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Il y a 12 heures, Solomos a dit :

Le niveau de woke est dans la norme actuelle, mais dans un James Bond ça fait bizarre

En fait c'est tout le problème, solomos. C'est pas possible de faire de JB un film woke, car c'est l'essence du film d'être un cisgenre blanc de 40 ans qui lève de la jeune belette (je sais pas si vous avez vu la tête de Craig pour deviner son âge, mais vesper qui meurt dans casino royale ... 23 ans, dixit la tombe dans le dernier film: On y croit tous, n'est ce pas.). Les femmes sont complètement objet, ce qui révolte les féministes, mais elles occultent comme toujours 2 faits: En plus d'être objet elles sont surinterpretées du fait qu'elles sont toute fatales, soit 1% de la population féminine et surtout .... James Bond aussi: à chaque fois qu'il porte un costume ou sort de l'eau, il ringardise 99.997% de la population masculine, ce qui devrait suffire à noter que 1. c'est un cliché, et 2. c'est aussi peu woke pour les hommes que les femmes. Donc si on continue à faire du 50 milllions d'entrées pour ce genre de prod, c'est simplement que ca intéresse du monde tel quel: donc le woke aux chiottes. Il s'agit pas de pleurer sur le wokisme à Hollywood, il s'agit de pleurer le wokisme dans James Bond.

@Vilfredo: mais on s'en bat les couilles que Q soit gay, c'est tout le point à noter, ca. a. rien.a .faire.là.

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  • 2 weeks later...

Bah, c'était bien pourri ce dernier James Bond (No Time To Die). Pas vraiment fan de la franchise, mais ça touche un peu le fond en terme de vilain caricatural (mais sans charisme), de scénario incohérent (l’île cachée qui produit le bio-weapon parfait) et de sexisme (nan oubliez ça, ya juste Paloma en robe sexy - le reste du "I love you, I love you even more" est encore pire).

 

Sinon, Shang-Chi, on touche les limites de l'univers Marvel. On rajoute encore plus de complexité, mais sois. Les acteurs ne sont pas mauvais, pas trop de wokisme, mais on se fait chier pendant 75% du film. Puis, on arrive à la fin, grosse baston, on ne comprend rien des enjeux, mais ya de grosse bébêtes. Ce sera expliqué au prochain film, mais Marvel ne nous prend pas pour des cons vaches à lait.

 

Le point positif, c'est que ça reste mieux que Eternals. A peu près le même déroulement, mais on a du wokisme en plus. Youpi.

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Je suis allé voir Illusions Perdues en me fiant aux bonnes notes Allociné. J'en ressors un peu déçu. L'histoire est presque entierement racontée en voix off par un narrateur, et c'est une solution de facilité. L'acteur principal est bon, mais sans plus.

Le résultat est assez plaisant, mais il n'y a pas de quoi crier au chef-d'œuvre.

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Eternals, quelle merde. Zappez.

 

A star is born, c'était vraiment pas mal du tout. Cooper a un certain talent de réalisateur je trouve. Scénario classique mais bien execute

 

Vu hier Sully de Clint Eastwood. Tom Hanks et Aaron Eckhart avec une moustache? Ça valait le coup. Le film est court (1h30) ce qui est très bien parce qu'il est assez dense. J'aime bien la construction du film qui (sans gros spoiler) ne reviens sur le crash de l'avion qu'une fois le film bien entamé. Le rythme est un peu mou de temps en temps mais comme il est court ça se ressent pas trop. Je recommande. 

  • Yea 1
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il y a 43 minutes, NoName a dit :

Vu hier Sully de Clint Eastwood. Tom Hanks et Aaron Eckhart avec une moustache? Ça valait le coup. Le film est court (1h30) ce qui est très bien parce qu'il est assez dense. J'aime bien la construction du film qui (sans gros spoiler) ne reviens sur le crash de l'avion qu'une fois le film bien entamé. Le rythme est un peu mou de temps en temps mais comme il est court ça se ressent pas trop. Je recommande. 

