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Lincoln n'est pas l'hagiographie que l'on pouvait espérer craindre mais la description minutieuse et rarement vu au cinéma du machiavélisme politique montrant en détail comment l'on achète 20 voix de représentants pour obtenir un vote.

Abraham Lincoln est à la fois fidèle à sa légende (le raconteur d'histoire) et un animal politique prêt à tout pour atteindre ses objectifs.

C'est aussi une remarquable reconstitution historique où acteurs et figurants n'ont pas l'air de sortir d'une fête costumée mais tout droit de 1865.

Interprétation de première classe.

Et puis c'est rigolo de voir les républicains dans le "bon camp" et les démocrates dans le "mauvais camp".

Ah si, gros défaut pour certains : euh ben non, pas de "baston", pas d'effets spéciaux toujours pareils jamais vus, pas de scènes de bataille interminables, mais de longues scènes dialoguées dans une langue soutenue.

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Bonne surprise dans le genre film historique pour geek. Parfois un peu simpliste et bêta, c'est la loi du genre, un poil patriotique (il s'agit de supplanter le savoir provenant du grand voisin), mais très intéressant sur la relation entre l'astronomie et la politique, et une contamination de la philosophie des lumières loin de ses bases. Au total, pas un grand film pour les siècles, mais franchement recommandé. Pour les moyens et pour les grands. Humour assez subtil. Peu d'action. Dimension romantique un rien gnagnan mais avouons que la petite est charmante. Et on est à l'opposé de l'apologie de la préférence temporelle.

 

http://www.youtube.com/watch?v=MRd8Dg_QFlY

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J'ai vu Cosmopolis. Putain que ce film est mauvais ! Rien ne peut le sauver : le scénario est inexistant, le jeu des acteurs extrêmement mauvais et théâtral (dans le mauvais sens du terme), et le fond tellement stéréotypé "bouh, les méchants financiers sans coeur qui contrôlent le monde et ben en fait, ils sont méchants et sans coeur".

Et je ne parle même pas de la scène où Robert Pattinson se fait tâter la prostate par un médecin dans sa limousine tout en parlant du cours du yuan avec l'une de ses associés. Ni du passage où il fait un câlin à un énorme Noir.
Je suis sidéré par la nullité de ce film. Je ne pense pas avoir vu un film se voulant sérieux aussi nul que celui-là.

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Bon, j'arrive pas à embedder une vidéo Youtube, alors tant pis c'est moins classe: je mets juste le lien

 

 

ça a l'air très moche. Je ne sais pas pourquoi ils s'acharnent à produire des adaptations affreuses en images de synthèse avec des décors de série B et des acteurs de seconde zone, alors que les animations étaient magnifiques. Un attentat précédent de ce genre avait déjà été commis contre Space Yamato, l'oeuvre la plus classique de Matsumoto. 

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Lincoln n'est pas l'hagiographie que l'on pouvait espérer craindre mais la description minutieuse et rarement vu au cinéma du machiavélisme politique montrant en détail comment l'on achète 20 voix de représentants pour obtenir un vote.

Abraham Lincoln est à la fois fidèle à sa légende (le raconteur d'histoire) et un animal politique prêt à tout pour atteindre ses objectifs.

C'est aussi une remarquable reconstitution historique où acteurs et figurants n'ont pas l'air de sortir d'une fête costumée mais tout droit de 1865.

Interprétation de première classe.

Et puis c'est rigolo de voir les républicains dans le "bon camp" et les démocrates dans le "mauvais camp".

Ah si, gros défaut pour certains : euh ben non, pas de "baston", pas d'effets spéciaux toujours pareils jamais vus, pas de scènes de bataille interminables, mais de longues scènes dialoguées dans une langue soutenue.

 

Je plussoie, j'ai été très agréablement surpris par ce film finalement assez pondéré (dans le bon sens) dans son traitement du personnage, et qui est un des films les mieux joués que j'aie vu depuis longtemps. Et pas seulement au niveau des personnages principaux, le jeu est excellent à tous les étages.

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Le coté hagiographique ajouté aux problèmes famillaux de Lincoln étaient toutefois de trop.

Belle critique de la démocratie et du parti démocrate en tout cas.

 

Quand on considère que c'est un film de Spielberg, je trouve que l'hagiographique était encore contenu. Son évolution dictatoriale est évoquée, ses contradictions entre principes et opportunisme dans la question de l'esclavage sont évoquées, etc. Il est vrai qu'un public inattentif peut sortir de là avec une image d'un Lincoln parfait, mais quelqu'un qui fait attention y verra un personnage assez trouble mine de rien.

