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Déjà que La mouche de Cronenberg, c'était de la daube en comparaison avec la version originale, je n'ose imaginer ce que cela doit donner en version téléfilm.

Ose, ose, de plus vu la tournure de la fin on n'est pas à l'abri d'un 2 d'ici à quelques années (heureusement le Box-Office n'est pas délirant).

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J'ai vu ce film japonais hier ("Departures"). Il est un peu trop long, mais je me suis laissé prendre par l'atmosphère paisible et irréelle qui s'en dégage. Je le conseille.

Un peu trop gentillet à mon gout et prévisible (vraiment typé film à Oscar)

j'ai préferé Still Walking de Kore-eda

vu hier Sympathy for Mr Vengeance, du bon Park Chan-woo mais on voit qu'il ne maitrise pas encore aussi bien la caméra que dans Lady Vengeance et Old Boy

Sinon j'attend avec impatience, le prochain Boong Joon-Ho: Mother

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Il y a un film évènement qui sort en septembre: Wall Street 2 / "Money never sleeps" par Oliver Stone.

Je viens de voir le 1 pour la première fois, si le 2 est à la hauteur ça va donner. A noter cette remarque sur la page wikipedia:

Stone stated that a majority of the film's filming will take place at the Federal Reserve Building, and that The New York Stock Exchange, whose trading floor was a frequent image and major location in the first film, will be less prominent.[30] Stone stated that he chose to not prominently use the Stock Exchange, because interest in stock trading made the system available and comprehensible to everyone and also because it "was foreign territory."[35] Stone said that he chose to use the Federal Reserve building because, "In the original ’87 movie there was no Federal Reserve, we didn’t get into that,” and “But now the world has changed radically. This is part of the bulwark of the system.”

http://en.wikipedia.org/wiki/Wall_Street:_Money_Never_Sleeps

:icon_up:

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  • 2 weeks later...

Vu Predators.

Dès les premiers instants du film on sent que l'influence tentaculaire de la HALDE ne cesse de s'étendre encore un peu plus. C'est donc un commando chamarré un africain, un japonais, un mexicain, une Israélienne (d'une pierre trois coups) , un américain blanc, le russe de service, un apatride (tiens pas mal comme idée) et un médecin. L'équilibre presque parfait étant atteint voila nos joyeux drilles sur une planète lointaine et, style du film oblige, devenus objets de proie des grands extra-terrestres aux dreads et à la bouche en cul de poule.

La première demi heure serait presque regardable (mais tout est téléphoné de tellement loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin que ça gâche tout) et réminiscente des chasses du comte Zaroff. Ensuite c'est la fête du slip, une sorte d'incontinence pyrotechnique, avec des effets spéciaux comme on n'en avait pas vu depuis … Immortel (les flammes sont d'un jaune pisseux, étonnant je n'avais pas vu de truc aussi nul sur une production cinéma depuis très longtemps).

En fait ce film est squelettique et ce n'est pas le petit pluriel du titre (mon Dieu les hommes seraient aussi des prédateurs ?) qui nous fera tomber dans un abime interprétationnel trop violent non plus. Finalement ils ont bien fait de le sortir en été, la clim devient une raison nécessaire, mais presque pas suffisante pour le coup, pour aller voir ce film.

Enfin, dernier avantage non négligeable, mais spécialement pour les habitants de Grenoble : on a droit à un spin-off du film en direct en sortant du cinéma.

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Je trépigne d'impatience en attendant la sortie d'Inception de Christopher Nolan.

En 2000, après avoir vu Memento, puis sa version commenté en DVD, j'expliquais aux gens que j'aurais bien aimé acheter des actions "Nolan" tellement son potentiel était énorme.

J'aurais pu devenir millionnaire en passant à l'acte.

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Je trépigne d'impatience en attendant la sortie d'Inception de Christopher Nolan.

En 2000, après avoir vu Memento, puis sa version commenté en DVD, j'expliquais aux gens que j'aurais bien aimé acheter des actions "Nolan" tellement son potentiel était énorme.

J'aurais pu devenir millionnaire en passant à l'acte.

J'ai peur que ce ne soit qu'une resucée de vanilla sky qui lui même était une resucée de Abre los ojos.

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Vu Predators.