 

Tout à fait d'accord avec toi : Sully se distingue par sa construction dramatique. Le rythme retombe après l'accident initial, ce qui est à mon sens tout à fait voulu car cela prépare la seconde montée en tension : l'étau qui se resserre autour de Sully avec les officines corporatistes et gouvernementales diverses qui veulent sa peau. On connaît les orientations politiques de Clint Eastwood et cela contribue sans doute à la manière qu'il a de porter à l'écran de manière terrifiante l'engrenage bureaucratique qui écrase l'individu dont le seul tort a été de se distinguer (voir aussi Le cas Richard Jewell). Le procès et son dénouement permettent enfin une superbe catharsis. L'exploit du film est de rendre aussi captivants les évènements réels et leur reconstitution juridique. La scène avec les ingénieurs de Boeing sur leur simulateur est exceptionnelle. Je la cite souvent dans les discussions sur les modèles et la réalité.

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Pour satisfaire Rincenvent

 

 

Hier j'ai enfin profité de ma semaine de temps libre pour regarder le premier volet de Kaamelott.

 

J'ai été surpris je dois dire.

 

Beaucoup de scènes drôles, beaucoup de jeux de mots, beaucoup de clins d'œil et de ref a la série et ça fait plaisir. 

 

Le "problème" qui n'en est qu'à moitié un c'est que le style et les personnages ont été calibrés sur un rythme de sketch de 3 minutes et que étiré sur un film, parfois la dynamique n'y est pas et y a des trucs qui ne marchent pas.

 

Mais j'ai vu beaucoup de tendresse de Astier pour ses personnages. On devine beaucoup de plaisir. Les images sont incroyables, la photo superbe.

 

Au niveau du scénario j'ai trouvé que après 2 saison entière et un demi film a refuser de redevenir roi, ça allait bizarrement trop vite et trop facilement. Je m'attendais à ce que ça n'arrive d'ailleurs que dans l'épisode suivant (pour vous dire a quel point j'avais évité les spolier).

 

Au final je ne retrouve pas totalement le plaisir des sketchs d'il y a 15 ans mais c'est comme les groupes de musique, faut évoluer avec les artistes.

 

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Je suis allé voir House of Gucci, je suis un peu déçu. La réalisation de Ridley Scott est bien, la photo et la direction artistique sont clean et élégantes, sans plus. Lady Gaga joue bien, flirte peut-être parfois avec le surjeu, Jared Leto y patauge carrément (rôle grimé oblige). Ce qui complique le film est la mauvaise écriture à deux niveaux. Le personnage de Adam Driver est très difficile à comprendre, ses motivations et sa personnalité restent floues, si bien qu'il surprend sans intéresser. Driver pourtant joue plutôt très bien avec le peu qu'il a. Al Pacino a encore moins de matière, son personnage a en gros deux moments, deux partitions qu'il joue à chaque apparition dont certaines sont superflues. De manière générale, l'évolution de la mode n'est pas assez représentée, on a du mal à comprendre l'importance de Tom Ford. L'aspect business est des fois intéressant, des fois au contraires certains aspects qui devraient être très important semblent manquer. Allez y pour les acteurs qui sont mignons et le marathon de Ridley Scott, mais pour moi c'est bien moins bon que ce que ça aurait pu être.

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Pas vraiment du moment, mais ma femme a voulu regarder le premier OSS 117 avec mes beaux-parents ricains. Ils ont rit jaune, mais ils ont rit quand même.

 

Du coup, j'amende un peu ma réponse (à @G7H+ je crois ?) qu'il n'est pas nécessaire d'être français pour apprécier le film. Il y a beaucoup de jeu de mots qui ne passent pas bien la traduction (gratin cairote / gratin dauphinois), sans parler des sous-entendus sexuels (j'aime me beurrer la tartine). Je n'ai pas souvenir que le deuxième joue autant dessus.