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Quand on considère que c'est un film de Spielberg, je trouve que l'hagiographique était encore contenu. Son évolution dictatoriale est évoquée, ses contradictions entre principes et opportunisme dans la question de l'esclavage sont évoquées, etc. Il est vrai qu'un public inattentif peut sortir de là avec une image d'un Lincoln parfait, mais quelqu'un qui fait attention y verra un personnage assez trouble mine de rien.

Tout à fait, mais Abraham dans la lueur de la bougie a fini par m'achever :P

Et sinon, au passage, encore un parti pris pour le despotisme éclairé.

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Et sinon, au passage, encore un parti pris pour le despotisme éclairé.

 

Oui, clairement. Peu étonnant, la plupart des gens, sans pouvoir réellement l'expliciter et encore moins l'admettre si on le leur fait remarquer, soutiennent d'ailleurs le despotisme éclairé. Demande à l'homme de la rue de justifier la démocratie représentative et il va te sortir les arguments en faveur du despotisme éclairé.

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J'ai vu Django hier, je me suis quand même pas mal ennuyé.

J'ai eu la même impression que devant Kill Bill : quand le scénar est simpliste, et que le style esthétique Tarantino n'est plus simplement une manière sympa de raconter une histoire mais devient l'objet du film, quand la trame narrative est inexistante ou qu'elle sert seulement à justifier la violence des uns et condamner celle des autres, ça devient un défilé de mode de couleurs criardes, de violence et de clichés nanardesques qui confirment que n'est pas Sergio Leone qui veut.

 

Je suis déçu parce que j'avais beacoup aimé Inglorious Basterds dans lequel les méchants nazis ne sont pas que des pantins à abattre mais font preuve de finesse et d'élégance d'esprit et/ou de loyauté.

 

Et pour finir sur Django je suis pas fan de l'esthétisation gay/SM de l'esclavage.

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J'ai vu Django hier, je me suis quand même pas mal ennuyé.

J'ai eu la même impression que devant Kill Bill : quand le scénar est simpliste, et que le style esthétique Tarantino n'est plus simplement une manière sympa de raconter une histoire mais devient l'objet du film, quand la trame narrative est inexistante ou qu'elle sert seulement à justifier la violence des uns et condamner celle des autres, ça devient un défilé de mode de couleurs criardes, de violence et de clichés nanardesques qui confirment que n'est pas Sergio Leone qui veut.

 

Je suis déçu parce que j'avais beacoup aimé Inglorious Basterds dans lequel les méchants nazis ne sont pas que des pantins à abattre mais font preuve de finesse et d'élégance d'esprit et/ou de loyauté.

 

Et pour finir sur Django je suis pas fan de l'esthétisation gay/SM de l'esclavage.

 

Si j'était allé voir un Tarantino en m'attendant à voir un Sergio Leone, moi aussi j'aurais été très déçu.

Moi je m'attendais à voir un Tarantino et c'est bien ce que j'ai vu.

 

Un film dont le thème principale tourne autour de la vengeance, avec de très longues scènes de dialogues, quelques scène complètement irréalsites, des personnage à forte personnalité, avec plusieurs héros caricaturaux et plusieurs méchants caricaturaux et quelques scènes de violence bien trash et un fond d'humour.

 

Pour l'estétique Gay/SM de l'esclavage, on dirait que tu bases ton point de vue sur une seule scène, celle où Django est sur le point de se faire emmasculer. Pour tout le reste, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

 

Moi je garde en mémoire un film certes trop long, mais qui m'a bien amusé. Il y a notement une  scène mémorable que je retiendrais longtemps, c'est celle avec les mecs du KKK.

 

De toutes façon, je ne dis pas que tu en fais partie, mais je constate qu'il existe en France une population qui s'interdit d'apprécier ce qui est populaire et qui influence beaucoup de monde. Tarantino étant devenu très populaire, les critiques ne peuvent que pleuvoir.

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Ce film est un bon divertissement mais sans plus. Pas de quoi le porter aux nues. Mais Christopher Waltz est un acteur génial. Même si son personnage n'est pas crédible pour deux sous. Et Samuel L. Jackson est vraiment très bon aussi dans ce film. Concernant Jamie Foxx, je ne comprends pas trop le succès dont il jouit, je ne le trouve vraiment pas exceptionnel. Il me fait penser à un Denzell Washington du pauvre.