Dès les premiers instants du film on sent que l'influence tentaculaire de la HALDE ne cesse de s'étendre encore un peu plus. C'est donc un commando chamarré un africain, un japonais, un mexicain, une Israélienne (d'une pierre trois coups) , un américain blanc, le russe de service, un apatride (tiens pas mal comme idée) et un médecin. L'équilibre presque parfait étant atteint voila nos joyeux drilles sur une planète lointaine et, style du film oblige, devenus objets de proie des grands extra-terrestres aux dreads et à la bouche en cul de poule.

La première demi heure serait presque regardable (mais tout est téléphoné de tellement loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin que ça gâche tout) et réminiscente des chasses du comte Zaroff. Ensuite c'est la fête du slip, une sorte d'incontinence pyrotechnique, avec des effets spéciaux comme on n'en avait pas vu depuis … Immortel (les flammes sont d'un jaune pisseux, étonnant je n'avais pas vu de truc aussi nul sur une production cinéma depuis très longtemps).

En fait ce film est squelettique et ce n'est pas le petit pluriel du titre (mon Dieu les hommes seraient aussi des prédateurs ?) qui nous fera tomber dans un abime interprétationnel trop violent non plus. Finalement ils ont bien fait de le sortir en été, la clim devient une raison nécessaire, mais presque pas suffisante pour le coup, pour aller voir ce film.

Enfin, dernier avantage non négligeable, mais spécialement pour les habitants de Grenoble : on a droit à un spin-off du film en direct en sortant du cinéma.

Kassad, c'est fort aimable de nous faire un compte-rendu des pires bouses block-bustées qui sortent, ça évite de débourser le prix d'un billet de cinéma pour finir avec l'impression de se faire flouer.

C'est surtout une resucée de Dark City, film splendide et profond.

Même rapprochement en regardant la bande annonce, le pompage est flagrant. Du coup la présentation en tant que "film expérience" semble largement usurpée. J'ai remarqué que les scénaristes abusaient beaucoup ces dernières années du thème gnostique de la fausse réalité fabriquée par une matrice maléfique, cela devient lassant.

Au passage c'est l'homme d'un film cet Alex Proyas, typiquement un publicitaire, bon faiseur d'image mais sans inspiration dans la durée. J'ai vu son dernier, "Predictions", c'est une merde épouvantable, une collection de clichés convenus sur fond de folklore millénariste.

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Je n'irai pas jusque là, "The Crow" (que j'ai vu quand j'étais ado, il faudrait que je le revoie) m'avait intéressé par sa noirceur (esthétique et morale) et par la puissance de l'atmosphère qui y régnait. Ce doit d'ailleurs être un précurseur du style emo, mais je ne suis pas un spécialiste. Quant à "I, Robot", c'est un film tout à fait honorable. Je n'ai pas vu "Predictions", qui me semblait en effet assez mauvais. Mais Proyas vaut la peine d'être suivi.

Liste des cinéastes vivants que je suis (= dont je vois à peu près tous les films, sauf ceux qui me semblent vraiment mauvais) :

- Woody Allen

- Alex Proyas

- Gaspar Noé

- Julian Schnabel

- Jason Reitman

- Jacques Audiard

- Florian Henckel von Donnersmarck

- Quentin Tarantino

- Sam Mendes

- Sanjay Leela Bhansali

- James Cameron

- les frères Coen

- Tarsem Singh

- Sean Penn

- Guy Ritchie

- David Fincher

- Steven Spielberg

- Curtis Hanson

- Mel Gibson

Ca fait pas mal de gens en fait. Je trouve que le cinéma ne se porte pas si mal que ça pour le moment. En gras les cinéastes dont je ne rate pas un film.

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Même rapprochement en regardant la bande annonce, le pompage est flagrant. Du coup la présentation en tant que "film expérience" semble largement usurpée. J'ai remarqué que les scénaristes abusaient beaucoup ces dernières années du thème gnostique de la fausse réalité fabriquée par une matrice maléfique, cela devient lassant.

À ce sujet, certains relèvent des similitudes entre The Matrix (1999) et Dark City (1998) : http://galeon.hispavista.com/cinerama/actu…rixdarkcity.htm

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Je trépigne d'impatience en attendant la sortie d'Inception de Christopher Nolan.

