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Je sors de voir Passengers.

C'est vraiment l'exemple parfait d'un film de SF qui aurait pu être très bon, voir super, s'il avait été tourné lors de l'âge d'or du nouvel Hollywood, et qui en l'état et de nos jours, a entre un quart et un tier de bonnes idées dans le synopsis et le script, mais dont le reste du traitement scénaristique est vraiment tout public, lisse et téléphoné.

J'aurais adoré voir le même truc, mais avec un coté un peu plus adulte... En l’occurrence c'est tout gentil, tout mignon, ça aborde quelques thèmes et notions sympas, mais ça reste super gentillet, quand au coté "science", mieux vaut ne pas trop trop y regarder. (En clair, faut pas demander de la hard SF ...)

 

Au moins les designs sont sympas. Même si l'extérieur du vaisseau fait peut être un chouia trop "art nouveau", (il reste chouette niveau concept design ceci dit, pas ultra inventif mais sympa) mais on a dit que la hard SF fallait pas en demander trop. (Et je passerai donc sur le champ de force bouclier magique) :D

 

Bref on passe un bon moment, et bien sûr la réa et les images sont bonnes, mais si je le compare à "Silent Running", un film de 72 de Trumbull, (pas le même thème et c'est pas bien de comparer des œuvres difficilement comparable, je sais :D ), il y perd.

A noter dans un peu le même thème et dispo sur Netflix, un film allemand à budget moyen datant de 2009: "Cargo". Le scénario à aussi certaines lacunes mais il était un peu plus adulte dans le traitement.

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Le jour ou la terre s'arrêta est passé avant hier soir à la TV.

Un remake et un massacre de l'original. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jour_o%C3%B9_la_Terre_s'arr%C3%AAta_%28film,_1951%29

 

La moitié du scénario jetée, le restant mixé nawak comme un clip de pub, une maman et son lardon (de couleur) pour faire comme il faut

et des effets spéciaux par-dessus le tout pour quand même essayer de faire qq chose.

 

Miseyre.

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Le jour ou la terre s'arrêta est passé avant hier soir à la TV.

Un remake et un massacre de l'original. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jour_o%C3%B9_la_Terre_s'arr%C3%AAta_%28film,_1951%29

 

La moitié du scénario jetée, le restant mixé nawak comme un clip de pub, une maman et son lardon (de couleur) pour faire comme il faut

et des effets spéciaux par-dessus le tout pour quand même essayer de faire qq chose.

 

Miseyre.

 

L'original est génial. Je l'adore depuis que je l'ai découvert étant môme.

Le remake est clairement pas à la hauteur, voire un bon massacre.

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J'ai regardé Purge Election Year hier en pensant que ce serait un film de série B sans prise de tête. Ben, je ne m'attendais pas à un tel déballage de clichés SJW... Pour résumer:

- La purge est ce qui permet au système capitaliste de fonctionner parce qu'il élimine les pauvres (ce qui réduit donc le budget des aides sociales).

- Les compagnies d'assurance sont de méchants capitalistes qui augmentent leur prix la veille de la purge.

- Les méchants sont tous des hommes blancs et vieux. Ils font partie d'une organisation appellée la NFFA (on a aussi une référence à la NRA pour les neuneus qui n'ont pas compris la référence "subtile").

- La NFFA a ses meetings dans une église et le prêtre est un psychopathe cinglé la bave au bord des lèvres

- Le logo de la NFFA est une iron cross

- La NFFA emploie des mercenaires néo-nazis pour faire son sale boulot. Le chef des mercenaires a un drapeau Confederate de cousu sur sa veste.

- Les gentils sont principalement des minorités et ont un ratio 50:50 hommes/femmes. Ils commettent aussi des crimes pendant la Purge, mais c'est parce qu'ils sont corrompus par le système, ce n'est pas leur faute.

- Des étrangers viennent participer à la Purge. Et comme par hasard, ils sont russes.

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  Ah ! Je me suis tapé la trilogie la semaine dernière dans les transports en commun ça allait très bien.

 

  Tu as oublié de mentionner que les "croyants" dans la cathédrale ont un collier qui rappelle ceux de la Feldgendarmerie de la Wehrmacht des années 40.

 

  C'est une dystopie bien ratée, mais qui en dit long sur l'époque dont elle est issue.

