuvent trouver refuge dans d'autres animaux). La variole est donc un cas très particulier : 100% humain, très contagieux et mortel, avec un vaccin dangereux mais efficace.

Ca fait un fléau de moins sur terre, c'est une des rares victoires (la seule ?) de l'humanité contre sa condition.

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Invité jabial
Participer à la dissémination d'un virus mortel parce qu'on ne veut pas prendre de risque (phénomène du passager clandestin) est largement plus criminel.

Non. La fin ne justifie pas les moyens, point, barre. Que des communautés privées exigent des certificats de vaccination, soit ; qu'on administre de force un vaccin potentiellement mortel et qui a tué des quantités de gens, c'est valider la primauté du collectif sur l'individuel, c'est pratiquer le sacrifice humain, et c'est au niveau du bolchevisme stalinien.

Je ne sais pas si tu réalises à quel point ce que tu défends est dégoûtant.

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Non. La fin ne justifie pas les moyens, point, barre. Que des communautés privées exigent des certificats de vaccination, soit ; qu'on administre de force un vaccin potentiellement mortel et qui a tué des quantités de gens, c'est valider la primauté du collectif sur l'individuel, c'est pratiquer le sacrifice humain, et c'est au niveau du bolchevisme stalinien.

:icon_up: D'une part aujourd'hui plus personne n'a a prendre ce risque c'est fini. C'est un beau résultat, le seul jamais obtenu à ce niveau (la disparition complète d'un vrai fléau de la nature). D'autre part on est ici face à un exemple tout à fait particulier (et en effet je suis d'accord sur le fait qu'on ne peut appliquer ce raisonnement à toutes les maladies et à tous les vaccins) en vue d'obtenir un résultat précis, et comme le montrait Hayek pour ce genre de problématiques ce n'est pas la catallaxie qui le mécanisme le mieux adapté pour le traiter. Je ne ferais donc pas de généralisation hative comme toi en ce qui concerne la gestion de la vie en société.

D'ailleurs il reste des souches de variole dans des labos russes et américains, et ce serait sûrement un des germes les plus efficaces dans le cadre d'une guerre biologique : longue période d'incubation (deux semaines) indolore durant laquelle la personne infectée est très contagieuse (un peu comme la grippe) gros taux de mortalité et d'incapacité, la population n'est plus vaccinée (il ne reste plus que quelques doses en réserves principalement pour les armées), ni immunisée (les derniers survivants des épidémies disparaissent à cause de l'âge), mais on peut très facilement se prémunir soi contre ces ravages (en vaccinant ses troupes et population). C'est bien plus dangereux que toutes les centrales nucélaires du monde réunies. Les populations indigènes d'amériques, notamment, ne sont plus là pour en témoigner.

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Invité jabial

Je me fous de ce que pouvait dire Hayek ou Rothbard ou Ayn Rand sur le sujet. On ne tue pas des innocents pour réaliser un objectif, même si cet objectif est d'en sauver mille pour un tué. Point, barre.

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Je me fous de ce que pouvait dire Hayek ou Rothbard ou Ayn Rand sur le sujet. On ne tue pas des innocents pour réaliser un objectif, même si cet objectif est d'en sauver mille pour un tué. Point, barre.

De Bastiat alors aussi, il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas…

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