Flims du moment

[Lancelot]

Il n'y a pas qu'une façon de faire peur. Certains seront plus sensibles au suspense, d'autres à la surprise.

Certes, mais de là à s'appuyer exclusivement sur l'effet "gros boum sonore dans ta face + image choc pour provoquer un sursaut", il ne faut pas pousser… J'ai les tympans sensibles alors ça m'agace.

Sans compter qu'ils confondent même faire sursauter et dégoûter. Cf Saw, Hostel, La lolline a des couilles, etc… Considérés comme des films d'horreur !

Mieux vaut se tourner vers le cinoche Coréen et Jap pour se découvrir un peu tapette.

Ça s'explique facilement : vu qu'il n'existe plus qu'un seul effet, la seule manière d'être créatif est de le pousser à l'extrême. Dans ces films en particulier, c'est le côté "image choc" qui est exagéré. On en arrive à une espèce de gore réaliste et sans humour (bref, sans âme).

J'avoue que j'ai du mal à comprendre comment une personne non sadique peut prendre du plaisir à regarder un ersatz de snuff movie à la Saw.

[Tremendo]

J'avoue que j'ai du mal à comprendre comment une personne non sadique peut prendre du plaisir à regarder un ersatz de snuff movie à la Saw.

Je t'expliquerai, j'ai les 7 à la maison

[Punu]

Meilleurs films d'horreur ever :

- The Omen, 1976 (esthétique)

- The Evil Dead, 1981 (ambiance)

- Irréversible, 2002 (horreur, inregardable ; Saw, Hostel, Cannibal Holocaust, etc., c'est Bisounours à côté)

- A Nightmare on Elm Street, 1984 (puissance du concept - Wes Craven n'est pas prof de philo pour rien)

- Final Destination, 2000 (concept de la Rube Goldberg machine étendu aux êtres humains - très astucieux)

- Zombieland, 2009 (comédie gore)

- Friday the 13th, 1980 (créateur d'un genre)

- Halloween, 1978, et The Exorcist, 1973 (bande-son)

- The Blair Witch Project, 1999 (campagne marketing et ambiance, mais à voir au cinéma)

- My Bloody Valentine 3D, 2009 (premier film d'horreur en 3D, plutôt réussi mais à voir au cinéma)

- Wrong Turn, 2003 (tout est posé dans les sept premières minutes, le reste du film n'est qu'anxiété)

Des films comme Psycho, The Shining, The Silence of the Lambs ou Deliverance ne sont pas des films d'horreur, mais ils sont excellents.

[Nick de Cusa]

Match point, lamentable. De quel côté va tomber la bague? Toute la légèreté d'une enclume. Jeu d'acteurs digne d'un fil français.

[Punu]

Attends un peu. Laisse décanter.

[Nick de Cusa]

…

Débute catastrophiquement avec 4 minutes de vues cartes postales de Paris dénuées du moindre intérêt.

…

Détrompe toi, les plus intéressantes pour Woody. Qui remercie chaleureusement le contribuable parisien.

[free jazz]

Des films comme Psycho, The Shining, The Silence of the Lambs ou Deliverance ne sont pas des films d'horreur, mais ils sont excellents.

D'après cette distinction, je préfère les films d'épouvante exploitant l'art de la suggestion, ou les classiques avec un faible pour les films baroques de la Hammer, leurs couleurs criardes saturées de filtres verts et rouges (je sais que Punu déteste). Je n'aime pas le gore, sado-maso, snuff, la torture et l'ultra-violent gratuit, trop de complaisance et de facilité, à quelques exceptions près comme le premier Massacre à la tronçonneuse, et Gaspar Noé m'ennuie.

Qqs films que j'ai vus au moins 5 fois:

Les yeux sans visage (1959)

La Féline (1942)

Ring (1998)

Les Dents de la mer (1975)

Rosemary’s Baby (1968)

La Colline a des Yeux 2 (1985)

La Malédiction (1976)

Alien (1979)

Carrie (1976)

La Nuit des Morts Vivants (1968)

The Haunting (1963)

L'exorciste (1973)

The Thing (1982)

Le village des damnés (1960)

L'antre de la folie (1995)

Zombie (1978)

Suspira (1978)

Videodrome (1983)

[Johnnieboy]

De tous ces films, les Dents de la mer est celui qui m'a le plus fait peur. Je crois qu'il a littéralement traumatisé des générations entières qui ont peur lorsqu'ils se baignent en mer, même dans la Méditerranée !