 

 

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  • 3 weeks later...

Je viens de voir Silence de Martin Scorsese. Film très beau et très bien problématisé, je dirais même profond. Ça raconte l'histoire de prêtres portugais au début du XVIIe venus rechercher un de leurs prédécesseurs missionnaires, aider la chrétienté japonaise à faire face aux persécutions mises en place par le shogunat, et peut-être aussi tester leur foi et leur vocation ou en tout cas l'idée qu'ils s'en font. Pour rappel (ce n'est pas vraiment rappelé dans le film), ça se passe quelques années après l'édit "d'expulsion des barbares", le nouveau pouvoir cherchant à s'affranchir de toute influence étrangère après avoir réussi à unir (dans le sang) les féodalités ; c'est le début de ce qu'on appelle l'ère Edo. Par profond je ne veux pas dire obscure mais qu'on peut adopter l'une ou l'autre perspective sur les problèmes et contradictions mises en place par le film sans qu'aucune ne soit vraiment convaincante, et en l'occurrence ça n'a rien de frustrant, c'est la vie qui est comme ça. Une des limites du film c'est le manque d'éléments de contexte, notamment quant à l'effort japonais d'éliminer le christianisme. Cela va avec un très léger parti pris, qui n'est pas du tout un problème si ce n'est à cause de la manière dont il est exprimé tout à la fin, le film même étant terminé mais bon... c'est vraiment un défaut mineur.

 

Je le conseille à tous.

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 Paraît que certains japonais râlent vis à vis du traitement du film. Mais j'ai pas trop suivi... 

 

Tu sais qui rale et à propos de quoi ? Note que le film est une adaptation, et pas la première, d'un roman historique japonais apparemment célèbre et primé en son pays.

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Malheureusement, je ne trouve pas d'articles relatant la problématique, mais il me semble que certains estiment que les japonais étaient dans "leur droit" de virer les chrétiens car il s'agissait d'une subversion religio-culturelle de la part de l'Occident. 

 

 Mais bon, vu que je retrouve pas où j'ai vu ça, peut-être que je me trompe. 

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Malheureusement, je ne trouve pas d'articles relatant la problématique, mais il me semble que certains estiment que les japonais étaient dans "leur droit" de virer les chrétiens car il s'agissait d'une subversion religio-culturelle de la part de l'Occident. 

 

 Mais bon, vu que je retrouve pas où j'ai vu ça, peut-être que je me trompe. 

 

En effet comme je le disais le contexte politique et les motivations du Shogunat à persécuter les chrétiens ne sont pas du tout traitées.

 

En somme le christianisme était vu par ceux qui tentaient alors d'unifier le Japon comme une influence étrangère néfaste et une source potentielle de sédition. Ces craintes n'étaient pas infondées. On voit un peu dans le film que la dévotion des fidèles à ces prêtres portugais surpassait leurs allégeances féodales. Par ailleurs durant la difficile unification du Japon à la fin du XVIe siècle, le grand nombre de seigneurs japonais convertis au christianisme faisait craindre une division religieuse du pays. Ensuite, un peu comme à Rome, les missionnaires chrétiens attisaient l'intolérance religieuse et la stigmatisation morale, dans un Japon alors assez tolérant tant sur le plan des moeurs que de la religion. Le rôle des seigneurs chrétiens est tout à fait omis par le film qui présente le christiannisme comme une religion des opprimés, mais il semble que certains de ces seigneurs aient mené des politiques de conversions forcées. Cela n'exclut pas que dans certains cas le christianisme ait suscité la remise en cause de l'autorité féodales, ce qui est suggéré dans le film.

 

Plus généralement, quoi qu'on pense des motivations et de la vocation des missionnaires, leurs missions étaient autorisées par le gouvernement dans le but de nouer des relations commerciales avec les féodaux japonais, si possible exclusives. Il apparaît même que certains conversions de seigneurs, quasiment achetées par les missionnaires, avaient au moins autant pour objet la facilitation du commerce avec des marchands portugais que l'autorisation de prêcher auprès des paysans. Le Japon se retrouvait objet de convoitise et de rivalité entre les Espagnols et les Portugais, tant du point de vue religieux que du point de vue commercial. Les craintes du Shogun étaient renforcées par des rumeurs de tentative prochaine de colonisation, bien que cela ait probablement toujours été hors de question. En tout cas les chrétiens étaient une cinquième colonne potentielle. Le film omet aussi ces aspects car il se déroule plus tard, au milieu du XVIIe, à une époque où le gouvernement Portugais et les Jésuites avaient apparemment renoncés à poursuivre leurs intérêts au Japon, mais il est certain que ces évènements passés dictaient toujours la fermeté des autorités japonaises.

