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Je vais peu au cinéma, à cause du public bruyant, les téléphones, tout ça me gonfle sévère. Parfois un petit cinéma de quartier avec une amie amatrice de film contemplatif serbo-croate. Mais je vais sans doute me forcer la main pour le dernier Tavernier.

Parce que j'aime bien Tavernier et aussi pour Tommy Lee Jones, dont voici une interview sur le film Dans la brûme électrique.

Tommy Lee Jones entre rage et blues

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Bon, venons en aux faits. Monstres contre Aliens 3D vaut-il le détour jusqu'à Kinepolis?

Oui

Non

Tu aurais 7 ou 8 ans, oui. Pour le reste, va voir autre chose. C'est mignonnet, sans plus.

Je vais peu au cinéma, à cause du public bruyant, les téléphones, tout ça me gonfle sévère. Parfois un petit cinéma de quartier avec une amie amatrice de film contemplatif serbo-croate. Mais je vais sans doute me forcer la main pour le dernier Tavernier.

Parce que j'aime bien Tavernier et aussi pour Tommy Lee Jones, dont voici une interview sur le film Dans la brûme électrique.

Tommy Lee Jones entre rage et blues

Si Tavernier a réussi à faire un bon film vu les emmerdes qu'il aura eues pour le réaliser, je dis bravo. Mais il y a de bonnes chances que ce soit raté :icon_up:

Déjà, il y a deux versions (une américaine et une européenne), et il n'est pas sorti en salles aux US. Je dubite.

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Ooooh merde, ils sortent un Banlieue 13 Ultimatum et un Fast & Furious 4.

Ne soyons pas trop sévères avec Luc Besson, qui produit des clips adaptés au public d'aujourd'hui, c'est un grand défenseur de la diversité et de la banlieue dont il a fait son business. Ainsi il crie à la censure, saisit la Halde, SOS racisme et autres parrains, contre le réseau UGC qu'il accuse de racisme anti-banlieusard parce que son film à la gloire des cailleras incendiaires attire une clientèle à problèmes.

Pourquoi le film Banlieue 13 Ultimatum, deuxième volet de la saga d'anticipation musclée imaginant l'embrasement des cités n'est-il pas projeté dans les UGC de banlieue ? Luc Besson, producteur du film, a une idée.

Le producteur, qui a déjà défrayé la chronique cette semaine avec ses positions sur le piratage informatique, s'en est pris au distributeur UGC qui, selon lui, ne « veut pas de cette clientèle-là » car il craint que la fiction ne débouche sur une réalité, en clair, un retour des émeutes mais échelle ultra-violence.

Sur les Champs-Elysée mais pas à Rosny-sous-Bois

Dans une interview à Films actu, le producteur et réalisateur déclare :

« UGC a dit qu'il ne veut pas de ces spectateurs-là, je sais pas ce que ça veut dire, si c'est pas parce qu'ils sont noirs ou banlieusards. En tous cas, on veut pas d'eux, alors que le film est tous publics, ce n'est pas un film dangereux. Et c'est dans l'année le seul film pratiquement qui représente un peu la jeunesse, montre un peu la banlieue, tend un peu la main à ces jeunes. Que des salles comme Rosny ne le jouent pas, c'est terrible. »

Boycott ? Censure ? La direction d'UGC a beau trouver l'idée « ridicule » et estimer que « ce n'est pas à Luc Besson de choisir où nous allons diffuser les films », il est troublant de constater que ce film qui a totalisé plus de 100 000 entrées le jour de sa sortie mercredi n'est pas programmé dans les banlieues, alors qu'il s'y déroule et vise son public tout autant que celui de centre-ville.

Ainsi, par exemple en région parisienne, le film est sur les écrans des UGC des Halles, de Bercy et au George V mais ni dans les UGC de Noisy-le-Grand, Cergy-le-Haut, Créteil, les Ulis, Vélizy ou Rosny. Les habitants de Seine-Saint-Denis qui souhaitent le voir n'ont le choix qu'entre le Gaumont de Saint-Denis et le Mega CGR d'Epinay.

La Halde saisie pour discrimination ?

Volonté de boycott ou stratégie commerciale malheureuse, l'affaire pourrait prendre un tour nouveau si la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) était saisie, comme l'annonce dans Metro Axiom, le rappeur qui a signé en partie la musique du film :

« Je suis en contact avec des associations telles que SOS Racisme, AC le feu, ou le Mouvement de l'immigration et des banlieues (MIB). Nous demandons qu'UGC cesse ce boycott. Nous réfléchissons également à saisir la Halde car la lutte pour les droits civiques et contre les stigmatisations doit continuer. »

En banlieue, les voix interrogées par Rue89 sont blasées et n'imaginent pas en arriver là. Un membre du collectif Kourtrajmé qui ne veut pas être cité nous raconte :