[Saucer]

Excellent, The Thing.

Sinon, question cinoche coréen, me suis chié dessus devant A Tale Of Two Sisters (Janghwa, Hongryeon), qui a eu droit à un remake américain assez pathétique. Je vous le conseille celui-ci, il est excellent malgré quelques longueurs.

Aussi, The Red Shoes (Bunhongsin).

Ils font tout le temps le coup des longs cheveux noirs devant le visage, les asiatiques, mais ça marche toujours.

[Johnnieboy]

Excellent, The Thing.

Sinon, question cinoche coréen, me suis chié dessus devant A Tale Of Two Sisters (Janghwa, Hongryeon), qui a eu droit à un remake américain assez pathétique. Je vous le conseille celui-ci, il est excellent malgré quelques longueurs.

Je valide entièrement ce choix. Il s'agit du film qui m'a fait le plus flipper à "l'âge adulte". Je me souviens l'avoir vu avec un ami et sa petite copine dans un vieux cinéma à Lille. On était que trois dans la salle et je ne suis pas très fier de le confesser mais on se tenait tous la main !

En attendant, je télécharge l'autre film que tu conseilles.

[Saucer]

En attendant, je télécharge l'autre film que tu conseilles.

Il n'est pas aussi bon, attention. Par contre la mise en scène et le jeu d'acteur sont top.

[Fenster]

[ShoTo]

Woody Allen a réalisé d'excellents films, mais il est très inégal.

Vraiment excellents (profonds, bien joués, bien tournés) :

- Bullets over Broadway

- Annie Hall

- Match Point

Bons films (plus légers) :

- The Purple Rose of Cairo

- A Midsummer Night's Sex Comedy

- Love and Death

- Vicky Cristina Barcelona

- Whatever Works

À noter qu'il a simplement joué (sans rien faire d'autre) dans un chouette film :

- The Front (1976, par Martin Ritt)

Scoop est aussi une tuerie.

[Nirvana]

Uwe Boll : “Tree of life, c’est de la merde”

Quand le pire cinéaste du monde s'attaque au meilleur, ça donne : "Tree of life c'est de la merde" ou "Lars Von Trier est un attardé" par Uwe Boll !

On ne présente plus Uwe Boll. Mais c’est toujours amusant de le faire quand même. Considéré comme le pire cinéaste (de sa génération ? du monde ? de l'histoire ?) Boll a mis en scène Alone in the dark,House of the dead, et une flopée d’autres longs-métrages considérés comme étant tous pires les uns que les autres. La presse américaine lui a donné le doux sobriquet de « master of error », et plusieurs centaines de milliers d’internautes ont signé une pétition pour le prier d’arrêter le cinéma.

Mais Boll n’est pas homme à se laisser abattre pour si peu. D'ailleurs, il avait affronté ses critiques… sur un ring de boxe. Du coup, c'est devenu une figure quasi-mythique, tant par son rythme de tournage (déjà une petite trentaine de films à son actif), que par ses déclarations volontairement provocantes qui ne manquent jamais de consterner ses détracteurs.

Il a tout récemment été interviewé par le site ScreenJunkies, et comme d’habitude, on a eu droit à du brutal, du sévère et du lourd. Le journaliste - qui sait parfaitement ce qu'il fait - lui a surtout demandé son avis sur Tree of Life, le dernier film de Terrence Malick. accessoirement palme d'Or à Cannes. On peut penser beaucoup de choses du film (ne pas être convaincu par la première partie métaphysique, être peu sensible au délire religieux), mais la synthèse percutante d'Uwe Boll est… savoureuse. Et comme si cela ne suffisait pas, Boll s'attaque aussi à Lars Von Trier…

Morceaux choisis :

Je pense que Tree of life c’est de la merde. Sean Penn est ridicule. C’est surestimé parce que c’est Terrence Malick, tout comme c’est le cas avec Lars Von Trier. Tout Hollywood dit « oh je veux travailler avec lui » mais ils ne réalisent pas à quel point c’est un attardé. C’est pareil pour Malick. Il n’y a pas d’histoire. Il fait ses plans à la National Geographic, et ensuite c’est les dinosaures de Jurassic Park. Tu te dis « qu’est-ce qui cloche chez ce type ? ». La fin, c’était le moment le plus pathétique, quand ils se serrent tous dans leurs bras sur la plage. C’était un putain de désastre et ça montre à quel point les stars n’ont aucun goût, comme Sean Penn et Brad Pitt.