 

Maintenant je ne sais pas si c'est de ça que se plaignent certains... Par ailleurs le film reste très bon et je pense que le livre lui même, écrit par un japonais, se plaçait dans une époque ultérieure pour faire passer les enjeux politiques au second plan.

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Vu the Hateful Eight dont j'avais boudé la sortie au ciné en représailles à Django du même Tarantino que j'avais trouvé décevant.
Et contrairement à Django, j'y ai retrouvé ce que j'aime chez Tarantino, notamment des dialogues bien écrits, capables de faire naitre une tension ou de susciter une forme de sympathie pour des personnage, ainsi qu'un univers imprévisible ou tout le monde peut mourir, même gratuitement.
Et un peu de narration non linéaire (mais très léger)
Après, j'ai un petit faible pour Kurt Russell et Michael Madsen.

Vu aussi Rogue One.
Pas mauvais, le résultat est honnête.
Mais c'est quand même très prévisible et je me suis un peu ennuyé.
 

Il faut aller voler des plans dans une base militaire ? allez on y va à l'arrache, vas-y que je bidouille un PC et que je fais défiler plein de trucs sans savoir ce que je cherche et heureusement je tombe sur le bon mot-clé. Puis il faut avertir mes alliés ? vas-y un bien trouver une radio quelque part, comment ça sur quelle fréquence on les contacte ? jsais pas on tripote la radio et on tombe direct sur l'amiral en personne, qui obéit tout de suite sans se poser de questions.  Il y a des données à transferer de la base ennemie à notre vaisseau ? on prend le gros cable qui ressemble à un tuyeau d'arrosage et on le branche là où ça rentre.

Un générateur à rallumer ? Facile, il suffit de trouver un truc qui ressemble à un gros bouton rouge style klaxon sur une voiture à pédales pour enfant de 2ans

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Il faut aller voler des plans dans une base militaire ? allez on y va à l'arrache, vas-y que je bidouille un PC et que je fais défiler plein de trucs sans savoir ce que je cherche et heureusement je tombe sur le bon mot-clé. Puis il faut avertir mes alliés ? vas-y un bien trouver une radio quelque part, comment ça sur quelle fréquence on les contacte ? jsais pas on tripote la radio et on tombe direct sur l'amiral en personne, qui obéit tout de suite sans se poser de questions.  Il y a des données à transferer de la base ennemie à notre vaisseau ? on prend le gros cable qui ressemble à un tuyeau d'arrosage et on le branche là où ça rentre.

Un générateur à rallumer ? Facile, il suffit de trouver un truc qui ressemble à un gros bouton rouge style klaxon sur une voiture à pédales pour enfant de 2ans

 

Star.

Wars.

 

 

Sinon j'avais trouvé Django très bien par rapport à la prod habituelle de Tarantino que je trouve par ailleurs complétement surestimé. (Surtout Inglourious Bastards qui était selon moi du "tarantino fait du tarantino à la seconde avec des uniformes nazis")...

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... Le rôle des seigneurs chrétiens est tout à fait omis par le film qui présente le christiannisme comme une religion des opprimés, mais il semble que certains de ces seigneurs aient mené des politiques de conversions forcées. Cela n'exclut pas que dans certains cas le christianisme ait suscité la remise en cause de l'autorité féodales, ce qui est suggéré dans le film....

Merci pour ce topo. 

 

La même chose serait vraie pour l'Europe, dont la conversion aurait été top to bottom et non l'inverse, débutant via la Adelkirche. Et même plus: d'abord la femme, puis le souverain, avec l'exemple typique de Clovis. 