« On sait qu'UGC ne veut pas programmer des films sur la banlieue parce qu'elle a peur que la racaille se ramène et casse tout. Ils paniquent, c'est toujours les mêmes fantasmes sur la banlieue. Quant à Luc Besson, il a bien compris que la banlieue, c'est un potentiel et qu'il pouvait s'y faire de l'argent. »

Le président du collectif AC Le feu Mohammed Mechmach pense que c'est une « affaire à suivre » :

« On ne travaillera pas avec SOS racisme et on ne reconnait pas la Halde. A part ça, évidemment qu'on dénonce ce boycott qui stigmatise la banlieue. C'est dommage pour UGC aussi car beaucoup de jeunes ont une carte d'abonnement illimitée et n'auront pas le film près de chez eux. »

(badurl) http://www.rue89.com/2009/02/21/luc-besson-reproche-a-ugc-de-censurer-la-banlieue (badurl)

Cette accusation est d'autant plus croustillante que Besson avait dû fuir la cité qu'il avait investie pour le tournage parce que les voitures de l'équipe étaient incendiées par cette jeunesse débordante d'énergie et injustement diffamée par les médias, dont il se dit le porte-parole.

Ce n'est un secret pour personne, il existe un "business Besson". Un business qui repose essentiellement sur son personnage, sincère ou non, de défenseur des jeunes des cités, et dont les films surfent sur une recette aussi simple que reproductible à l'infini : un gros bras qui doit protéger une jolie fille en roulant à 300 à l'heure dans un taxi Audi poursuivi par des Ninjas qui sautent partout en faisant tout exploser !

Si l'excellent Mozinor a proposé à sa délirante façon un aperçu du concept des films bessoniens et la bêtise de son propos (voir la vidéo ci-dessus), le cinéaste français, qui vient de fêter ses 50 ans et dont nous sommes revenus sur la carrière, poursuit dans son business des banlieues comme un mort de soif.

En effet, depuis 1998 et la sortie de Taxi dans nos salles, le créneau de Besson, c'est la cité et c'est bankable : Yamakasi, Banlieue 13, Danny the Dog, Hitman, Taken, Le transporteur… Cependant, tout aurait pu aller pour le mieux avec ce nouveau marché dont Luc Besson est l'un des seuls à profiter, si n'est que les choses sont petit à petit en train de s'effriter, voire de se retourner contre lui.

Le premier épisode à avoir mis le feu aux poudres (sans mauvais jeu de mots), s'est passé en octobre 2008, durant le tournage de From Paris with Love, avec John Travolta, qui avait commencé à se tourner à Montfermeil, mais dont Besson avait annulé le tournage et déplacé dans une banlieue moins chaude, après que certains habitants de la cité ont incendié neuf voitures. La raison ? Certains locataires des lieux devaient apparemment être recrutés pour de la figuration et la sécurité du tournage, mais le "deal" se serait mal passé et les incendies en ont été la réponse…

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Je viens de voir un film, Révélations, avec Al Pacino et Russell Crowe, où cette fois, le méchant (les fabriquants de cigarette) passe au travers. Ca fait vraiment plaisir. Mais le meilleur exemple de film où le méchant passe au travers est quand même Usual Suspects.

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Je viens de voir un film, Révélations, avec Al Pacino et Russell Crowe, où cette fois, le méchant (les fabriquants de cigarette) passe au travers. Ca fait vraiment plaisir. Mais le meilleur exemple de film où le méchant passe au travers est quand même Usual Suspects.

Tu nous fais une fixette. Rapprochement pour le moins absurde.

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Tu mens : la meilleure comédie française, c'est Bienvenue chez les Ch'tis. Ou alors Jurassic Park.

Peuh. La blanche colombe, la bave du barman…

La meilleure comédie française, c'est Raï.

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Vu "OSS 117, Rio ne répond plus". C'est la meilleure comédie française que j'ai vue depuis des années. Jamais je n'aurai trouvé les Nazis aussi amusants et Jean Dujardin aussi magistral.

tous les films que j'ai vu ou il joue sont pas droles et chiants, y compris le premier oss :mrgreen:

la meilleure comedie fRoncaise c'est la graine et le mulet :icon_up:

pour ceux qui veulent le voir: le vieux se fait voler sa mobylette par des cailleras et meurt d'une crise cardiaque. ahahaHAaHa quelle rigolade ce flim :doigt:

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Histoire de relever le niveau, j'ai vu "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen et c'était très réussi. Léger, amusant et ensoleillé.

C'était trés léger, en effet.

Pour revenir à un sujet sérieux, je pense que le politiquement correct progressiste a un peu grippé la mécanique qui fonctionnait si bien dans le premier OSS. Le contraste "héros qui combat les méchants" et "brute sans scrupules" y fonctionnait trés bien comme lorqu'il mettait un énorme coup de poing à la OSS 117 girl. De même, les réflexions racistes ou colonialistes du premier OSS donnaient le plus souvent lieu à un silence de leurs victimes, lesquels ont été remplacés par de longues leçons de morales dans le second opus.