J’ai aussi vu Matt Damon dans L’Agence, un autre film de merde. Un désastre. C’est comme un mini-Matrix dans notre monde mais ça n’a pas de sens. C’est quoi cette agence ? Qui sont ces gens ? Qui les paye ? C’est complètement absurde parce qu’ils changent tout, sans jamais rien faire réellement.

Uwe Boll, un homme qui n’a pas peur de dire tout haut ce que personne ne pense tout bas.

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Uwe-Boll-Tree-of-life-c-est-de-la-merde-2784570

[Poil à gratter]

Pas mal le petit stock shot dans "Transformers 3", il fallait le repérer tout de même, il y a des gens vraiment balèzes.

Sinon je suis allé voir "The green lantern", ce n'est pas franchement mauvais, mais ce n'est pas bon non plus, ça se regarde bien avec du pop-corn, voilà tout. Son plus gros défaut est d'être sorti après "X-Men : first class", auprès duquel les personnages paraissent bien fades et peu développés. Vu la durée du film (presque 2h), c'était pourtant possible de développer un peu plus les personnages et leurs relations, mais arrivé à la fin du on n'en sait pas beaucoup plus qu'au premier quart du film. On a des personnages qui donnent souvent l'impression de faire de la gymnastique aux milieu des effets spéciaux, même si Mark Strong s'en sort pas mal du tout en Sinistro (m'enfin des fois il cabotine un peu).

Bon bref, j'attends impatiemment "Captain America" et j'espère que ce sera réussi.

[Chitah]

Pas mal le petit stock shot dans "Transformers 3", il fallait le repérer tout de même, il y a des gens vraiment balèzes.

Ou des gens qui se disent que chez les industriels, c'est une pratique normale de recycler des petits bouts de modèles précédents pour les intégrer à un nouveau. Michael Bay est un industriel du cinéma, et a déjà recyclé des plans de films en films.

[Punu]

Michael Bay n'est rien du tout, c'est un yes man qui se prend pour un artiste, un Uwe Boll qui, pour une raison inconnue, reçoit 200.000.000 USD au lieu de 2.000.000 USD.

[G7H+]

Eh, The Island (Michael Bay, 2005) n'était pas si mauvais.

Vu Midnight in Paris. N'y allez pas.

[Luis]

Vu Midnight in Paris. N'y allez pas.

Ah ? J'ai bien aimé, moi. Pourtant je ne suis ni un grand fan de Woody Allen, ni de Marion Cotillard.

[F. mas]

J'ai bien aimé le dernier W Allen, il faut à mon avis y voir plus sa passion pour les comédies musicales légères qu'une analyse historique ou sociologique sérieuse de la capitale. En prenant le film comme tel, on est pas déçu et on peut même rentrer dans l'histoire assez facilement je trouve. Ce qui est marrant, c'est qu'une semaine après avoir vu Midnight, j'ai vu "Hollywood Ending" en dvd, soit l'histoire d'un cinéaste sur le retour qui perd la vue sur le tournage de son dernier film : celui-ci fait un flop aux states (forcément, le tournage et le montage ont été fait à l'aveugle), mais triomphe en France, dont les critiques à la mode voient la création d'un auteur d'avant garde. C'est très drôle est, comme tous les films de WA, on imagine bien que c'est un peu autobiographique.

Sinon, parmi les Woody Allen inconnus, quelqu'un a eu la présence d'esprit de signaler l'excellent "The Front" (de Martin Ritt), je signale à mon tour un petit film très marrant et peu connu (qui est en fait la transposition d'une pièce de théâtre produite pour Broadway en 1966) : Don't Drink the Water (1994) avec Michael J Fox dans le rôle d'un ambassadeur des Etats-Unis complètement nul dans un pays imaginaire qui ressemble beaucoup à l'URSS.

[PaulD]

Oui, le court métrage Vincent est exceptionnel. Un des plus beaux qu'il m'ait été donné l'occasion de voir. Mis à part ça puisque le topic semble abandonné depuis 2 ans, je vous conseille d'aller voir le dernier film de Terrence Mallick: Tree of life, un très bon film qui a suscité beaucoup de réactions diverses.