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Ce film est un bon divertissement mais sans plus. Pas de quoi le porter aux nues. Mais Christopher Waltz est un acteur génial. Même si son personnage n'est pas crédible pour deux sous. Et Samuel L. Jackson est vraiment très bon aussi dans ce film. Concernant Jamie Foxx, je ne comprends pas trop le succès dont il jouit, je ne le trouve vraiment pas exceptionnel. Il me fait penser à un Denzell Washington du pauvre.

 

Bof. Je n'ai pas vu les films qu'il a fait sans Tarantino, mais je trouve que Christoph Waltz a refait du Hans Landa light dans Django Unchained, sauf que le contexte ne s'y prêtait pas. Ca faisait 'gimmick'.

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Si j'était allé voir un Tarantino en m'attendant à voir un Sergio Leone, moi aussi j'aurais été très déçu.

Moi je m'attendais à voir un Tarantino et c'est bien ce que j'ai vu.

 

Un film dont le thème principale tourne autour de la vengeance, avec de très longues scènes de dialogues, quelques scène complètement irréalsites, des personnage à forte personnalité, avec plusieurs héros caricaturaux et plusieurs méchants caricaturaux et quelques scènes de violence bien trash et un fond d'humour.

 

Pour l'estétique Gay/SM de l'esclavage, on dirait que tu bases ton point de vue sur une seule scène, celle où Django est sur le point de se faire emmasculer. Pour tout le reste, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

 

Moi je garde en mémoire un film certes trop long, mais qui m'a bien amusé. Il y a notement une  scène mémorable que je retiendrais longtemps, c'est celle avec les mecs du KKK.

 

De toutes façon, je ne dis pas que tu en fais partie, mais je constate qu'il existe en France une poultaion qui s'interdit d'apprécier ce qui est populaire et qui influence beaucoup de monde. Tarantino étant devenu très populaire, les critiques ne peuvent que pleuvoir.

 

Je suis déçu en comparaison avec Inglorious Basterds que j'avais trouvé excellent.

 

Pour la fascination érotique des hommes blancs pour les esclaves hommes noirs, il y a quelques passages autres que celui que tu mentionnes où le corps de Django est mis en valeur (dès qu'il est libéré).

On voit aussi son ami et libérateur l'aider  à choisir des vêtements. Par ailleurs, les organisateurs de combat d'esclaves semblent prendre du plaisir par procuration à veiller à la satisfaction sexuelle de leurs champion par d'autres esclaves (ce qui est le seul passage ou le sexe est évoqué).

 

Finalement ce qui évite au film d'être trop banal, c'est sa vision de la sexualité.

La seule femme blanche de l'histoire est la soeur du personnage joué par di Caprio (qui est très affectueux avec elle) et personne de la désire. Christoph Waltz lui claque même la porte au nez pour être seul avec une esclave noire. Et là encore, il y a jouissance par procuration du personnage blanc qui orchestre les retrouvailles des amants noirs (qui n'échangent pas un bisou de tout le film si ma mémoire est bonne).

 

En fait, ce n'est pas spécialement gay, c'est juste que tous les personnages attirants sont les noirs.

Les blancs les désirent mais ne se permettent que des passages à l'acte de manière détournée, soit par des pratiques sadiques (coups de fouet, torture) soit en asservissant les femmes en faire de pseudo-prostituées que personne ne touche.

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Un grand moment de cinéma à n'en pas douter.

 

Cette remarque m'intéresse réellement : qu'est-ce qu'un grand moment de cinéma ? 

 

Quelles sont vos grands moments de cinéma ?

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Voici le moment d'étaler ma culture cinématographique, voici d'autres combinaisons dans trois autres films très réussis :

 

 

La même photo que celle de Lars von Trier, mais avec une blanche, un blanc, un marron.

affiche-les-deux-papas-et-la-maman.jpg

 

Une marron, un blanc, un noir.

metisse_photo-4.jpg

 

Une blanche et deux marrons.

L-OEIL-AU-BEURRE-NOIR-1987_portrait_w858

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Voici le moment d'étaler ma culture cinématographique, voici d'autres combinaisons dans trois autres films très réussis :

 

Hehe, ceci dit je sais pas trop ce que trouve Von Trier à Charlotte Gainsbourg à chaque fois que je la vois j'ai l'impression qu'elle a le même problème que son père avec l'alcool.

Et puis bon comme elle a pris une doublure dans son précédent film pour la scène hard, je vois pas trop ce que cherche les amis de la poésie dans ce film.

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