En 2000, après avoir vu Memento, puis sa version commenté en DVD, j'expliquais aux gens que j'aurais bien aimé acheter des actions "Nolan" tellement son potentiel était énorme.

J'aurais pu devenir millionnaire en passant à l'acte.

J'irai voir "Inception", mais Nolan (que j'avais remarqué avant "Memento", avec "Following") est le prototype du magicien de village qui utilise des ficelles grosses comme des maisons et ne marche que parce que son public est inculte et qu'il n'a pas de concurrent sérieux dans son créneau. C'est un Michael Bay qui se croit artiste. Pour moi, c'est un zéro (comme Darren Aronofsky, lui aussi "grand espoir" (dans sa tête) et grand raté (dans les faits)). J'avoue ne pas résister au plaisir d'écouter ces deux types rêver à voix haute dans toutes leurs interviews, alors que leurs films me confirment avec une formidable constance que "Kunst kommt von Können und nicht von Wollen, sonst hiesse es Wunst".

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Voui, "Predictions" était vraiment mauvais dans l'ensemble, mais ça vaut tout de même le coup de le voir pour la scène du crash de l'avion de ligne :icon_up:

J'ai vu aussi "Predators" qui me semblait avoir un bon potentiel de film d'action sympathique jusqu'à ce que le "suspense" soit gâché bêtement en révélant toute l'intrigue dès le début. Effectivement la suite du film n'est que de l'action brouillon, et on notera au passage la stupidité crispante des aliens predators : incapables d'échafauder un piège, ils ont un camp visible comme le nez au milieu de la figure et ils tombent comme des bleus dans tous les gros panneaux qu'on leur tend.

Quant à "Inception" je suis aussi impatient qu'il sorte et à voir la bande annonce ça ne m'a pas paru tant que ça repompé sur "Dark City", mais je ne me suis pas renseigné plus que ça sur le film pour ne pas me gâcher la surprise. Par contre j'y vois une repompe de "Minority Report" et "Johnny Mnemonic", mais je vous dirais si c'est vrai quand je l'aurais vu :doigt:

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Bah je l'ai vu Inception.

Rien à voir avec les films cités plus haut (à moins de considérer qu'un film est un resucée d'un autre parce qu'il y a "rêve" dans le synopsis) ni avec la marotte gnostique de free jazz (à moins de considérer le mythe de Thésée comme un conte gnostique, mais qui sait, je m'attends à tout).

Au final un film plutôt original pour son créneau, plastiquement beau et bien construit. La réalisation est plutôt plate (mais on va pas voir un film comme ça pour la cinématographie).

Tout à fait regardable.

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moi aussi je l'ai vu et je l'ai aime…

les moments niais ne durent pas longtemps et ne sont pas nombreux, certains ressort scenaristiques sont assez bidons mais ca passe au final, c'est meme palpitifiant parfois.

bizarrement c'est assez sobre malgre des visuels vachement chouettes, ce qui est bon c'est que les visuels n'encombrent pas l'histoire outre mesure.

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Inception est clairement le film le moins mauvais de Nolan : je n'ai eu envie de sortir de la salle qu'après une heure. L'histoire est extrêmement pauvre, puisque l'unique enjeu est posé dès l'affiche ("Le rêve est réel") et n'est pas dépassé tout au long du film. Il s'agit d'une énième variation sur la perception de la réalité et l'emboîtage de différents univers réels à la manière de matriochkas, le seul intérêt étant de découvrir à la fin si l'on se trouve en plein rêve ou dans la réalité. Les personnages et la narration ne quittent jamais leur état originel ni ne sont approfondis, le spectateur étant supposé être captivé par le concept initial, son exploration logique et sa déclinaison en effets spéciaux. C'est donc un film idéologique, où tout n'existe que pour exposer l'idée. Dénué de la moindre forme d'originalité, Inception s'inspire de nombreuses oeuvres afin de tenir debout : The Sting pour l'histoire (un petit arnaqueur monte une grande faisanderie, elle-même doublée d'illusions accessoires dont il n'est pas toujours maître, et même s'il est vénal à la base, dans ce cas-ci il cherche avant tout à régler des problèmes personnels), 2001: A Space Odyssey, pillé sans vergogne, notamment dans les scènes finales avec le père et celles en apesanteur, la fameuse danse de Fred Astaire dans Royal Wedding, à qui Inception doit sa plus belle scène, Dark City, pour les scènes de transformation du monde par un effort de la volonté, eXistenZ et The Matrix pour les règles internes aux voyages et les effets de ceux-ci sur la perception de la réalité, etc. Du point de vue du résultat (et non des intentions), le film connaît le même échec que The Matrix Reloaded, c'est-à-dire qu'il alterne des scènes d'un bavardage absurde, faussement complexe, qui dissimule sous un hermétisme de pacotille une immense vacuité intellectuelle et une linéarité narrative totale, avec des scènes d'action tonitruantes, où la musique et les explosions ne cessent d'aller crescendo, couvrant les rares tentatives de prise de parole, à tel point qu'on a l'impression à ces moments-là de se retrouver devant un film muet. Pour finir, les réactions de la salle à la fin du film - enthousiastes, pour celles que j'ai entendues, mais seuls les enthousiastes s'expriment généralement - ont suscité en moi un grand sentiment de solitude.