 

C'est tout cas la thèse ici : https://www.amazon.com/Conversion-Europe-Paganism-Christianity-371-1386/dp/0002552035

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Voilà d'ailleurs un bon article sur l'histoire du christianisme au Japon : https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_christianisme_au_japon_des_origines_a_meiji.asp

Il mentionne des choses intéressantes, notamment que les portugais importaient au Japon des harquebuses, d'où l'empressement des seigneurs d'accueillir leurs navires. J'apprends aussi que certains Jésuites se seraient adonnés au trafic d'esclaves mais il n'y a pas plus de précisions.

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La même chose serait vraie pour l'Europe, dont la conversion aurait été top to bottom et non l'inverse, débutant via la Adelkirche. Et même plus: d'abord la femme, puis le souverain, avec l'exemple typique de Clovis.

Ça dépend de si l'on parle de l'Europe de l'Ouest ou de l'Est. D'un côté la conversion s'est faite bottom-up, et de l'autre top-town.

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Voilà d'ailleurs un bon article sur l'histoire du christianisme au Japon : https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_christianisme_au_japon_des_origines_a_meiji.asp

Il mentionne des choses intéressantes, notamment que les portugais importaient au Japon des harquebuses, d'où l'empressement des seigneurs d'accueillir leurs navires. J'apprends aussi que certains Jésuites se seraient adonnés au trafic d'esclaves mais il n'y a pas plus de précisions.

 

A la lecture, il est question des Portugais s'adonnant au trafic d'esclaves pas nécessairement des jésuites.

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Hâte de voir Silence ^_^

 

Dans les films que j'ai vus récemment, je conseille Moonlight. J'y allais un peu en traînant des pieds mais ça m'a finalement beaucoup parlée. Sans misérabilisme, on y suit un destin individuel, ce qui l'influence, qu'est-ce qui relève de son environnement et de ses propres choix...

La mise en scène et la photographie valent le coup d’œil

 

Pour les Parisiens que ça peut intéresser, il y a une rétrospective de Kurosawa au Champo qui présente des films un peu moins connus. Il y a notamment Forteresse Cachée, dont j'ai découvert qu'il était une des influences assumées de Star Wars ;)

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Le 01/11/2016 à 11:09 AM, Nigel a dit :

 Pour ceux que ça intéresse, Dr Strange, c'est très bien. 

 

 Un bon Marvel quoi. Pas la révolution non plus, mais cool^^

Je viens de le voir. Comme NoName j'en aurais voulu plus :(

Battlefield Counterstrike joue toujours aussi bien, la musique était superbe, les effets spéciaux aussi. Je suis un peu déçu par le scénario : il est bien écrit, tient la route mais sort peu de l'ordinaire et manque de mindfuck (pour un flim qui joue avec les dimensions, le temps et la magie c'est un poil dommage).

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Ce n'est pas un film du moment mais...

Je viens de revoir Bad Santa, avec l'excellent Billy Bob Thornton, que je n'avais pas vu depuis sa sortie. (J'étais encore au lycée, y'a plus de dix ans...) J'en avais gardé un très bon souvenir et à raison, il est toujours aussi bon. Pour ceux qui ne connaissent pas, je recommande.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43407.html

18397076.jpg

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Chacun ses goûts bien sûr, pas de soucis. Mais du coup je veux bien savoir pourquoi/à cause de quels films tu le trouve surcoté?

Perso j'ai très peu vu le reste de sa filmographie (en tant qu'acteur). Je l'avais découvert dans Bad Santa, justement, dans lequel il est très bon. Dans The Barber (freres coen) aussi je me souviens que je l'avais bien aimé.

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Je suis allé voir lalaland la semaine dernière. J'ai intégralement aimé du début à la fin. Vous laissez pas refroidir par l'aspect comédie musicale, parce que le film passe comme une lettre à la poste. Et je tombe enfin sur un film pour qui l'adjectif onirique ne veut pas dire flou, niais et prétentieux en même temps. 

Je recommande chaudement. 

  • Yea 1
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Il y a 1 heure, NoName a dit :

Je suis allé voir lalaland la semaine dernière. J'ai intégralement aimé du début à la fin. Vous laissez pas refroidir par l'aspect comédie musicale, parce que le film passe comme une lettre à la poste. Et je tombe enfin sur un film pour qui l'adjectif onirique ne veut pas dire flou, niais et prétentieux en même temps. 

Je recommande chaudement. 

 

 

J'ai bien aimé mais un peu long à se mettre en place. 

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