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1 hour ago, Cthulhu said:

Pas vraiment du moment, mais ma femme a voulu regarder le premier OSS 117 avec mes beaux-parents ricains. Ils ont rit jaune, mais ils ont rit quand même.

 

Du coup, j'amende un peu ma réponse (à @G7H+ je crois ?) qu'il n'est pas nécessaire d'être français pour apprécier le film. Il y a beaucoup de jeu de mots qui ne passent pas bien la traduction (gratin cairote / gratin dauphinois), sans parler des sous-entendus sexuels (j'aime me beurrer la tartine). Je n'ai pas souvenir que le deuxième joue autant dessus.

En VFST ou en VA?

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Il y a les jeux de mots, les références et il y a la malaisance sur les “tabous” et les icônes français. Pas évident pour un non français de comprendre ce qui se passe.
 

“À notre empire colonial!”, “J’appelle ça la France, et pas n’importe laquelle : celle du général de Gaulle”, tout ça nécessite des explications qui ruinent la blague.

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Je pense que les deux blagues sont drôles au premier degré même pour des étrangers. Évidemment ils n'ont pas (ou difficilement) le double sens grinçant qu'il y a derrière mais ça fonctionne disons à 33%

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Je devais me faire tester pour aller au parlement ; j’en ai profité pour aller voir Dune au cinéma*. J’ai vraiment apprécié. Beaucoup beaucoup. La photo, le rythme. Je croise les doigts pour que Villeneuve ait les mains libres pour le 2. 

*La personne qui contrôlait les passes était toute surprise que je vienne avec un résultat PCR et pas un certificat vaccinal. A part ça, les vaccinés qui vont au cinéma alors qu’ils toussent toutes les cinq minutes, no thanks. 

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il y a 4 minutes, G7H+ a dit :

A part ça, les vaccinés qui vont au cinéma alors qu’ils toussent toutes les cinq minutes, no thanks. 

Et qu'ils ne se lavent pas les mains après avoir toussé dedans, les gros dégueus.

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Le 31/10/2021 à 02:26, Anton_K a dit :

Last Night In Soho de Edgar Wright avec Anna Taylor-Joy, Matt Smith (ça faisait un moment) et une certaine Thomasin McKenzie. Cas plus compliqué, d'un côté c'est un teen movie horrifique façon 90s

 

Ah oui, cas compliqué en effet.

 

Pour Thomasin McKenzie, va voir Leave No Trace.  C'est son breakout et ça vaut juste le coup a minima pour les paysages du PNW (mais je suis baisé clairement).

 

Pour le film en question, y a pas mal de points positifs. C'est pas mal filmé, bonne BO 60s et bon jeux d'acteurs. Pour liborg, on remarquera que les 60s ne sont pas un paradis féministe par rapport au présent. Le vrai point négatif, c'est le mix pas très clair entre passé et présent. Et la fin qui va avec.

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Film du moment pour moi qui l'ai vu aujourd'hui mais sinon pas du tout:

J'ai enfin vu l'armée des 12 singes.

Vraiment très chouette.

Un petit plot hole mais dans l'ensemble, le final répond quand même bien aux questions posées au cours du déroulement de l'intrigue.

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C'est mignon The French Dispatch (le caméo de Alex Lawther ❤️ ), le film va plutôt s'améliorant; le premier chapitre est le plus ennuyeux, le moins drôle et le plus infantile (les scènes avec Tilda Swinton me laissent vraiment de marbre, on dirait que c'est écrit par un gosse). L'épisode animé à la fin est excellent. Sinon un film mineur de Wes Anderson.

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Question urgente : certains d'entre vous ont-ils vu "The Last Duel" ? Si oui, comment décririez-vous le personnage du roi ?

 

J'ai appris que des collègues plaisantins m'y avaient trouvé une ressemblance, sur le sens de l'humour.