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Inception est clairement le film le moins mauvais de Nolan : je n'ai eu envie de sortir de la salle qu'après une heure. L'histoire est extrêmement pauvre, puisque l'unique enjeu est posé dès l'affiche ("Le rêve est réel") et n'est pas dépassé tout au long du film. Il s'agit d'une énième variation sur la perception de la réalité et l'emboîtage de différents univers réels à la manière de matriochkas, le seul intérêt étant de découvrir à la fin si l'on se trouve en plein rêve ou dans la réalité. Les personnages et la narration ne quittent jamais leur état initial ni ne sont approfondis, le spectateur étant supposé être captivé par le concept initial, son exploration logique et sa déclinaison en effets spéciaux. C'est donc un film idéologique, où tout n'existe que pour exposer l'idée. Dénué de la moindre forme d'originalité, Inception s'inspire de nombreuses oeuvres afin de tenir debout : The Sting pour l'histoire (un petit arnaqueur monte une grande faisanderie, elle-même doublée d'illusions accessoires dont il n'est pas toujours maître, et même s'il est vénal à la base, dans ce cas-ci il cherche avant tout à régler des problèmes personnels), 2001: A Space Odyssey, pillé sans vergogne, notamment dans les scènes finales avec le père et celles en apesanteur, la fameuse danse de Fred Astaire dans Royal Wedding, à qui Inception doit sa plus belle scène, Dark City, pour les scènes de transformation du monde par un effort de la volonté, eXistenZ et The Matrix pour les règles internes aux voyages et les effets de ceux-ci sur la perception de la réalité, etc. Du point de vue du résultat (et non des intentions), le film connaît le même échec que The Matrix Reloaded, c'est-à-dire qu'il alterne des scènes d'un bavardage absurde, faussement complexe, qui dissimule sous un hermétisme de pacotille une immense vacuité intellectuelle et une linéarité narrative totale, avec des scènes d'action tonitruantes, où la musique et les explosions ne cessent d'aller crescendo, à tel point qu'on a l'impression de se retrouver devant un film muet. Pour finir, les réactions de la salle à la fin du film - enthousiastes, pour celles que j'ai entendues - ont suscité en moi un grand sentiment de solitude.

+1

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bien, j'espere que vous vous etes bien fait chier, en plus d'avoir gache votre argent.

Je me demande comment des intellectuels de votre calibre se font attraper a voir de telles merdes taillees pour des singes mal degrossis…

ou peut-etre est-ce juste pour le plaisir de passer un mauvais moment, et pouvoir chier dessus apres pour impressionner ses amis-internet?

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bien, j'espere que vous vous etes bien fait chier, en plus d'avoir gache votre argent.

Je me demande comment des intellectuels de votre calibre se font attraper a voir de telles merdes taillees pour des singes mal degrossis…

ou peut-etre est-ce juste pour le plaisir de passer un mauvais moment, et pouvoir chier dessus apres pour impressionner ses amis-internet?

Ah mais je ne me suis pas ennuyé pour la bonne raison que je ne l'ai pas vu.

Pas besoin de le voir pour connaitre ses tares et ses qualités, je peux donc et le critiquer et ne pas le subir.