[Nirvana]

La critique de Transformers 3 par Mark Kermode vaut le détour :

[Fenster]

Michael Bay résumé par Robot Chicken :

http://www.youtube.com/watch?v=ObMElJJM31g

[Nirvana]

Soft-Pedal Captain America Overseas? Hollywood Says No

By BROOKS BARNES

“Captain America: The First Avenger” stars Chris Evans in the leading role.Paramount Pictures and Marvel Entertainment“Captain America: The First Avenger” stars Chris Evans in the leading role.

LOS ANGELES — Last week, Marvel Studios started to roll out ads for its newest movie star. He’s big and brawny! He’s star-spangled! He’s Captain America, marching into multiplexes everywhere!

Well, um — hold that. Almost everywhere.

Marvel knew it faced a marketing battle when it decided to make a movie about a 71-year-old Nazi-fighting supersoldier named Captain America.

Selling a quaintly patriotic war hero in a politically divided United States would be tricky enough. What about overseas, where movies can generate over 70 percent of their total box-office revenue and the word “America” can be a downright dirty one?

Marvel and Paramount Pictures, which is distributing “Captain America: The First Avenger,” figured they would simply release the film as the truncated “The First Avenger” in foreign countries. But in a surprise, Paramount’s overseas operation objected, arguing that Captain America had too much brand value, even in spots like France that are leery of embracing Team America too readily.

Hollywood renames movies for distribution overseas all the time, usually for translation purposes. “The Hangover Part II” became “Very Bad Trip 2” in France, for instance.

And studios routinely avoid overt Americana in marketing materials. In 2006, a nervous Warner Brothers changed the well-known Superman line “truth, justice and the American way” to “truth, justice and all that stuff” in “Superman Returns.” Paramount dropped the tagline “A Real American Hero” for its 2009 film about G.I. Joe, replacing it with “The Rise of Cobra.”

In the end, the studios decided that Captain America would keep his name in all but three countries: Russia, Ukraine and South Korea.

Why the change in those places? Spokeswomen for Marvel and Paramount declined to comment. But people with knowledge of the decision, speaking on the condition of anonymity to avoid a conflict with the studios, cited reasons of culture and politics in addition to brand awareness.

The cold war kept the comic book version of Captain America from putting down roots in Russia and Ukraine as he did elsewhere in the world, these people said. But anti-American sentiment was also a factor.

The studios ultimately decided too much ticket revenue was on the table in Russia and Ukraine, both fast-growing movie markets, to take a risk over the title.

South Korea is another story. Although that country is one of Hollywood’s top-performing territories, resentment about the continued presence of the United States military runs deep. Marvel and Paramount worry that those feelings are particularly strong among younger South Koreans, the ones who powered “Iron Man 2” to $27 million in ticket sales in that country last year.

Captain America sprang to life in Marvel Comics in 1940 as overt anti-Hitler propaganda. Marvel’s film, which will arrive in North American theaters on July 22, is set in that period and focuses on the character’s origin as a sickly guy who, after being rejected for enlistment, is transformed through science into a secret military weapon.

“Captain America: The First Avenger” is unlikely to be distributed under any title in China, which has become a hugely important box office market. Because China allows only 20 non-Chinese films to be shown in local theaters each year, it seems like a stretch that Cap, as he’s known to fans, would make the cut. But a final ruling has not been made.

Not that the film itself is taking any controversial stances on American foreign policy. Chris Evans, starring as Captain America, spouts lines like, “I don’t like bullies, wherever they’re from.”

http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2011/07/03/soft-pedal-captain-america-overseas-hollywood-says-no/

[Nirvana]

http://www.youtube.com/watch?v=hNSXxIH_uRI

[G7H+]

Waow, ça claque.

[PaulD]

Clair, ça claque !

[Rincevent]

[Private joke parisienne] Suis-je le seul à trouver que Tintin ressemble étrangement au fruit des amours de Lexington et d'Eva ? [/Private joke]

[Nirvana]

J'ai malheureusement oublié à quoi ressemblent les habitués masculins du forum.

[Salatomatonion]

[J'assume /ON]Suis-je le seul à trouver que ces personnages sont très laids et que toute cette prétentieuse agitation en 3D ne parvient pas à susciter un quart de pouillème des émotions que me procurait la lecture d'une seule page de la BD, dont la plus importante à mes yeux, le rire ?[J'assume /OFF]