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57 minutes ago, Lameador said:

Question urgente : certains d'entre vous ont-ils vu "The Last Duel" ? Si oui, comment décririez-vous le personnage du roi ?

 

J'ai appris que des collègues plaisantins m'y avaient trouvé une ressemblance, sur le sens de l'humour.

@Solomos, 2 post au-dessus ;)

 

 

  • Haha 1
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On 10/31/2021 at 10:26 AM, Anton_K said:

Cette semaine :

 

Pig de Michael Sarnoski avec Nicolas Cage. J'aimais bien l'exposition, j'aimais bien l'arrivée à Portland avec les combats de clochards et la parano d'un grand tremblement de terre, mais le film n'en fait rien, et c'est normal car ce n'est pas son propos. En fait son propos est un peu naze: la bonne cuisine c'est l'authenticité des vraies choses, "l'ingrédient secret c'est qu'il n'y a pas d'ingrédient secret" (il n'est pas question d'ingrédient secret mais d'un autre truc que je ne vais pas vous spoiler). En bref, film qui se fait grave et sombre de manière un peu opportuniste et qui finalement sert une morale de hipster qui boit du vin naturel. Dommage, car Nicolas Cage en impose et est en plus assez drôle.

 

The French Dispatch de Wes Anderson avec *absolument toute sa troupe*. Bien sûr c'est joli, Anderson ne baisse pas la barre de son exigence technique, il ajoute une branche à son petit univers esthétique, tout cela est bel est bon. Par contre son film n'a absolument rien n'a dire ou à raconter d'intéressant, et assez vite on se demande si on est pas en train de juste regarder un club de bobos américains mettre en scène leur fétiche français en bonne compagnie, sans aucun recul et aucune prise de risque. Le niveau de superficialité du fétiche soixante-huitard est vraiment impressionnant, et je suis surpris que ça émoustille encore les américains plus de 50 ans après. Je suis sûr que Wes Aderson a encore plein de jolis films dans sa besace mais je n'en ai absolument plus besoin. En bref, d'accord mais on s'en fout.

 

Last Night In Soho de Edgar Wright avec Anna Taylor-Joy, Matt Smith (ça faisait un moment) et une certaine Thomasin McKenzie. Cas plus compliqué, d'un côté c'est un teen movie horrifique façon 90s, un peu à l'américaine mais dans un contexte londonien. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir donc c'était un bonne surprise au début. Malheureusement, c'est un film pop anglais, avec tout ce que ça entraîne de préciosité post-victorienne, de bon sentiments et de politiquement correct. Pas de manière extrémiste, mais de manière extrêmement niaise. Ce qui pour moi finit de pourrir le film est l'abus d'effets spéciaux pas très beau, dans le contexte - qui se veut horrifique mais qui ne fait pas vraiment peur - de scènes d'action inintéressantes et à rallonge. Les cordes sont très visibles : musique échevelée à fond les ballons, énormes effets sonores pour provoquer des jumpscares sans aucune anticipation. En bref, des anglais veulent faire un teen movie d'horreur pour halloween, ils le transforment en arbre de noël édificateur, on n'est pas extrêmement surpris.

Ha comment c'est possible de voir 3 films en une semaine ? Au cinéma en plus ?

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@Lameador

Tu es sûr que tes collègues parlaient bien du Roi et non du Comte ?

Parce que le personnage du roi est très peu développé.

C'est un gamin de 18ans, cruel et peu mature dont on sait par ailleurs qu'il finira fou ( Charles VI le Fol ) ce qui influence la façon dont le personnage est montré.

On le voit peu, mais il a un rôle nécessaire à l'histoire car

Spoiler

il valide le duel judiciaire (pour assister à un beau spectacle) contre l'avis de son entourage (pour qui le duel comme instrument de preuve est obsolète)

 

Le personnage du comte est plus intéressant, plus fin et charismatique bien que moralement dépravé.

Meilleur pour la street cred.

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