Coup double

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[…] l'unique enjeu est posé dès l'affiche ("Le rêve est réel") et n'est pas dépassé tout au long du film. Il s'agit d'une énième variation sur la perception de la réalité et l'emboîtage de différents univers réels à la manière de matriochkas, le seul intérêt étant de découvrir à la fin si l'on se trouve en plein rêve ou dans la réalité.

Ce n'est pas, mais alors pas du tout le sujet du film. Il ne fallait pas s'arrêter à l'affiche.

Pour le reste, je ne vois pas l'utilité de copier-coller ici la liste des références du film qu'on trouve déjà un peu partout sur Internet. Ça n'impressionne qu'Apollon.

Le film évite justement l'écueil de balancer des moments "ahah, ce n'était qu'un rêve, je parie que tu es trop perdu et surpris, ami spectateur" (juste une fois dans la scène de départ). La trame est au contraire absolument transparente et on sait à chaque instant qui se trouve où. On peut donner du crédit à Nolan pour ne pas avoir fait un memento ou existenz bis avec un pitch qui pourtant s'y prêtait tant.

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Ce n'est pas, mais alors pas du tout le sujet du film. Il ne fallait pas s'arrêter à l'affiche.

Pour le reste, je ne vois pas l'utilité de copier-coller ici la liste des références du film qu'on trouve déjà un peu partout sur Internet. Ça n'impressionne qu'Apollon.

Le film évite justement l'écueil de balancer des moments "ahah, ce n'était qu'un rêve, je parie que tu es trop perdu et surpris, ami spectateur" (juste une fois dans la scène de départ). La trame est au contraire absolument transparente et on sait à chaque instant qui se trouve où. On peut donner du crédit à Nolan pour ne pas avoir fait un memento ou existenz bis avec un pitch qui pourtant s'y prêtait tant.

Toi, tu as dû partir avant le dernier plan, sinon tu saurais que j'ai raison. Et j'aime beaucoup le "ce n'est pas le sujet du film, alors pas du tout", suivi de… rien du tout. Je suppose que le sujet du film n'est transmis qu'oralement à des disciples choisis pour leur exceptionnelle perspicacité.

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Ah mais je ne me suis pas ennuyé pour la bonne raison que je ne l'ai pas vu.

Pas besoin de le voir pour connaitre ses tares et ses qualités, je peux donc et le critiquer et ne pas le subir.

Coup double

+ 1. Je sais que Punu a raison puisqu'il confirme mon analyse du recyclage gnostique à travers l'avatar de la matrice maléfique et ses déclinaisons manichéennes éculées au moyen d'un système de trucs dont le spectateur attentif n'est pas dupe, comme la transformation du monde par la volonté, le jeu de bonneteau entre le monde des apparences illusoires et le monde "vrai", la possibilité pour les élus de s'éveiller à l'intérieur du rêve, etc. C'est du déjà-vu et du très convenu.

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Toi, tu as dû partir avant le dernier plan, sinon tu saurais que j'ai raison. Et j'aime beaucoup le "ce n'est pas le sujet du film, alors pas du tout", suivi de… rien du tout. Je suppose que le sujet du film n'est transmis qu'oralement à des disciples choisis pour leur exceptionnelle perspicacité.

Le film dure deux heures, dix secondes de plan final ne changent pas sa nature. On ne passe pas le film à se demander "où est le rêve, où est la réalité ?" comme dans Existenz. Le plan final est un cliffhanger marketing plutôt moisi pour faire parler les spectateurs, et une façon de signifier que Di Caprio finit par accepter le monde tel qu'il le voit (ce qui est bien une morale tout à fait anti-gnostique justement).

Et le thème du film c'est ça justement : l'histoire de l'acceptation par Di Caprio de la mort de sa femme, sur fond de minotaure et de fil d'Ariane.

Pas besoin d'une perspicacité extraordinaire pour se rendre compte que le film n'utilise PAS de l'artifice "mais ce n'était qu'un rêve !" à répétition. Mais je me figure bien qu'en voyant que le film ne correspondait pas à tes prédictions, tu n'avais que deux choix : accepter cet affront à ton intelligence ou déformer le film pour le faire coller à tes a priori.

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