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Et même le un. En même temps, qu'est-ce qu'on peut attendre d'une tripotée de nuls pareils : les non-réalisateurs Lachowski et les non-acteurs Keanu Reaves, Laurence Fishburne.

C'est Wachowski. Ca aurait pu être drôle tourné ainsi :

Et même le un. En même temps, qu'est-ce qu'on peut attendre d'une tripotée de nuls pareils : les non-réalisateurs Lachowski et les non-acteurs Keanu Leaves, Laurence Fishborne.
Tiens, puisque tu es là : c'est grave si mon film favori de Kubrick est Spartacus ?

A mon avis, c'est plus grave de demander son avis à Punu pour faire le tien. Tu as une colonne vertébrale, merde !

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:icon_up:

J'ai préféré Stalker à Solaris. Dois-je me considérer banni à jamais de la communauté des croyants ?

Il y a des passages de Stalker, de Solaris, d'Andreï Roublev qui sont éblouissants, mais je vois mal comment aimer ces films. Ils sont bien trop bancals. Même problème avec Fellini (qui a quand même réussi à faire un film regardable, Il Bidone, mais plat du point de vue esthétique).

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Tiens, puisque tu es là : c'est grave si mon film favori de Kubrick est Spartacus ?

Tu as des goûts de merde, voilà tout. D'autres, par pur snobisme, font mine de préférer "The Killing", qui est l'un des moins intéressants de sa filmo. Mes films favoris changent avec le temps, mais actuellement c'est 2001, Paths of Glory, Eyes Wide Shut et Barry Lyndon. 2001 probablement au sommet.

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Je ne sauterais dans ton wagon que le jour où les même qui critiquent Matrix cesseront de voir dans Fight Club un film profond.

Tu peux sauter dans le wagon, j'ai immédiatement trouvé que Fight Club était un excellent film complètement idiot.

En parlant de film faussement profond, j'ai vu The Pervert's Guide to Cinema du marxiste lacanien post-moderne Zizek. "Chef-d'œuvre" de la culture subventionnée au revenu net de 12 081$ d'après wikipédia.

Eh bien on n'y apprend pas grand chose, mais c'est plutôt jouissif.

Regarder Zizek faire des moulinets sémantiques à la recherche de la phrase choc qui va laisser son auditoire sur les genoux est un plaisir honteux mais savoureux (avec des morceaux de bravoure comme "aller au cinéma, c'est comme regarder au fond de la cuvette après avoir tiré la chasse en attendant que la merde nous remonte au visage" ou encore "les tulipes c'est dégueulasses, on dirait des gros vagina dentata qui cherchent à vous avaler. Il faudrait interdire les fleurs aux enfants.").

Et le mélange de vulgarité sale du personnage avec le discours académique est fascinant.

Après, deux heures c'est rigolo, mais, si je l'avais comme prof je pèterais un câble au cinquantième "as it were" ou au soixantième "and so on, and so on".

Je crois qu'Ernest connaît bien l'œuvre du monsieur, il est toujours aussi brouillon dans ses exposés ?

Appétissant

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Je ne sauterais dans ton wagon que le jour où les même qui critiquent Matrix cesseront de voir dans Fight Club un film profond.

En parlant de film faussement profond, j'ai vu The Pervert's Guide to Cinema du marxiste lacanien post-moderne Zizek. "Chef-d'œuvre" de la culture subventionnée au revenu net de 12 081$ d'après wikipédia.

Eh bien on n'y apprend pas grand chose, mais c'est plutôt jouissif.

Regarder Zizek faire des moulinets sémantiques à la recherche de la phrase choc qui va laisser son auditoire sur les genoux est un plaisir honteux mais savoureux (avec des morceaux de bravoure comme "aller au cinéma, c'est comme regarder au fond de la cuvette après avoir tiré la chasse en attendant que la merde nous remonte au visage" ou encore "les tulipes c'est dégueulasses, on dirait des gros vagina dentata qui cherchent à vous avaler. Il faudrait interdire les fleurs aux enfants.").

Et le mélange de vulgarité sale du personnage avec le discours académique est fascinant.

Après, deux heures c'est rigolo, mais, si je l'avais comme prof je pèterais un câble au cinquantième "as it were" ou au soixantième "and so on, and so on".

Je crois qu'Ernest connaît bien l'œuvre du monsieur, il est toujours aussi brouillon dans ses exposés ?

Disons que Zizek parle anglais dans ce documentaire, donc il bafouille un peu avec son accent délicieux, mais il tient des raisonnements bien élaborés et bien construits je trouve. En relisant les notes que j'avais de The pervert's Guide…, ça me rappelle que Zizek fait un travail redondant car il ne propose qu'une interprétation psychanalytique pour chaque film. C'est à la fois marrant comme procédé (les Marx Brothers occupent chacun un "espace" de l'inconscient par exemple, Groucho est le SurMoi, le plus populaire. Chico est le Moi, rationnel et égoïste. Harpo, le muet, est le Ca, ambiguïté radicale, innocence enfantine et possédé par une sorte de méchanceté primaire), mais très vite lassant et stérile.

Mais Zizek sur le cinéma c'est globalement intéressant et novateur, je veux dire, il réfléchit sur les films comme on ne le fait plus trop depuis Cavell ou Deleuze.

Sinon, la métaphore de la chasse d'eau revient souvent chez Zizek. Par exemple, il fait une analogie entre les procédés de la chasse d'eau de la France, des USA et d'un autre pays ; et leur conception "du politique" respective. Il faudrait que je retrouve le passage, ça m'avait fait bien rire.

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Après avoir défini clairement les origines de cet orphelin yougoslave, devenu héritier d'un immense empire industriel, Jérôme Salle et le scénariste Julien Rappeneau se sont penchés sur les motivations qui animent le personnage. «Largo est un héritier, constate Jérôme Salle. Que doit-il faire de sa succession? Voilà presque un thème de superhéros.» Dans ce nouveau volet, Largo Winch décide de vendre son empire et de créer une fondation humanitaire. Il est alors accusé de complicité de crimes contre l'humanité commis en Birmanie.

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Ils avaient le potentiel de suivre la BD et de la mettre à la sauce Iron "I've successfully privatized world peace" Man II (qui est une adaptation libre et à gros budget de Atlas Shrugged, avec moins de situations et personnages irréalistes) et ils accouchent de quoi ? D'un bisounours qui transforme la machine à générer du cash léguée par son père en gouffre bobo humanitaire le deuxième jour de sa présidence. Chapeau.

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