Un exemple : OSS va au consulat allemand où il pourrait trouver des associations d'anciens nazis.

La réponse de l'employé : " tous les allemands ne sont pas des nazis, etc." la question de OSS est très drôle mais la réponse est un peu bof.

En voyant cet extrait (sans la réponse dans la bande annonce ), j'avais cru à la mine de l'interlocuteur d'OSS qu'il s'agissait d'un complice d'ancien nazi qui était stupéfait par le caractère direct de la question d'OSS. C'est une situation qui m'aurait fait rire davantage.

Cela dit, je me suis quand même bien amusé globalement et certains gags ( le tour de magie de la première scène) ou dialogues ( "je l'appelle la France !") étaient excellents.

Je finirai par une note plus Gadrellienne en vous proposant une liste de films sortis ces derniers mois qui m'ont particulièrement plu :

De Clint eastwood, deux films : Gran Torino et l'échange.

de woody allen "Vicky Christina Barcelona"

two lovers.

sorti il y a assez longtemps "bon baiser de bruges" m'a ravi.

Dernièrement, je peux conseiller "dans la brume électrique" de Bertrand tavernier.

français :

"pour elle" avec Vincent Lindon est un film d'action et de suspense trés réussi. Welcome, toujours à l'affiche et avec le même acteur était lui aussi trés bien.

le premier Mesrine était trés bien fait, la suite étant moins forte.

Enfin, sur une plus longue durée, si je devais distinguer trois films ces dernières années, ce serait :

Lust caution,

There will be blood,

Le voile des illusions.

Le premier et le dernier se déroulent en chine et sont émouvants et tragiques.

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Flight 666. Bon documentaire particulièrement objectif. Mais ça ne se jouait qu'hier.

Histoire de relever le niveau, j'ai vu "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen et c'était très réussi. Léger, amusant et ensoleillé.

Cruz et Johannsson se roulent un palot, non? Si oui, alors c'est le meilleur film de l'histoire.

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De toute façon Johansson est très moche (pas autant qu'Angelina Jolie, mais pas loin). Donc beurk.

Par ailleurs, je ne serais pas étonné que ce soit son dernier film avec Woody, d'abord parce qu'il l'a enfermée dans un personnage dont il ne la fait pas sortir, et ensuite parce qu'il a totalement épuisé ce personnage, comme on peut le voir par la profondeur accordée à Vicky (Rebecca Hall) dans le film, qui est la véritable héroïne et de loin la personne la plus intéressante. Si elle revient, ce sera soit par facilité, soit avec un personnage aux antipodes de celui qu'elle jouait jusqu'à présent.

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Le dernier OSS117 …

C'était trés léger, en effet.

Pour revenir à un sujet sérieux, je pense que le politiquement correct progressiste a un peu grippé la mécanique qui fonctionnait si bien dans le premier OSS. Le contraste "héros qui combat les méchants" et "brute sans scrupules" y fonctionnait trés bien comme lorqu'il mettait un énorme coup de poing à la OSS 117 girl. De même, les réflexions racistes ou colonialistes du premier OSS donnaient le plus souvent lieu à un silence de leurs victimes, lesquels ont été remplacés par de longues leçons de morales dans le second opus.

Un exemple : OSS va au consulat allemand où il pourrait trouver des associations d'anciens nazis.

La réponse de l'employé : " tous les allemands ne sont pas des nazis, etc." la question de OSS est très drôle mais la réponse est un peu bof.

En voyant cet extrait (sans la réponse dans la bande annonce ), j'avais cru à la mine de l'interlocuteur d'OSS qu'il s'agissait d'un complice d'ancien nazi qui était stupéfait par le caractère direct de la question d'OSS. C'est une situation qui m'aurait fait rire davantage.

Cela dit, je me suis quand même bien amusé globalement et certains gags ( le tour de magie de la première scène) ou dialogues ( "je l'appelle la France !") étaient excellents.

Tu décris là précisément ce que j'ai ressenti. Dommage.

Gran Torino est un peu caricatural : vieux bougon égoïste qui s'ouvre à la différence. Et puis sympathiser avec ses voisins, ce n'est pas crédible. En revanche, j'ai beaucoup aimé Il Divo et Gomorra, deux bijoux italiens. Et puis Mesrine I et II, dans lesquels j'ai vraiment trouvé Vincent Cassel bon acteur (rarement le cas depuis l'ovni Doberman). Et puis Valse avec Bachir, No country for old men, etc.

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Un exemple : OSS va au consulat allemand où il pourrait trouver des associations d'anciens nazis.

La réponse de l'employé : " tous les allemands ne sont pas des nazis, etc." la question de OSS est très drôle mais la réponse est un peu bof.

La réponse n'est pas du tout bof car elle amène l'excellente réplique "oui je connais cette théorie".

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